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Le rétablissement du Saint Empire !

3 décembre 2016

   363b-Vatican--saint-Pierre

« Trop de chefs vous nuiraient ; qu’un seul homme ait l’Empire »

Joseph de Maistre, Du Pape, (1819).

 

La France, par son peuple, est en état de « péché mortel » depuis l’horrible crime du 21 janvier 1793 qui lui fit mettre à mort Louis XVI, celui que le Ciel lui avait donné comme Roi. Mais la Royauté est elle-même en position de rébellion vis-à-vis de Dieu depuis le refus par Philippe le Bel de se soumettre aux injonctions de Boniface VIII qui, conscient des lois principielles qui devaient s’imposaient dans toute la chrétienté pour en préserver l’unité, fit publier en 1302 la bulle Unam Sanctam dans laquelle il précisait la fameuse théorie dite des « deux glaives » en déclarant : « Dans l’Eglise il y a deux glaives, le spirituel et le temporel. L’un de ces glaives doit être soumis à l’autre, l’autorité temporelle doit s’incliner devant l’autorité spirituelle. »  

La décision de Philippe le Bel aura des conséquences importantes, puisqu’en revendiquant une totale indépendance à l’intérieur de son royaume, et rentrant de ce fait en conflit ouvert avec la Papauté, il sera à l’origine de l’affaiblissement du Saint Siège en Europe et du morcellement de l’empire chrétien, car, à son néfaste exemple, chaque souverain, dans ses Etats, allait exiger désormais une identique indépendance, se réclamant de l’autonomie du pouvoir temporel à l’égard du pouvoir spirituel, attitude dont nous subissons encore directement les effets, et qui a pris, dans les sociétés modernes, une ampleur vertigineuse puisqu’à présent c’est chaque individu qui réclame, rageusement, à titre personnel, une totale indépendance qui n’est en fait que la parfaite continuité de l’originel et lointain esprit « d’insoumission ».

 

Selon Joseph de Maistre il faut un redressement catholique

 au niveau continental, afin de restaurer l’Ordre traditionnel !

  

La doctrine de la contre-révolution, fondée sur l’ultramontanisme, à laquelle nous sommes attachés, théorisée par Joseph de Maistre qui est loin d’être un royaliste classique comme certains l’ont cru de façon inexacte pendant bien longtemps au contact des disciples de Charles Maurras, royalisme vis-à-vis duquel il fut même très critique en exposant une théorie originale qui stipulait ceci : dans une Europe livrée au chaos des égoïsmes nationaux et au venin révolutionnaire, il n’y a plus de solution locale envisageable, il n’est plus possible – et l’exemple des monarchies européennes confrontées aujourd’hui aux même problèmes que la France mais également impuissantes à les résoudre est probant sur ce point – de se sauver seul au sein de son territoire national.

  

C’est la religion, et rien d’autre, qui refera les institutions

afin de recréer, par la foi et l’Eglise,  la chrétienté !

 

   Ceci, d’ailleurs, explique notre grande distance d’avec tous les partis politiques nationaux actuels qui, s’impliquant ou non dans le jeu républicain, imaginent résoudre les problèmes de la période, soit en s’en tenant à une ligne strictement franco-française, soit en se situant volontairement à distance du combat religieux, combat qui est pourtant le seul qui mérite d’être livré car c’est la religion, et rien d’autre, qui refera les institutions – comme les évêques firent les rois et le royaume à l’époque mérovingienne – et ouvrira sur un horizon élargi à la dimension de l’Europe afin de recréer, par la foi et l’Eglise,  la chrétienté qui s’incarne depuis toujours sous un nom précis : l’Empire, compris comme tissu monarchique et corporatif. De la sorte, seule l’unité du Saint Empire est donc apte, car il faut un redressement catholique au niveau continental, à restaurer l’Ordre chrétien traditionnel !

 

Le Pape est le seul qui possède encore l’autorité nécessaire

capable de restaurer,

dans une Europe livrée au chaos, l’unité du Saint Empire.

 L’excellent Traité « Du Pape » qui est un véritable guide de stratégie politique contemporaine, consigne cette inattendue mais cohérente dévolution : L’Unité ayant disparu, ne demeure donc que le Sacerdoce Suprême, c’est-à-dire la papauté, pour se voir détentrice de l’archétype éternel de la cohésion spirituelle et politique de l’Europe. Joseph de Maistre est très clair :

« Le Souverain Pontife est le chef naturel, le promoteur le plus puissant, le grand Démiurge de la civilisation universelle. »

Le Pape est donc le seul garant, de par l’évidente supériorité de sa fonction,  d’un possible retour sur le continent de l’unité politique et spirituelle. Il incarne l’espoir d’une restauration véritable de l’ordre traditionnel, entre ses mains sacrées repose l’ultime possibilité d’un redressement futur du Saint Empire. Il est, à juste titre, significatif que la phrase de l’épigraphe qui figure sur la page de garde du livre « Du Pape », ne soit pas celle d’un père de l’Eglise où d’un pieux auteur, mais paradoxalement extraite du poème homérique  « l’Iliade », phrase révélant nettement la pensée intérieure du comte savoisien, indiquant sans détour :

« Trop de chefs vous nuiraient ; qu’un seul homme ait l’Empire » (Homère, Iliade, II v. 204 sq.)

 

Il faut que la religion refasse l’Europe !

  Ainsi, bien que d’essence profondément monarchiste, la pensée maistrienne participe donc d’un constat simple, mais cependant obligeant du point de vue doctrinal : il ne peut plus être question, en toute logique, d’envisager, pour les sociétés humaines, une « politique » naturelle basée sur l’expérience, ou de se référer à la validité d’une prétendue « loi » naturelle qui viendrait légitimer, aidée par une raison non moins « naturelle » et empirique, c’est-à-dire pervertie et obscurcie, une constitution ou un régime, puisque « l’état de nature est une contre nature.»(Œuvres Complètes, t. VII, p. 126.)

 Selon Joseph de Maistre tout est renversé, l’ordre du monde est un désordre absolu, une radicale caricature de « l’Ordre » véritable ; tout est soumis au règne de l’inversion et de l’erreur. Il le rappellera en des termes extrêmement nets :

« Il n’y a que violence dans l’univers ; mais nous sommes gâtés par la philosophie moderne qui a dit que « tout est bien « , tandis que le mal a tout souillé, et que, dans un sens très-vrai, tout est mal, puisque rien n’est à sa place.» (Considérations sur la France, chap. III.)

Dans cette perspective, à laquelle nous devons évidemment consacrer nos efforts, le Pape est le seul a posséder, aujourd’hui, plus encore qu’au XVIIIe siècle, au milieu d’une Europe brisée,  affaiblie et déchristianisée, l’autorité nécessaire capable de restaurer l’Unité de la chrétienté, de refaire la civilisation chrétienne. Le Pape est garant d’un possible retour sur le continent de l’unité politique et spirituelle, incarnant, et lui seul, l’espoir d’une restauration véritable de l’ordre traditionnel, mais il faut que ce soit un Pape attaché à la Tradition !

 

Lire :

Rome Tiare et clés

La politique « religieuse » de La Question !

Eclaircissements à propos du

 traditionalisme catholique contre-révolutionnaire

143 commentaires leave one →
  1. Constance permalink
    1 juillet 2010 02:42

    Il est évident, face à l’étendue des problèmes, que la solution est continentale à présent. Mais vous y rajoutez une dimension religieuse et vous avez raison, le redressement catholique est le seul capable de restaurer l’Ordre chrétien traditionnel !

    • Lodz permalink
      1 juillet 2010 03:17

      On peut comprendre, lorsqu’on voit l’état de la situation, pourquoi La Question déclare se tenir à « grande distance de tous les partis politiques nationaux actuels » !

      Très pertinente position !

  2. Moria permalink
    1 juillet 2010 03:02

    C’est la religion, dites vous, qui refera les institutions afin de recréer la chrétienté, voilà une conception, tirée de joseph de Maistre qui est très pertinente. Il n’y a pas d’autre solution !

