Le vendredi 12 mars 2004 « Le père Raniero Cantalamessa a répondu à cette question posée à maintes reprises Qui a tué Jésus ? en le faisant de la manière suivante :
« Aucune formule de foi du Nouveau Testament et de l’Eglise ne dit que Jésus est mort à cause des juifs; elles disent toutes qu’il est mort à cause de nos péchés c’est-à-dire des péchés de tous….il n’est pas possible d’accuser le peuple juif dans son ensemble, de la mort de Jésus. »
Le père Cantalamessa a par ailleurs résumé la position de l’Eglise catholique en citant le numéro 4 de la déclaration du Concile Vatican II « Nostra Aetate » : « Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps ».
Lisons le Nouveau Testament.
« En effet, frères, vous avez imité les Eglises de Dieu qui sont en Judée, dans le Christ Jésus, puisque vous aussi avez souffert, de vos propres compatriotes, ce qu’elles ont souffert de la part des Juifs ; eux qui ont tué le Seigneur Jésus et les prophètes, ils nous ont aussi persécutés, ils ne plaisent pas à Dieu et sont ennemis de tous les hommes, ils nous empêchent de prêcher aux païens pour les sauver, et mettent ainsi, en tout temps, le comble à leur péché. Mais la colère est tombée sur eux, à la fin. » 1 Thes II.14-15
« Nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié… » Luc XXIV, 20
« Hommes d’Israël, écoutez ces paroles : Jésus de Nazareth, homme que Dieu a autorisé parmi vous par les miracles, les prodiges et les merveilles que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes . Cet homme qui suivant le conseil arrêté et la prescience de Dieu, a été livré, vous l’avez fait mourir, le tourmentant par les mains des méchants. » Ac II, 22-24
Les juifs peuple déicide certes, mais nous catholique sommes déicides aussi car lorsque nous péchons, mortellement nous causons la mort du Christ, par nos paroles nos désirs, nos pensées, nos regards, accusés les juif c’est trop facile, vous ne pourrez pas me faire croire que nous ne sommes pas aussi responsable de la mort de notre Dieu???
Votre remarque, caractéristique des interrogations (légitimes) sur lesquelles buttent beaucoup de catholiques modernes, montre que les éléments de l’intelligence de la foi ont été tragiquement oubliés aujourd’hui où la catéchèse est inexistante, sauf chez les traditionalistes.
Il faut répondre qu’il y deux aspects dans cette question :
1°) la cause juridique et historique de la mort du Christ – le déicide – qui incombe uniquement aux Juifs;
2°) La cause spirituelle, qui incombe à tous les hommes pécheurs depuis leur père selon la chair Adam comme le rappelle le catéchisme du concile de Trente (1566) :
« Il faut ensuite exposer les causes de la Passion, afin de rendre plus frappantes encore la grandeur et la force de l’amour de Dieu pour nous. Or, si l’on veut chercher le motif qui porta le Fils de Dieu à subir une si douloureuse Passion, on trouvera que ce furent, outre la faute héréditaire de nos premiers parents, les péchés et les crimes que les hommes ont commis depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, ceux qu’ils commettront encore jusqu’à la consommation des siècles […]. Les pécheurs eux-mêmes furent les auteurs et comme les instruments de toutes les peines qu’il endura. »
Cela dit, ainsi que l’expose magnifiquement par Mgr Journet (Destinées d’Israël. À propos du Salut par les Juifs, Paris, 1945), le crime des Juifs n’était pas obligatoire pour l’avènement du Royaume.
Bien au contraire !
Leur crime a de ce fait considérablement retardé, pour un temps indéfini, la réalisation du plan de Dieu sur le monde, ce qui montre bien la complicité de ce peuple infidèle d’avec Satan qui souhaite que soit repoussée le plus possible cette échéance de l’instauration du Royaume, échéance qui lui sera fatale puisqu’alors il sera précipité avec toutes ses légions infernales dans l’Océan de feu pour l’éternité.
«Stupéfait, troublé, le gouverneur Pilate, comme s’il n’en croyait pas ses oreilles, pose une seconde fois à la foule la question qu’elle a déjà tranchée avec tant de fureur: « Que voulez-vous donc que je fasse du roi des Juifs, surnommé le Christ? » Et tous ensemble les Juifs s’écrient encore: « A la Croix! Crucifiez-le! Crucifiez-le! »
Le pape Benoît XVI exclut la responsabilité des juifs dans la mort de Jésus dans son livre « Jésus à Nazareth », dont quelques extraits viennent d’être publiés. Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a félicité immédiatement Benoît XVI pour ses commentaires, écrits dans son dernier livre qui exonère le peuple juif de la responsabilité de la mort du Christ.
La mort du Christ n’était pas programmée, elle n’était pas déterminée et obligatoire. Les juifs pouvaient accepter la Bonne Nouvelle, reconnaître le Messie et accélérer l’avènement du Royaume de Dieu sur terre.
la Croix pouvait être évitée si les Juifs avaient été fidèles à leur vocation messianique et sacerdotale, ce qui aurait fait d’eux par cette fidélité, magnifiquement, une nation Eglise, messianique, théophore, un peuple prêtre témoignant de l’avènement prochain du Royaume :
» Le déicide est venu. Il a empêché les juifs, qui en furent l’instrument, de passer de l’état de nation messianique à l’état d’Église messianique, de l’état provisoire de nation théophore à l’état définitif de royaume de Dieu supranational. » (Ch. Journet, Destinées d’Israël. À propos du Salut par les Juifs, Paris, 1945, pp. 199-201.)
