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Le Carême de Notre-Dame célèbre l’hérésie de Vatican II !

15 mars 2010

« La réforme liturgique (…) s’est rapprochée des formes mêmes

de la liturgie de l’Eglise luthérienne. »

(« Osservatore Romano », 13 octobre 1967)
 
 
 
La 4e conférence de Carême, dimanche,  donnée par le Père Matthieu Rougé, portait sur la réforme de la liturgie, qui aboutira à la promulgation de la messe dite de Paul VI (Le 3 avril 1969 sera publié le nouveau Missel romain, dont l’usage, ainsi que celui du nouveau lectionnaire dominical, deviendra obligatoire en France au 1er janvier 1970), qui s’est hélas ! imposée comme le rite ordinaire de l’Eglise catholique. Cette réforme, inspirée par les idées modernistes, a eu des conséquences terrifiantes. D’abord sur les âmes, privées du fruit de ce que signifie l’authentique Sacrifice eucharistique, sur la vie religieuse, offrant des messes spectacles aux adaces scandaleuses parfois, enfin sur l’architecture même des édifices sacrés, où l’on détruisit, pour les remplacer par des « tables » ou d’hideux blocs de béton, les vénérables maîtres-autels d’une remarquable beauté que les siècles, et les rites de consécration, avaient sanctifiés.

La messe de saint Pie V, avait été pourtant instituée pour durer à perpétuité, comme le disait la Bulle Quo Primum : « Afin que tous et en tous lieux adoptent et observent les traditions de la Sainte Eglise Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les Eglises, faisons, pour les temps à venir et à perpétuité, défense que, dans les églises du monde entier, la Messe soit chantée ou récitée autrement que selon la forme du missel publié par Nous, (…) Statuons et déclarons que les présentes Lettres ne pourront jamais et en aucun temps être révoquées ou modifiées, mais qu’elles demeureront toujours fermes et valables dans leur portée. (…) Ainsi donc, qu’il soit à personne, absolument, permis d’enfreindre ou, par téméraire entreprise, contrevenir à la présente charte de Notre permission, statut, indult, déclaration, volonté, décret et défense. » (St Pie V, Bulle « Quo Primum », 19 juillet 1570).

Or, Vatican II, s’appuyant sur les conseils des Protestants (« Les nouvelles prières eucharistiques présentent une structure qui correspond à la messe luthérienne », Roger Schutz, pasteur Protestant à Taizé, in « Itinéraires » n°305, p.162)  et des clercs modernistes, s’est autorisé à un crime majeur contre la divine liturgie. Cette RÉVOLUTION LITURGIQUE, qui comporte une dose massive de faits scandaleux, de nouveautés agressivement hérétiques, de menaces directes contre la foi et la piété du peuple fidèle, dont les principes sont modernistes, les fruits sont détestables, qui a vidé les églises et désséché les coeurs, est pourtant l’objet de louanges de la part de la secte moderniste.

Voici ce qui fut dit dimanche à Paris, enrobé dans la langue de buis bien connue, avalisant la plus grande forfaiture de Vatican II qui eut des conséquences terrifiantes :

Le premier des documents promulgués par le concile Vatican II fut la constitution sur la sainte liturgie. Sont titre est simple : « le saint concile », « sacrosanctum concilium ». Comme si la réforme liturgique résumait le projet du concile. C’est ce qu’affirme la constitution elle-même dès ses premières lignes : « Puisque le saint Concile se propose de faire progresser la vie chrétienne de jour en jour chez les fidèles ; de mieux adapter aux nécessités de notre époque celles des institutions qui sont sujettes à des changements ; de favoriser tout ce qui peut contribuer à l’union de tous ceux qui croient au Christ, et de fortifier tout ce qui concourt à appeler tous les hommes dans le sein de l’Eglise, il estime qu’il lui revient à un titre particulier de veiller aussi à la restauration et au progrès de la liturgie » (SC1).

Continuons avec de telles analyses délirantes, quarante ans après avoir pu évaluer les funestes conséquences de la nouvelle liturgie, et l’avenir de la Rome moderniste est assuré !