  3. Lancre permalink
    1 juillet 2010 03:10

    Joseph de Maistre voit la Révolution comme un non-sens et propose une mystique politique de dépassement de ce non-sens.

    Si dans la pensée de Joseph de Maistre, chaque crime de la Révolution devra avoir un jour réparation, il n’y a cependant aucune action au sens classique de l’agir politique à mener sauf de nature religieuse, car la contre-révolution adviendra par la force des prières et des messes, et surtout de la volonté du ciel. Tout effort qui s’inscrit dans la mécanique républicaine est donc inutile car la contre-révolution ne dépend d’aucune volonté humaine. L’histoire est conduite par la Providence et elle ramènera avec plus d’éclat et de gloire le Roi, le trône et la chrétienté !

    • apostolatus specula permalink
      1 juillet 2010 22:35

      Rome est la monarchie suprême pour Joseph de Maistre, l’idéal politique et religieux que les nations européennes ne réalisèrent qu’imparfaitement voire jamais. La Papauté dans la vision maistrienne, est maîtresse du temps, dépositaire de la vérité, elle est l’institution qui échappe au temps et permet à l’Histoire de se transcender, de prendre un rythme rituel, de se sacraliser totalement.

  4. hannibalgenga permalink
    1 juillet 2010 03:13

    Selon la théorie des deux glaives, le pape détient aussi bien le glaive spirituel que le glaive temporel. Il confère le second au prince pour qu’il en fasse l’usage que le Pape lui précise. Ne tolérant pas les corps étrangers, l’Eglise, et elle seule, peut demander à celui qui détient le glaive temporel d’en faire usage contre les infidèles et les hérétiques (croisade et exécution des sentences capitales des tribunaux d’Inquisition).

  5. 1 juillet 2010 06:27

    Ceci n’arrivera jamais.

    • zind permalink
      1 juillet 2010 10:17

      Je me demandais pourquoi j’avais l’impression d’un discours différent sur La Question. Je comprends pourquoi.^^

      Mais il faut avouer que ça change des conneries de Boutin, De Villiers ou Le Pen !

    • Korrigan permalink
      1 juillet 2010 10:51

      C’est sûr, c’est pas pareil.

    • zind permalink
      1 juillet 2010 12:21

      Hum, ça serait pas la « croix de fer » par hasard que l’on voit entre les têtes des aigles sur la première image ?^^

    • nada permalink
      2 juillet 2010 01:31

      « Il ne faut jamais dire jamais. »
      Napoléon III

    • John permalink
      2 juillet 2010 01:47

      +1 pour la citation (je l’applique moi-même) mais dans le contexte vous ne pouvez imaginer à quel point le peuple est contre vous. Votre révolution tombe à l’eau (et l’eau, c’est mal.)

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 09:33

      Mouhaha, le peuple… Mais qu’est ce qu’on en a à faire du peuple ? Le peuple, il acceptera gentiment le nouveau régime comme il aura accepté l’ancien. Il suffira de neutraliser les 5 % de meneurs du camp d’en face.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 09:49

      Mouarf, 5%! Si tu parles des juifs, t’as peut-être raison (puisqu’ils sont minoritaires en France). Mais en incluant les catholiques (bouh des faux catholiques au service de Satan), les athées (bouh les vilains), les agnostiques (bouh les [insérez l’injure de votre choix]), les musulmans, les bouddhistes, les païens (hérétiques!), etc… on arriverait pas à plus de 50%?
      En tout cas, si 5% de résistants il y aura lors d’une hypothétique révolution monarchique de tes confrères, j’en ferai partie :). Et beau, très beau ta façon de voir les « meneurs du camp d’en face » comme une vermine à déglinguer. Digne d’une monarchie totalitaire 🙂

    • Hilaire permalink
      2 juillet 2010 11:41

      La monarchie n’est pas totalitaire alex.

      Ne confondez pas avec la République et tous les régimes criminels qu’elle a inspirés, dirigés par l’idéologie de gauche, matérialiste, athée et anti-chrétienne : Lénine, Staline, Pol Pot, Mao, etc.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 12:07

      Oh putain je viens d’apprendre que Lénine, Staline et Pol Pot sont républicains. Ca va loin la connerie… Et une monarchie absolue, qu’est-ce donc????

    • Hilaire permalink
      2 juillet 2010 12:20

      Ce qui va loin c’est votre stupide ignorance crasse de l’histoire politique. Tout le le marxisme s’est développé sous le signe de la Révolution française. Jean Salem, professeur à la Sorbonne, montre dans son dernier ouvrage « Lénine et la révolution », encre marine, 2006, l’importance des idées de 1789 sur le communisme.

      Lénine et Trotsky, puis Staline en nouveau Robespierre, Pol pPot et Mao, déclaraient clairement s’inspirer de l’exemple des Jacobins de la Révolution française, qu’ils utilisèrent comme pardigme de leurs méthodes totalitaires.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 12:38

      Ces personnes se sont servies de cette idée afin de tromper les peuples, et de les asservir. Le peuple russe voyait derrière tout çà la création de la république en leur territoire, mais le contraire se produisit parce que ces malades en ont profité pour établir une dictature à la place. Hitler faisait de même, il promettait une belle nation allemande, du pain et du travail pour tout le monde, et à la place de cela il a établi une dictature.

    • Un mec qui réfléchit un peu... permalink
      2 juillet 2010 19:47

      A noter qu’il n’a pas répondu à ta dernière question.

    • Hilaire permalink
      3 juillet 2010 10:08

      Votre formulation est inexacte, les communistes ne se sont pas « servis » de l’idée de République, ils en proviennent et en sont simplement une modalité d’expression au XXe siècle. On parle d’ailleurs de « démocratie populaire » pour désigner ces régimes criminels.

      Quant à Hitler, la comparaison ne convient pas du tout. Ses références politiques et idéologiques sont ailleurs, et les idées de la République lui sont totalement étrangères.

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 12:43

      Je parle des meneurs qui existes chez tous les mammifères, je te renvoie à Konrad Lorenz…

    • elyahbeth permalink
      2 juillet 2010 15:55

      « qu’est ce qu’on en a a faire du peuple? »

      et bien je me considere comme faisant partie du peuple.
      Cette majorité que lon denigre mais qui pourait bien etre la clef de voute de la reussite de votre entreprise.
      Et je suis pas d’accord pour qu’on me denigre!

      D’ailleurs etant une femme je nai rien gagner a vous donner le pouvoir.
      A.la rigueur avoir un roi ou un president, du moment quil y a un veritable gouvernement que j’aiderai a élire de mon coté je men moque au fond.
      mais vu la position de l’eglise traditionaliste sur la place de la femme dans la famille et la societe…
      Je fermerai pas ma gueule parce que Eve joué avec une pomme dans un jardin. D’ailleurs c’est tres bon les pommes!

    • Un mec qui réfléchit un peu... permalink
      2 juillet 2010 19:53

      Sur les intransigeant, lors d’une discution qui partait aussi sur la place des femmes dans la religion, une certaine « Reine », fervente defenceuse de la cause catho tu t’en doute bien, à répondu un truc du genre « je préfère ma condition de femme catholique à vos putes ambulante ».
      Aurons nous droit à une réponse aussi philosophique ici ?

    • Constance permalink
      3 juillet 2010 10:21

      Confirmation ! La vie de femme chrétienne est largement préférable au modèle de la prostituée que diffuse et impose la civilisation moderne dégénérée.

    • alex permalink
      3 juillet 2010 12:32

      « modèle de la prostituée »
      Oui c’est çà, on rencontre des putes à tous les coins de rue -_-‘
      Vous sortez de chez vous de temps en temps?

    • Constance permalink
      3 juillet 2010 18:48

      Affirmatif ! Je sors régulièrement et je rencontre des femmes dans des tenues indécentes qui les ravalent au rang de vulgaires prostituées.

    • alexnumber3 permalink
      3 juillet 2010 19:41

      Vous habitez au Bois de Boulogne alors? Oo

    • jld permalink
      4 juillet 2010 01:11

      Les filles de joie sont de partout, il suffit de regarder le spectacle dégradant de la rue !