Ainsi la Croix reste bien pour nous les nations, pour nous les les gentils, paradoxalement car c’est un instrument qui est aussi le signe d’un crime épouvantable, le seul instrument de notre Salut, puisque les Juifs « déicides » ont été infidèles à Dieu.
Si les Juifs avaient été fidèles à leur vocation messianique et sacerdotale, cela aurait fait d’eux par cette fidélité, magnifiquement, une nation Eglise, messianique, théophore, un peuple prêtre témoignant de l’avènement prochain du Royaume, Royaume qui libérait par son instauration tous les hommes de bonne volonté acceptant le Christ et la loi de Dieu des conséquences du péché.
Come l’écrit Mgr Journet : « Cet acte terrible, ce « déicide » est d’ailleurs, si l’on y songe un instant, l’axe de permutation dans la succession des Alliances, le moment sublime et tragique où un Dieu, dans son amour infini, par son sang versé pour la Rédemption du genre humain, modifia les données de l’Histoire Sainte, et fit de son Eglise le nouvel Israël en conséquence de la trahison de l’ancien israël infidèle, charnel et perfide (soit ayant perdu la Foi. »
La preuve que Jésus ne souhaitait pas mourir de cette façon horrible, et que rien n’était déterminé par avance, on la trouve dans l’Evangile :
« Emmenant Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors: « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi. » Et allant un peu plus loin et tombant la face contre terre, il priait, disant: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi! Pourtant, non pas comme je veux, mais comme tu veux! »
«C 172 De Béchillon: Dissertation sur la Chute Prétendue du Pape Saint Libère, (idem N°186)» explique l’absence numérique d’un autre document – on atteint le nombre 345 pour les fichiers.
——-
Les ennemis de l’Eglise sont très forts, mais qu’ils ne surestiment pas leurs forces. Bernard Fellay veut la ruine de l’Eglise. Les sites qui ont disparu n’étaient pas parfaits, mais ils contenaient des choses indispensables pour le salut d’un très grand nombre d’âmes. Donc, si Bernard Fellay ou quelqu’un d’autre ne veut pas arrêter ses crimes contre la liberté religieuse, saint Michel archange devra intervenir. La FSSPX s’est attaqué à la véritable liberté religieuse. C’est un crime qui sera puni très sévèrement. Dès ce monde. Mais surtout…
Profitez surtout du Cahier 53 qui contient l’excorcisme, car le moment est maintenant!
Seules les prières des catholiques peuvent changer le monde pour son bien.
« ‘Que son sang retombe sur nous…’ – Nous savons déjà comment l’ensemble de la nation expiait, moins de quarante ans plus tard, cette sacrilège bravade… ‘Et sur nos enfants!’ avaient osé ajouter les assassins du Christ. Or, avec ses RICHESSES, son esprit MERCANTILE, son indomptable énergie, ce peuple, qui est partout sans régner nulle part, qui a L’OR de la terre sans pouvoir se faire une patrie, vit, passe et meurt méprisé, maltraité, MAUDIT, comme si encore sur son front on lisait, écrite d’hier en caractères sanglants, la cause de son malheur : ‘DEICIDE’ ! »
Histoire Sainte commentée au point de vue dogmatique, historique, liturgique et apologétique, Tome II : Nouveau Testament, 4e éd., Brunet, 1924, p. 386.
Et si les ennemis du Christ avaient essayé de commettre le déicide mais que Ponce Pilate avait brusquement décidé d’épargner Jésus ? S’il s’était déroulé ce jour-là un scénario de ce genre-ci :
« Pas question de libérer Barabbas. Certes, depuis bientôt un
siècle qu’ils administraient la province de Judée, les gouverneurs romains
avaient coutume de relâcher un prisonnier, la veille de la pâque des juifs.
Prétexte commode pour rappeler que le représentant de l’empereur détenait seul
le pouvoir de vie et de mort, doublé d’une finesse démagogique puisqu’en général
il exauçait le voeu du peuple. Précaution utile à l’égard de gens prompts à
secouer le joug romain, comme quinze ans auparavant lors du passage des légions
de Germanicus en Syrie. Mais élargir Barabbas, c’était faire la publicité des
voleurs, des pillards de caravanes, de tous ceux qui payaient mal ou pas du tout
l’impôt dû à Rome et auquel le gouverneur émargeait.D’autant que Ponce
Pilate disposait d’un client idéal, ce Jésus le Nazaréen, entré à Jérusalem en
marchant sur les manteaux de la foule et sous les ovations, à en croire un de
ses partisans, Marc. Lui, au moins, exhortait ses coreligionnaires à «rendre
à César ce qui est à César». Certes, Caïphe, le grand prêtre, l’accusait de
blasphème contre le temple de Salomon et de s’être fait proclamer le messie
qu’attendent les juifs. Mais, pour un Romain tel que Ponce Pilate, habitué à
convoquer Esculape l’Egyptien quand il était malade, à sacrifier aussi bien à
Isis qu’à Junon avant une naissance, c’était là une querelle de préséance et,
sans doute, d’intérêt, qu’un rappel à la paix romaine saurait, avec quelques
deniers trébuchants, apaiser.
