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L’Église, une et indestructible, est fondée sur le Pape

4 mars 2018

Armes pontificales

Saint Vicent Palloti

« Quelques Papes, Dieu les veut ; certains, il les permet ;

 d’autres, il les tolère…»

Saint Vincent Pallotti (1795-1850)
Prêtre et fondateur de la  « Societas Apostolatus Cattolici ».

Les thèses sédévacantistes, qui vont bien au-delà d’un nécessaire rejet dans la tombe qui devrait leur servir de lieu d’oubli définitif – car elles nécessiteraient, si les institutions ecclésiales fonctionnaient correctement, de faire l’objet d’une condamnation solennelle par autodafé -, mettent ceux qui y adhèrent, en état formel de schisme vis-à-vis de l’Eglise catholique, et leur refus de reconnaître l’actuel Pontife comme authentique Pape véritable Successeur de Saint Pierre, les conduit à nier et rejeter scandaleusement les lois de l‘Unique et Sainte Eglise fondée par Jésus-Christ, en les faisant justiciables de la sanction d’excommunication encourue par l’anathème du concile Vatican I :

« Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin (iure divino) que le bienheureux Pierre a des successeurs perpétuels (perpetuos successores) dans sa primauté sur l’Église universelle, ou que le Pontife romain n’est pas le successeur du bienheureux Pierre en cette primauté, qu’il soit anathème / Si quis ergo dixerit, non esse ex ipsius Christi Domini institutione seu iure divino, ut beatus Petrus in primatu super universam Ecclesiam habeat perpetuos successores: aut Romanum Pontificem non esse beati Petri in eodem primatu successorem: anathema sit. » (Constitutio dogmatica ‘Pastor aeternus’ de Ecclesia Christi, § 2. De perpetuitate primatus beati Petri in Romanis Pontificibus, Vatican I, 1870).

piusxii

« La promesse du Christ à Pierre restera toujours vraie,

la Papauté durera toujours, comme aussi l’Église, une et indestructible,

fondée sur le Pape vivant (…)  ».

(S.S. Pie XII, 29 janvier 1949).

Le 29 janvier 1949, le Pape Pie XII fit les observations suivantes au sujet du caractère éternel de la Papauté :

« Si jamais un jour – Nous le disons par pure hypothèse – la Rome matérielle devait s’écrouler ; si jamais cette Basilique vaticane, symbole de l’unique invincible et victorieuse Église catholique, devait ensevelir sous ses ruines ses trésors historiques et les tombes sacrées qu’elle renferme, même alors l’Église ne s’en trouverait pour autant ni abattue ni fissurée. La promesse du Christ à Pierre resterait toujours vraie, la Papauté durerait toujours, comme aussi l’Église, une et indestructible, fondée sur le Pape vivant à ce moment-là  ».

Mgr Williamson

« Ce qui paraît être conforme au bon sens, c’est que l’Église,

établie par Dieu pour être fondée sur le Pape vivant,

ne peut pas avoir existé depuis tout un demi-siècle (1962–2014)

sans un seul Pape vivant. »

(Mrg Richard Williamson, le 29 novembre 2014).

Comme l’écrit, en un commentaire avisé et avec grande pertinence, Mgr Williamson, qui citait les paroles de Pie XII : « Étant donné que ces paroles relèvent de la doctrine classique de l’Église (il n’y a que le soulignement qui y ait été ajouté), et fondée sur les paroles mêmes de Notre Seigneur (Mt.XVI,16–18), il n’y a pas lieu de s’étonner si depuis 1962 où les Papes se firent Conciliaires, des millions et des millions de Catholiques ont été amenés à se faire de même Conciliaires et libéraux. L’unique solution au problème que les sédévacantistes puissent voir c’est de nier que les Papes Conciliaires aient même pu être Papes, ce qui peut paraître conforme au bon sens catholique. Mais pour la majorité des Catholiques ce qui paraît être encore plus conforme au bon sens, c’est que l’Église, établie par Dieu pour être fondée sur le Pape vivant, ne peut pas avoir existé depuis tout un demi-siècle (1962–2014) sans un seul Pape vivant. » (Mgr Williamson – Initiative St Marcel – 29 novembre 2014).

Cette analyse est tout à fait judicieuse, et place Mgr Williamson dans la lignée de saint Vincent Pallotti (1795-1850), qui soutenait avec justesse :« Quelques Papes, Dieu les veut ; certains, il les permet ; d’autres, il les tolère « , ce qui signifie, clairement, que plus ou moins bons, voire quelquefois objectivement mauvais, néanmoins en aucun cas l’Eglise ne peut subsister sans un Pape ! [1]

luthercajetan

Le sédévacantisme, à l’image d’un Martin Luther,

s’arroge un droit que nul ne possède :

celui de décider, en for interne, qui est pape ou ne l’est pas !

Telle est la position catholique, et nous rappelons à ceux qui seraient séduits par la logique trompeuse sédévacantiste conduisant fatalement au conclavisme, que c’est s’arroger coupablement un droit que nul ne possède, que celui de décider, en for interne par l’effet d’un jugement privé, qui est ou n’est pas pape de l’Eglise.

Agir ainsi, acte luthérien par excellence, c’est commettre un péché extrêmement grave en bien des motifs, piétinant le droit divin, et se mettant en contradiction directe avec le canon 1556 du droit Canon : « Le premier Siège n’est jugé par personne ».

Que les catholiques qui veulent le rester, soient en permanence conscients que la nature du droit faisant que les Papes sont les successeurs de saint Pierre : est un droit divin !

Rex Regnum

Le Pape est le successeur de saint Pierre de droit divin !

Telle est la conclusion à laquelle aboutit une analyse approfondie et sérieuse du sujet, se basant sur les principes de la Révélation mis en lumière par le cardinal Cajetan face à Martin Luther, au moment où la Réforme Protestante aller diviser durablement, et briser l’unité de l’Europe chrétienne : « Mais de quel droit l’évêque de Rome est-il le successeur de Pierre ? De droit divin ! De droit divin il faut un successeur. Car la succession est une institution évangélique, une volonté explicite du Christ. Mais puisqu’il s’est fixé à Rome, cette église lui fut appropriée, et ses successeurs sur ce siège sont héritiers de son pontificat suprême. Du reste cette appropriation fut confirmée par le Christ lui même qui vint à la rencontre de Pierre, lorsqu’il voulu fuir et lui dit: Venio Romam iterum crucifigi ! » [2]

Que l’on sache donc que le courant sédévacantiste, intrinsèquement luthérien, aveuglé par l’erreur sectaire schismatique, méprise ce qui préside à la loi sacrée de l’Eglise depuis Notre Seigneur et saint Pierre, loi rappelée par tous les Pontifes depuis saint Grégoire VII – quoique oubliée par Paul IV dans le § 6 de « Cum ex Apostolatus » pour un injuste motif, à savoir : le DROIT DIVIN !

Pape François

Rome, le Pape François et les membres de la curie romaine, octobre 2013.

Mépris terrible qui amène les esprits schismatiques égarés, en regardant les successeurs de Pie XII comme des antipapes, à supposer l’absence, ou plus exactement l’impuissance du Saint-Esprit dans l’acte d’élection du Vicaire du Christ !

Cette supposition insensée, ce jugement scandaleux, impie, luthérien et hérétique, vient se rajouter aux censures de Pie XII contre ceux qui oseraient tenter « d’enfreindre ou de contrecarrer par une audace téméraire » sa Constitution Apostolique portant les « abrogations, décisions, censures, admonitions, interdictions, préceptes, volontés », encourant pour cela « l’indignation du Dieu tout-puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. » (Vacantis Apostolicae Sedis), mais de plus les fait tomber sous le coup de l’anathème de Pastor Aeternus, qui prévient solennellement :

vatican1

« Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas de droit divin que saint Pierre a des successeurs perpétuels (perpetuos successores) dans sa primauté sur l’Eglise universelle, qu’il soit anathème. » (Pastor Aeternus, Vatican I).

Il importe donc, en cette période difficile que traverse l’Eglise, de parfaitement comprendre la signification véritable du droit divin sur lequel insista le concile Vatican I, sa place, son rôle, sa fonction essentielle dans la loi de l’Eglise, « droit divin » porteur d’un critère d’infaillibilité devant lequel la bulle de Paul IV s’incline totalement – ce que décida d’ailleurs de corriger Pie XII, en abrogeant les dispositions de « Cum ex Apostolatus » de Paul IV, le 8 mai 1945, en la fête de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie.

Ainsi que les âmes sédévacantistes – rebelles, insoumises, et schismatiques, enivrées par une logique fallacieuse profondément trompeuse -, malheureusement aveuglées et singulièrement éloignées de la Vérité catholique qu’elles tentent vainement de fuir pas d’infinies arguties stériles et des discours empoisonnés par le venin du sophisme issu d’une illusoire logique talmudique, ont à se souvenir pour leur salut, que le Pape est, ceci relevant d’un principe catholique infaillibledepuis toujours et pour toujours, le successeur de saint Pierre de droit divin !

Lire, contre l’erreur sédévacantiste:

Tiare et clés

La Papauté de droit divin

Notes.

1. Vincent (Vincenzo) Pallotti nait à Rome, le 21 avril 1795, troisième de dix enfants de  Pietro Paolo et Maria Maddalena De Rossi. Ses premières études eurent lieu à l’école de San Pantaleone, puis il alla au collège à Rome. C’est à l’âge de 16 ans qu’il souhaita devenir prêtre. Le 16 mai 1820, il était ordonné et célébrait sa première messe dans l’église du Gesù, à Frascati. Le 25 juillet, il devenait docteur es théologie, et fut nommé professeur de théologie. Il était un excellent théologien, et aurait pu faire une brillante carrière dans l’enseignement de cette discipline, mais sa vocation le porta plutôt vers l’apostolat. Il parcourait la ville de Rome, apportant aide matérielle et réconfort à la population misérable, prêchant l’évangile, vivant de peu, et partageant le peu qu’il avait, écoutant les confessions, et aidant spirituellement tous les fidèles qui venaient à lui. Parallèlement, dans le contexte qui était celui où il vivait, avec l’aide de quelques collaborateurs, il œuvrait à la coordination de toutes les initiatives apostoliques qui impliquaient les chrétiens, religieux et laïcs, afin que la mission et l’action de l’Église se propagent partout. Le père Pallotti était persuadé de l’importance de la charité et de sa mise en œuvre par tous les catholiques afin d’apporter la Bonne Nouvelle à tous. C’est ainsi qu’en 1835, il fonda la Pieuse Société des Missions qui deviendra la « Societas Apostolatus Cattolici » (Société de l’Apostolat Catholique – congrégation connue sous l’appellation des Pallottins), mise en place pour animer des groupes de prêtres et de laïcs œuvrant à l’action catholique. Par ailleurs, le Père Pallotti, dès 1836, a commencé à promouvoir l’observance de l’octave de l’Épiphanie, qui est toujours célébrée ; son but étant d’être un signe de rapprochement avec les églises orientales. Don Vincenzo mourut prématurément d’un refroidissement, le 22 janvier 1850 ; il n’avait que 55 ans. Il fut inhumé dans église de San Salvatore à Onda. Déclaré Vénérable en 1887 par le Pape Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), qui le considérait déjà comme un saint, Vincenzo Pallotti fut béatifié le 22 janvier 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), et canonisé le 20 janvier 1963 par le Bx Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963). Signalons qu’il existe aussi une congrégation des Sœurs de l’Apostolat catholique, appelées « pallottines ». Les Pères Pallotins œuvrent en France à la diffusion des messages reçus par Sainte Faustine Kowalska. Ils éditent une très belle petite revue trimestrielle le « Messager de la Miséricorde Divine ».

2. J. D. M. Maes, o.p, Le pouvoir pontifical d’après Cajetan.

51 commentaires leave one →
  1. Jean L. permalink
    17 février 2015 18:58

    Lorsqu’on pense que certains « égarés schismatiques »…..qualifient Mgr Wiliamson de « leurre » ….. »et des plus pernicieux et dangereux », c’est à ce type de discours que l’on mesure le degré d’éloignement du combat catholique du sédévacantisme.

    http://wordpress.catholicapedia.net/williamson-le-leurre-permanent/#comment-57499

    Isolé, réduit à une micro-secte, ce courant n’existe qu’en attaquant systématiquement les représentants de la Tradition de l’Eglise.

    Merci donc à La Question de nous rappeler la vérité catholique !

    • Gerdil permalink
      18 février 2015 12:04

      Un certain « Yoyo », désigne, dans un langage certes un peu vert, ce que sont en réalité les sectaires schismatiques qui animent le CatholicaPedia Blog…….des « fouilles-merdes ».

      Il faut avouer que c’est assez bien trouvé …..

      Voici son commentaire (sans les outrances verbales cependant) :

      « Vous êtes vraiment des fouilles-merdes. Vous le reprenez sur une ou deux phrases mais vous n’avez rien à dire sur la l’ensemble de l’interview qui est excellente (…).
      Williamson agit, il parle, il explique, il forme, dans une direction qui n’est peut-être pas parfaite mais je serais vous, je ferais une fixette sur d’autres personnes que lui. »

      http://wordpress.catholicapedia.net/williamson-le-leurre-permanent/#comment-57695

      On ne saurait être plus clair à l’égard de parasites nuisibles, qui semblent prendre un malin plaisir à travailler à détruire l’Eglise, en s’attaquant de façon constante au courant traditionaliste.

    • 19 février 2015 19:42

      Un petit rappel fort utile et très salutaire :

      Le CatholicaPedia Blog, malade de son sédévacantisme schismatique !
      http://www.la-question.net/media/02/02/2784831489.2.pdf

    • papy permalink
      21 février 2015 08:58

      C’est bien Jean L. de nous lire sur le Catholica! Mais ça ne suffit pas! Encore faut-il comprendre et assimiler. Il semblerait que l’Esprit Saint ait complètement déserté votre âme bouffie de certitudes antisédévacantistes….
      Prenez garde, car à force de nous lire, même dans un esprit mauvais, vous buvez littéralement votre propre condamnation!!!

  2. Pie permalink
    17 février 2015 19:02

    Conférence de Mgr Williamson aux Pays Basques :

  3. Moria permalink
    17 février 2015 19:09

    Entretien exclusif avec Monseigneur Richard Williamson de décembre 2014 :

  4. Lozère permalink
    17 février 2015 19:23

    Dès la fin de 1558, le bruit courait déjà que Paul IV préparait une bulle pour retirer tout droit d’élection actif et passif dans le conclave afin d’écarter son rival de toujours le cardinal Morone, qui avait usé de pédagogie envers les protestants, et surtout failli être élu pape, puis fut écarté suite à l’intervention d’un préfet du Saint Office de l’Inquisition, un certain cardinal Carafa…qui deviendra lui-même le futur Paul IV !

