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Mgr Nourrichard persiste dans son erreur !

10 janvier 2010

Mgr Nourrichard, dans son message lu ce dimanche, 10 janvier 2010, dans toutes les paroisses du diocèse d’Evreux, revenant sur les événements de Thiberville, persiste dans son erreur manifeste, et s’enferme dans sa logique pastorale perverse. Se refusant à toute analyse critique de son action funeste qui ne vise, rien moins, qu’à détruire une communauté paroissiale pieuse et fervente, le prélat ne modifie pas d’une virgule son projet de réorganisation diocésaine, et va même jusqu’à souligner qu’il ne « revient pas sur sa décision de révocation de sa charge de curé » à l’égard de l’abbé Francis Michel.  

Comme nous l’avions précédemment écrit, face à l’entêtement coupable et à l’obstination nocive de Mgr Nourrichard, il faut en appeler à Rome et demander au Saint Père, alors que nous sommes dans l’année sacerdotale proclamée par Benoît XVI en juin, qui a donné le saint curé d’Ars comme modèle universel du prêtre, de trancher et de confirmer l’abbé Michel dans sa mission pastorale auprès de ses paroissiens !

Voici la lettre de Mgr Nourrichard :

Frères et Soeurs,

[…]

Nous poursuivons dans notre diocèse la mise en forme du projet diocésain « Paroisse 2000 ». Nous avons pris en considération l’analyse sérieuse réalisée par le Service diocésain des paroisses. Avec l’accord du Conseil épiscopal et celui du Conseil presbytéral, comme cela est prévu par le Code de Droit Canonique, j’ai pris la décision de modifier l’ancien Groupement Inter-paroissial de Thiberville (moins de 5 000 habitants) pour qu’il devienne une communauté locale de la paroisse Notre Dame de Charentonne. Je demande au Père Jean VIVIEN actuellement curé de cette paroisse avec l’équipe d’animation pastorale et l’aide des Pères BENARD et GAUDIN de recevoir cette nouvelle communauté locale. Cette décision modifie les habitudes qu’avaient, depuis de nombreuses années, les paroissiens de Thiberville. Ils bénéficiaient d’un prêtre pour une population de moins de 5 000 habitants. Certains paroissiens ont donc du mal à entrer dans cette nouvelle manière de vivre en Eglise où il est demandé à des baptisés plus nombreux, davantage de collaboration avec leur curé et les autres prêtres au sein d’une paroisse qui est plus grande.

Je n’ai nullement l’intention d’accabler nos Frères et Soeurs de Thiberville. D’ailleurs plusieurs d’entre eux sont acquis à cette perspective. Je vous demande de prier avec moi pour que les autres les rejoignent. Monsieur l’Abbé Francis MICHEL est bien entendu très lié à cet ancien Groupement. Depuis 23 ans ! Qui le lui reprocherait ! Cependant il serait irresponsable de ma part de laisser les choses en l’état en raison d’une seule personne, aussi respectable soit-elle ! A plusieurs reprises, j’ai demandé à l’abbé MICHEL d’accepter de quitter le Groupement Inter-paroissial de Thiberville. En 2008, il a signé lui-même l’accord de son départ en présence du Chancelier de l’Evêché et de moi-même. Malheureusement cela ne se réalise jamais. Il m’a contraint à le révoquer, c’est-à-dire à lui ôter les pouvoirs liés à la charge du curé. Je ne reviens pas sur ma décision mais pour manifester mon profond désir de le garder dans notre communion, je l’autorise à continuer de célébrer la messe et à faire les inhumations. Notre Eglise est pleine de sagesse. Dans ces situations délicates, le prêtre qui n’accepte pas la décision de son Evêque peut en appeler à Rome en y faisant un recours.

Depuis les premiers instants, j’ai tenu compte de cette sagesse de l’Eglise en respectant ce qu’elle préconise. J’attends donc que Rome nous transmette sa décision. J’espère et je prie pourque l’Abbé Francis MICHEL comprenne qu’il a toujours sa place au milieu de nous. Frères et Soeurs, plus que jamais demandons à Dieu de fortifier notre unité. Ensemble dans la confiance, poursuivons notre route. L’Emmanuel marche avec les baptisés que nous sommes. L’Esprit Saint nous accompagne dans la mission !

Evreux, le 8 janvier 2010.

+ Christian NOURRICHARD
Evêque d’Evreux

6 commentaires leave one →
  1. Desclée permalink
    10 janvier 2010 19:00

    Mgr Nourrichard est un progressiste obstiné. Il aurait pu faire preuve de clémence, et comprendre que son action était malheureuse, mais non cet évêque est vraiment un être borné et étroit.

  2. gerdil permalink
    10 janvier 2010 23:21

    Quelle folie scandaleuse ! Ce personnage, qui a rang d’évêque, est détestable. Et il dit aimer les chrétiens de son diocèses, c’est une honte !

  3. Vries permalink
    10 janvier 2010 23:24

    Nourrichard est la caricature vivante du progressisme dans ses oeuvres. Sectaire, idéologue et sans coeur. On a vu les fruits délétères de ce parti depuis des années dans l’Eglise, leur bilan est une horreur, et on continue sans changer une virgule les mêmes erreurs, les mêmes plans, les mêmes méthodes. Délirant.

  4. Valence permalink
    11 janvier 2010 00:24

    Ainsi que l’écrit fort justement Maximilien Bernard à propos du texte lu dans toutes les paroisses de son diocèse :

    « Comme le disait l’abbé Michel dimanche dernier, il n’est nulle question ici du salut des âmes, mais d’une réorganisation administrative de type technocratique. Et c’est bien le problème. »

    http://www.perepiscopus.org/article-mgr-nourrichard-se-soumettra-t-il-a-la-decision-de-rome–42662907.html

  5. 11 janvier 2010 01:47

    ARTICLE A MEDITER :

    Evêques de France : le suicide plutôt que la Tradition !

    Evêques de France : le suicide plutôt que la Tradition !

    La conclusion de l’étude est dramatique : 1/3 des diocèses français devraient logiquement disparaître par regroupements dans les 15 ans à venir !

    Mais pour la majorité des évêques de France, le troupeau de prêtres et fidèles traditionalistes – qui s’obstine à vivre, qui ne demande qu’à vivre davantage et qui est tout prêt à faire vivre – n’existe toujours pas, sauf comme une épine dans la chair. Les diocèses se meurent, l’idéologie, elle, n’est pas morte !

  6. Roulette Tip permalink
    5 février 2010 02:25

    Krass! Hätte ich garnicht gedacht…

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