HELLFEST : FESTIVAL DE LA MALADIE MENTALE !

 

Les sujets se livrant à ces modifications corporelles

témoignent d’un trouble de la personnalité

 sur le plan psychique et mental. 

  

Le festival du Hellfest, nous livre un spectacle instructif à plus d’un titre. Outre les haineuses proférations d’un discours antichrétien devenu classique, ce rassemblement fait apparaître, très nettement, une tendance marquée chez les amateurs de métal à exhiber des signes de modification corporelle, en particulier tatouages multiples, divers et variés, piercings et scarifications.

 

   S’il s’agissait d’une phénomène limité à quelques individus, cela n’aurait que peu d’importance, mais force est de constater une sorte de contagion générale, comme si cette musique, de par les thèmes morbides et la culture de mort qu’elle véhicule, attirait à elle des nombreux êtres présentant des troubles psychologiques sérieux, sachant, comme le font remarquer les spécialistes, que les sujets se livrant à ces modifications corporelles témoignent, dans leur grande majorité, d’un trouble de la personnalité, certes plus ou moins important, mais bien réel et profond sur le plan psychique et mental.

 Les troubles importants de l’identité

se voient clairement dans le black métal !

 On sait que le renouveau en Occident des pratiques de modification corporelle est sujet à de nombreuses interprétations. Il est admis plusieurs raisons, esthétiques bien sur, sexuelles, masochistes, mais aussi de malaise psychologique et social grave. Si les piercings, les tatouages et autres modifications corporelles sont devenus plus courants ces dernières années de par un véritable effet de mode, ceci n’empêche cependant pas de constater la présence chez la plupart de ceux qui se livrent à ces actes des troubles importants de l’identité.

Derrière le Hellfest,  se révèle  une grave tendance

au trouble mental !

Le tatouage affirme une nouvelle identité, s’il correspond à la transgression d’un interdit religieux (dans les trois religions monothéistes), dans les sociétés modernes le tatouage reste pour beaucoup l’expression d’une volonté de se marginaliser, d’afficher son refus du système. Il n’est donc pas un simple dessin mais un langage codé de valeur symbolique. Si le tatouage traduit la valeur auto-agressive d’un passage à l’acte. Les piercings et les scarifications, plus violemment, signalent une attirance pour des mutilations qui rappellent les pratiques de chirurgie rituelle chez les peuples primitifs.

Les maladies du « no limit » vont exploser !

Les piercings, les scarifications, sont des expressions fétichistes qui, symboliquement, percent, blessent et trouent la peau ; se sont des plaies cutanées que le sujet décide volontairement de s’infliger, expressions d’une souffrance psychique, ce que confirment les psychiatres : «Il ne faut pas banaliser ces conduites. Il ne s’agit pas de simples décharges comportementales pour se soulager. Il faut les considérer comme des signaux d’alarme qui peuvent annoncer des troubles psychiques sérieux, voire un risque suicidaire. »

Si chaque époque génère ses maladies, la maladie mentale pourrait être celle du XXIe siècle. Comme l’explique l’anthropologue et professeur de sociologie à l’université de Strasbourg David Le Breton, ce sont surtout les maladies du « no limit » qui pourraient faire des ravages : « Les maladies qui touchent à l’individualisme et au narcissisme vont exploser. »

Le Hellfest, diffuse des idées éminemment perverses

imbibées d’un occultisme malsain sous-tendu par des thèses satanistes :

Le Hellfest est sous l’influence de Satan !

Ainsi donc, il se pourrait bien que derrière cette musique programmée lors du Hellfest, diffusant des idées éminemment perverses imbibées d’un occultisme malsain sous-tendu par des thèses satanistes, se révèle également, à en juger par les personnalités qui forment ce milieu, une grave tendance au trouble mental plus qu’inquiétante, montrant que les thèmes morbides s’appuyant sur la haine, la violence, le mal, les profanations, comme le soulignait la Conférence des évêques, trouvent un terrain choisi chez des êtres singulièrement malades psychiquement que sont sans doute les amateurs de métal.

Sources :

Bataille G. La mutilation sacrificielle et l’oreille coupée de Vincent Van Gogh. suivi de Claude H, Borel A, Robin G. Une automutilation révélatrice d’un état schizomaniaque, Allia , 2006.

Cotti P, Douville O, Scaramozzino S, et al. Du marquage du corps à l’automutilation. Le Bouscat : L’Esprit du temps, 2005.

Corcos M, Gicquel L. Les automutilations à l’adolescence, Dunod, 2010.

Deville Cavellin M. Automutilation, Amalthée, 2005.

Le Breton D. La peau et la trace : sur les blessures de soi, Métailié ; 2003.

Le Breton D. Signes d’identité : tatouage, piercings et autres marques corporelles, Métailié, 2002.