    Entourant l’ensemble de son document d’un pseudo appareil argumentaire théologique, Paul IV finit ainsi par évincer de sa succession son ennemi mortel, Morone l’ami de saint Charles Borromée…….. en rédigeant le fameux § 6 de Cum ex Apostolatus Officio, qui contredit tous les principes du droit divin.

    Fort heureusement donc, la bulle de Paul IV a été annulée par Pie XII.

  5. 17 février 2015 20:22

    A reblogué ceci sur L'horreur islamique à l'âge des ténèbres نet a ajouté:

    Et le pape est fondé sur son fondement…

  6. 18 février 2015 12:23

    Les sédévacantistes enragent contre Mgr Williamsion, depuis que ce dernier a résumé en quelques articles concis mais déterminants, les principales erreurs du courant schismatique.

    Il convient de lire ses « Réponses aux 5 principaux arguments des sédévacantistes » publiées il y a un an, pour comprendre l’hostilité qui est à présent déployée à l’encontre de cet évêque courageux.

    Voici simplement ses 4e et 5e points, l’analyse, comme on le constate, est très pertinente :

    « 4 Le Modernisme est « la synthèse de toutes les hérésies » (Saint Pie X). Or, les Papes Conciliaires furent tous des modernistes « publiques et manifestes », c’est-à-dire des hérétiques d’une nature telle que Saint Robert Bellarmin déclarait qu’ils ne pouvaient être membres de l’Église, et à plus forte raison en être la tête. Aux jours de Saint Bellarmin les choses étaient beaucoup plus claires, à savoir « publiques et manifestes », qu’elles ne le sont de nos jours où c’est la confusion qui règne dans les esprits et les cœurs. L’hérésie objective des Papes Conciliaires (c’est-à-dire ce qu’ils disent) est publique et manifeste, mais ce n’est pas le cas de leur hérésie subjective ou formelle (c’est-à-dire leur intention consciente et résolue de nier ce qu’eux savent être l’immuable dogme catholique). La preuve de leur hérésie formelle ne peut être obtenue que par une confrontation avec l’autorité doctrinale de l’Église, par exemple l’Inquisition ou Saint Office (quel que soit son nom). Mais le Pape est lui-même l’autorité doctrinale la plus haute de l’Église, au dessus et au-delà de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Comment donc pourrait-il être lui-même prouvé coupable d’appartenir à cette classe d’hérétique dont on suppose qu’elle seule peut le rendre incapable d’être le chef de l’Église?

    5 Les esprits sont aujourd’hui si universellement embrouillés que Dieu seul peut débrouiller un tel chaos. Plutôt que de prouver que ces Papes embrouillés ne sont pas Papes, cette objection suggérerait que Lui seul doit intervenir (et vite, dirait-on !). Mais patience. Dieu nous soumet tous à l’épreuve, et Il a parfaitement le droit de le faire. »

    Mgr Williamson – 25 janvier 2014 et 1er février 2014

    Pour lire in extenso ses « Réponses aux 5 principaux arguments des sédévacantistes » :

    Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2014/02/13/mgr-williamson-reponses-aux-erreurs-des-sedevacantistes/

    • papy permalink
      21 février 2015 02:14

      LAGOMER: cadeau!…empoisonné! of course……on vous le cède bien volontiers cet évêque « à la rose »!!!!! Hihihihihi!
      Ah oui…on les cadeaux qu’on mérite!!!!!!!!!
      Je vois que vous évoluez sans cesse…mais en pire!!!!

    • 22 février 2015 23:57

      Tiens donc, ce cher Papy (alias Charles), le troll le plus hilarant de la secte schismatique.

      Question évolution, on constate que vous êtes pas mal non plus….évidemment pas pour le meilleur….

      Cette petite remarque de Mgr Williamson est pour vous et vos amis : « Les esprits sont aujourd’hui si universellement embrouillés que Dieu seul peut débrouiller un tel chaos… »

      Travaillez à votre conversion avec les camarades de votre secte, vous en avez visiblement grand besoin pour redevenir catholiques !

    • papy permalink
      25 février 2015 10:15

      Cher LAGOMER!!!
      Merci infiniment de réjouir le Troll que je suis …et fier de l’être! J’ose espérer néanmoins que vous m’attribuerez la qualification de « troll malin »!!! Votre bien dévoué….
      troll, une créature monstrueuse peu amicale ou agressive du folklore scandinave.

      En argot Internet, un troll caractérise ce qui vise à générer des polémiques. Il peut s’agir d’un message (par exemple sur unforum), d’un débat conflictuel dans son ensemble ou de la personne qui en est à l’origine. Ainsi, « troller », c’est créer artificiellement une controverse qui focalise l’attention aux dépens des échanges et de l’équilibre habituel de la communauté1.
      Désigner un « troll » est un jugement subjectif, la désignation d’un élément sciemment perturbateur pour le décrédibiliser et l’éviter. L’argumentation caricaturale et récurrente sont les « empreintes typiques d’un troll ». Ils sont la preuve d’unemécommunication, et d’une impossibilité d’échange dans la compréhension mutuelle, mais le « trollage »2 présume en plus des provocations intentionnelles et le but de nuire.
      On distingue en général deux catégories intentionnelles, le troll bénin et le troll malin.
      Le troll bénin
      Le troll bénin est un troll tout ce qu’il y a de plus bénin, dont le but est juste de créer des discussions sans intérêt pour se rendre intéressant.
      Cependant, le caractère sans intérêt d’une discussion peut être contesté par celui qui l’a créé, notamment quand le sujet de celle-ci est une chose dont il veut faire admettre l’intérêt mais qui est jugée sans intérêt par la majeure partie de la communauté à laquelle il s’adresse.
      Cependant, de telles discussions tendent à ne recevoir aucune réponse, ou alors des messages comme Don’t feed the troll5.
      Le troll malin
      Désigne une volonté délibérée de déstabiliser la discussion. L’initiateur comprend en général très bien le fonctionnement d’internet et sait qu’il est très facile de s’en servir pour manipuler ou provoquer. Il n’est pas à démontrer qu’il connaît parfaitement les mœurs des administrateurs qui modèrent le sujet de discussion cible6.
      • Il considère souvent l’espace de discussion sans autre intérêt que celui que peut représenter un jeu de rôle. Le but recherché est alors de faire vivre un personnage imaginaire, de gagner de la considération ou du respect en s’attribuant de fausses compétences ou en marquant des points sur d’autres intervenants arbitrairement considérés comme des adversaires pour le déroulement du « jeu ». Certains intervenants utilisent plusieurs personnages virtuels afin de les renforcer entre eux, ou de soutenir le personnage principal. Lorsque le personnage principal est découvert et banni ou en manque de prestige, le troll crée un nouveau personnage pour s’y substituer.
      • Un autre objectif possible du troll malin, et qui n’est que rarement compris par ses adversaires, est de dénoncer, par l’ironie et l’absurde, des comportements pouvant porter à polémique. Le troll malin n’a que rarement besoin d’insulter ou de devenir vulgaire pour provoquer. Les réponses agressives des personnes provoquées ont pour effet d’amuser le troll, qui verra qu’il a réussi à troller ces personnes, et qui les poussera de façon subtile] et ironique à se ridiculiser encore plus.
      • Il peut vouloir censurer une discussion en la noyant sous un flot de propos sans intérêt.

  7. Pélikan permalink
    18 février 2015 12:45

    Je redis ce qu’exprimé maintes fois sur le sujet, expliquant pourquoi le sédévacantisme strict est une erreur grave, le rendant incapable, autrement qu’en se distinguant en usant de méthodes et d’un langage le plus souvent tout à fait déplacés, de pouvoir répondre à la crise que traverse l’Eglise.

    Mgr Williamson a raison dans son analyse, quoique en partie, mais cette partie est pourtant essentielle.

    Rappelons une fois encore, qu’il existe une distinction réelle entre la simple occupation du siège par un pontife, et la possession de l’autorité, et ces deux réalités, ainsi que le soutiennent et l’expliquent les théologiens depuis des siècles, sont et peuvent être séparées. Et ce précisément parce que, la désignation à recevoir l’autorité n’implique pas nécessairement la possession de l’autorité : « La succession formelle, [est] distincte de la succession purement matérielle qui est compatible avec l’absence de l’apostolicité. La succession matérielle consiste en la nue occupation du siège par une série continue d’évêques. La succession formelle au contraire ajoute l’identité permanente de la même personne publique, de sorte que malgré la multiplicité des titulaires, un changement substantiel n’interviendra jamais dans l’exercice et dans, l’attribution de l’autorité (CARD. LUDOVICUS BILLOT, S.J. De Ecclesia Christi, Roma Università Pontificia Gregoriana 1927, p. 262).

    C’est pourquoi, un « pape materialiter» s’il n’est pas complètement pape, n’est pourtant pas rien d’un pape. Et il doit être considéré selon son apparence de pape.

    Ce « materialiter qui reste », même si formellement leur hérésie les retranche de la foi catholique, était en Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et est en François une disposition d’ordre juridique au pontificat.

    Et cette « disposition juridique » suffit pour en faire des pontifes vrais et authentiques de l’Eglise.

    Il n’en reste pas moins que le « fomaliter » consisterait en une aptitude surnaturelle d’une autre nature que juridique, nature surnaturelle qui leur fait visiblement défaut.

    Mais matériellement, ils sont papes.

    • papy permalink
      21 février 2015 02:15

      Pélikan…le Judas aux tout petits pieds!
      quelle tristesse!

    • Pélikan permalink
      24 février 2015 14:23

      Que répondre à des propos aussi misérables ?

      Cela signe une perte tragique du « sensus fidei », et montre combien certaines thèses nocives mal comprises à propos de l’infaillibilité, peuvent agir comme un véritable poison dans l’esprit.

      Triste spectacle …

    • papy permalink
      25 février 2015 13:05

      TRES CHER PELIKAN…KANKAN!!!
      Comme c’est merveilleux! Avec vous il n’y a rien à découvrir si ce n’est un cas d’école particulièrement répétitif: vous représentez, que dis-je, vous ETES en effet l’incarnation même de l’hôpital qui se fout de la charité!!!
      Par je ne sais quel tour de passe-passe psychopathologique, vous nous attribuez les tares dont vous-même êtes les principaux dépositaires….Bidonant…n’est-ce pas!?
      Votre aveuglement sectaire est tel, que vous osez, sans rougir, nous dire que: « Cela signe une perte tragique du « sensus fidei », et montre combien certaines thèses nocives mal comprises à propos de l’infaillibilité, peuvent agir comme un véritable poison dans l’esprit. »
      Alors là , pardonnez ma trivialité passagère, mais je me marre!!!!!!!
      En matière de « sensus fidei » vous avez , vous et votre clique sectaire, montré les limites de celui-ci (votre sensus!) avec votre fou-thèse qui empoisonne le non una cumisme…Quant aux thèses nocives au sujet de l’infaillibilité, nous retombons expressément dans le cas de figure de l’hôpital qui se fout de la charité…
      Merci en tout cas pour ces moments de détente et de profonde hilarité!!!

    • Pélikan permalink
      25 février 2015 15:33

      Votre rire – forcé – sent le préfabriqué et la moisissure. En réalité vous riez jaune, car vous savez combien votre posture est faussée à la base, contredite par la tradition constante de l’Eglise.

      Mgr Williamson a donc eu raison dans ses commentaires d’insister comme il l’a fait sur le caractère désespéré de votre position en soulignant : « Ce qui paraît être conforme au bon sens, c’est que l’Église, établie par Dieu pour être fondée sur le Pape vivant, ne peut pas avoir existé depuis tout un demi-siècle (1962–2014) sans un seul Pape vivant.»

      (Mrg Richard Williamson, le 29 novembre 2014).

      Cette simple remarque relevant du bon sens catholique le plus largement partagé, invalide complètement votre opinion sédévacantiste mensongère, montrant que la subsistance « matérielle » du pontife est indispensable à la survie de l’Eglise.

      Le sédéprivationnisme relève ainsi de la sagesse théologique, de la tradition catholique séculaire et du droit canonique, alors que vos vues sectaires chimériques, participent des illusions conceptuelles de quelques clercs ou laïcs, empoisonnés par une fausse logique.

      Je réitère donc mon affirmation, renforcée par l’aspect trivial de vos propos, votre éloignement de la vision catholique vous a définitivement privé, vous et vos amis égarés, du « sensus fidei ».

      Emane de vous une misère spirituelle visible qui attriste.

      Je vous plains ! Puisse le ciel vous délivrer de vos folies !

  8. Pie permalink
    18 février 2015 19:09

    Très bonne analyse de Pélikan.

    C’est sans doute la solution (distinction de la « forme » et de la « matière » dans le pontife), à la situation que nous traversons, celle qui permet d’éviter le schisme, tout en se prévenant, et protégeant, des idées modernistes qui se sont infiltrées dans l’Eglise.

    Les sédévacantistes ont une conception illusoire de l’infaillibilité et de la charge pontificale, d’où l’origine de leur logique qui semble résoudre le problème (1. le pape ne peut proférer l’erreur, 2. les papes conciliaires soutiennent des erreurs, 3. donc ils ne sont pas papes), alors que ce sophisme catégorique est oublieux du fait que le « Pape n’est jugé par personne » (canon 1556).

    Cette logique trompeuse complique hautement la situation en conduisant à une rupture immédiate de la succession pontificale, détruisant par là-même l’Eglise.

    C’est ce qui les rend incapables d’affronter les difficultés de la période de crise que traverse l’institution ecclésiale.

  9. Benoît permalink
    18 février 2015 21:41

    Ce à quoi se rajoute une méconnaissance complète de la théologie du droit divin. Ce sont objectivement des luthériens, qui font du protestantisme en mode catholique, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir……

  10. Pie permalink
    18 février 2015 21:55

    En quelque sorte oui, c’est exactement ça. Pour avoir échangé avec quelques uns, lorsqu’on leur explique qu’hérétique ou pas, il ne leur appartient pas en tant que catholiques de juger de qui est pape ou non, ils sont étonnés en s’apercevant qu’ils sont en plein dans l’erreur luthérienne.