    • alex permalink
      4 juillet 2010 13:54

      Hum, depuis ma naissance je n’en ai pas vues beaucoup, de putes. Juste 2 poirotant sur le bord de la route en attendant un chauffeur généreux, quand je passais en voiture avec mes parents. D’ailleurs elles ont disparu.
      Mais bon, on vous en veut pas si vous vivez dans le quartier des prostituées, c’est clair que les apparts sont moins chers…

    • 4 juillet 2010 17:52

      L’archétype féminin en Occident est devenu celui de la putain !

      https://lebloglaquestion.wordpress.com/2009/11/07/larchetype-feminin-en-occident-est-devenu-celui-de-la-putain/

      les femmes occidentales, alors que depuis l’avènement du christianisme, on avait toujours privilégié la pudeur, la décence et la modestie, sans pour autant nier les signes de la beauté féminine, sont habillées comme des « putains » ? Or à présent, la mode, de façon « hyper-sexualisée », les dénude au niveau réel dans la rue, mais aussi virtuel (la fiction télévisuelle, la publicité, la propagande), à grande vitesse et depuis le plus jeune âge.

      le spectacle de l’immoralité est à ce point devenu courant, que l’on ne s’étonne plus de voir des femmes, évidemment dans la plus complète nudité d’Eve, exposées dans des positions qui manifestent une rare absence de honte, tant sur les murs de nos villes que dans les magazines ou les journaux, ceci au prétexte de publicité ; sans parler des horreurs de l’érotisme et de la pornographie dans toutes les variantes de leurs diverses sous-catégories immondes, qui s’étalent de façon généralisée aux yeux de tous, et dont l’univers nauséabond et affreusement diabolique de l’internet est un extraordinaire pourvoyeur auprès des populations, y compris les plus jeunes âmes qui y trouvent à présent un terrain propice à leur perdition.

      Contre la licence et l’impureté !
      https://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/04/27/contre-la-licence-et-l%e2%80%99impurete/

    • alex permalink
      5 juillet 2010 00:24

      « l’univers nauséabond et affreusement diabolique de l’internet est un extraordinaire pourvoyeur auprès des populations, y compris les plus jeunes âmes qui y trouvent à présent un terrain propice à leur perdition. »

      Tellement diabolique que même des sites catholiques s’y mettent !

    • alex permalink
      5 juillet 2010 00:25

      J’aurai parlé de playmobil vous m’auriez envoyé un lien sur la propagande du jouet en plastique?

    • elyahbeth permalink
      5 juillet 2010 10:04

      Oh là ça commence à aller trop loin!
      Par ce que je suis piercée et tatouée je suis desormais malade dans ma tête.
      Parce que je suis une femme contemporaine je suis à présent une pute!
      Ouahhouhh!
      ça va faire plaisir à mes parents!

      Faut pas confondre coquetterie, érotisme et pornographie non plus. Quid le corset pour mettre en valeur la taille, quid les robes à faux-cul pour jouer du popotin?

      Un peu de respect déjà pour la femme que je suis. Et aussi un peu de compassion pour les prostituées qui font un travail difficile mais necessaire (oui vous avez bien lu) et que vous insultez sur cette page!

      Alors oui je suis d’accord certaines jeunes filles se pavannent dans des tenues inapropriées à leur age, au lieu, à l’activité… Certains hommes aussi je veis dire mais nan ça peut pas être érotique et sensuel un homme hein!?
      Voir un nombril et une paire de nénés un peu découvert ç choque mais une paire de pectoraux huilés ou un jean vraiment trop petit ça existe absoluement pas la ménagère

    • PEB permalink
      17 janvier 2011 12:23

      Sur la Révolution et le bolchévisme, il faut noter que le modèle des Lénine, Mao et Pol Pot est Babeuf et sa conjuration des Égaux qui voulurent, en plein Directoire, rétablir la Constitution de l’an I. Il leur fallait créer une République totalitaire où n’existe plus que la collectivité des citoyens interchangeables sous le principe qu’inégalité et oppression sont synonymes. On y voit les enfants arrachés aux familles dans les maisons nationales d’éducation. Les gens n’ont droit qu’à deux costumes nationaux français (de travail et de repos): le col Mao avant l’heure. La propriété est collectivisée sous peine d’exclusion de la communauté nationale. La monnaie est interdite. L’import et l’export sont gérés dans de grands magasins centralisés où toute la marchandise utile et à haute valeur ajoutée est planquée. Se méfiant des ingénieurs et des chercheurs, le progrès technique et scientifique est bridé. Les « camps » et « lieux de correction » sont organisés « pour protéger les républicains et favoriser la réforme » et astreindre aux travaux forcés les opposants. La distribution de la production et la diffusion de la culture sont du ressort de magistrats publics. Enfin, « la République française, ne reconnaissant aucune révélation, et n’adoptant aucun culte particulier, eût fait de l’égalité le seul dogme agréable à la divinité. Toutes les prétendues révélations eussent été reléguées, par les lois, parmi les maladies dont il fallait extirper graduellement les semences.  »

      Ces idées française, donc, selon le vénérable Jean-Paul II, d’application universelle, ont été promises à un bel avenir. Tout le communisme y est.

      Les soi-disant démocratie soi disant populaire sont donc l’aboutissement des prétendus idéaux de la Révolution française.

      Notons que ce qu’il restait de bon sens à notre peuple a heureusement décapité dans l’œuf ces folies furieuses tout en sauvant la bourgeoisie. Le Marxisme-Léninisme n’est qu’une forme d’habillage eschatologique et internationaliste des désirs hystériques des idéalistes nationaux.

  6. elyahbeth permalink
    1 juillet 2010 10:41

    Cessez donc de me faire rêver ainsi!
    Je suis trop enthousiste à l’idée de:

    – remettre mes pantalons au placard et porter des belles robes en coton et un drap sur la tête. Mes cheveux sont si moches et les jupes c’est plus pratique pour faire pipi dans le caniveau.

    – d’elever une farandole de mioches dès mes 15 ans parce que la pillule ça fait grossir parait-il et les preservatifs ça tue les bébés.

    – arreter de penser et de pouvoir m’exprimer librement. C’est vrai quoi j’ai une facheuse tendance à utiliser mes neurones au lieu d’écouter betement mon mari. Pis franchement quand on a toujours un avis on trouve forcement qq qui n’est pas d’accord avec nous et j’aime pas raisonner les gens.

    – de plus jamais voir mon époux qui bosse 6/7j 12h par jour parce que je travaille pas et quil faut bien ramener de l’argent pour nos 10 enfants. Pis le dimanche ya messe et il bosse dans son jardin pour quon puisse manger des bon legumes pas importés. De toute façon j’aime pas mon mari c’est mes parents qui l’ont trouvé pour moi.

    – de cesser toutes distractions qui ameliore ma condition de vie mais qui m’eloigne de la Vérité: écouter de la musique métal, regarder the big bang theory a la tele, lire des romans paiens, faire de l’equitation, mépiler les jambes, me perdre sur Internet, tout dechirer a Guitar Hero, boire des bières avec des hommes pleins de piercings, manger des sushis, mettre la clim’ à fond, prendre des vitamines, aller a McDo, porter des talons de 7cm, trainer sur youporn et accuser son frere, partir en voyage à l’etranger, acheter des bonbons, faire la grasse mat’…

    Aller j’arrete là je frole l’orgasme intellectuel.

    • Falk permalink
      1 juillet 2010 11:01

      @ elyahbeth

      C’est une vision complètement foireuse de l’ordre ancien. Les impératifs de l’argent roi, l’esclavage industriel pour tous, la guerre totale, le contrôle informatique de la vie, la réduction des libertés, le flicage systématique, un système où les boursiers sont des mathématiciens et les politiciens des polichinelles jouant aux dés – remplaçables par d’autres polichinelles.etc., c’est à la Révolution, qui a fait sauter le cadre légal qui protégeait depuis des siècles contre l’appétit de l’usure, du profit et de l’exploitation et l’impérialisme international de l’argent, que nous le devons !