A sa stupéfaction, rien ne se passa comme
prévu. Lorsqu’il demanda: «Lequel voulez-vous que je vous relâche?», ils
répondirent: «Barabbas.» Il eut beau argumenter: «Quel mal Jésus
a-t-il donc fait?» A chaque fois, la foule exigeait la crucifixion du
prisonnier. L’impasse préoccupait d’autant plus Pilate qu’au début de son
audience une estafette lui avait transmis un message de sa femme ainsi libellé:
«Ne te mêle point de l’affaire de ce juste; car aujourd’hui j’ai été très
affectée dans un songe à cause de lui.» Aucun Romain ne se serait risqué à
ignorer ces messages directs des dieux; seul cet inconscient de Jules César s’y
était essayé la veille des ides de mars et on avait vu le résultat. Surtout,
libérer Barabbas, c’était prendre le risque de déplaire à un personnage influent
jusqu’à Rome, le préfet de l’annone, l’homme qui assurait l’approvisionnement en
blé et le principal accusateur de Barabbas. Tant que les greniers étaient
pleins, la plèbe murmurait mais n’agissait pas; crucifier ce Jésus au risque
d’une émeute frumentaire et d’un rapport rédigé contre lui par le préfet de
l’annone, non merci.
Comme la foule s’impatientait, Pilate eut alors une
inspiration: «Relâchez cet homme; les coups et les crachats qu’il a reçus
sont un châtiment suffisant. Qu’il soit reconduit sous escorte jusqu’en Galilée
et qu’il y fasse là-bas ce qu’il lui plaira, sans jamais reparaître
ici.»
Caïphe eut beau déchirer ses vêtements, la populace cessa vite de gronder après quelques moulinets de glaive. Quant à Pilate, après avoir rassuré son épouse, il prit soin de faire procéder, au nom de l’empereur Tibère, à une sparsio: on jeta des pièces à la
foule. Il y eut quelques dizaines de blessés et beaucoup plus de satisfaits qui
avaient même oublié le prétexte de cette soudaine générosité romaine. » .
Merci Vivien pour cette invitation à la réflexion…
Il aurait pu advenir ceci : Ponce Pilate, converti peu après par son épouse et convaincu de l’authenticité de Jésus édifié par son exemple, devenait le premier gentil à intégrer l’Eglise, et le Royaume de Dieu annoncé, ayant Notre Seigneur à sa tête, soutenu par les forces de l’Empire romain, accompagné par la foule des disciples, était alors immédiatement instauré sur terre pour le bonheur éternel de l’humanité.
Moi j’avoue que je ne sais pas… Les chevaliers du zodiaques arrivèrent pour protégèrer Jesus jusqu’à la fin des temps ?
Franchement et plus sérieusement réecrire l’histoire ne sert à rien… Jesus demanda par trois fois si tel était la volonté du Pêre… et tel est notre fardeau et notre chance de rédemption, porter le poid du pêcher de ceux qui sont maudits jusqu’au jugement dernier.
Ceci ne rime à rien, cette histoire ne peut être réécrite, même pour faire de la spéculation, c’est là le plaisir des bonimenteurs.
Le grains de blé qui tombe à terre, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit et Jesus fut élevé au moment où il tombait pour nous permettre à tous de racheter le pêché. Celui qui le rejette sera jugé au dernier jour… mais certainement pas par vous.
gerdil, Ponce Pilate ne sait jamais converti puisqu’il a douté en disant qu’est-ce que la vérité.
En répondant à Jésus, il s’est malheureusement suicidé.
Et qu’il ait raison signifie quoi?
Qu’il faut cracher sur eux ?
Les chasser où qu’ils soient ?
« Pourtant, non pas comme je veux, mais comme tu veux » Matthieu 26
Dieu le fils ne le voulait pas mais dieu le père lui le voulait, son sacrifice terminait l’alliance avec le peuple juif et commençait l’alliance avec tout homme sur terre.
Le film la passion du Christ reprend ce qu’il y a dans la Bible et yop censuré…
Ces anciens esclaves des égyptiens, ont choisit barbaras et donc condamné le christ…
Les évangiles évoquent en permanence les Anciens, les Scribes et les Grands-Prêtres pour désigner ceux qui veulent faire taire Jésus. Aussi bien des pharisiens que des saduccéens comme le grand-prêtre Caïphe, d’ailleurs. Par contre la foule juive est plutôt décrite aux longs des évangiles comme suivant Jésus (sauf en certaines occasions), de même que les non-juifs de Galilée que Jésus a éclairé de sa lumière.
Devant Pilate c’est clairement l’élite juive qui a rameuté du monde pour faire masse et crier fort. Au mieux, on peut dire que les habitants de Jérusalem qui applaudissaient Jésus précédemment n’étaient pas devant Pilate pour le défendre. L’élite juive (le Sanhédrin) a quand même fait ce qu’il fallait pour manipuler Pilate, prémisse de bien d’autres manipulations politiques jusqu’à aujourd’hui même.
Ce n’est pas la rengaine crypto-marxiste « l’élite contre le peuple » puisque même parmi les chefs juifs, il y avait bien des Joseph d’Arimathie et des Nicodèmes (et peut-être d’autres ?) qui étaient du côté de Jésus.
Au delà des conspirations du Sanhédrin, ce sont les péchés des hommes qui ont condamné Jésus. Ca, c’est indiscutable.
Que vous soyez d’accord ou pas, je vous rappelle simplement que le Souverain Pontife jouit du don de l’infaibillité et qu’en tant que Vicaire du Christ il est lui est impossible de se tromper. Donc, si Sa Sainteté affirme que le peuple juif n’est pas déicide, aveuglement il faut lui obéir et écouter paternellement son Magistère..là ou est le Pape, là se trouve l’Eglise catholique, là ou est l’Eglise là se trouve la vérité du Christ…qui n’écoute pas le Pape ne peut pas prétendre d’être dans la vérité, car le Christ ne pourrait pas nous tromper par la bouche de son représentant sur terre.