    Certains en viennent même à dire, avec naïveté : « mais on ne juge pas on constate… », sans comprendre que passer du constat (qui peut d’ailleurs se discuter car l’hérésie formelle est chose complexe à prouver, on est plutôt en présence de graves erreurs pastorales et doctrinales avec les modernistes) « le pape est hérétique », à l’affirmation : « il n’y pas de pape à Rome »….. c’est typiquement une attitude réformée.

    Ainsi pris au piège, leur ultime défense se résume à : « oui mais l’Eglise est éclipsée, une autre « église », fausse et pervertie, s’est substituée à la véritable Eglise… » ce qui va encore plus loin dans l’énormité théologique.

  11. Benoît permalink
    18 février 2015 22:14

    Une hypothèse d’éclipse……. hautement hypothétique……directement contredite par l’affirmation solennelle du Christ :

    « Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo Ecclesiam meam, et portae inferi non praevalebunt adversus eam.». (Matthieu 16, 18).

    En Français : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre elle.»

  12. Hector permalink
    19 février 2015 10:14

    Benoit XVI .est toujours vivant ,1 + 1 = 2 . non ?

  13. Gerdil permalink
    19 février 2015 12:38

    Mauvais calcul Hector……quoique la renonciation à sa charge soit regrettable pour Benoît XVI, elle est cependant prévue au droit canon promulgué par saint Pie X :

    « S’il arrive que le Pontife romain renonce à sa charge, ni l’acceptation des cardinaux, ni aucune autre acceptation n’est nécessaire à la validité de cette renonciation. » (Code de Droit Canon, § 221, 1917).

    Benoît XVI ayant donc renoncé à sa charge comme il est prévu dans le droit canon de l’Eglise, il n’est plus pape …

    Ainsi donc : 0 + 1 = 1 😉

    • 19 février 2015 13:40

      Pour rappel, à propos de la « renonciation » à sa charge par Benoît XVI :

      « Le caractère destructeur de la renonciation de Benoît XVI ! »
      https://lebloglaquestion.wordpress.com/2013/02/20/le-caractere-destructeur-de-la-renonciation-de-benoit-xvi/

    • Hector permalink
      19 février 2015 16:37

      Belle réponse !

      Une erreur pour les matheux :

      Soit l’équation (1) : x² + x = -1 à résoudre dans R.

      (2) : x² + x + 1 = 0 (on passe 1 de l’autre coté)
      (3) x³ + x² + x = 0 (on multiplie par x)
      (4) x³ – 1 = 0 (d’après (1) x² + x = -1 donc on remplace)
      (5) x³ = 1
      Donc x = 1

      Mais d’après (2) :
      x² + x + 1 = 0
      or si x = 1 on a :

      1² + 1 + 1 = 0 donc 3 = 0

      http://www.prise2tete.fr/forum/viewtopic.php?id=271

    • Gerdil permalink
      19 février 2015 19:10

      Sympathique le casse-tête…. 🙂

      Mais comme il apparaît, l’équation (1) : x² + x = -1 à résoudre dans R, est un simple problème de division par 0. Or on ne doit jamais multiplier une équation par une inconnue tant qu’on n’a pas prouvé qu’elle n’est pas nulle……ce qui ramené à la question du pape fait que le pape régnant (unité connue) + 1 pape ayant renoncé à sa charge (valeur nulle), donne bien comme résultat = 1 pape….. CQFD. 😉

      Ceci dit, la logique du droit canonique est encore plus efficace : « Après une renonciation légitimement faite et acceptée, l’office est vacant….. » (Code § 190).

      Imparable !

    • Hector permalink
      22 février 2015 11:57

      (…)
      « dans la sainte Église du Christ, la primauté appartient en tout à son chef, notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, Fils de Dieu et Fils de l’Homme » (1). Toutes les autres formes de primauté dans l’Église qui accomplit « son cheminement historique en ce monde, sont secondaires par rapport à la primauté éternelle du Christ comme chef de l’Église »

      http://orthodoxologie.blogspot.fr/search?q=+primaut%C3%A9

    • Gerdil permalink
      25 février 2015 15:43

      La pérennité de la Papauté est de Foi divine puisque c’est le Christ Lui-même qui a institué l’Église et a voulu cette pérennité, une pérennité qui est également de Foi catholique certaine et infaillible depuis la Constitution Apostolique Pastor Æternus du Concile du Vatican – (18 juillet 1870).

  14. 19 février 2015 13:28

    Eh oui, comme on le constate aisément, pour pouvoir faire des calculs corrects et exacts dans le cadre des lois de l’Eglise catholique ……il faut être un bon canoniste….

    La renonciation fait l’objet de larges explications dans le Droit canonique promulgué en 1917, et la question est très précisément abordée :

    183
    p.1 Un office ecclésiastique est perdu par la renonciation, la privation, le déplacement à un autre office, la translation, et par l’échéance du laps de temps indiqué.

    p.2 Si le supérieur qui a conféré l’office perd, pour quelque motif que ce soit, sa propre juridiction, il ne s’en suit pas que l’office par lui conféré soit aussi perdu, sauf disposition légale contraire ou sauf la présence dans l’acte de collation de la formule :’selon notre bon plaisir’ ou d’une autre formule équivalente.

    184
    Quiconque est sain d’esprit et libre peut, pour un juste motif, renoncer à un office ecclésiastique, à moins que la renonciation ne lui soit interdite par une prohibition spéciale.

    185
    La renonciation causée par une crainte grave, injustement provoquée, ou par le dol ou par une erreur touchant la substance de l’acte, ainsi que la renonciation entachée de simonie sont nulles de plein droit.

    186
    Pour être valide, la renonciation doit être faite soit par le titulaire renonçant, par écrit ou devant deux témoins, soit par un procureur muni d’un mandat spécial; l’écrit portant renonciation doit être déposé à la curie.

    187
    p.1 Pour qu’elle soit valable, la renonciation doit généralement être faite à celui à qui il appartient de l’accepter, ou, si l’acceptation n’est pas nécessaire, à celui qui a conféré l’office au clerc renonçant, ou bien à son remplaçant.

    p.2 En conséquence, si l’office a été conféré par confirmation, admission ou institution, la renonciation doit être faite au supérieur à qui, de droit ordinaire, il incombe de confirmer, d’admettre ou de conférer librement.

    =================================================

    Un point important est celui-ci, si souvent cité par les sédévacantistes schismatiques, qui n’y comprennent rien et en tordent complètement le sens afin de tenter – vainement – de démontrer qu’il n’y plus à présent de pape à Rome :

    188
    En vertu de la renonciation tacite admise ipso jure, sont vacants ‘ipso facto’ et sans aucune déclaration, quelque office que ce soit si le clerc :
    n1) Fait profession religieuse, sauf si doit être tenu compte des prescriptions du Can. 584 , en ce qui concerne les bénéfices;
    n2) Est négligent à prendre possession de l’office qui lui a été conféré dans le temps utile établi par le droit, ou si le droit ne dit rien, dans le délai fixé par l’Ordinaire;
    n3) Accepte un autre office ecclésiastique incompatible avec le premier et obtient la possession pacifique de celui-ci;
    n4) Apostasie publiquement la foi catholique
    n5) Conclue un mariage, même s’il est seulement civil
    n6) Conclue un engagement dans l’armée contrairement au Can. 141 p.1 .
    n7) Abandonne sans juste cause, de sa propre autorité, l’habit ecclésiastique, et, averti par son Ordinaire, refuse de le reprendre dans un délai de un mois à partir de la monition reçue.
    n8) Abandonne illégitimement la résidence à laquelle il est tenu, et sans aucun empêchement légitime, n’obéit ni ne répond, dans le délai fixé par l’ordinaire, à la monition reçue de celui-ci.

    Aucun des 8 articles du canon 188 ne concerne formellement l’un des pontifes romains depuis 1962, notamment l’alinéa 4, car l’apostasie signifierait l’abandon de la foi, soit par une déclaration d’athéisme et de perte formelle de la foi en Dieu, soit pour embrasser la religion hindoue, bouddhiste, animiste ou musulmane ! Comme on le voit, face aux papes depuis 1962, nous en sommes très loin.

    Le « modernisme », en présence duquel nous nous trouvons confrontés, est beaucoup plus subtil et insidieux que « l’apostasie », et imaginer le combattre par le droit canonique est une absurdité manifeste, qui ne peut conduire qu’à une impasse totale, comme il apparaît à l’examen de la dérive schismatique sectaire entièrement dévoyée du sédévacantisme.

    Quant au cas Benoît XVI sa situation est simple :

    190
    p.1 Après une renonciation légitimement faite et acceptée, l’office est vacant du moment que l’acceptation est notifiée au renonçant.

    191
    p.1 Une fois la renonciation faite légitimement, on ne peut plus revenir sur elle; mais le renonçant peut obtenir l’office de par un autre titre.

    p.2 La renonciation et son acceptation doivent être notifiées en temps voulu à ceux qui ont un droit à exercer dans l’attribution de l’office.

    Enfin, et pour conclure :

    « Si l’élu renonce, il perd tout droit acquis par l’élection, même si dans la suite il regrette d’avoir renoncé; mais il peut de nouveau être élu; toutefois le collège ne peut pas procéder à une nouvelle élection pendant le premier mois qui suit la connaissance de la renonciation. » (Canon 176).

  15. Louis-Huert REMY permalink
    21 février 2015 04:27

    Le sédévacantisme, à l’image d’un Martin Luther,

    s’arroge un droit que nul ne possède :

    celui de décider, en for interne, qui est pape ou ne l’est pas !

    La Question, à l’image d’un Martin Luther s’arroge un droit que nul ne possède celui de décider, en for interne, ce qui dans l’enseignement conciliaire est catholique et ce qui n’est pas catholique pour le rejeter.
    La Question, n’a qu’un temps de retard sur les sédévacantistes pour s’arroger le même droit luthérien.

    « Ce qui paraît être conforme au bon sens, c’est que l’Église,

    établie par Dieu pour être fondée sur le Pape vivant,

    ne peut pas avoir existé depuis tout un demi-siècle (1962–2014)

    sans un seul Pape vivant. »

    (Mrg Richard Williamson, le 29 novembre 2014).

    Ce qui parait impossible au bon sens, c’est qu’un Dieu puisse mourir et mette trois jours pour ressusciter !
    Mais, quis ut Deus ?

  16. 22 février 2015 18:23

    Louis-Hubert REMY,

    Vous affirmez : « La Question, n’a qu’un temps de retard sur les sédévacantistes pour s’arroger le même droit luthérien [savoir ce qui dans l’enseignement conciliaire est catholique et ce qui n’est pas catholique pour le rejeter] »

    Erreur manifeste !

    Vous mélangez tout : 1°) le jugement doctrinal ; 2°) le jugement à propos du pape.

    Ce n’est pas du tout la même chose, et cette confusion démontre la gravité de votre confusion.

    Juger d’un enseignement est parfaitement conforme à la doctrine catholique, saint Thomas d’Aquin enseigne que, dans des situations extrêmes, il est même licite de s’opposer publiquement à une décision papale.

    St. Robert Bellarmin dit également :

    « Tout comme il est licite de résister à un Pontife qui attaque le corps, il est tout aussi licite de résister au Pontife qui attaque les âmes ou détruit l’ordre civil ou, à plus forte raison, essaie de détruire l’Église. Je dis qu’il est licite de lui résister en ne faisant pas ce qu’il ordonne de faire et en empêchant l’exécution de sa volonté. » La suite du texte est essentielle : Il n’est pas licite, cependant, de le juger, de le punir, ou de le déposer, parce que ce sont là des actes relevant d’un supérieur. » De Romano Pontifice, Lib. II, c.29.</

    Le Pape Léon XIII écrit de même sur le devoir de désobéissance face à une autorité désorientée :

    « Mais, dès que le droit de commander fait défaut, ou que le commandement est contraire à la raison, à la loi éternelle, à l’autorité de Dieu, alors il est légitime de désobéir, nous voulons dire aux hommes, afin d’obéir à Dieu. » Encyclique Libertas #13.

    Quant à Dom Guéranger, son jugement est sans appel :

    « Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre tout d’abord. Régulièrement sans doute la doctrine descend des évêques au peuple fidèle, et les sujets, dans l’ordre de la foi, n’ont point à juger leurs chefs.Mais il est dans le trésor de la révélation des points essentiels, dont tout chrétien, par le fait même de son titre de chrétien, a la connaissance nécessaire et la garde obligée. Le principe ne change pas, qu’il s’agisse de croyance ou de conduite, de morale ou de dogme. Les trahisons pareilles à celle de Nestorius sont rares dans l’Église; mais il peut arriver que des pasteurs restent silencieux, pour une cause ou pour l’autre, en certaines circonstances ou la religion même serait engagée. Les vrais fidèles sont les hommes qui puisent dans leur seul baptême, en de telles conjonctures, l’inspiration d’une ligne de conduite; non les pusillanimes qui, sous le prétexte spécieux de la soumission aux pouvoirs établis, attendent pour courir à l’ennemi, ou s’opposer a ses entreprises, un programme qui n’est pas nécessaire et qu’on ne doit point leur donner. » (L’Année Liturgique, Le Temps de la Septuagésime, Vol. 4, fête de St. Cyrille d’Alexandrie).

    Ce qui est en revanche totalement impossible, c’est que l’Eglise demeure sans pape :

    «L’Eglise est constituée de telle manière qu’elle a toujours à sa tête et dans sa chaire immuables ses pontifes légitimes, qui remontent sans interruption jusqu’à Pierre. Où est Pierre, là est l’Eglise. » (Cardinal Gousset, Théologie dogmatique, 1866).

    Et ce qui est, plus encore, absolument impossible, de foi divine et de droit divin, c’est qu’un simple fidèle juge de qui est pape où ne l’est pas. Car ce jugement vous est INTERDIT, comme à n’importe quel membre de l’Eglise :

    « Le droit divin de la primauté apostolique place le Pontife romain audessus de toute l’Église. […] Le jugement du Siège apostolique, auquel aucune autorité n’est supérieure, ne doit être remis en question par personne, et personne n’a le droit de juger ses décisions (*). C’est pourquoi ceux qui affirment qu’il est permis d’en appeler des jugements du Pontife romain (…) à une autorité supérieure à ce Pontife, s’écartent du chemin de la vérité. » (Pie IX, Pastor Aeternus, Vatican I, 1870).