    • wendrock permalink
      1 juillet 2010 11:21

      En effet. Rappelons que la République a fait sauter les décrétales des papes Alexandre III et Urbain III, qui stipulaient par les Conciles généraux de Latran (1179) et de Lyon (1274), qu’étaient condamnés ceux qui faisaientt profession de prêter à intérêt.

      La même condamnation se retrouvait réaffirmée dans le décret de Gratien, principal recueil du droit canonique d’Ancien régime. Ces condamnations rendaient les usuriers justiciables des tribunaux ecclésiastiques et des tribunaux séculiers.

      Les bourgeois, industriels et banquiers, voulaient, avec 1789, une révolution politique afin de faire sauter la société ancienne fondée sur une conception religieuse, afin de lui substituer un ordre nouveau dominé, non par la religion, mais par le commerce et l’argent. On peut considérer qu’ils y sont parfaitement parvenus.

      Vive la liberté d’exploiter, l’égalité devant l’asservissement généralisé et la fraternité de l’argent roi !

    • elyahbeth permalink
      1 juillet 2010 11:23

      Oui c’est un fait que l’argent domine ce monde, d’ailleurs c’est lui le véritable démon et je le déplore autant que j’aime profiter de mon pouvoir d’achat.
      Mais c’est un fait aussi que nous beaucoup plus nombreux sur Terre, que nous avons progressé dans les domaines de la technologie, de la santé, de la communication et que l’eperance et la qualité de vie se sont améliorée.

      Je me fiche bien que ma vie soit visible de tous, je ne me reproche rien, jee vis ma vie librement de manière à nuire à personne. Même à vous, chretiens, je lis la Bible pour mieux vous comprendre (je nai pas dit adherer a vos idees) et je donne à manger aux Rom’sde mon quartier. Je rentre dans une eglise pour m’impregner de la serenité qui y regne mais je ne me signe pas parce que je ne crois pas et que je juge sela hyprocrite , et je partage aussi les repas du ramadan avec mes voisins pour la joie qui l’accompagne. Je ne vole pas, je ne mens pas, je paye mes impots, participe aux débats des assos gay et lesbiens pour mieux comprendre leurs demarches, donne mon sang, Bref la liste est longue.
      Tu peux me juger opportuniste dans le sens ou je profite du confort de mon epoque. C’est tout ce que je t’accorde

    • Falk permalink
      1 juillet 2010 11:58

      Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce monde d’aujourd’hui asservi à l’argent est le produit de la Révolution française, révolution bourgeoise mise en oeuvre pour servir les intérêts de la bourgeoisie qui, comme l’écrivaient Karl Marx et Friedrich Engels, dans le célèbre Manifeste du Parti Communiste : « ne laisse subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que le froid intérêt, l’unique et impitoyable liberté du commerce »

      Quel est l’essence, quel est le cœur, l’objectif du régime bourgeois qui règne en maître absolu en ayant forger un système politique, la République, pour servir ses intérêts ? C’est faire de l’enrichissement et du profit l’unique mobile, la seule finalité de toutes les activités humaines. Toute la société moderne est donc soumise aux impératifs financiers, aux règles des valeurs bancaires. Le pouvoir financier qui se concentre dans les banques et les multinationales, assure l’impulsion et le développement de toutes les activités sociales, familiales, culturelles, religieuses, industrielles, commerciales, agraires etc… Le capital financier, protégé par la démocratie républicaine, est devenu le véritable tyran dominateur de l’ensemble des existences, des entreprises, des projets de toutes sortes.

      La Révolution bourgeoise de 1789 est parvenue à ses fins en brisant l’ordre ancien et ses protections religieuses contre l’usure, l’impitoyable logique du marché et de l’industrie a triomphé ne supportant plus aucune échappatoire, aucun contournement possible. C’est une logique qui n’a qu’un nom : totalitaire.

    • calixte permalink
      1 juillet 2010 12:16

      C’est pourquoi l’Eglise a répondu à l’effroyable dictature de ce nouvel ordre industriel et financier pas a « Doctrine sociale », stipulant que l’on ne peut séparer sous aucun prétexte la morale du domaine de l’argent et de l’activité monétaire et financière.

      Les grandes encycliques des derniers papes : Rerum Novarum, Mater et Magistra, Populorum progressio, Laborem Exercens, Sollicitudo rei socialis et Centesimus Annus ont toutes abordé la doctrine sociale de l’Église car elle est fondamentale sur le plan théologique.

      N’oublions pas qu’un des plus grands représentants de l’action sociale chrétienne en France, fut saint Vincent de Paul au XVIIe siècle qui, non pour répondre aux questions posées par la situation des populations, après avoir aidé dès son plus jeune âge les plus démunis, fonda les Lazaristes en 1625, puis les Filles de la Charité en 1634.

    • sixte permalink
      1 juillet 2010 12:19

      Au XIXe siècle, c’est d’ailleurs tout à l’honneur du catholicisme contre-révolutionnaire inspiré des thèses de Joseph de Maistre, avec les figures de René de la Tour du Pin, du Comte Albert de Mun, de Frédéric le Play et de Pierre Antoine Berryer, de s’être élevé avec vigueur contre la spéculation usurière et l’anarchie industrielle, en essayant de rétablir le principe communautaire face à l’aveugle égoïsme industrialo-financier.

      Dans sa « Lettre publique aux ouvriers », le Comte de Chambord en avril 1865 s’exprimait ainsi : « à l’individualisme nous devons opposer l’association, à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune, au privilège industriel, la constitution volontaire et réglée des corporations libres ».

    • elyahbeth permalink
      1 juillet 2010 13:07

      et moi je vous dit que je ne m’en irai pas retourner garder des moutons et subir les famines pour regarder festoyer un mornarque et son complice clergé.
      Montrez moi un dirigeant modeste, honnete se pavanant en robe de bure et ne se regalant pas d’un outrancier festin pendant que je misere a preparer ma poule au pot et peut être je daignerai preter attention à vos belles paroles.
      Vous me parlez du passé. Je ne cherche même pas à verifier la veracité de vos propos parce que monde à changé (le monde oui mais la soif de poivoir et de richesse de l’homme domine toujours helas) en 200 ans et que ce n’est plus possible ainsi

      Je ne dis pas que votre but est louable, si tenté est que votre but est de rendre le monde plus égal, plus libre, plus juste. Seulement vous vouez un culte à un systeme qui n’a plus sa place au présent, qui a aussi montré ses faiblesses.
      Par ailleurs je prefere voir un bourgeois profiter de sa richesse plus ou moins acquise légitimement, qu’un noble s’octroyer un trésor au nom de Dieu, d’une signature, ou bien plus obscur!

      Je serai par contre interressée par les mesures qui seraient prises par ce nouveau systeme pour remettre le monde en place. Par ce que attendre que la democratie s’effondre c’est un peu facile et fort peu probable. Je ne suis surement pas la seule de plus a deffendre cherement mes libertes acquises dans le sang

    • klm permalink
      1 juillet 2010 13:34

      Mais personne ne vous demande de retourner aux champs faire la bergère^^

      On vous dit simplement que la Révolution, faite par les bourgeois, a libéré les forces de l’argent en faisant sauter les anciens verrous religieux protecteurs, et donné un pouvoir terrifiant à ceux qui travaillaient déjà à ce que nomme aujourd’hui la mondialisation. Le monde actuel est le produit du libéralisme financier qui a renversé l’ancien ordre monarchique pour asservir les peuples au marché et à l’entreprise mercantile.

      Le rétablissement des cadres protecteurs de l’Ancien Régime ne signifie pas revenir aux carosses et à la bougie !^^

    • elyahbeth permalink
      1 juillet 2010 14:13

      Moui benh au rythme ou vous « satanisez » tout et n’importe quoi ici ça ne devrait pas tarder!

      De toute façon ma peur est infondée il est vrai. Etant assez hermétiqques aux religions, fan de métal, tatouée, piercée et pro-IVG je suis déjà diagostiquée malade mentale.
      Je ne finirai donc pas bergère mais au bucher, ou à l’hospice si les Intransigeants ont pitié de moi!