Le Pape Benoît XVI est infaillible dans ses actes s’ils relèvent du Magistère infaillible (selon la forme ordinaire ou extraordinaire),mais pas lorsqu’il s’exprime en tant que théologien privé, comme il vient de la faire dans son dernier livre.
Par ailleurs, il est surtout infaillible, y compris dans l’exercice de son Magistère infaillible, lorsqu’il soutient ce que la Tradition a toujours soutenu, et qu’il ne se met pas en contradiction directe et frontale avec ce qu’affirme positivement la Sainte Ecriture :
« Les Juifs ; eux qui ont tué le Seigneur Jésus et les prophètes, ils nous ont aussi persécutés, ils ne plaisent pas à Dieu et sont ennemis de tous les hommes, ils nous empêchent de prêcher aux païens pour les sauver, et mettent ainsi, en tout temps, le comble à leur péché. Mais la colère est tombée sur eux, à la fin. » 1 Thes II.14-15
« Nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié… » Luc XXIV, 20
« Hommes d’Israël, écoutez ces paroles : Jésus de Nazareth (…), vous l’avez fait mourir, le tourmentant par les mains des méchants. » Ac II, 22-24
A propos des récentes déclarations de Benoît XVI, à conseiller aux lecteurs de La Question, l’excellente analyse critique faite sur « THEOLOGIE ET QUESTIONS DISPUTEES » (lieu de documentation et de réflexion sur la métaphysique Chrétienne. Lieu de réflexion dans les domaines de la théologie dogmatique, morale, ascétique et mystique, de la liturgie et du droit canon. Lieu de réflexion et de recherche sur les courants et contre-courants du Christianisme et l’apologétique) de la très surprenante, et surtout contraire à la doctrine de l’Eglise, position de Benoît XVI concernant le peuple déicide :
« Depuis que les juifs se sont rendus responsables de la crucifixion de notre Seigneur Jésus Christ […], ils ont, en tant que race et en tant que religion, toujours avec de nobles exceptions, continué de le rejeter jusqu’à aujourd’hui […] Plus près de nous, c’est un fait historique que l’élaboration et les débuts du Communisme, par exemple, afin d’éloigner l’humanité de Dieu et de remplacer son Royaume par un paradis fabriqué de la main de l’homme, était largement de leur fait. […] Ils traitent d' »antisémite » quiconque se dresse contre n’importe quelle forme de leur athéisme [godlessness]. »
Jésus était-il romain ? Non, juif ! Marie et Joseph étaient-ils romains ? Non juifs ! Les disciples de Jésus dont Pierre étaient-ils tous romains ? Non, juifs ! Pourquoi donc est-ce les juifs qui d’entre tout les peuples ont reçus l’honneur de recevoir Jésus en leur sein ? Parce que les juifs sont le peuple élu, le peuple de Dieu.
Quand à la cruxifiction : croyez-vous que Jésus aurait-eu la vie sauve si il était né chez les romains, les celtes, les grecs, les gaulois, les égyptiens ? Jésus aurait été tué de toute façon : car ce que vous n’avez decidemment pas compris, c’est que ce n’est pas un peuple, peuple juif ou autre, qui est responsable de la mort du Christ : c’est l’humanité toute entière. Vous comme moi somme tout autant responsable de la mort du Christ que les juifs de l’époque, car il fallait que Jésus meurt pour que Dieu puisse nous accueillir dans son ciel et nous offrir le pardon pour nos péchès. Jésus est mort à cause des péchès de chacun d’entre nous. Les juifs non été que l’image fidèle de ce qu’est le monde, de ce qu’est chaque être-humain. Tous les peuples d’hier et d’aujourd’hui aurait réagit comme les juifs du temps de Jésus.
« Le crime des Juifs a considérablement retardé, pour un temps indéfini, la réalisation du plan de Dieu sur le monde, ce qui montre bien la complicité de ce peuple infidèle d’avec Satan qui souhaite que soit repoussée le plus possible cette échéance de l’instauration du Royaume, échéance qui lui sera fatale puisqu’alors il sera précipité avec toutes ses légions infernales dans l’Océan de feu pour l’éternité. »
« La mort du Christ n’était pas programmée, elle n’était pas déterminée et obligatoire. Les juifs pouvaient accepter la Bonne Nouvelle, reconnaître le Messie et accélérer l’avènement du Royaume de Dieu sur terre. Ainsi la Croix reste bien pour nous les nations, pour nous les les gentils, paradoxalement car c’est un instrument qui est aussi le signe d’un crime épouvantable, le seul instrument de notre Salut, puisque les Juifs « déicides » ont été infidèles à Dieu. »
Cherchez l’erreur.
Le vendredi 12 mars 2004 « Le père Raniero Cantalamessa a répondu à cette question posée à maintes reprises Qui a tué Jésus ? en le faisant de la manière suivante :
« Aucune formule de foi du Nouveau Testament et de l’Eglise ne dit que Jésus est mort à cause des juifs; elles disent toutes qu’il est mort à cause de nos péchés c’est-à-dire des péchés de tous….il n’est pas possible d’accuser le peuple juif dans son ensemble, de la mort de Jésus. »
Le père Cantalamessa a par ailleurs résumé la position de l’Eglise catholique en citant le numéro 4 de la déclaration du Concile Vatican II « Nostra Aetate » : « Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps ».
Lisons le Nouveau Testament.