    Ce point est capital, car il indique que seul le Christ a le pouvoir de retirer son pontificat à l’occupant du Saint-Siège puisque ce dernier n’est jugé par personne en ce monde :

    « Le Siège suprême n’est jugé par personne. » (can. 1556).

    Dès lors, en l’absence de cette action de Jésus-Christ, les fidèles de l’Eglise – sans aucune distinction relative à leur position hiérarchique – sont dans l’obligation disciplinaire, formelle et impérative, de reconnaître pour vrai et légitime Pontife celui qui a été désigné par le Conclave, tant que le Christ le maintient sur le trône de Saint-Pierre.

    Telle est la doctrine catholique depuis toujours et pour toujours ; tout le reste c’est du Protestantisme !

    Pax Vobis +

    ==================================================
    Lire :

    L’absence de Pape est impossible !
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/08/02/labsence-de-pape-est-impossible/

  17. Sébastien permalink
    22 février 2015 18:26

    Une chose est d’avoir le pouvoir de dire que les « papes » d’après Vatican II ne sont pas de vrais Papes et une autre chose est d’être obligé, pour garder la foi, de constater qu’ils n’ont pas l’autorité pontificale.

    Évidemment, ce n’est pas à des membres de l’Eglise enseignée de prétendre constater publiquement, avec toute l’autorité requise, la vacance du Saint-Siège.

    Les « sédévacantistes » n’entendent que constater – d’une constatation qui est un jugement privé – qu’aucun des « papes de Vatican II » ne peut être pape en réalité et devant Dieu, car ce que font les « papes de Vatican II », aucun pape ne peut le faire : ni promulguer les Constitutions, Décrets et Déclarations de Vatican II et en maintenir les enseignements qui s’opposent à des jugements du magistère infaillible, ni promulguer et maintenir la « nouvelle messe » qui s’oppose « en général et dans le détail » à l’enseignement du Concile de Trente.

    Il n’est pas utile d’avoir de grandes compétences théologiques pour constater tout ceci et porter la conclusion logique qui s’impose au regard des faits et de la doctrine traditionnelle catholique. Chacun d’entre nous avons la faculté et même le devoir de remettre en cause, d’un jugement privé, la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés. C’est la foi qui nous le commande.

    Don Felix Sarda y Salavany : « Oui, il est permis et même commandé aux fidèles d’indiquer la raison de leur foi, de tirer les conséquences de celle-ci, de lui trouver des applications, d’en tirer des parallèles et des analogies. Le laïc fidèle a la faculté de faire tout cela, et il l’a d’ailleurs fait à toutes époques sous les applaudissements de l’Église. »

    Encore une fois, les « sédévacantistes » n’entendent pas se substituer à ceux qui ont pouvoir sur l’élection et encore moins à l’Eglise enseignante pour porter un jugement autorisé et public sur les « papes de Vatican II », mais porter tout au plus un jugement privé dans ce domaine.

    Mgr Sanborn, anciennement membre de la FSSPX :

    « Nous n’avons pas le pouvoir de déclarer légalement [que ces Papes de Vatican II ne sont pas vrais Papes]. Mais d’autre part, en tant que Catholiques, nous avons l’obligation de comparer ce qui est enseigné par le Concile Vatican II avec l’enseignement de l’Église Catholique. La vertu de Foi exige que nous le fassions, car la Foi est la sagesse surnaturelle et par conséquent demande que tout soit en conformité avec elle. Si nous n’avions pas fait cette comparaison, nous n’aurions pas la vertu de Foi. Si nous constatons que les enseignements de Vatican II ne sont pas en conformité avec l’enseignement de la Foi Catholique, nous sommes obligés de rejeter Vatican II, et obligés de conclure que ceux qui le promulguent n’ont pas l’autorité du Christ. Sinon, notre adhésion à l’erreur qui est contraire à la Foi serait la ruine de la vertu en nous, et nous deviendrions hérétiques. De même, si l’on accepterait l’idée que l’Eglise Catholique a été en mesure de promulguer de fausses doctrines, un mauvais culte et de mauvaises disciplines, nous serions hérétiques. Donc, conclure en privé que Benoît XVI est un hérétique, voire un apostat de la Foi, n’est pas « juger » le Pape au sens où il faut entendre des canonistes et des théologiens.
    En fait, si l’on ne pouvait même pas penser à la possibilité que le Pape est un hérétique, alors pourquoi de nombreux théologiens parlent-ils de cette possibilité et de ses conséquences ? »

    Qu’ont fait les saints ? Qu’a fait par exemple saint Bernard lorsqu’il s’est prononcé (à raison) contre la légitimité d’Anaclet II, sinon porter (certes publiquement) un jugement privé (c’est-à-dire un jugement qui de soi ne faisait pas autorité dans l’Eglise) ? Qu’ont fait les saints du « Grand Schisme d’Occident » ? Sainte Catherine de Sienne en faveur d’Urbain VI (et avec quelle véhémence !), saint Vincent Ferrier en faveur de Benoît XIII (puis contre ce même Benoît XIII, mais sans renier la légitimité d’origine de Benoît XIII) ? Et ce ne furent pas seulement les saints, mais la plupart des évêques, pères abbés, curés et chanoines (parfois en sens contraire de leur évêque) qui se prononcèrent sur la légitimité de l’obédience urbaniste, de l’obédience clémentiste, ou de l’obédience pisane… avant que l’Eglise enseignante, finalement, ne se prononce avec autorité que sur l’état des choses en 1417, laissant chacun libre de ses opinions concernant la période 1378-1417. Tous les membres de l’Eglise (parmi lesquels des saints) auraient-ils pu avoir tort de se prononcer d’un jugement privé (ou d’un jugement public douteux, ce qui revient au même) sur la question de la légitimité du (des) pontife(s) durant tout ce laps de temps ?

    Les catholiques ont-ils attendu la sentence canonique de l’Eglise pour dénoncer les hérésies de Luther et refuser de le reconnaître comme catholique, du fait de son rejet répété, pertinace et public de vérités dogmatiques enseignées par l’Eglise catholique ? Non.

    Doit-on rappeler quelle fut l’attitude des prêtres et laïcs de Constantinople quand leur patriarche Nestorius a commencé à leur enseigner avec pertinacité que la Sainte Vierge n’était pas la Mère de Dieu ? Ils ont dès ce moment cessé de le reconnaître comme Pasteur légitime et ont refuser de le nommer au canon de la messe – non una cum ! ; l’Église, qui a excommunié Nestorius plusieurs années après, le début des faits, ne leur en a fait aucun reproche, bien au contraire, elle a canonisé au moins l’un d’entre eux, saint Hypace.

    Que ce jugement privé puisse être faux de fait (c’est-à-dire dénier la papauté à qui est réellement pape) ne change rien à la chose : de droit, il peut être légitime de porter un tel jugement privé.

  18. 24 février 2015 17:31

    Sébastien,

    Vous commettez la même erreur – quoique de façon atténuée mais très semblable – que Louis-Hubert Rémy, et une foule d’autres sédévacantistes égarés par les vapeurs funestes de leurs raisonnements erronés.

    Nul ne dit qu’il n’est pas convenable de juger d’un enseignement, il est même nécessaire que cela soit, cet acte relevant du « sensus fidei » ; chaque catholique est ainsi en droit d’examiner si la doctrine qui lui est enseignée par l’autorité est conforme à la tradition constante de l’Eglise.

    Et si cette doctrine est manifestement contraire à la foi de toujours, même un simple laïc, peut interpeller son pasteur, jusqu’au pape, pour signaler des changements doctrinaux notables.

    Voir : https://lebloglaquestion.wordpress.com/2015/02/17/leglise-une-et-indestructible-est-fondee-sur-le-pape/#comment-50732

    Ceci étant posé, ce constat en erreur, comme vous l’écrivez : « qu’aucun des « papes de Vatican II » ne peut être pape en réalité et devant Dieu, car ce que font les « papes de Vatican II », aucun pape ne peut le faire », n’autorise à rien de plus, précisément, que de le constater. Constater, et bien sûr, à l’exemple des saints que vous citez fort justement (saint Bernard,sainte Catherine de Sienne, saint Vincent Ferrier, etc.), résister à cet enseignement, dire son caractère étranger à la foi constante de l’Eglise, signaler là où se trouvent ses erreurs, ses écarts, engager une analyse approfondie des thèses novatrices. Mais pas plus.

    Voilà ce qu’il convient de faire selon la discipline catholique : se prémunir de la nouveauté, se préserver des opinions téméraires. Un point c’est tout.

    Tel est le comportement des grands saints qui, pour être parfois en désaccord avec les pontifes de leur époque, jamais, et à aucun moment, n’allèrent jusqu’à déclarer publiquement en termes grossiers ou scandaleux – comme il est malheureusement devenu coutumier et habituel dans les milieux sédévacantistes – que les papes papes n’étaient plus papes.

    Pourquoi cette limite ?

    Tout simplement parce que l’Eglise n’est pas une société démocratique, c’est une institution divine fondée sur le droit, et en l’occurrence pour ce qui la concerne, le « droit divin ».

    « A la base de tout dans l’Eglise, il y a le « droit divin » et la « Loi éternelle », car Celui qui se trouve à la tête de l’Eglise c’est le Christ : « De même que l’on donne à toute l’Église le nom de corps mystique par analogie avec le corps naturel de l’homme, dont les divers membres ont des actes divers, ainsi que l’enseigne l’Apôtre (Rm 12, 4 ; 1 Co 12, 12), de même on appelle le Christ tête de l’Église par analogie avec la tête humaine. » (Somme théologique, IIIa, q. 8, a 1).

    Et ce « droit divin », qui signifie que c’est le Christ qui est à la tête de l’Eglise, « droit divin » auquel tous les catholiques sans exception aucune sont soumis, stipule formellement et positivement que le pape, ne peut être jugé par personne, car nul ne lui est supérieur en ce monde, si ce n’est Jésus-Christ.

    « Le Siège suprême n’est jugé par personne. » (can. 1556).

    C’est donc à Jésus-Christ, qui est la « tête » et le fondateur de l’Eglise, si manifestement le pape sombre dans l’hérésie, de lui retirer sa charge.

    Mais à personne d’autre, car nul membre de l’Eglise, comme cela se comprend aisément si l’on est non ignorant de ce qu’est le « droit divin », ne peut se substituer à Jésus-Christ.

    « Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots. Le vicaire de Jésus-Christ n’est soumis à aucune juridiction humaine. Son juge direct et immédiat est Dieu seul. » (R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. IV, col. 1159)

    En attendant que cela advienne, soit que le pape reçoive un jugement de DIEU SEUL, tout catholique, indistinctement, doit, de façon impérative, reconnaître le pape et s’abstenir de toute sentence en déposition (publique ou privée), ou pire, agir comme si le pape n’était plus pape en refusant de le reconnaître comme pontife de l’Eglise.

    Agir, en déclarant qu’il n’y a plus de papes à Rome depuis 1962, c’est en effet, et même, hélas ! typiquement, du pur (sic) jugement privé luthérien.

    C’est-à-dire l’expression la plus classique du poison subjectiviste, l’esprit de l’anarchie et le venin de la Réforme.

    Et cette attitude hautement et coupablement luthérienne, tombe directement sous l’anathème de Vatican I :

    « Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin (iure divino) que le bienheureux Pierre a des successeurs perpétuels (perpetuos successores) dans sa primauté sur l’Église universelle, ou que le Pontife romain n’est pas le successeur du bienheureux Pierre en cette primauté, qu’il soit anathème.»(Constitutio dogmatica ‘Pastor aeternus’ de Ecclesia Christi, § 2. De perpetuitate primatus beati Petri in Romanis Pontificibus, Vatican I, 1870).

    =====

    NB. Remarque déontologique. A la prochaine occasion, ayez l’obligeance de citer vos sources (qui sont d’ailleurs fort mauvaises …) : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-refutation-concernant-la-supposee-usurpation-d-autorite-de-la-position-sedevacantiste-113261379.html 😦

    • papy permalink
      24 février 2015 18:20

      Ah! CALIXTE! Mais vous n’êtes pas encore lassé de nous chanter toujours la même chanson avec votre voix de fausset? Ce que vous dites ou rien c’est du pareil au même! Car tout bon catholique sait pertinemment que dans une Eglise EN ORDRE tout ce que vous dites est éminemment respectable et oblige toute conscience catholique!
      Alors suivez des cours de chant, des cours de rattrapage et vous verrez que votre partition prendra une toute autre saveur…ad majorem Gloriam Dei!!!

  19. Inquisidor permalink
    24 février 2015 23:47

    Calixte cela fait des années que vous nous servez les mêmes sophismes, la même fausse conception du droit divin, les mêmes mensonges, la même mauvaise foi, les mêmes pseudo démonstrations maintes fois réfutées.. Je ne sais pour qui vous « roulez » vous et vos séides, mais tout cela me semble bien ténébreux…En toute logique vous devriez obéir à cette église moderniste qui n’a plus rien de catholique et qui par la voix de son magistère ordinaire universel (infaillible je vous le rappelle)…prêche en toute quiétude toutes les hérésies que nous connaissons…Vous êtes exactement dans le même esprit sectaire que des témoins de Jéhovah… Cessez donc votre attitude schismatique…Obéissez à François,à ses pompes et à ses oeuvres, obéissez à ses troupes infernales si vous voulez être cohérent…

  20. 25 février 2015 20:00

    @ papy

    Il n‘y a qu’une « chanson » (sic) dans l’Eglise, ou plus exactement un seul cantique solennel : « la doctrine de toujours » ; c’est celui qu’ont entonné tous les papes, tous les théologiens, tous les docteurs et les saints depuis les premiers siècles, et il dit ceci :

    « Le Siège de Pierre est saint, la hiérarchie de l’Eglise catholique est une institution divine, elle est sainte parce que son fondateur est saint. » (Pie IV, Profession de foi)

    Et ce fondateur, du Nom de Jésus-Christ, dont vous avez, peut-être, entendu parlé à moins qu’une surdité sévère ne vous ait empêché d’en percevoir les paroles, a affirmé solennelement à ses apôtres :

    « les Portes de l’Hadès ne prévaudront jamais contre l’Eglise. » (Matthieu XVI, 18).

    Vous voyez, je me borne à être fidèle dans mes « chants théologiques » qui semblent grandement incommoder les âmes schismatiques, à l’enseignement des papes et aux promesses du Christ.

    C’est ça être catholique cher papy, la « fidélité » à l’Eglise et à son fondateur Jésus-Christ.