      Pauvre de moi et mes employeurs ne savent même pas que je suis folle, les fous !

      (joke inside, je suis de bonne humeur ce jour!)

    • gerdil permalink
      1 juillet 2010 16:15

      Entre le bûcher sur La Question et l’hospice avec les intransigeants, votre choix ne devrait pas être trop difficile à effectuer…à moins que vous n’ayez froid et besoin de vous réchauffer l’âme !^^

      Cela dit, comme les exécutions sont toujours précédées d’une retraite de discernement spirituel, si vous aviez la bonne idée de confesser vos fautes et d’abjurer vos erreurs, vous bénéficeriez de la miséricorde accordée par l’Eglise aux pécheurs qui se repentent des abominations de leur vie passée, et vous seriez graciée ! Elle est pas belle la vie ?^^

    • elyahbeth permalink
      1 juillet 2010 16:46

      merci Gerdil mais sous entendez là que j’ai des péchés a faire pardonner, or je n’ai rien qui pèse sur mon ame à confesser! C’est vous qui m’accusez d’être malade mentale, pas moi.

      Et renier sa vie à l’aube de sa mort en reconnaissant un Dieu qui na pas de valeur autre que mythologique, pour moi je parle, c’est de l’hyprocrisie totale, un manque de repect pour soi-même et pour les croyants que vous êtes.
      J’aurai donc le droit de vous baffouer toute ma vie et d’être pardonnée avant de mourir par votre Dieu? il va se foutre de ma gueule Dieu là
      A quoi cela sert il de se battre pour ses ideaux, pour vous comme pour moi !

      A cela je prefere la sincerité, me contenter de faire tout le bien que je peux autour de moi de mon propre chef sans attendre de recompense apres ma mort. Mourir tranquille et laisser de bons souvenirs.
      C’est tout.

    • gerdil permalink
      1 juillet 2010 20:40

      La réconciliation de son âme avec Dieu est pourtant essentielle, c’est un acte fondamental dans le chemin de retour vers la foi, car le propre de l’homme dans son état actuel du point de vue de sa nature, est de vivre dans une situation de révolte, d’insoumission à l’égard de son Créateur.

      Ainsi donc faire ce travail de réparation des péchés commis, est le premier pas vers un retour à la vie surnaturelle de l’âme, et recevoirdans le même temps la grâce du pardon et goûter combien Dieu est bon.

    • Compagnie Marat permalink
      4 juillet 2010 09:21

      Quand même, tu déconnes !

      Si il bosse 6j/7 tu pourrais au moins t’occuper du jardin pour qu’il puisse se reposer le dimanche après-midi !

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 09:34

      Mort de rire, les clichés bien haineux et surtout bien faux…

    • alex permalink
      2 juillet 2010 09:40

      Salut Koopa! Heureux que tu te rendes compte de ta connerie!

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 09:47

      Mais je m’incline devant tes qualités surhumaines de con.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 09:55

      Héhé je crois que tu me surpasses, à vouloir convertir chaque pseudo de personnes avec qui tu n’es pas d’accord en pseudo juif, à te foutre royalement (!) de la gueule de ces mêmes personnes alors qu’ils ne t’ont rien demandé, à porter comme pseudo le nom d’un personnage de jeux-vidéos fabriqué par des méchants japonais qui ont aussi inventé les pokémon et les power rangers qui selon toi sont le fruit de la décadence mondiale (je me trompe ou pas sur ce dernier point?).

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 14:03

      Degré zéro de l’argumentation

    • alex permalink
      2 juillet 2010 14:26

      J’énonce les faits, désolé de t’avoir offensé…

    • Un mec qui réfléchit un peu... permalink
      2 juillet 2010 19:59

      Les faits ont toujours offensé les fanatiques. Rappel toi de Galilée.
      Ils préfèrent de loin les affirmations invérifiables et la crédulité aveugle.

  7. OMG permalink
    1 juillet 2010 13:59

    Combien de fois me suis je fais insulter parce que je suis catholique et que je pense que le meurtre du roi fut l’une des plus grandes monstruosités de l’histoire de France…
    Et même si dans mes propos je ne condamne pas forcément la révolution mais cet acte en particulier ainsi que le massacre qui va avec il y a une telle animosité que je ne saurai croire que ce que vous dites puisse jamais advenir sans prix à payer… si c’est le cas cela voudra dire que c’est vraiment le merdier… ce qui est loin d’être impossible quand on voit la gueule de l’Europe et du monde.

    • sixte permalink
      1 juillet 2010 14:10

      @ OMG

      Joseph de Maistre a eu des lignes très intéressantes sur ce point dans ses « Considérations sur la France ». La contre-révolution dit-il, c’est le contraire de la révolution, elle adviendra, lorsque Dieu voudra, par la prière et la religion. Si la violence, le meurtre, le crime accompagnèrent la Révolution française, l’harmonie, le calme et la paix seront les signes de la contre-révolution qui succédera à ce régime infernal.

      « Le rétablissement de la monarchie qu’on appelle contre-révolution ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la révolution » déclare Maistre en 1797.

      De la sorte si l’on suit Joseph de Maistre, que nous considérons effectivement comme un génie politique, la contre-révolution est une réalité simple : le retour à la stabilité de l’Ancien Régime et à ses règles douces et humaines, sans heurt ni violence, et le refus en bloc de la révolution née en 1789 qui n’aura été, hélas ! qu’une simple parenthèse sinistre.

    • OMG permalink
      1 juillet 2010 14:47

      Je pense que ce que Maistre a voulu dire c’est que l’ancien régime renaitra en douceur effectivement, mais seulement lorsqu’il sera temps de soigner les plaies.
      Il y a fort à parier que si cette république s’efface ce sera de la même manière qu’elle s’est construite : le soulèvement du tous contre le roi deviendra le soulèvement du tous contre tous, notre devoir étant alors de ne pas interférer dans cette guerre fratricide et de protéger les faibles et les innocents.

    • sixte permalink
      1 juillet 2010 16:06

      Je vous rejoins volontiers dans votre analyse ; il sera nécessaire de protéger les plus faibles car lorsque la tempête du boulversement se lèvera sérieusement, ce régime étant inévitablement condamné à disparaître sous le poids de ses crimes, nul ne sait les proportions que prendra ce mouvement régénérateur et salvateur.

      Ce qui est certain, du moins du point de vue maistrien, c’est que tout cela est placé entre les mains de la divine Providence qui seule dirige l’Histoire et la conduit selon des vues précises. Il nous faut donc lui faire confiance et surtout énormément prier.

    • Compagnie Marat permalink
      4 juillet 2010 09:34

      On a quand même beaucoup de mal à l’imaginer…

      D’abord, comment du chaos et de l’absurdité du régime capitaliste mondialisé émergeraient spontanément l’harmonie et la paix précédant votre « contre-révolution » ?

      Ensuite, comment dans la chute de cette société que vous attendez (et vous n’êtes pas les seuls…) ne pourrait résulter autre chose qu’une phase de chaos et de violence encore plus grande ?

      Enfin, comment avec des défenseurs aussi intolérants, violents et minoritaires tels que vous cette « contre-révolution » se produirait autrement que dans un bain de sang ?

    • 4 juillet 2010 17:53

      La contre-révolution, ne sera point une révolution contraire, mais le « contraire de la révolution » !

      La Révolution ne peut être authentiquement combattue que par la mise en œuvre d’un principe inverse, d’une négation radicale des bases doctrinales du ferment corrupteur révolutionnaire.

      Si la Révolution est de nature satanique, écrit Maistre à l’évêque de Raguse en 1815, « elle ne peut être véritablement finie, tuée, que par le principe contraire, qu’il faut simplement délier (c’est tout ce que l’homme peut faire) ; ensuite il agira tout seul. » (Lettres et Opuscules inédits du comte Joseph de Maistre, E. Vaton, Paris, 1873.)

      La méthode du redressement salvateur est simple pour Joseph de Maistre, il s’agit de « délier le principe contraire », pour ainsi dire de le libérer, de lui rendre sa capacité d’action et d’intervention au sein de la réalité collective, de l’autoriser à pénétrer de nouveau spirituellement et organiquement toutes les différentes couches du corps social.