« En effet, frères, vous avez imité les Eglises de Dieu qui sont en Judée, dans le Christ Jésus, puisque vous aussi avez souffert, de vos propres compatriotes, ce qu’elles ont souffert de la part des Juifs ; eux qui ont tué le Seigneur Jésus et les prophètes, ils nous ont aussi persécutés, ils ne plaisent pas à Dieu et sont ennemis de tous les hommes, ils nous empêchent de prêcher aux païens pour les sauver, et mettent ainsi, en tout temps, le comble à leur péché. Mais la colère est tombée sur eux, à la fin. » 1 Thes II.14-15
« Nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié… » Luc XXIV, 20
« Hommes d’Israël, écoutez ces paroles : Jésus de Nazareth, homme que Dieu a autorisé parmi vous par les miracles, les prodiges et les merveilles que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes . Cet homme qui suivant le conseil arrêté et la prescience de Dieu, a été livré, vous l’avez fait mourir, le tourmentant par les mains des méchants. » Ac II, 22-24
«Que les Juifs ne disent pas: « Nous n’avons pas fait mourir le Christ »»
SAINT AUGUSTIN (Commentaire sur le psaume LXIII)
Les juifs peuple déicide certes, mais nous catholique sommes déicides aussi car lorsque nous péchons, mortellement nous causons la mort du Christ, par nos paroles nos désirs, nos pensées, nos regards, accusés les juif c’est trop facile, vous ne pourrez pas me faire croire que nous ne sommes pas aussi responsable de la mort de notre Dieu???
Que répondez-vous à cela?
Périclès
Votre remarque, caractéristique des interrogations (légitimes) sur lesquelles buttent beaucoup de catholiques modernes, montre que les éléments de l’intelligence de la foi ont été tragiquement oubliés aujourd’hui où la catéchèse est inexistante, sauf chez les traditionalistes.
Il faut répondre qu’il y deux aspects dans cette question :
1°) la cause juridique et historique de la mort du Christ – le déicide – qui incombe uniquement aux Juifs;
2°) La cause spirituelle, qui incombe à tous les hommes pécheurs depuis leur père selon la chair Adam comme le rappelle le catéchisme du concile de Trente (1566) :
« Il faut ensuite exposer les causes de la Passion, afin de rendre plus frappantes encore la grandeur et la force de l’amour de Dieu pour nous. Or, si l’on veut chercher le motif qui porta le Fils de Dieu à subir une si douloureuse Passion, on trouvera que ce furent, outre la faute héréditaire de nos premiers parents, les péchés et les crimes que les hommes ont commis depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, ceux qu’ils commettront encore jusqu’à la consommation des siècles […]. Les pécheurs eux-mêmes furent les auteurs et comme les instruments de toutes les peines qu’il endura. »
Cela dit, ainsi que l’expose magnifiquement par Mgr Journet (Destinées d’Israël. À propos du Salut par les Juifs, Paris, 1945), le crime des Juifs n’était pas obligatoire pour l’avènement du Royaume.
Bien au contraire !
Leur crime a de ce fait considérablement retardé, pour un temps indéfini, la réalisation du plan de Dieu sur le monde, ce qui montre bien la complicité de ce peuple infidèle d’avec Satan qui souhaite que soit repoussée le plus possible cette échéance de l’instauration du Royaume, échéance qui lui sera fatale puisqu’alors il sera précipité avec toutes ses légions infernales dans l’Océan de feu pour l’éternité.
«Stupéfait, troublé, le gouverneur Pilate, comme s’il n’en croyait pas ses oreilles, pose une seconde fois à la foule la question qu’elle a déjà tranchée avec tant de fureur: « Que voulez-vous donc que je fasse du roi des Juifs, surnommé le Christ? » Et tous ensemble les Juifs s’écrient encore: « A la Croix! Crucifiez-le! Crucifiez-le! »
Mgr Emile Paul Le Camus ( 1839-1906)
Le pape Benoît XVI exclut la responsabilité des juifs dans la mort de Jésus dans son livre « Jésus à Nazareth », dont quelques extraits viennent d’être publiés. Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a félicité immédiatement Benoît XVI pour ses commentaires, écrits dans son dernier livre qui exonère le peuple juif de la responsabilité de la mort du Christ.
Bon, quand même, je me pose une question : si il n’était pas mort, est-ce que le christianisme aurait existé, perduré ???
La mort du Christ n’était pas programmée, elle n’était pas déterminée et obligatoire. Les juifs pouvaient accepter la Bonne Nouvelle, reconnaître le Messie et accélérer l’avènement du Royaume de Dieu sur terre.
la Croix pouvait être évitée si les Juifs avaient été fidèles à leur vocation messianique et sacerdotale, ce qui aurait fait d’eux par cette fidélité, magnifiquement, une nation Eglise, messianique, théophore, un peuple prêtre témoignant de l’avènement prochain du Royaume :
» Le déicide est venu. Il a empêché les juifs, qui en furent l’instrument, de passer de l’état de nation messianique à l’état d’Église messianique, de l’état provisoire de nation théophore à l’état définitif de royaume de Dieu supranational. » (Ch. Journet, Destinées d’Israël. À propos du Salut par les Juifs, Paris, 1945, pp. 199-201.)
Ainsi la Croix reste bien pour nous les nations, pour nous les les gentils, paradoxalement car c’est un instrument qui est aussi le signe d’un crime épouvantable, le seul instrument de notre Salut, puisque les Juifs « déicides » ont été infidèles à Dieu.
Et l’histoire de mourir pour laver les péchés, tout ça ??
Si les Juifs avaient été fidèles à leur vocation messianique et sacerdotale, cela aurait fait d’eux par cette fidélité, magnifiquement, une nation Eglise, messianique, théophore, un peuple prêtre témoignant de l’avènement prochain du Royaume, Royaume qui libérait par son instauration tous les hommes de bonne volonté acceptant le Christ et la loi de Dieu des conséquences du péché.