    C’est peu, et c’est beaucoup à la fois.

    Un conseil : essayez-vous à cette « fidélité », vous y trouverez sans doute beaucoup de réponses à vos inquiétudes, et toutes les éléments spirituels nécessaires au salut de votre âme – ad majorem Dei Gloriam +

    ================================================

    @ Inquisidor

    Les remarques formulées à papy s’adressent également à vous qui semblez adhérer aux mêmes thèses schismatiques inexactes.

    Je rajoute à votre endroit, puisque vous souhaitez, de façon curieusement exaltée, nous voir acclamer les positions modernistes au motif que nous regardons le pape comme pape authentique de l’Eglise, quelques lumières supplémentaires.

    Elles devraient vous êtes utiles.

    Il convient en effet dans les sujets qui nous occupent, de comprendre qu’en dehors de son enseignement ex cathedra, et en dehors de son enseignement ordinaire, quand il cesse de répéter ce que la tradition unanime tient pour révélé, et donc quand il parle comme théologien privé, un pape peut tomber dans l’hérésie.

    Cette possibilité – sans laquelle il serait comme Dieu – est depuis toujours connue et professée par l’Église.

    Un canon du Décret de Gratien (Concordia discordantium canonum,) en fait mention explicite.

    Or, si le Décret est une compilation de formules canoniques datée de 1119, ce canon remonte à une beaucoup plus haute antiquité ; il sera sans cesse confirmé par un usage constant dans la suite des temps.

    Chose curieuse, et il fut cité cent fois ces dernières années, mais toujours amputé de ses derniers mots, qui en limitent la portée et en changent précisément tout le sens.

    Soyez attentif :

    «Que nul mortel n’ait l’audace de faire remontrance au pape pour ses fautes ; car il ne peut être jugé par personne celui qui doit juger tous les hommes, EXCEPTÉ S’IL EST REPRIS POUR AVOIR DÉVIÉ DE LA FOI. » (…)

    L’affirmation claire que le Pape peut être repris par quiconque dans ce seul et unique cas, à savoir quand il est suspecté d’avoir « dévié de la foi », cette affirmation est corroborée par Innocent III, Innocent IV, Grégoire IX, etc.

    C’est cette « reprise pour ses fautes », autorisée par le Décret Gratien, qui est simplement exercée par les tenants de la Tradition catholique.

    Voilà pourquoi ce réalisme à propos des possibles errances des pontifes, a conduit les saints docteurs à encourager les fidèles à la résistance face à l’erreur.

    Et en ces périodes pénibles que nous traversons, il convient que ceux attachés à la foi authentique ne se soumettent pas à l’autorité qui ne soutient pas les vérités anciennes, tout en évitant l’erreur funeste de se séparer de l’Eglise. Cette résistance est un devoir religieux.

    Mais au fait, comment disiez-vous déjà-plus ……. ?

    Relisons en « contextualisant » vos phrases : « Innocent III, Innocent IV, Grégoire IX (….) sont exactement dans le même esprit sectaire que des témoins de Jéhovah…[ils doivent] cesser donc leur attitude schismatique…Obéir…. [aux] troupes infernales [s’ils veulent] être cohérent… »

    Hum, pas très catholique votre discours Inquisidor (le bien mal nommé) …

    Avec de tels propos, en d’autres temps, vous auriez été rapidement remis entre les mains de l’Inquisition, ce qui d’ailleurs, si le Saint-Office fonctionnait encore comme il se doit, devrait être fait pour l’ensemble des discours schismatiques proférés par le milieu sédévacantiste.

    Mais par-delà les variations temporelles circonstancielles qui vous aveuglent, alors qu’elles n’ont en réalité pas de prises sur la nature de l’Eglise, la sainte institution demeure inchangée, et le demeurera jusqu’à la fin des siècles, il suffit juste pour le comprendre de s’ouvrir à la foi catholique et de s’y soumettre, discipline qui vous fait tragiquement défaut, ainsi qu’à tous les esprits rebelles qui composent votre courant sectaire.

    Acceptez les principes rappelés par Léon XIII pour rester catholiques, faute de quoi vous vous retranchez de l’Eglise :

    « Si quelqu’un dit que l’unique chef et l’unique pasteur est Jésus-Christ, qui est l’unique époux de l’Église unique, cette réponse n’est pas suffisante. … » (S. Thomas d’Aquin Contra Gentiles, lib. II, cap. 2, n. 25) . Il n’est douteux pour personne, et c’est une chose connue de tous les temps, que le saint et bienheureux Pierre, prince et chef des Apôtres, colonne de la foi et fondement de l’Église catholique, a reçu de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur du genre humain, les clés du royaume, et que le pouvoir de lier et de délier les péchés a été donné à ce même Apôtre, qui, jusqu’au moment présent et toujours, vit dans ses successeurs et exerce en eux son autorité… » (…) 11.Mais comme l’Eglise est « telle » par la volonté et par l’ordre de Dieu, elle doit rester « telle » sans aucune interruption, jusqu’à la fin des temps, sans quoi elle n’aurait évidemment pas été fondée pour toujours, et la fin même à laquelle elle tend serait limitée à un certain terme dans le temps et dans l’espace : double conclusion contraire à la vérité. Il est donc certain que cette réunion d’éléments visibles et invisibles étant, par la volonté de Dieu, dans la nature et la constitution intime de l’Eglise, elle doit nécessairement durer autant que durera l’Eglise elle-même. ». (Léon XIII, Satis Cognitum, 1896).

    Voilà la « Vérité » catholique, « l’Eglise a été fondée pour toujours », elle doit donc « nécessairement durer autant que durera l’Eglise elle-même », ce qui RUINE TOTALEMENT, votre idée blasphématoire et profondément mensongère, d’une Eglise « éclipsée » remplacée par une autre « église » (sic !), thèse délirante, anticatholique, schismatique et pour tout dire : IMPIE !

    • 26 février 2015 13:32

      Bien que ces querelles me soient plutôt étrangères, à cause de l’existence de reclus que j’ai choisie, j’avoue vous rejoindre largement.

      On pourrait faire d’ailleurs le parallèle entre le trône pontifical et la couronne de France, les deux « charges » étant finalement frappées d’indisponibilité.
      Elles n’appartiennent nullement à ceux qui les occupent, c’est un devoir qui dépasse la personne humaine.

      De la même façon que nous eûmes de mauvais Rois, calamiteux parfois, nous avons aujourd’hui un piètre Pape, mais en aucun cas il ne serait venu à quiconque l’idée de négliger ou combattre la monarchie pour un tel prétexte.

      François et Vatican II passeront mais l’Eglise demeure.

  21. Inquisidor permalink
    26 février 2015 08:48

    Calixte c’est réellement à pleurer ce que vous dites ! Ben voyons ! C’est clair que l’enseignement de Vatican II, l’enseignement du Magistère Ordinaire et Universel depuis ce funeste conciliabule doivent provenir comme en leur principe seulement de l’enseignement privé du Pape, tout à fait faillible ! Ce doit être la raison pour laquelle ce M.O.U. peut prêcher l’erreur et l’hérésie en toute quiétude malgré le fait qu’il devrait être infaillible…ah vous me faites bien rire ! En matière de sophisme vous faites fort ! Et bien moi je vous accuse publiquement de mauvaise foi caractérisée car vous savez fort bien que tout ce que vous nous racontez sont des fadaises uniquement destinées à entretenir la secte à laquelle vous appartenez…De plus n’importe quel crétin est capable de voir qu’un enseignement privé concernant les pontifes romains est une absurdité puisque le pape par définition en tant que pape est une personne publique et de même son enseignement… Et avec tout cela vous avez le toupet de traiter de luthériens des personnes qui se posent des questions licites sur la nature de l’autorité de la secte concilaire alors que vous, vous êtes hérétique, oui je dis bien hérétique, en niant de fait l’infaillibilité du MOU puisque vous trouvez normal qu’il enseigne à travers toute la chrétienté des erreurs et des hérésies…Bon Calixte votre mauvaise foi ou votre aveuglement est d’un tel niveau qu’il est inutile de converser avec des gens comme vous…je vous l’ai dit vous avez seulement l’esprit sectaire de Témoins de Jéhova, et derrière votre apparence de bon catholique traditionnel se cache un dangereux herétique et un dangereux sectaire…

  22. papy permalink
    26 février 2015 10:15

    CALIXTE! J’ai enfin compris! Vous vivez dans un monde parallèle…un monde de bisounours…..complètement schizophrénique…..et votre aveuglement est tel qu’il n’est pas possible de dialoguer avec vous tant votre mauvaise foi et votre formatage sont puissants ,évidents et sans remèdes…Vous êtes la preuve vivante qu’il n’ y a plus aucune autorité dans l’institution ecclésiale….et, qui plus est, vous nous démontrez que le mensonge est votre lot quotidien pour soutenir sans cesse votre volontarisme acharné…
    Contextualisons…contextualisons…dites-vous en vous adressant sarcastiquement à Inquisidor….Cela me fait penser à ce que disait Voltaire…le menteur professionnel et démoniaque….
    Faire référence à un pape soi-disant théologien privé pour faire passer , à travers l’autorité des apostats de Vatican II (le mal nommé!) , toutes les incartades et hérésies de nos petits modernistes, relève du délire et de l’aveuglement complets.
    Vous êtes foncièrement un homme blessé, Calixte, un homme du passé (des annnées 50?) , incapable de comprendre le mystère d’iniquité à l’oeuvre dans l’Eglise! Je vous plaindrais de tout coeur si vous n’étiez pas d’une mauvaise foi si évidente qu’elle me rappelle celle que Notre-Seigneur eut à affronter lors de son procès en blasphème!
    Comme la secte nantiste et la fraternité schismatique St Pie X, vous partagez le même socle d’erreurs, la même illusion mortelle sur la nature de l’Eglise et de son magistère ordinaire universel et vous vous auto-entretenez , vous et vos semblables dans le mirage d’un catholicisme dont vous seriez les seuls à détenir, de droit divin sans doute, et les clés et la solution de la crise….
    En vérité, et je vais sans doute vous l’apprendre, par votre position vous vous excluez vous-même de l’Eglise et êtes dans l’hérésie la plus totale…tant il est vrai que « nul ne peut servir deux maîtres »….
    Dieu jugera, mais il me semble qu’au for externe il est de notre devoir de vous dire la vérité en face: vous n’êtes plus catholique mais vos oeuvres et aussi votre orgueil vous enferment irrémédiablement dans ce châtiment qu’est l’aveuglement du clergé…
    Quant à nous, malgré notre profonde indignité, nous n’aurons et ne pourrons jamais avoir, la moindre part -nullam partem – avec ce « cloaque d’impureté » qui vous caractérise si bien!

    • 1 mars 2015 16:51

      Cher papy,

      Je crains fort que cette « exclusion » de l’Eglise, ne vous concerne au premier chef.

      Ainsi, à votre place, je pérorerais avec beaucoup moins d’assurance dans les espaces virtuels pour y proférer des abominables propositions pécheresses sur l’Eglise.

      L’Eglise est sainte, mais aussi humaine, or vous vous en faites une idée totalement abstraite singulièrement inexacte.

      Soyez de la sorte docile à l’enseignement de sa Sainteté Pie XII :

      «Si l’Eglise manifeste des traces évidentes de la condition de notre humaine faiblesse, il ne faut pas l’attribuer à sa constitution juridique mais plutôt à ce lamentable penchant pour le mal des individus que son divin Fondateur souffre jusque dans les membres les plus élevés de son Corps mystique ». (Pie XII Encyclique Mystici corporis).

      Ayez confiance, de même, dans la continuité éternelle de l’Eglise, car il est impossible qu’elle ne subsiste toujours, comme le souligna Pie XI :

      « Or, en vérité, son Eglise, le Christ Notre Seigneur l’a établie en société parfaite, extérieure par nature et perceptible aux sens, avec la mission de continuer dans l’avenir l’oeuvre de salut du genre humain, sous la conduite d’un seul chef (Matth. XVI, 18; Luc. XXII, 32; Joan. XXI, 15-17). Il est, par conséquent, impossible, non seulement que l’Eglise ne subsiste aujourd’hui et toujours, mais aussi qu’elle ne subsiste pas absolument la même qu’aux temps apostoliques; – à moins que nous ne voulions dire – à Dieu ne plaise ! – ou bien que le Christ Notre Seigneur a failli à son dessein ou bien qu’il s’est trompé quand il affirma que les portes de l’enfer ne prévaudraient jamais contre elle (Matth. XVI, 18). (Mortalium Animos, § 6 janvier 1928).

      Vous le voyez papy, je ne suis pas « un homme du passé (des annnées 50?), incapable de comprendre le mystère d’iniquité à l’oeuvre dans l’Eglise », je suis un catholique fidèle à l’enseignement des pontifes qui crois à la perpétuité et à la subsistance de la divine institution fondée par Jésus-Christ ….qui n’a pas pu se tromper….ni nous tromper en affirmant : « Les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre l’Eglise » !

      C’est cela la Tradition catholique papy, et pas autre chose, c’est-à-dire surtout pas vos divagations schismatiques, hérétiques, scandaleuses et impies, qui aboutissent à une impasse radicale absolue et constatable aisément, tant sur le plan ecclésial, théologique et canonique.

      Dieu vous guérisse de vos erreurs et vous délivre de vos illusions trompeuses !

  23. Louis-Hubert REMY permalink
    28 février 2015 05:35

    Boniface VIII en 1300 : “Nous définissons qu’il est nécessaire au salut d’être soumis au Pontife romain” (Unam Sanctam, Denz. 875).

    Alors ?

    «Si quelqu’un dit que le pontife romain n’a que la charge d’inspection et de direction, et non le plein et suprême pouvoir de juridiction sur l’Eglise universelle, non seulement dans les choses qui concernent la foi et les mœurs, mais aussi dans celles qui appartiennent à la discipline et au gouvernement de l’Eglise répandue dans tout l’univers ; ou bien seulement qu’il a la principale part, simplement, et non toute la plénitude de ce pouvoir suprême ; ou bien que ce pouvoir qui lui appartient n’est pas ordinaire et immédiat soit sur toutes les églises et sur chacune d’elles, soit sur tous les pasteurs et sur tous les fidèles et sur chacun d’eux : qu’il soit anathème».
    «Si donc quelqu’un dit que le bienheureux Apôtre Pierre n’a pas été constitué par le Christ Notre Seigneur, le Prince des Apôtres et le chef visible de toute l’Eglise militante ; ou que le même Pierre n’a reçu directement et immédiatement du Christ Notre Seigneur qu’une primauté d’honneur, et non de véritable et propre juridiction : qu’il soit anathème» (Pastor Aeternus, 18/07/1870, Denzinger 1827-1831).