      Le résultat de ce redressement « contre-révolutionnaire », Joseph de Maistre l’exposera sans détour avec une surprenante clarté : « Cette immense et terrible Révolution fut commencée, avec fureur qui n’a pas d’exemple contre le catholicisme et pour la démocratie ! Le résultat sera pour le catholicisme et contre la démocratie. » (Ibid.)

      A l’évidence Maistre restera aux yeux de l’histoire et des générations futures celui qui, en une phrase, a donné la définition la plus précise, la plus juste, la plus exacte de ce qu’est l’essence profonde de la contre-révolution, de sa perspective et son objet propre : « Le rétablissement de la monarchie qu’on appelle « contre-révolution », ne sera point une « révolution contraire », mais le « contraire de la révolution ». » (Considération sur la France, ch. X).

      Enfin, comment ne pas citer en forme de synthèse de la conception politique maistrienne les dernières lignes du chapitre V des Considérations sur la France, lignes où Maistre prédit un possible rétablissement du christianisme et de la royauté, après leur triomphe sur les épreuves infligées par l’histoire : « Français! faites place au Roi très-chrétien ; portez-le vous même sur son trône antique ; relevez son oriflamme, et que son or, voyageant d’un pôle à l’autre, porte de toute part la devise triomphale :

      CHRISTUS REGNAT, VINCIT, IMPERAT! »
      (Le Christ commande, il règne, il est vainqueur!)

    • Silverblade permalink
      1 juillet 2010 22:06

      @ OMG

      Moi aussi, qui pourtant ne condamne pas la révolution, je trouve que d’avoire tuer toute la famille royale c’était vraiment de la cruauté gratuite.
      Ils auraient put tout simplement les emprisonner à vie ou les éxilés ça aurait était plus humain.
      En tout cas le peuple français devait vraiment avoir la haine contre la monarchie et je les comprend, entre un Louis XVI qui ne sait pas comment s’y prendre pour gouverner et qui préfère les sérrures et une Marie Antoinette qui dépensait des sommes astronomiques pour ses caprices pendant que le peuples crevait de faim…. forcément ça devait péter un jour ou l’autre.
      Mais de la à les tuer c’est vrai qu’ils auraient put s’en passer.

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 09:45

      Marie-Antoinette a moins couté à la France que les Juifs depuis la République…

      L’erreur de Louis XVI, c’est d’avoir renvoyé Turgot.

    • Un mec qui réfléchit un peu... permalink
      2 juillet 2010 20:02

      On reconnait bien antisémitisme primaire de ces attardés d’intransigeants…

    • Silverblade permalink
      5 juillet 2010 14:19

      En quoi les Juifs font la France depuis la République ?
      J’ai jamais entendu ça auparavant, mais j’aimerai bien comprendre ce qui anime une telle haine envers les Juifs de la part de certains d’entre vous à La Question.

  8. Un mec qui réfléchit un peu... permalink
    1 juillet 2010 19:14

    Ba continuez à prier…

    • Vehementer permalink
      1 juillet 2010 23:02

      La prière est une arme, la plus forte qui soit !

      Saint Bernard dit que a prière est plus forte que tous les démons : « La prière l’emporte sur tous les démons ».

      La prière obtient le secours de Dieu qui surpasse toutes les puissances créées, David s’encourageait lui-même au milieu de ses craintes : « J’invoque Yahvé, digne de louange et je suis sauvé de mes ennemis » (Ps 17, 4).

      En un mot, dit saint Jean Chrysostome : « La prière est une armure, une protection, un port et un trésor ». La prière est une armure capable de résister à tous les assauts des démons ; elle est une protection qui nous met à l’abri de tous les dangers ; elle est un port où nous pouvons chercher refuge dans les tempêtes ; elle est en même temps un trésor qui nous comble de tous les biens et l’arme la plus puissante !

    • Grégoire permalink
      2 juillet 2010 00:12

      Armée de prière du Sacré-Coeur de Jésus
      http://jesuschrist.e-monsite.com/rubrique,armee-de-priere-du-sacre-coeur,320183.html

  9. John permalink
    1 juillet 2010 23:19

    « Prière, arme la plus forte qui soit »
    désolé, c’est plus fort que moi (que Dieu me pardonne) *mode troll on*
    « Notre bière qui êtes au frais
    Que notre demi soit versé
    Que notre volonté soit faire au bar comme au comptoir.
    Pardonnez-nous nos gueules de bois,
    Comme nous pardonnons à ceux qui boivent du coca
    Soumets nous au demi pression
    Et délivre-nous de la soif.
    Amen ton pack. »
    Putain vous avez raison! de la bière dans le frigo!!! ^^
    *Mode troll off*

  10. Norenda permalink
    2 juillet 2010 00:32

    Philippe le Bel est un grand criminel, autant que les révolutionnaires de 1789, il est à la source du gallicanisme qui voulut transférer le pouvoir doctrinal et administratif du pape au roi !

    Philippe IV le Bel (1268 – 1314) et son attentat contre le pape Boniface VIII selon l’abbé Rohrbacher !

    Le « gallicanisme », cette hérésie, naquit sous le roi de France Philippe le Bel, à court d’argent, qui décida de confisquer injustement certains revenus du clergé.

    Le pape Boniface VIII lui envoya plusieurs légats pour protester. Il fit notamment porter au roi une lettre intitulée Ausculta fili, comportant un avertissement em­preint de douceur paternelle. Or Pierre de la Flotte, l’un des proches du roi, la cacha et lui en substitua une autre, toute sèche et piquante, comportant des exigences démesurées. Un autre conseiller du roi, Guillaume de Nogaret, dressa un acte d’accusation contre Boniface VIII, qu’il considérait comme hérétique, donc déchu du pontificat.

    Philippe le Bel convoqua les États du royaume le 10 avril 1302. Pierre de la Flotte y accusa le pape de divers crimes. « Mais surtout il accusa Boniface de prétendre que le roi lui était soumis pour le tem­porel de son royaume, et qu’il devait reconnaître le tenir de lui; en preuve, Flotte produisit la lettre que lui-même avait fabriquée » (Abbé Rohrbacher, Histoire universelle de l’Église catholiquet. t. VIII, p.389).

    En 1303, Boniface VIII se trouvait dans la ville ita­lienne d’Anagni. Des soldats français arrivèrent. Nogaret s’approcha de lui et le menaça de le conduire à Lyon pour l’y faire déposer par un concile général. Le pontife répondit dignement: « Voici ma tête, voici mon cou. Je suis disposé à tout souffrir pour la foi du Christ et la liberté de l’Église; pape, légitime vicaire de Jésus-Christ, je me verrai patiemment condamné et déposé par des hérétiques! » (in: Rohrbacher, t. VIII, p. 396). Ce dernier mot attéra Nogaret: son père avait été brûlé comme albigeois!

    Exécutant les ordres du roi, la soldatesque emprisonna le pape et poussa l’impudence jusqu’à le souffleter. Or Dieu châtia très sévèrement ce crime de sacrilège et de lèse-majesté!

    Le « soufflet d’Anagni », c’est-à-dire le soufflet donné à Boniface VIII à Anagni, attira sur cette ville la ruine. Le successeur de Boniface VIII, saint Benoît XI, excommunia les auteurs et compli­ces de l’attentat. « Un fait mémorable est ici à remarquer. L’anathème prononcé par le pape saint Benoît sur la ville d’Anagni, comme celui de David sur la montagne de Gelboé, a été exécuté par les événements. Cette ville, jusqu’alors très riche et très populeuse, n’a cessé de déchoir depuis cette époque.