10 commentaires leave one →
  1. Lodz permalink
    15 mars 2010 20:20

    Cette messe de Paul VI est clairement inspirée des thèses Réformées sur la Cène. Les Protestants, lors de sa promulgation, ne cachèrent pas leur satisfaction : « Les nouvelles prières eucharistiques ont laissé tomber la fausse perspective d’un sacrifice offert à Dieu. »
    (« Revue protestante », 10 décembre 1969)

  2. Hilaire permalink
    15 mars 2010 21:43

    La messe moderne est un sacrilège ! Elle a été voulue par les réformateurs modernistes pour faire plaisir aux Réformés qui étaient des observateurs actifs lors de Vatican II afin de transformer l’ancien rite comme l’avoua Mgr Baum : « les observateurs non-catholiques au Concile Vatican II ne sont pas là simplement comme observateurs, mais aussi bien comme experts consultants, et ils participent pleinement aux discussions sur le renouveau liturgique catholique. S’ils s’étaient contentés d’écouter, la chose n’aurait pas eu beaucoup de sens, mais ils contribuaient. »
    (Mgr Baum, président de la commission de l’épiscopat américain pour l’oecuménisme, in « Détroit News » du 27 juin 1967)

  3. apostolatus specula permalink
    15 mars 2010 21:46

    La nouvelle messe a été imposée par la force, et tous furent contraints de s’y soumettre. La révolution a utilisé les moyens les plus ignobles pour parvenir à ses fins :

    « C’est au nom de la Tradition elle-même que nous demandons à tous nos fils et à toutes les communautés catholiques de célébrer avec dignité et ferveur les rites de la liturgie rénovée.
    L’adoption du nouvel Ordo Missae n’est certainement pas laissé à la libre décision des prêtres ou des fidèles.
    L’instruction du 14 juin 1971 a prévu que la célébration de la messe selon le rite ancien serait permise, avec l’autorisation de l’Ordinaire, seulement aux prêtres âgés ou malades qui célèbrent sans assistance.
    Le nouvel Ordo a été promulgué pour prendre la place de l’ancien, après une mûre délibération, et afin d’exécuter les décisions du Concile. De la même manière, notre prédécesseur St Pie V avait rendu obligatoire le Missel révisé sous son autorité après le Concile de Trente. La même prompte soumission, nous l’ordonnons, au nom de la même autorité suprême qui nous vient du Christ, à toutes les autres réformes liturgiques, disciplinaires, pastorales mûries ces dernières années en application des décrets conciliaires. »
    (Paul VI, Discours du 24 mai 1976)

  4. apostolatus specula permalink
    15 mars 2010 21:50

  5. DST permalink
    15 mars 2010 21:56

  6. Moria permalink
    15 mars 2010 22:00

    Un avertissement formidable de Vatican I a été purement et simplement oublié lors de vatican II. Le voici :

    « l’Esprit-Saint n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils publiassent, d’après ses révélations, une nouvelle doctrine, mais pour que, avec son assistance, ils gardassent et exposassent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la Foi ”

    (Constitution “Pastor Aeternus”, Vatican I)

  7. wendrock permalink
    16 mars 2010 11:07

    Le thème, délirant, du discours d’ouverture du Concile du 11 octobre 1962 développé à satiété par la Rome moderniste tient en une phrase : « Le genre humain vit aujourd’hui un âge nouveau de son histoire. »

    Pour les partisans de Vatican II, ce qui fait la perofonde divergence d’avec nous, la modernité n’est pas d’abord un temps de bouleversements et de crises, un temps de Révolution satanique, mais un temps où « la chance est donnée au monde de mieux percevoir l’Évangile, car la vraie fidélité est toujours innovante ».

    Le problème vient donc d’une impossibilité à déceler les forces nocives de corruption qui se trouvent au sein de la modernité, et pire, de vouloir adapter la religion à ces dites forces diaboliques !

  8. Alain Ollivier permalink
    16 mars 2010 20:35

    Le prêtre n’a pas à être tourné vers nous. Ce n’est pas un camelot, ni un bonimenteur, ni un acteur. C’est un chef. Quand on conduit une troupe, on ne marche pas à reculons à sa tête.

  9. 21 mars 2010 17:53

    Ils ont inventé une doctrinne de désordre .Pour plaire au monde ,ils on perdu la foi .Les évèques , dont bien des francs-maçons , entretiennent cette abjuration qui par son laxisme plait au monde (et à satan) .

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  1. Scandale : un rabbin à Notre-Dame de Paris ! | La Question : Actualité Religieuse

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