    Alors ?

    • 1 mars 2015 18:43

      Louis-Hubert REMY

      Alors quoi ?

      Ces extraits de la Constitution dogmatique Pastor Aeternus du 18 juillet 1870 sont excellents, et abondent pour démontrer le caractère de « droit divin » du pontife romain.

      Mais n’oublions pas d’y adjoindre toutefois, puisque personne n’est en mesure de déposer un pape (ou de ne plus le reconnaître en se séparant de Rome) s’il vient à s’égarer en quelques matières, cas inimaginable que nos temps troublés rencontrent pourtant – la puissance capable d’opérer un tel acte n’existant pas en ce monde – sachant que les fidèles sont soumis à l’obéissance aux supérieurs, notamment au premiers d’entre les supérieurs c’est-à-dire le successeur de Pierre :

      « Puisqu’il est donc certain qu’un Pape qui est devenu hérétique incorrigible n’est pas automatiquement destitué et doit être destitué par l’Eglise et que l’Eglise n’a pas puissance sur la Papauté, et que l’Eglise a puissance au-dessus de l’union de Pierre avec la Papauté, en tant qu’elle est son œuvre, il faut dire que, quand Pierre, devenu hérétique incorrigible est déposé par l’Eglise, il est jugé et déposé par une puissance supérieure non à la Papauté mais à l’union entre la Papauté [MATIERE] et Pierre [FORME]. » (Cardinal Cajetan, De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii, c. XX .1511).

      C’est là – en cette distinction que rappelle le cardinal Cajetan entre « forme » et « matière » en s’appuyant sur les plus grands canonistes médiévaux – la source de l’excellente intuition du R.P. Louis Guérard des Lauriers afin de répondre au caractère exceptionnel de la situation que traverse l’Eglise, qu’il résuma dans sa célèbre thèse.

    • Pélikan permalink
      1 mars 2015 19:14

      Merci infiniment Cher Calixte pour ce rappel de la thèse exposée en son temps par Mgr Guérard des Lauriers.

      Elle seule permet de résoudre la terrible difficulté face à laquelle les catholiques sont confrontés depuis l’élection de Paul VI, pape matériel, c’est-à-dire pape potentiel qui simplement conserva la subsistance successorale de la chaire de Pierre, de sorte qu’advienne en plénitude, le jour où Dieu en décidera ainsi, un pape en lequel matière et forme seront de nouveau unies.

      Voilà pourquoi, la position des sédévacantistes complets est fausse et n’a aucun sens, car elle brise la lignée successorale depuis saint Pierre, et crée une situation de chaos absolu d’où il deviendra impossible qu’à terme puisse surgir un nouveau pape pour l’Eglise…

  24. 1 mars 2015 16:28

    @ Inquisidor,

    Ce qui est à pleurer, c’est votre aveuglement volontaire doublé d’une ignorance profonde, ce qui est inquiétant lorsqu’on se prétend catholique, des critères de l’infaillibilité, ceci vous conduisant à des affirmations délirantes et singulièrement erronées. On ne s’étonne plus à vous lire, de constater vos positions schismatiques qui, allègrement, piétinent tout le droit, élaboré depuis les débuts de l’Eglise, entourant la personne du pontife romain.

    Apprenez, pour votre instruction lacunaire, que le Concile du Vatican en 1870, s’est empressé de délimiter rigoureusement l’aire de l’infaillibilité, en dressant la liste exhaustive des conditions précises, déterminantes, de l’enseignement “ ex cathedra ”.

    Le Concile qui a donc proclamé l’infaillibilité a ainsi fortement proclamé qu’en dehors des conditions où l’infaillibilité est engagée, le pape demeurait capable d’erreur et ne pouvait donc être suivi aveuglément.

    La Constitution Dogmatique Pastor Æternus, que vous ignorez visiblement, promulguée solennellement par le Pape Pie IX lors du concile Vatican I en 1870, précise nettement les conditions de l’infaillibilité :

    « Ce pouvoir du Souverain Pontife ne fait nullement obstacle au pouvoir de juridiction épiscopal ordinaire et immédiat, par lequel les évêques, établis par l’Esprit Saint (Ac, 20, 28) successeurs des Apôtres, paissent et gouvernent en vrais pasteurs chacun le troupeau à lui confié […].[…] nous enseignons et proclamons comme un dogme révélé de Dieu : Le pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine, en matière de foi ou de morale, doit être admise par toute l’Église, jouit par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue l’Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables de par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église. Si quelqu’un, ce qu’à Dieu ne plaise, avait la présomption de contredire notre définition qu’il soit anathème. » (Constitution Dogmatique Pastor Æternus, 1870).

    Le pape invoque donc l’infaillibilité pontificale uniquement lorsqu’il proclame solennellement un dogme, fait qui ne s’est produit qu’une seule fois depuis 1870, lors de la proclamation par le pape Pie XII en 1950 du dogme de l’Assomption de la Vierge Marie.

    Vous enfermant dans la folle logique perverse de la thèse sédévacantiste, vous considérez donc que chaque fois que Rome s’exprime, en matière de foi, de mœurs ou de discipline, elle est automatiquement, pleinement et toujours infaillible.

    Cette conception, qui vous fait dire avec vos amis partisans de la vacance du Saint-Siège qu’il est donc impossible à l’Eglise d’avoir pu soutenir des propositions contestables, audacieuses ou modernistes lors du dernier concile de Vatican II, sous peine de ne plus pouvoir être l’Eglise, est fausse car elle relève d’une conception très imparfaite et entièrement inexacte de la manière dont s’exerce l’infaillibilité.

    Ainsi on argue dans vos milieux schismatiques, de façon erronée, que pour que le Magistère ne soit pas infaillible il faudrait que ce Magistère ou bien ne soit pas catholique ou bien qu’il ne soit pas authentique.

    Or les deux affirmations sont gravement partielles, aboutissant pour ceux qui s’y laissent prendre à ce qu’ils ne reconnaissent plus l’Eglise et la déclare, avec une ahurissante conviction, « éclipsée ».

    Il importe d’insister sur le fait qu’un enseignement du Pape, ou d’un Concile, n’entraîne pas ipso facto une obéissance inconditionnelle :

    « Celle-ci dépend et est proportionnée à l’intention avec laquelle le Magistère entend engager son autorité. » (I. Salaverri, Sacrae Theologiae Summa, cit., t.I, tr. III, I.II, § 637, p. 578). C’est ce que confirme le cardinal Journet : « Le degré avec lequel le Magistère s’exprime dépend donc encore une fois de la volonté, de l’intention du Pape et des Évêques unis à lui. Il n’y a pas de coïncidence définitive entre Magistère extraordinaire et Magistère infaillible. » (Cf. C. Journet, L’Église du Verbe Incarné, p. 531).

    Pourquoi votre terrible erreur schismatique est-elle donc si répandue dans certains esprits désorientés par le sédévacantisme ?

    Parce que ce raisonnement trompeur ne respecte pas la distinction nécessaire entre le Magistère ordinaire conditionnellement infaillible et le Magistère extraordinaire pleinement infaillible.

    Si donc il n’y a pas coïncidence constante et définitive, cela veut dire qu’il peut y avoir des cas, certes exceptionnels, et Vatican II en est un, où un acte du Magistère ordinaire authentique ne possède pas la note de l’infaillibilité.

    A cet égard, puisque telle fut la volonté de ses promoteurs (Jean XXIII et Paul VI),Vatican II est un acte du Magistère authentique non infaillible, guidé, de surcroît, par des évêques non éminents « amore et studio doctrinae ab Apostolis traditae ac pari detestatione mnis novitatis » (Franzlin, De Divina Traditione, thèse IX), car « si viennent à manquer l’amour et la fidélité envers l’ancien, l’Esprit de Vérité empêche, par une assistance purement négative, qu’une définition erronée ne soit proclamée par le Magistère infaillible ». (Cf. D.T.C., t. VI, col. 162).

    N’oublions pas que Vatican II, qui n’est pas hérétique mais en soutient la possibilité par une pastorale inexacte, une morale faussée et une réforme liturgique douteuse, n’est pas le seul concile à avoir soutenu des erreurs dans l’Histoire.

    Ainsi à Rimini (359), des centaines d’évêques du monde entier se laissèrent duper par les ariens et signèrent une formule susceptible d’une interprétation hérétique : « L’univers gémit et s’étonna d’être arien » s’écria terrifié Saint Jérôme.

    Le concile de Bâle (1431 – 1443), plus tard, fut dissous par le Pape, et plus récemment encore, celui de Pistoia (1786) tomba dans de nombreuses erreurs qui ne sont pas sans rappeler celle du dernier concile : démocratisation de l’Église, réforme de la liturgie, critique de la présence des reliques sur l’autel, introduction de la langue vernaculaire dans la liturgie, réforme de la discipline, infaillibilité attribuée au concile national sans le Pape.

    Il fallut que Pie VI, dans la constitution Auctorem fidei (28 août 1794) condamne pas moins de 85 propositions tirées des actes de ce concile fautif.
    Sans même aborder les cas célèbres de papes qui faillirent, comment ne pas évoquer le cas de saint Bruno le Chartreux qui reprendra Pascal II lorsque nécessaire, ou Thomas Becket refusant d’obéir à ce grand lâche d’Alexandre III, vrai responsable de son cruel martyre.

    En effet, les papes ne sont pas des dieux !

    S. Bernard exhortait Eugène III. L’Université de Paris condamna l’hérésie de Jean XXII. Catherine de Sienne somma l’indolent Grégoire XI de rentrer à Rome et morigènera durement Urbain VI. Sans passer sous silence le fait que lorsque Léon XIII voulut rallier les catholiques français à la République maçonnique et antichrétienne en 1892, le Marquis de la Tour du Pin répondit par un « Non Possumus » déférent mais ferme, et Léon XIII à la fin reconnut qu’“on l’avait trompé ”.

    Il y a donc une distinction capitale que vous oubliez qui trouble votre pensée : certains des pouvoirs du pontife sont infaillibles, les autres ne le sont pas ; ils sont donc… faillibles.

    Pour que l’Église ait une base certaine, une continuité et une perpétuelle unité dans la fidélité au Seigneur Jésus-Christ, il faut que les actes essentiels des Pasteurs de l’Église soient nécessairement et indubitablement efficaces, suivis de leurs effets divins. Ces actes relèvent de Pouvoirs infaillibles, assistés inconditionnellement par l’Esprit-Saint. Les autres présentent une grande contingence et dépendent aussi bien de la fragilité de l’homme que de l’assistance de l’Esprit de Dieu ; ils émanent de Pouvoirs moindres, où doit s’opérer un discernement.

    Ceci explique pourquoi l’Église en sa croyance unanime est infaillible, mais le Magistère ordinaire est conditionnellement infaillible, ce Magistère caractérisant Vatican II, car le concile a renoncé à l’exercice de son pouvoir !

    C’est Jean XXIII qui l’a voulu ainsi. Cette surprenante décision, sans doute obscurément préparée et inspirée au Souverain Pontife, a été imposée à l’assemblée conciliaire, le 11 octobre 1962, dans son discours d’ouverture. Les Pères y apprirent « qu’ils ne devraient pas y faire œuvre dogmatique, définir des vérités divines ni dénoncer les erreurs de ce temps, et surtout ne condamner personne. »

    Or, ce sont précisément les caractéristiques nécessaires pour qu’il y ait acte infaillible du magistère extraordinaire. Cette décision de Jean XXIII a été confirmée par son successeur, le Pape Paul VI, dans son discours d’ouverture de la seconde session : « Ainsi, aucun acte du Concile Vatican II n’a été déclaré ouvertement infaillible, comme chacun peut le vérifier facilement, et pour la première fois dans l’histoire de l’Église, le Magistère suprême en instance conciliaire solennelle, s’est mis dans l’incapacité d’exercer son autorité infaillible en ne subordonnant pas tous ses desseins, en ne tendant pas de toutes ses forces à la recherche et à la proclamation de la seule Vérité divine ! À la question : théologiquement, les Actes du Concile sont-ils infaillibles ? il faut donc répondre : NON, parce que, contrairement à son droit, et semble-t-il à son devoir, le Concile en tant que tel n’a pas voulu et donc n’a pas pu exercer son pouvoir de juridiction sous la forme « solennelle extraordinaire » propre à cette Instance suprême. Ses actes ne sont donc pas garantis par l’assistance infaillible absolue du Saint-Esprit. »

    Libérez-vous de vos vues chimériques Inquisidor, et revenez à la foi catholique, faute de quoi, vos jugements empoisonnés par le venin de l’hérésie schismatique, vous retrancheront définitivement de l’Eglise de Jésus-Christ ……

    Réfléchissez sérieusement aux conséquences de votre terrible position, et méditez le sens de l’avertissement de saint Cyprien de Carthage : « Extra Ecclesiam nulla salus » !

  25. papy permalink
    2 mars 2015 11:49

    ……Que les âmes se laissent envahir par le repentir et la grâce de la foi au vu de telles souffrances divines, fruit du mystère de l’Incarnation, dont les mérites sont infinis…

  26. 9 mars 2015 17:56

    Nous informons nos lecteurs, que le sieur « Inquisidor », comme il est devenu une habitude dans les pratiques talmudiques assez dérisoires des hérésiarques schismatiques, s’est empressé de rédiger une réponse assez vulgaire et peu courtoise à ce que lui avait asséné comme vérités doctrinales notre ami Calixte (actuellement en retraite de Carême) https://lebloglaquestion.wordpress.com/2015/02/17/leglise-une-et-indestructible-est-fondee-sur-le-pape/#comment-50775, « réponse » qu’il est allé publier – sans doute pour éviter le risque de se faire démontrer une nouvelle fois sévèrement ses erreurs -, sur l’espace virtuel protégé du mensongèrement dénommé : « CatholicaPedia Blog ».