    Voici comme en parle un voyageur du XVIe siècle, Alexandre de Bologne: «Anagni, ville très-ancienne, à demi-ruinée et désolée. Y passant l’an 1526, nous y vîmes avec étonnement d’immenses ruines, en particulier celles du palais bâti autrefois par Boniface VIII. En ayant demandé la cause, un des principaux habitants nous dit: ‘La cause en est à la capture du pape Boniface; depuis ce moment, la ville est toujours allée en dé­cadence: la guerre, la peste, la famine, les haines civiles l’ont réduite à l’état calamiteux que vous voyez […]. C’est pourquoi, il n’y a pas bien longtemps, le petit nombre de citoyens qui restaient encore, ayant cherché avec anxiété quelle pouvait être la cause de tant de malheurs, ils reconnurent que c’était le crime de leurs ancêtres, qui avaient trahi le pape Boniface, crime qui n’avait point été expié jus­que-là.

    En conséquence, ils supplièrent le pape Clément VII de leur envoyer un évêque afin de les absoudre de l’anathème encoru par leurs pères, pour avoir mis la main sur le souverain pontife’» (Raynald, anno 1303, no 43)” (Rohrbacher, 1. VIII, p. 399).

    Le roi Philippe le Bel, auteur principal du crime, laissa trois fils. Ils se succédèrent sur le trône, mais aucun d’eux n’eut d’enfants. Ainsi s’éteignit la dynastie de Philippe le Bel. Elle fut remplacée, chose étonnante, par la postérité de Charles, comte de Valois, ami et capitaine-général de Boniface VIII !

    La ville de Rome, qui avait participé au crime, fut pri­vée de la présence de ses pontifes pendant soixante-huit ans. Après l’attentat d’Anagni, en effet, les papes, ne se sentant plus en sûreté en Italie, fixèrent leur résidence en Avignon (de 1309 à 1377).

    La France avait pris part au crime: elle fut punie par la guerre de Cent Ans (1337 – 1453): invasion par les Anglais et guerre civile suite à la cession (invalide) du royaume au roi d’Angleterre. Dieu envoya sainte Jeanne d’Arc pour sauver la monarchie de droit divin et le prétendant légitime au trône, Charles VII.

    Le châtiment providentiel de la France fut reconnu of­ficiellement par le Conseil royal de Charles VI. Dans un conseil extraordinaire de régence, on se mit à rechercher la cause des mal­heurs du pays. Or l’un des assistants dit « qu’il avait vu plusieurs histoires et que toutes les fois que les papes et les rois de France avaient été unis ensemble en bonne amour, le royaume de France avait été en bonne prospérité; et il se doutait que les ex­communications et malédictions que fit le pape Boniface VIII sur Philippe le Bel, jusqu’à la cinquième génération, ne fussent cause des maux et calamités que l’on voyait. Laquelle chose fut fort pesée et considérée par ceux de l’assemblée » (Chronique de Charles VI, écrite par Mgr Juvénal des Ursins, du vivant de son père Jean des Ursins, avocat du roi au parlement qui avait participé à la réunion; Mgr Juvénal des Ursins, archevêque de Reims, joua un rôle important dans le procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc; nous avons trouvé cette citation dans l’ouvrage remarquable de l’abbé Marie Léon Vial: Jeanne d’Arc et la monarchie, 1910, p. 121).

    • John permalink
      2 juillet 2010 01:08

      Vos idées prônant l’annihilation de la Révolution ne sont que des rêves. Les Français sont certes contre Sarko (j’en fais partie) mais ce n’est pas la genèse d’une révolution monarchique. Et je serai le premier à me battre contre vos idées.

    • Gary permalink
      2 juillet 2010 01:16

      Tu pèses pas lourd John contre le grand Norenda anti-sataniste et ses idées !^^

    • Charles permalink
      8 mai 2012 06:04

      Merci à Norenda pour ces très intéressants rappels historiques!

  11. Historia Nostra permalink
    2 juillet 2010 00:38

    Philippe le Bel est aussi l’assasin de l’Ordre du temple !

    Le vendredi 13 octobre 1307, les Templiers sont mis en prison puis torturés pour leur faire admettre l’hérésie dans leur ordre. Le maître de l’ordre, Jacques de Molay, périt sur le bûcher à Paris en 1314 après avoir été déclaré relaps. C’est lors de son exécution, alors que Jacques de Molay brûlait, qu’il aurait proféré sa célèbre malédiction :

    « Pape Clément, chevalier Guillaume de Nogaret, roi Philippe, avant un an, je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu. Maudits, vous serez tous maudits, jusqu’à la treizième génération de vos races. »

    Une succession de malheurs touchera alors la famille royale capétienne, dont la plus célèbre reste l’affaire des deux brus adultères du roi (affaire de la tour de Nesle). Marguerite de Bourgogne, capétienne, fille du duc Robert II de Bourgogne (1248-1306) et d’Agnès de France (1260-1325), Jeanne de Bourgogne et Blanche de Bourgogne, toutes deux filles du comte Othon IV de Bourgogne et de la comtesse Mahaut d’Artois, épousent respectivement les rois Louis X de France, Philippe V de France et Charles IV de France, les trois fils de Philippe le Bel.

    • Norenda permalink
      2 juillet 2010 00:59

      Dans un ordre secret daté du 14 septembre 1307, Philippe le Bel ordonna l’arrestation de tous les templiers de France, arrestation qui devait avoir lieu le 13 octobre 1307. Cette arrestation fut prise en violation du droit canonique, car les templiers n’avaient pour seule autorité que le pape.

      Le roi et ses conseillers s’étaient réunis à l’abbaye de Maubuisson, près de Pontoise, le 14 septembre afin de décider si quelque chose devait être fait, et de quelle manière. Les ordres d’arrestation furent rédigés à ce moment, le 14 septembre, et envoyés aux baillis et sénéchaux, avec ordre exprès de ne rien divulguer de cette opération avant le jour prévu. Le pape a donc été entièrement tenu à l’écart de la décision d’arrêter les Templiers, ce qui constituait une violation de ses prérogatives, contre lesquelles la royauté française menait une importante lutte depuis le début du règne de Philippe le Bel. Cela n’empêcha pas Philippe le Bel de prétendre avoir son accord dans l’ordre, bien que Clément V nia ensuite et écrivit une lettre de protestation au roi.

      Alain Demurger, Les Templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Seuil, janvier 2005.

  12. Historia Nostra permalink
    2 juillet 2010 00:41

  13. John permalink
    2 juillet 2010 01:44

    @ Gary

    Je dirais plutôt que c’est lui qui pèse pas lourd. Aucun argument, des phrases assassines faites pour choquer la ménagère de plus de quarante ans… C’est simple, Norenda=TF1. Et j’ai beau être petit par la taille, mais norenda est petit par ses idées.

    • Gary permalink
      2 juillet 2010 02:06

      Bon, c’est toi qui décides, mais tu viendras pas te plaindre après et tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenu si tu le croises un de ses 4 😉

    • John permalink
      2 juillet 2010 14:40

      Je me plaindrai pas ^^ pourquoi je me plaindrais si je le croise? Tu crois que je veux le taper ou quoi? XD

  14. Koopa Troopa permalink
    2 juillet 2010 09:46

    Quand les Français crèveront de faim et n’auront plus rien, ils accepteront n’importe quel régime leur assurant le pain, le travail, la dignité, la sécurité.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 09:50

      « Quand les Français crèveront de faim et n’auront plus rien ». Comme au Moyen-Age quoi!

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 12:45

      Non, ce sera pire qu’au Moyen Age… Comme sous la Révolution ou pendant la guerre. En pire.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 12:48

      Pendant la guerre: bel exemple! Je suppose que tu n’inclus pas la seconde guerre mondiale?

  15. Falk permalink
    2 juillet 2010 11:50

    @ alex

    Aujourd’hui dans le règne fou de la fausse abondance, créé par la société libérale, la situation est bien pire, plus dangereuse, illusoire et catastrophique. Voilà le produit de l’idéologie révolutionnaire qui fit sauter les cadres protecteurs anciens !