Come l’écrit Mgr Journet : « Cet acte terrible, ce « déicide » est d’ailleurs, si l’on y songe un instant, l’axe de permutation dans la succession des Alliances, le moment sublime et tragique où un Dieu, dans son amour infini, par son sang versé pour la Rédemption du genre humain, modifia les données de l’Histoire Sainte, et fit de son Eglise le nouvel Israël en conséquence de la trahison de l’ancien israël infidèle, charnel et perfide (soit ayant perdu la Foi. »
La preuve que Jésus ne souhaitait pas mourir de cette façon horrible, et que rien n’était déterminé par avance, on la trouve dans l’Evangile :
« Emmenant Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors: « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi. » Et allant un peu plus loin et tombant la face contre terre, il priait, disant: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi! Pourtant, non pas comme je veux, mais comme tu veux! »
Matthieu 26, 37-39
Vous pouvez télécharger les Cahiers Charlemagne maintenant sur http://www.megaupload.com/?d=5ZDNHNEJ!
Le fichier CatholicaPedia_CC_remarque_20110315.txt qui se trouve dans le fichier ZIP contient ces lignes:
1 Cahier Charlemagne manque!
Le lien http://www.catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C106_Malynsky_La-guerre-occulte_60p.pdf pour «C 107 Trolley de Prévaux: Le Cardinal Pie et ses Oeuvres» était faux!
«C 172 De Béchillon: Dissertation sur la Chute Prétendue du Pape Saint Libère, (idem N°186)» explique l’absence numérique d’un autre document – on atteint le nombre 345 pour les fichiers.
——-
Les ennemis de l’Eglise sont très forts, mais qu’ils ne surestiment pas leurs forces. Bernard Fellay veut la ruine de l’Eglise. Les sites qui ont disparu n’étaient pas parfaits, mais ils contenaient des choses indispensables pour le salut d’un très grand nombre d’âmes. Donc, si Bernard Fellay ou quelqu’un d’autre ne veut pas arrêter ses crimes contre la liberté religieuse, saint Michel archange devra intervenir. La FSSPX s’est attaqué à la véritable liberté religieuse. C’est un crime qui sera puni très sévèrement. Dès ce monde. Mais surtout…
Profitez surtout du Cahier 53 qui contient l’excorcisme, car le moment est maintenant!
Seules les prières des catholiques peuvent changer le monde pour son bien.
« ‘Que son sang retombe sur nous…’ – Nous savons déjà comment l’ensemble de la nation expiait, moins de quarante ans plus tard, cette sacrilège bravade… ‘Et sur nos enfants!’ avaient osé ajouter les assassins du Christ. Or, avec ses RICHESSES, son esprit MERCANTILE, son indomptable énergie, ce peuple, qui est partout sans régner nulle part, qui a L’OR de la terre sans pouvoir se faire une patrie, vit, passe et meurt méprisé, maltraité, MAUDIT, comme si encore sur son front on lisait, écrite d’hier en caractères sanglants, la cause de son malheur : ‘DEICIDE’ ! »
Histoire Sainte commentée au point de vue dogmatique, historique, liturgique et apologétique, Tome II : Nouveau Testament, 4e éd., Brunet, 1924, p. 386.
Et si les ennemis du Christ avaient essayé de commettre le déicide mais que Ponce Pilate avait brusquement décidé d’épargner Jésus ? S’il s’était déroulé ce jour-là un scénario de ce genre-ci :
« Pas question de libérer Barabbas. Certes, depuis bientôt un
siècle qu’ils administraient la province de Judée, les gouverneurs romains
avaient coutume de relâcher un prisonnier, la veille de la pâque des juifs.
Prétexte commode pour rappeler que le représentant de l’empereur détenait seul
le pouvoir de vie et de mort, doublé d’une finesse démagogique puisqu’en général
il exauçait le voeu du peuple. Précaution utile à l’égard de gens prompts à
secouer le joug romain, comme quinze ans auparavant lors du passage des légions
de Germanicus en Syrie. Mais élargir Barabbas, c’était faire la publicité des
voleurs, des pillards de caravanes, de tous ceux qui payaient mal ou pas du tout
l’impôt dû à Rome et auquel le gouverneur émargeait.D’autant que Ponce
Pilate disposait d’un client idéal, ce Jésus le Nazaréen, entré à Jérusalem en
marchant sur les manteaux de la foule et sous les ovations, à en croire un de
ses partisans, Marc. Lui, au moins, exhortait ses coreligionnaires à «rendre
à César ce qui est à César». Certes, Caïphe, le grand prêtre, l’accusait de
blasphème contre le temple de Salomon et de s’être fait proclamer le messie
qu’attendent les juifs. Mais, pour un Romain tel que Ponce Pilate, habitué à
convoquer Esculape l’Egyptien quand il était malade, à sacrifier aussi bien à
Isis qu’à Junon avant une naissance, c’était là une querelle de préséance et,
sans doute, d’intérêt, qu’un rappel à la paix romaine saurait, avec quelques
deniers trébuchants, apaiser.