    Voici cette prétendue « réponse », en réalité un très vain, laborieux, et inutile exercice d’auto-justification de l’hérésie sédévacantiste qui allègrement, bafoue le « droit divin » tout en instaurant l’anarchie luthérienne du libre examen au sein de l’Eglise – ceci au prétexte d’une conception faussée de l’infaillibilité du Magistère Ordinaire considéré par les sectaires schismatiques comme « nécessairement infaillible » alors que l’on sait, l’ensemble des docteurs s’accordant sur ce point, qu’il doit être regardé comme «conditionnellement infaillible» -, libre-examen qui, objectivement, en revient à en faire une entreprise travaillant à la destruction de l’institution fondée par Jésus-Christ, à l’origine de cette prétendue « réponse » donc, que nous portons, malgré le caractère grossier de son procédé, à la connaissance de chacun afin que les observateurs puissent juger du degré d’égarement inquiétant auquel peut conduire une logique empoisonnée puissamment erronée :

    ======================================================
    Calixte,
    J’ai le devoir de soutenir et proclamer la vérité contre toutes vos allégations fausses et mensongères que vous nous débitez comme à votre habitude, sur un ton suffisant et pontifiant, perpétuel donneur de leçon, en vous arrogant ainsi une autorité que vous n’avez pas. Je ferai donc court car j’estime que tout ce que vous nous dîtes a été maintes et maintes fois réfuté au cours de ces dernières années… Ainsi ce qui va suivre ne s’adresse pas à vous Calixte et à toute la petite bande de courtisan qui vous suit sinon au lecteur de passage et de bonne volonté, car quant à vous et j’en prends la responsabilité morale devant Dieu, je ne vous considère pas comme un interlocuteur intellectuellement honnête avec lequel on puisse avoir un échange qui permette de dégager la vérité en toute sa lumière… Votre hérésie de fond, qui est une hérésie volontariste si on y regarde bien de plus près, hérésie que l’on perçoit particulièrement bien dans votre conception du Droit Divin, empêche toute conversation et ce n’est pas votre art consommé de la dialectique qui changera quelque chose au fait que vous êtes dans l’erreur…
    Je me contenterai de rappeler seulement brièvement les quelques points suivants :
    Concernant le Magistère de l’Église…

    1° Réduire l’infaillibilité du Magistère aux déclarations solennelles est un vilain mensonge qui se double d’une grosse hérésie, car l’Église (et donc son Magistère) est Infaillible non seulement en matière de Foi mais aussi de Morale et de Discipline… Je rappelle que cette proposition est de Foi… Or ces trois éléments relèvent aussi et tout autant du Magistère Ordinaire, que ce soit du Magistère Ordinaire du Pape ou du Magistère Ordinaire et Universel en union nécessaire avec le Magistère du Pape puisque ce dernier est le principe formel de l’unité, de l’autorité et de la véracité du Magistère Ordinaire et Universel… Or en matière de Foi, de Morale et de Discipline beaucoup de choses sont crues, acceptées et enseignées depuis toujours sans qu’elles aient été l’occasion de déclarations solennelles (= Tradition). Le nier est une hérésie car ce serait alors soutenir que l’Église en tant que telle, dans ce qui relève de son objet propre, pourrait enseigner des erreurs de façon habituelle (ou même de façon purement accidentelle) avant que les vérités de Foi n’aient fait l’objet de déclaration solennelle, et que son enseignement absolument certain se réduirait alors seulement à ces déclarations solennelles, ce qui revient en définitive à nier toute la Tradition de l’Église comme source absolument certaine de la Foi, à nier la valeur des sources scripturaires de cette même Foi et à faire fi de ce qu’enseignent les Pères de l’Église ! En effet la Révélation est close avec la mort du dernier Apôtres et qui pourrait soutenir que la Foi était vaine et relative avant la première déclaration solennelle ? Qui pourrait soutenir qu’il n’y avait que de l’implicite dans la Foi avant toute déclaration solennelle ? Hérésie que tout cela !
    Ainsi le Magistère Ordinaire sous ses deux formes exprimées plus haut est nécessairement infaillible et non pas « conditionnellement infaillible en son expression » comme l’hérésie volontariste le soutient car l’objet sur lequel le Magistère se prononce est en substance identique, qu’il soit exprimé par voie extraordinaire ou bien par voie ordinaire car il repose en fin de compte sur la Révélation et le dépôt de la Foi. ainsi la voie ordinaire et la voie extraordinaire ne diffèrent donc pas par l’objet sur lequel on se prononce mais seulement par le mode de solennité avec lequel on se prononce sur ce même objet. La Très Sainte Vierge Marie n’est pas devenue Immaculée selon sa Conception le jour de la déclaration solennelle de ce dogme !… Alors chacun verra facilement qu’il est impossible que l’Église considère comme vrai, absolument vrai, par une expression solennelle ce qu’elle aurait seulement considéré comme « relativement vrai ou seulement implicitement vrai » par un mode d’expression purement ordinairecomme si en quelque sorte le même objet de foi se dédoublait en sa réalité ontologique selon le type d’autorité engagée ! Où seraient donc l’Unité et l’Actualité vivante de la Foi avant une déclaration solennelle ? Ah ! Quelle belle hérésie et absurdité que voilà ! Cette conception relativiste et subjectiviste de la vérité non seulement est contraire à la vérité en sa notion philosophique la plus élémentaire mais relève d’une hérésie volontariste qui soutient que la réalité et la vérité dépendraientde fait du niveau d’autorité avec lequel se prononce le Magistère alors qu’en vérité et ontologiquement parlant, c’est le contraire qui se produit, à savoir que le Magistère adapte (et ne peut qu’adapter) son niveau d’autorité en fonction de l’objet sur lequel son jugement se porte puisque l’objet fait partie du Dépôt Révélé ou en découle nécessairement ! La preuve ? C’est que de fait il n’y a pas de définitions au sens logique du terme des vérités de Foi, même solennellement proclamées, dans la mesure où ces vérités de Foi en leur objet même dépassent la raison humaine ! La Trinité Sainte de Dieu est objet de Foi, article de Foi, vraiment susceptible des déclarations solennelles les plus absolues, qui peut le nier ! Est-elle pour autant incluse dans une définition qui épuiserait le Mystère de ce qu’est la Sainte Trinité comme si une définition logique pouvait épuiser l’essence même des Mystères Divins ? Non évidemment ! Ainsi toute définition énonce seulement avec une Autorité totale qui est en fait celle de Dieu, participée par l’Autorité investie de Droit Divin, ce qu’est la réalité divine dans toute sa pureté et sa véracité mais selon notre mode de connaître ! Ainsi quand un Pontife dit en matière de Foi « Nous définissons » il signifie par-là que les paroles énoncées dans la définition correspondent exactement à l’objet de Foi que vise cette définition ! Prétendre le contraire c’est comme dire que la définition épuise rationnellement l’objet même sur lequel porte la Foi et donc c’est détruire la Foi ipso facto ou bien c’est dire qu’elle ne signifie rien du tout et que toute notre Foi est vaine !
    De plus, l’objet propre sur lequel tout jugement magistériel se prononce, est la Foi, la Morale, la Discipline, ce en quoi justement ce Magistère est toujours infaillible puisque justement c’est son objet propre et qu’il est de foi qu’il soit infaillible en ses jugements quand il est en possession de son objet propre !…
    Que ce soit de foi c’est certain, mais en plus c’est très facile de le prouver par la raison… Si on soutient que ce Magistère pourrait errer en quelque circonstance, alors il y a deux cas de figure : dans le premier cas de figure, ou bien le Magistère n’est pas en possession de son objet propre et l’engagement de son autorité qui porte un jugement sur ce qui ne le concerne pas est alors un jugement possiblement faillible, ou bien second cas de figure, ce Magistère se trompe en engageant son Autorité sur ce qui relève de son objet propre. Mais dans ce cas où il se prononce en tant que Magistère, je dis bien en tant que magistère, alors comme il est en possession de son objet propre, il ne peut pas errer. S’il erre c’est qu’il n’est pas le Magistère mais autre chose, c’est-à-dire une singerie de magistère ! En effet, si on le nie, le Magistère serait de fait et en sa nature même possiblement incompétent et serait donc un Magistère non seulement faillible mais aussi inutile puisqu’incapable de discerner le vrai du faux de manière certaine ! De plus quel serait le critère objectif pour nous assurer que ce Magistère serait une fois en train d’errer et une autre fois en train de se prononcer en toute vérité ? Aucun critère…sinon purement subjectif ! En effet un jugement de soi faillible dans un sens peut très bien l’être dans l’autre sens ! Où sera donc le vrai ? Or, et tant pis pour le contradicteur, tout jugement est un acte de l’intelligence, et il ne peut qu’être vrai ou faux, et soutenir que de soi le Magistère est incapable de se prononcer quant à ce qui en toute raison certaine relève de sa compétence magistérielle, c’est nier le ce pourquoi il a été institué ! Il est donc bieninutile ce Magistère qu’on prétend faillible ! inutile pour défendre la Foi, inutile pour enseigner toutes les nations ! En effet être compétent en matière de Foi et de Doctrine, c’est détenir le pouvoir de la raison quant à discerner le vrai du faux et poser un jugement en rapport ! et ce pouvoir on l’a ou on ne l’a pas ! Si on le nie on pose l’incompétence comme principe intrinsèque et privatif du magistère et c’est donc soutenir que le Christ a institué un Magistère totalement inutile ! Belle hérésie que voilà encore une fois ! Magistère et incompétence sont donc deux notions contradictoires entre elles qui s’excluent mutuellement comme on vient de le voir ! L’Église ne joue pas au poker avec la Vérité parce que l’enjeu est le salut des âmes ! C’est clair et c’est enfantin de le comprendre ! D’autre part, qui ne voit aussi avec facilité, si l’Autorité en possession de son objet propre pouvait errer, qu’on ne pourrait alors trouver aucun critère extérieur pour discerner le vrai du faux, la vérité étant devenue relative et impossible de fait à prononcer au sein même de l’Église !… Alors la vérité ne serait seulement perçue, comme je l’ai dit, que par un jugement privé audacieux mais devenu nécessaire, bien que n’ayant en soi aucune autorité ! C’est absurde et c’est contraire à la nature hiérarchique même de l’Église ! C’est contraire à son pouvoir d’enseignement et c’est également contraire aux promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ ! ainsi le magistère de l’église est infaillible selon tous ses modes, ordinaire ou extraordinaire, ou bien il n’existe pas !
    Pour le démontrer encore une fois s’il était nécessaire, faisons appel au Pouvoir des Clefs. Je rappelle ici que ce pouvoir, si on suit le texte évangélique minutieusement, n’est absolument pas conditionnel et lie au Ciel ce qui est lié sur terre et délie au Ciel ce qui est délié sur terre quant à tout ce que le Magistère décide de juger par son Autorité.
    Matthieu 16:19 « Et je te donnerai les Clefs du Royaume des Cieux : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les Cieux. »
    Or si on prétend que ce qui est lié ou délié sur terre dépend de la volonté du Magistère on a raison de le dire, mais dès que le Magistère en tant que Magistère se prononce concernant tout ce sur quoi il se prononce et qui relève de son objet propre, alors c’est donc qu’il a la volonté de s’engager, sinon c’est absurde de soutenir qu’il voudrait et ne voudrait pas quelque chose en même temps et sous le même rapport ! Ainsi dès que le Magistère se prononce sur ce qui est son objet propre, il lie nécessairement au Ciel ce qu’il lie sur terre ! En effet le texte évangélique est clair « TOUT ce que tu lieras sur terre sera lié au Ciel », et c’est comme dire : « dès que tu engages ton jugement par ton Autorité de Pontife en liant sur terre quelque chose et qui relève de ton objet propre, Moi Christ, je lie ta volonté à la Mienne par ce que en fait je t’ai investi de Mon Autorité et que tu participes à Ma Volonté! » Si on le nie cela voudrait dire qu’on lie la Volonté du Christ à celle du Magistère et non celle du Magistère à celle du Christ, avec les conséquences volontaristes que l’on connait à savoir qu’on pourrait lier la Volonté du Christ dans l’erreur, même dans l’hérésie, à celle du Magistère qui serait alors posé comme premier principe et pire encore, comme premier principe d’errance liant le christ lui-même dans l’erreur comme si le christ n’était pas dieu, n’était pas premier principe de toute chose et de toute autorité !…Absurdité théologique, hérésie sans nom, qui s’oppose donc au Pouvoirs des Clefs entendus correctement ! ainsi une nouvelle fois on peut affirmer que par le Pouvoir même des Clefs, ll magistère de l’église est infaillible selon tous ses modes, ordinaire ou extraordinaire, ou bien il n’existe pas !
    Donc, comme en matière de Foi, de Morale et de Discipline, l’Église est infaillible il est certain que le Magistère doit l’être tout autant quelles que soient les conditions selon lesquelles il s’exprime, que ce soit :
    a) par son Magistère Solennel quand il juge qu’une déclaration de ce type est nécessaire pour le bien de toute la chrétienté. Je soulignerais ici que le dogme proclamé n’est pas une nouveautépuisqu’est close la révélation avec la mort du dernier apôtre, ce qui est nouveau ce n’est donc pas la substance même du dogme et encore moins la réalité divine qu’il désigne, mais l’obligation morale de croire en ce qui est défini et qui ne l’était alors que de manière implicite en ses conséquences, et l’obligation morale de croire en la validité de la précision théologique même apportée à la Doctrine par la définition dogmatique proclamée. En effet, la substance même de ce qui est de Foi repose en fin de compte sur la Vérité Éternelle et Immuable qu’est Dieu. Ainsi entre l’implicite et l’explicite de la Foi, il n’y a pas opposition de contradictoire sinon de niveau d’achèvement de détermination pour l’intelligence. Ainsi il est impossible que ce qui a été toujours cru et enseigné dans l’Église s’oppose contradictoirement à ce qui est défini un jour solennellement par l’Autorité, car de fait c’est la même Foi en son unité qui est exprimée, et soutenir le contraire serait soutenir que le contenu de la Foi a changé après une déclaration solennelle …Quelle belle hérésie ! Il est donc vain non seulement d’opposer la Foi d’avant et d’après une déclaration solennelle mais aussi d’opposer les Autorités qui la défendent et qui l’ont toujours défendue, puisque la Foi est une à partir du moment où la Révélation est close et c’est la même Autorité qui se prononce selon des modes différents !… D’ailleurs historiquement, que ce soit par les Conciles Généraux, les décisions pontificales de toute nature, toutes les décisions que l’Église a pu prendre tant sur le plan doctrinal que moral et disciplinaire furent des décisions en vue de la défense de la Foi et du Bien de l’Église, dans une continuité et une unité parfaites jusqu’à cette Révolution et cette Grande Apostasie que fut Vatican II…
    b) OU par son expression à travers la Tradition et son enseignement constant à travers les siècles c’est-à-dire par son Magistère Ordinaire. Car le Magistère Ordinaire et le Magistère en son expression solennelle sont mus par une même fin : la Gloire de Dieu et le salut des âmes ! La Gloire de Dieu et le salut des âmes seraient-ils donc à géométrie variable ? Seraient-ils soumis aux caprices d’un Magistère d’un côté infaillible et d’un autre côté faillible selon son humeur ? Que soient anathèmes ceux qui professent de telle horreurs, qui nient la Sainteté de l’Église, son Unité et son Infaillibilité et qui oublient que c’est le même Christ qui est la tête de l’Église et qui dirige par son Autorité Divine le Magistère visible de l’Église sur cette terre en tous ses modes d’expression !
    qui ne voit donc que la conception volontariste de l’église est une hérésie et qu’elle aboutit de fait à la doctrine de l’évolution des dogmes, au libre examen sur ce qui est à croire ou ne pas à croire, dogmes qui ne seraient alors dans une vision réellement moderniste des choses, que l’expression de la subjectivité pure et simple du Magistère soumise elle-même aux temps et aux modes de pensée du moment ! Bref en un mot, c’est détruire toute l’Église et toute sa Tradition, c’est de fait du Protestantisme ! On voit ainsi la position erronée, hérétique même de ceux qui affirment : « Le Pape invoque donc l’infaillibilité pontificale uniquement lorsqu’il proclame solennellement un dogme », comme si on laissait entendre qu’en dehors de cette condition l’Église était devenue totalement faillible ou « possiblement faillible » ce qui revient au même…
    Concernant Vatican II…
    On nous rebat les oreilles depuis 50 ans que Vatican II ne serait qu’un concile pastoral, qu’il n’aurait engagé en rien l’autorité infaillible du Magistère, que tout ce qu’il y a dans ce concile n’engagerait en rien la foi et blablabla et blablabla… Pourquoi le dit-on ? Pour nous faire avaler que les erreurs et hérésies contraire à la Foi exprimées ne seraient pas l’expression du Magistère Infaillible mais seulement l’expression d’un Magistère en soi et par nature très faillible… Voilà une belle foutaise et une contre vérité absolue !
    Pour s’en convaincre, il suffit de relire les actes de ce même concile (conciliabule devrais-je dire…) pour s’apercevoir de deux choses :
    1° Il y a deux Constitutions Dogmatiques : Lumen Gentium et Dei Verbum… N’importe quel crétin est capable de voir que des Constitutions Dogmatiques engagent nécessairement l’Infaillibilité du Magistère de l’Église car elles concernent immédiatement la Doctrine de la Foi… Or que lit-on dans Lumen Gentium ? De belles hérésies ! Je cite :
    « Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui, bien que des éléments nombreuxde sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l’unité catholique. »
    Première hérésie : l’Église du Christ ne subsiste pas dans l’Église catholique, elle est l’Église Catholique… En effet, le terme de subsister dans (subsistit in) signifie clairement que se distingue l’Église du Christ et l’Église Catholique (car ce qui subsiste en quelque chose se distingue forcément de ce en quoi il subsiste) ce qui est une hérésie absolue contraire à tout l’enseignement des Pères, des Conciles et de la Tradition… Cela signifie donc que, par voie de conséquence, l’Église Catholique ne serait pas le seul et unique moyen de salut, ce qui est contraire à la Foi !
    Seconde hérésie : elle provient de la première… je cite :
    « …des éléments nombreux de sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l’unité catholique »…
    Belle hérésie que voilà comme si des éléments étrangers à l’Église Catholique pouvaient être en soi des éléments de salut et de sanctification et comme si ces éléments pouvaient subsister en même temps en dehors de cette unique Église du Christ !
    Troisième hérésie :
    « Ainsi donc, à cette unité catholique du Peuple de Dieu qui préfigure et promeut la paix universelle, tous les hommes sont appelés : à cette unité appartiennent sous diverses formes ou sont ordonnés, et les fidèles catholiques et ceux qui, par ailleurs, ont foi dans le Christ, et finalement tous les hommes sans exception que la grâce de Dieu appelle au salut. »
    Ici on met au même niveau les fidèles catholiques qui ont la vraie foi et tous les autres « qui croient au Christ » (chacun selon sa petite idée !) et finalement « tous les hommes sans exception » qui seraient ainsi en soi, par leur nature propre, ordonnés vers l’unité catholique ! Belle hérésie que voilà car je me demande comment les sectes hérétiques, les musulmans, les athées, etc., puissent être en soi ordonnés à l’unité catholique sans que de façon antécédente ils ne se soient convertis !!
    Je pourrais continuer ainsi longtemps à travers tous les actes de Vatican II, relever chaque erreur et hérésie qui s’oppose de manière contradictoire à l’enseignement constant de l’Église, mais le lecteur normalement constitué dans sa foi catholique pourra voir au minimum que c’est pour le moins étrange de voir une Constitution Dogmatique d’un concile soit disant général et œcuménique nous sortir de telles erreurs qui s’opposent de manière contradictoire à ce qui a toujours été cru dans l’Église !
    2° Chaque constitution du concile Vatican II se termine par la ratification par Paul VI selon les termes suivants :
    « tout l’ensemble et chacun des points qui ont été édictés dans cetteconstitution dogmatique ont plu aux Pères. Et Nous, en vertu du pouvoir apostolique que nous tenons du christ, en union avec les vénérables pères, nous les approuvons, arrêtons et décrétons dans le saint-esprit, etnous ordonnons que ce qui a été ainsi établi en Concile soit promulgué pour la gloire de dieu. »
    ou bien se termine par :
    « Tout l’ensemble et chacun des points qui ont été édictés dans cette déclaration ont plu aux Pères. Et Nous, en vertu du pouvoir apostolique que Nous tenons du Christ, en union avec les vénérables Pères, Nous les approuvons, arrêtons et décrétons dans le Saint-Esprit, et Nous ordonnons que ce qui a été ainsi établi en Concile soit promulgué pour la gloire de Dieu. »
    Qui peut soutenir en toute bonne foi et conscience que l’autorité suprême et infaillible du Pontife Romain n’est pas ici engagée car visiblement elle concerne la Foi et les Mœurs et qu’elle n’est pas en union avec ce qui a « plu aux Pères », c’est-à-dire en union avec toute l’Église ? Il est dit : « en vertu du pouvoir apostolique que Nous tenons du Christ… Nous les approuvons et décrétons dans le saint-esprit…pour la gloire de dieu… nous ordonnons… ». Il n’est pas écrit : « en vertu du pouvoir apostolique à géométrie variable que Nous tenons du Christ … Nous les approuvons et décrétons dans le Saint-Esprit lui-même à géométrie variable et pour la Gloire de Dieu telle que nous, nous la concevons et nous ordonnons si vous le voulez bien… »… En appeler au pouvoir apostolique (au singulier et non au pluriel, ce qui prouve bien son unicité) et approuver et décréter dans le saint esprit et pour la gloire de dieu et ordonner qu’il en soit ainsi, n’est-il pas le signe de l’utilisation de l’Autorité suprême puisque le Pontife ratifie par son pouvoir unique qu’est le sien ce que l’Église Universelle semble devoir et vouloir imposer comme doctrine, et c’est aussi par le fait même utiliser le pouvoir des clefs dans le sens où ce que le Pontife approuve et décrète, Dieu le décrète et l’approuve ? Pouvoir qui doit s’exercer de façon infaillible, nécessairement, sinon ce serait comme le font les volontaristes et subjectivistes de tout poil, soutenir que l’erreur peut se glisser en Dieu ! Que soit anathème celui qui oserait le penser un seul instant !
    Alors comment un document qui porte toutes les marques de l’Autorité suprême et infaillible de l’Église en son expression magistérielle, peut-il contenir des erreurs et des hérésies si grossières sur la Foi, qu’elles auraient fait encourir jadis à leurs auteurs l’excommunication pour hérésie et donc leur sortie immédiate de l’Église ?!!!! Que chacun en déduise ce qu’il doit en toute intelligence en déduire ! Qui ne voit aussi le fallacieux de ceux qui récupèrent à contresens ce type de sentence : « si viennent à manquer l’amour et la fidélité envers l’ancien, l’Esprit de Vérité empêche, par une assistance purement négative, qu’une définition erronée ne soit proclamée par le Magistère infaillible » pour nous faire avaler que dans Vatican II comme il n’y a pas eu de définition, donc il était tout à fait normal que Vatican II pût être plein d’erreurs ! Qui ne voit la perversité d’une telle argumentation !
    On voit ainsi le fallacieux, que dis-je le mensonge de ceux qui utilisent pour soutenir leur thèse volontariste, ce que dit le Cardinal Journet : « Le degré avec lequel le Magistère s’exprime dépend donc encore une fois de la volonté, de l’intention du Pape et des Évêques unis à lui. Il n’y a pas de coïncidence définitive entre Magistère extraordinaire et Magistère infaillible. » (Cf. C. Journet, L’Église du Verbe Incarné, p. 531), pour nous faire avaler leurs hérésies. En effet on veut nous faire avaler deux choses : premièrement que la volonté, l’intention du Pape serait le seul principe qui pourrait régir en soi les raisons du degré d’autorité engagé comme si celui-ci ne dépendait que de la volonté et non de l’OBJET sur lequel porte cette volonté et deuxièmement on veut nous faire avaler que selon Journet, puisque qu’il n’y a pas coïncidence entre le Magistère Extraordinaire et le Magistère Infaillible, il n’y aurait de réellement infaillible que ce qui relève du Magistère Extraordinaire ! Beau tour de passe-passe d’une malhonnêteté intellectuelle telle qu’elle laisse sans voix !
    Je ne veux pas m’étendre plus sur tout cela… D’autres l’ont fait avant moi avec beaucoup plus de panache et de talent… Il n’y a qu’à les lire… Je tenais seulement à rappeler ici quelques points essentiels concernant les controverses actuelles… Et ceux qui ne veulent pas voir et bien qu’ils ne voient pas ! C’est leur problème en leur âme et conscience face à Celui dont on ne se moque pas impunément !…
    Inquisidor 6 MARS 2015

    ======================================================

    On ressort évidemment songeur de la lecture de ce très besogneux pensum, victime d’une incompréhension totale des critères de l’infaillibilité de par son oubli drastique de la distinction essentielle et nécessaire à effectuer entre « Magistère ordinaire conditionnellement infaillible » et « Magistère extraordinaire pleinement infaillible », dans la mesure où il n’y a pas coïncidence constante et définitive entre eux, faisant qu’il peut y avoir des cas exceptionnels comme le fut Vatican II, où un acte du « Magistère ordinaire authentique » ne possède pas la note de l’infaillibilité.

    Ainsi, bien que cette question soit depuis bien des années tranchée, Calixte apportera, s’il le souhaite, une réponse développée au dénommé «Inquisidor», quoique la platitude de l’argumentaire et le procédé employé, ne méritent pas que l’on consente, à notre avis, à accorder une attention exagérée à ces divagations sectaires.

    Pour ce qui nous concerne, la réponse d’Inquisidor a été mise en ligne sur le « CatholicaPedia Blog » sous forme d’un article (agrémenté d’un pdf selon la vieille technique de « communication publicitaire » du courant sédévacantiste), ayant pour titre, de façon assez comique de la part de schismatiques avérés que la situation canonique, en raison de leurs déclarations publiques blasphématoires et leur refus de reconnaître le pontife romain, place formellement hors de l’Eglise : «D’où il est encore question… des positions hérétiques du Blog La Question » (sic!) http://wordpress.catholicapedia.net/dou-il-est-encore-question-des-positions-heretiques-du-blog-la-question/#comment-61316

    C’est pourquoi, nous refusant à dialoguer avec des individus pratiquant de telles méthodes talmudiques, nous renvoyons simplement nos lecteurs, pour tout ce qui touche au sujet du « Magistère », à nos analyses qui depuis longtemps ont fait la lumière sur les différents points condamnant la secte sédévacantiste et ses pernicieuses erreurs empoisonnées, secte surtout, et principalement, totalement ignorante, comme nous l’avons largement démontré, du « droit divin » régissant l’Eglise qu’elle piétine scandaleusement, à la suite de tous les hérétiques les plus odieux et exécrables qui se sont écartés de l’Eglise depuis des siècles pour les motifs les plus divers, et dont les actuels sédévacantistes viennent, aujourd’hui, grossir la triste et abominable liste :

    LE SEDEVACANTISME EST UN PECHE MORTEL !

    LE SÉDÉVACANTISME EST UN PÉCHÉ MORTEL !

    Le sédévacantisme est une hérésie !

    Le sédévacantisme est une hérésie !

    L’absence de Pape est impossible !
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/08/02/labsence-de-pape-est-impossible/

    Le sédévacantisme talmudique démasqué !

    Le sédévacantisme talmudique démasqué !

    Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

    Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

            • *

    Ainsi, pour le redire encore une fois, à la suite de Mgr Lefebvre nous soutenons, avec l’ensemble de la Tradition, dont les positions sont conformes à la doctrine catholique depuis des siècles :

    « (…) ceux qui affirment qu’il n’y a pas de Pape simplifient trop les problèmes. La réalité est plus complexe. Si l’on se penche sur la question de savoir si un pape peut être hérétique on s’aperçoit que le problème n’est pas aussi simple qu’on le croirait… » (La Nouvelle Messe et le Pape, 8 novembre 1979).

    Soyons conscients de ce que signifient ces paroles :

    « Le droit divin de la primauté apostolique place le Pontife romain au-dessus de toute l’Église. » (Pastor Aeternus, 1870).

    Pour aller plus loin :

    Lire
    Le sédévacantisme est un péché mortel !
    Examen de l’erreur sédévacantiste
    http://www.la-question.net/media/02/02/1035623058.pdf

    Bon Carême à tous +

  27. Hector permalink
    13 mars 2018 10:15

    « La méthode Coué est une méthode fondée sur l’autosuggestion et l’autohypnose, due au psychologue et pharmacien français Émile Coué de la Châtaigneraie (1857 – 1926). Elle utilise la répétition de prophéties autoréalisatrices… »

    Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, et il est aussi le Sauveur de [son] Corps.
    Ephésiens 5:23

  28. Edouard-Marie Laugier permalink
    17 mars 2018 10:24

    A quoi sert François ?

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