A sa stupéfaction, rien ne se passa comme
prévu. Lorsqu’il demanda: «Lequel voulez-vous que je vous relâche?», ils
répondirent: «Barabbas.» Il eut beau argumenter: «Quel mal Jésus
a-t-il donc fait?» A chaque fois, la foule exigeait la crucifixion du
prisonnier. L’impasse préoccupait d’autant plus Pilate qu’au début de son
audience une estafette lui avait transmis un message de sa femme ainsi libellé:
«Ne te mêle point de l’affaire de ce juste; car aujourd’hui j’ai été très
affectée dans un songe à cause de lui.» Aucun Romain ne se serait risqué à
ignorer ces messages directs des dieux; seul cet inconscient de Jules César s’y
était essayé la veille des ides de mars et on avait vu le résultat. Surtout,
libérer Barabbas, c’était prendre le risque de déplaire à un personnage influent
jusqu’à Rome, le préfet de l’annone, l’homme qui assurait l’approvisionnement en
blé et le principal accusateur de Barabbas. Tant que les greniers étaient
pleins, la plèbe murmurait mais n’agissait pas; crucifier ce Jésus au risque
d’une émeute frumentaire et d’un rapport rédigé contre lui par le préfet de
l’annone, non merci.
Comme la foule s’impatientait, Pilate eut alors une
inspiration: «Relâchez cet homme; les coups et les crachats qu’il a reçus
sont un châtiment suffisant. Qu’il soit reconduit sous escorte jusqu’en Galilée
et qu’il y fasse là-bas ce qu’il lui plaira, sans jamais reparaître
ici.»
Caïphe eut beau déchirer ses vêtements, la populace cessa vite de gronder après quelques moulinets de glaive. Quant à Pilate, après avoir rassuré son épouse, il prit soin de faire procéder, au nom de l’empereur Tibère, à une sparsio: on jeta des pièces à la
foule. Il y eut quelques dizaines de blessés et beaucoup plus de satisfaits qui
avaient même oublié le prétexte de cette soudaine générosité romaine. » .
Que se serait-il passé alors ?
Merci Vivien pour cette invitation à la réflexion…
Il aurait pu advenir ceci : Ponce Pilate, converti peu après par son épouse et convaincu de l’authenticité de Jésus édifié par son exemple, devenait le premier gentil à intégrer l’Eglise, et le Royaume de Dieu annoncé, ayant Notre Seigneur à sa tête, soutenu par les forces de l’Empire romain, accompagné par la foule des disciples, était alors immédiatement instauré sur terre pour le bonheur éternel de l’humanité.
Moi j’avoue que je ne sais pas… Les chevaliers du zodiaques arrivèrent pour protégèrer Jesus jusqu’à la fin des temps ?
Franchement et plus sérieusement réecrire l’histoire ne sert à rien… Jesus demanda par trois fois si tel était la volonté du Pêre… et tel est notre fardeau et notre chance de rédemption, porter le poid du pêcher de ceux qui sont maudits jusqu’au jugement dernier.
Ceci ne rime à rien, cette histoire ne peut être réécrite, même pour faire de la spéculation, c’est là le plaisir des bonimenteurs.
Le grains de blé qui tombe à terre, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit et Jesus fut élevé au moment où il tombait pour nous permettre à tous de racheter le pêché. Celui qui le rejette sera jugé au dernier jour… mais certainement pas par vous.
gerdil, Ponce Pilate ne sait jamais converti puisqu’il a douté en disant qu’est-ce que la vérité.
En répondant à Jésus, il s’est malheureusement suicidé.
apostolatus a parfaitement raison!
Et qu’il ait raison signifie quoi?
Qu’il faut cracher sur eux ?
Les chasser où qu’ils soient ?
« Pourtant, non pas comme je veux, mais comme tu veux » Matthieu 26
Dieu le fils ne le voulait pas mais dieu le père lui le voulait, son sacrifice terminait l’alliance avec le peuple juif et commençait l’alliance avec tout homme sur terre.
Le film la passion du Christ reprend ce qu’il y a dans la Bible et yop censuré…
Ces anciens esclaves des égyptiens, ont choisit barbaras et donc condamné le christ…
…………..
Le voleur de poules du jour: Sylvain Ammar, dit zvi…
http://www.isakki.com/aujourdhui-en-une.html
Les évangiles évoquent en permanence les Anciens, les Scribes et les Grands-Prêtres pour désigner ceux qui veulent faire taire Jésus. Aussi bien des pharisiens que des saduccéens comme le grand-prêtre Caïphe, d’ailleurs. Par contre la foule juive est plutôt décrite aux longs des évangiles comme suivant Jésus (sauf en certaines occasions), de même que les non-juifs de Galilée que Jésus a éclairé de sa lumière.
Devant Pilate c’est clairement l’élite juive qui a rameuté du monde pour faire masse et crier fort. Au mieux, on peut dire que les habitants de Jérusalem qui applaudissaient Jésus précédemment n’étaient pas devant Pilate pour le défendre. L’élite juive (le Sanhédrin) a quand même fait ce qu’il fallait pour manipuler Pilate, prémisse de bien d’autres manipulations politiques jusqu’à aujourd’hui même.
Ce n’est pas la rengaine crypto-marxiste « l’élite contre le peuple » puisque même parmi les chefs juifs, il y avait bien des Joseph d’Arimathie et des Nicodèmes (et peut-être d’autres ?) qui étaient du côté de Jésus.
Au delà des conspirations du Sanhédrin, ce sont les péchés des hommes qui ont condamné Jésus. Ca, c’est indiscutable.
Que vous soyez d’accord ou pas, je vous rappelle simplement que le Souverain Pontife jouit du don de l’infaibillité et qu’en tant que Vicaire du Christ il est lui est impossible de se tromper. Donc, si Sa Sainteté affirme que le peuple juif n’est pas déicide, aveuglement il faut lui obéir et écouter paternellement son Magistère..là ou est le Pape, là se trouve l’Eglise catholique, là ou est l’Eglise là se trouve la vérité du Christ…qui n’écoute pas le Pape ne peut pas prétendre d’être dans la vérité, car le Christ ne pourrait pas nous tromper par la bouche de son représentant sur terre.
Obéissance au Magistère
Le Pape Benoît XVI est infaillible dans ses actes s’ils relèvent du Magistère infaillible (selon la forme ordinaire ou extraordinaire),mais pas lorsqu’il s’exprime en tant que théologien privé, comme il vient de la faire dans son dernier livre.
Par ailleurs, il est surtout infaillible, y compris dans l’exercice de son Magistère infaillible, lorsqu’il soutient ce que la Tradition a toujours soutenu, et qu’il ne se met pas en contradiction directe et frontale avec ce qu’affirme positivement la Sainte Ecriture :
« Les Juifs ; eux qui ont tué le Seigneur Jésus et les prophètes, ils nous ont aussi persécutés, ils ne plaisent pas à Dieu et sont ennemis de tous les hommes, ils nous empêchent de prêcher aux païens pour les sauver, et mettent ainsi, en tout temps, le comble à leur péché. Mais la colère est tombée sur eux, à la fin. » 1 Thes II.14-15
« Nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié… » Luc XXIV, 20
« Hommes d’Israël, écoutez ces paroles : Jésus de Nazareth (…), vous l’avez fait mourir, le tourmentant par les mains des méchants. » Ac II, 22-24
A propos des récentes déclarations de Benoît XVI, à conseiller aux lecteurs de La Question, l’excellente analyse critique faite sur « THEOLOGIE ET QUESTIONS DISPUTEES » (lieu de documentation et de réflexion sur la métaphysique Chrétienne. Lieu de réflexion dans les domaines de la théologie dogmatique, morale, ascétique et mystique, de la liturgie et du droit canon. Lieu de réflexion et de recherche sur les courants et contre-courants du Christianisme et l’apologétique) de la très surprenante, et surtout contraire à la doctrine de l’Eglise, position de Benoît XVI concernant le peuple déicide :
Sur la critique faite à Benoît XVI de dire le peuple Juif ne serait pas déicide
http://theologie-et-questions-disputeses.blogspot.com/2011/03/sur-la-critique-faite-benoit-xvi-de.html
En mars 2008, Mgr Richard Williamson soulignait :
« Depuis que les juifs se sont rendus responsables de la crucifixion de notre Seigneur Jésus Christ […], ils ont, en tant que race et en tant que religion, toujours avec de nobles exceptions, continué de le rejeter jusqu’à aujourd’hui […] Plus près de nous, c’est un fait historique que l’élaboration et les débuts du Communisme, par exemple, afin d’éloigner l’humanité de Dieu et de remplacer son Royaume par un paradis fabriqué de la main de l’homme, était largement de leur fait. […] Ils traitent d' »antisémite » quiconque se dresse contre n’importe quelle forme de leur athéisme [godlessness]. »
Richard Williamson, « False Anti-semitism », Dinoscopus, 1er mars 2008, http://dinoscopus.blogspot.com/2008/03/false-anti-semitism.html
En cette année de grâce 2011 on apprends que jésus n’était pas ce que l’on prétend qu’il est.
Un commentaire à la hauteur du nom de l’auteur reflet de sa propre consistance.
Jésus était-il romain ? Non, juif ! Marie et Joseph étaient-ils romains ? Non juifs ! Les disciples de Jésus dont Pierre étaient-ils tous romains ? Non, juifs ! Pourquoi donc est-ce les juifs qui d’entre tout les peuples ont reçus l’honneur de recevoir Jésus en leur sein ? Parce que les juifs sont le peuple élu, le peuple de Dieu.
Quand à la cruxifiction : croyez-vous que Jésus aurait-eu la vie sauve si il était né chez les romains, les celtes, les grecs, les gaulois, les égyptiens ? Jésus aurait été tué de toute façon : car ce que vous n’avez decidemment pas compris, c’est que ce n’est pas un peuple, peuple juif ou autre, qui est responsable de la mort du Christ : c’est l’humanité toute entière. Vous comme moi somme tout autant responsable de la mort du Christ que les juifs de l’époque, car il fallait que Jésus meurt pour que Dieu puisse nous accueillir dans son ciel et nous offrir le pardon pour nos péchès. Jésus est mort à cause des péchès de chacun d’entre nous. Les juifs non été que l’image fidèle de ce qu’est le monde, de ce qu’est chaque être-humain. Tous les peuples d’hier et d’aujourd’hui aurait réagit comme les juifs du temps de Jésus.
Judicieuse réflexions de calixte :
« Le crime des Juifs a considérablement retardé, pour un temps indéfini, la réalisation du plan de Dieu sur le monde, ce qui montre bien la complicité de ce peuple infidèle d’avec Satan qui souhaite que soit repoussée le plus possible cette échéance de l’instauration du Royaume, échéance qui lui sera fatale puisqu’alors il sera précipité avec toutes ses légions infernales dans l’Océan de feu pour l’éternité. »
Et de Sulpice :
« La mort du Christ n’était pas programmée, elle n’était pas déterminée et obligatoire. Les juifs pouvaient accepter la Bonne Nouvelle, reconnaître le Messie et accélérer l’avènement du Royaume de Dieu sur terre. Ainsi la Croix reste bien pour nous les nations, pour nous les les gentils, paradoxalement car c’est un instrument qui est aussi le signe d’un crime épouvantable, le seul instrument de notre Salut, puisque les Juifs « déicides » ont été infidèles à Dieu. »