    • alex permalink
      2 juillet 2010 12:15

      Le problème c’est que vous n’avez pas l’air de comprendre que la République, tout comme n’importe quel régime, a des défauts et dérives. Ce n’est pas en rétablissant la monarchie que l’on arrivera à l’utopie tant rêvée, je comprends que l’idéologie capitaliste qui domine le monde est affreuse pour vous, moi aussi celà m’écoeure, mais il y aura toujours des profiteurs, dont la soif de pouvoir est sans limites, et çà vous ne semblez pas le comprendre. Des salopards profiteurs il y en a eu et il y en aura toujours dans la monarchie, et dans la république. Point barre. Et ne me faites pas avaler que la monarchie c’est tout beau tout propre, ce n’est pas vrai. J’ai vraiment l’impression d’être face à une personne qui est persuadée que lorsque la monarchie sera rétablie, comme par magie l’Homme sera « pur » (d’ailleurs qu’est-ce que ça veut vraiment dire, « pur »?), et sans défauts, alors qu’en plusieurs milliers d’années d’existence civilisée il n’a jamais réussi à l’être. Vous naviguez en plein rêve, le régime parfait dont vous faites l’apologie n’existe pas, et n’existera pas.

    • Falk permalink
      2 juillet 2010 12:27

      Qui vous parle d’un monde parfait si ce n’est vous-même dans votre monologue ? On vous expose les conséquences dramatiques qui firent suite à la destruction des anciens cadres protecteurs de l’ancien monde, qui avait ses défauts certes, mais surtout l’immense avantage de brider l’économie à des lois religieuses qui empêchèrent, pendant des siècles, les prédateurs de s’emparer de la sphère monétaire et de domestiquer les peuples en les asservissant à des intérêts spéculatifs. Car la spéculation est une méthode économique dangereuse que l’Eglise a justement interdite, le Ve Concile de Latran réaffirmant justement et avec sagesse la célèbre formule médiévale : « Pecunia non parit pecuniam » (l’argent ne doit pas engendrer l’argent).

      Or, à partir de la Révolution de 1789, un monde nouveau a surgi soudainement qui brisa les lois ancestrales, faisant que l’industrie s’est développée en relation avec les banques, échappant aux réglementations corporatives des métiers, et aux autorités légales, civiles et religieuses traditionnelles. Ce monde nouveau issu de la bourgeoisie marchande a conquis une redoutable force d’indépendance qui fait d’elle, aujourd’hui, le seul et véritable pouvoir. Ce nouveau pouvoir issu de la Révolution, a façonné le monde à son image : un immense supermarché qui dicte aux Etats sa loi productiviste et ses impératifs monétaires comme un maître tyrannique le ferait avec ses valets. Le problème, c’est que la force libérée de ce pouvoir spéculatif, sans contrôle aucun, est folle, sans limite, et va conduire le monde à la catastrophe totale.

      Définir les causes, la rupture des verrous religieux légaux d’avant la Révolution, c’est poser une analyse sur ce qu’il convient de faire pour éviter le pire et empêcher l’irrémédiable, avant qu’il ne soit trop tard.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 12:47

      Le problème de ce système est que le peuple crevait la dalle, tandis qu’à côté d’eux le clergé et la noblesse se nourrissaient de leurs impôts. Aujourd’hui je ne dis pas que le peuple est heureux à 100%, mais les conditions de vie sont meilleures, c’est indéniable. Malheureusement il existe toujours des pays pauvres où la population souffre, mais à la place d’être réduite à l’esclavage, celle-ci est aidée. Pour la liberté, celle-ci est bien plus présente de nos jours, même si elle n’est pas totale.
      Concernant le rétablissement d’un lien entre état et religion, je suis tout à fait contre puisque je suis athée et que je ne supporterai pas de devoir obéir à des lois divines dont je ne crois absolument pas. Et pas la peine d’essayer de me convertir, cela ne marchera pas. Je préfère suivre mes convictions, et faire le plus de bien que je peux dans la société sans soumettre les autres à mes idées. Voilà ma conception de la liberté.

    • brunsw permalink
      2 juillet 2010 13:02

      Encore les clichés alex, le peuple crevait de faim pendant que le roi, les seigneurs et les moines faisaient la java sur le dos des pauvres !

      Mais tu vas pas en finir avec les conneries un jour !

      Au Moyen-Age la population restait en majorité paysanne autour de laquelle se cristallisait peu à peu des noyaux urbains. La terre représentait la base de vie matérielle de l’ homme, et les seigneurs protégeaient les paysans en faisant, et eux seuls la guerre s’il était nécessaire.
      Les moines assuraient la diffusion de la pensée, assistaient les malades, les pauvres. On est au moyen âge, donc la médecine est encore rudimentaire, mais les hospices des ordres mendiants aident, soignent et nourrissent. Lorsque surviennent les épidémies ou les famines, c’est encore l’Eglise qui offre un cadre par ses monastères qui abritent les populations et lui donne des soins.

      La vie quotidienne de l’ homme médiéval, loin de ta caricature tout droit sortie d’un mauvais livre IIIe « ripoublique », est réglée en fonction des saisons agricoles, et vers le milieu du Xème siècle l’homme médiéval commence à dominer véritablement la nature si souvent hostile. C’est ainsi que les conditions de vie des paysans vont s’améliorer jusqu’à la Révolution, avant que cette dernière ne les transforme en des prolétaires trimant 15 heures par jour, femmes et enfant y compris (relis Dickens), dans les bagnes industriels de la bourgeoisie républicaine du XIXe.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 13:05

      Clichés? Et en quoi tes paroles sont des preuves?

    • alex permalink
      2 juillet 2010 13:11

      La liberté du peuple, mouais. Leurs conditions se sont améliorées, mais leurs décisions devaient d’abord être analysées et acceptées ou non par le seigneur. Je n’appelle pas çà la liberté, même si aujourd’hui la liberté n’est pas vraiment au rendez-vous dans certains domaines.

      http://www.les-vegetaliseurs.com/article-20085-etrepaysanaumoyenage.html
      Au fait, cet article a-t-il été écrit par un juif FM sataniste?

    • brunsw permalink
      2 juillet 2010 13:16

      Putain mais documente-toi au lieu de sortir des conneries !

      Jacques Le Goff :
      À la recherche du Moyen Âge, Seuil, Paris, 2006.
      Un long Moyen Âge, Tallandier, 2004.

      Jacques Heers :

      Le Moyen Âge, une imposture, Éditions Perrin, 1999.
      La ville au Moyen Âge en Occident, Éditions Hachette. 1997.
      Précis d’histoire du Moyen Âge, Presses universitaires de France.
      Le Travail au Moyen Âge, Presses universitaires de France, 1965.

      Jean-Philippe Genet, Michel Balard, Le Monde au Moyen Âge : Espaces, pouvoirs, civilisations, Hachette Éducation, 2005.
      Georges Duby, Le temps des cathédrales, l’art et la société, 980-1420, Gallimard, 1976.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 13:47

      ? Que dis-tu du lien que j’ai posté? Encore une arnaque de la « ripoublique » comme tu le dis si bien??? Il faut te mettre dans la tête que la religion qui dirige les peuples, c’est terminé. Chacun est LIBRE de choisir sa croyance et n’a pas à se soumettre à des dogmes auxquels il ne croit pas. Chacun est LIBRE de faire ce qu’il veut de sa vie, et a désormais le choix entre être un paysan ou un homme d’affaires, ce qui était impossible dans ta si belle monarchie. Chacun est LIBRE de choisir celui qui gouverne, et n’a pas à se soumettre aux décisions des hauts placés qui choisissent entre eux l’homme (ou la femme mais cela m’étonnerait) de la situation.
      Si tu es si frustré, va créer ton monde imaginaire avec tes amis sur une île déserte, là vous avez le droit. Mais n’imposez pas vos idées à un peuple qui est contre dans la majorité.

    • elyahbeth permalink
      2 juillet 2010 13:45

      benh ecoute, si tu as raison, pars fonder une communauté basé sur ces principes dans un coin du pays avec un petit millier de personnes qui seront volontaires et representatives de la population française aujoud’hui, designe un, roi des paysans etc. Et dans 50 ans donne nous les 1er resultats de l’experience.

      Moi je veux voir comme un tel systeme peut s’adapter au contexte actuel qui est extremement different.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 13:48

      Lol j’ai presque dit la même chose sauf que moi j’ai choisi un lieu plus exotique^^

    • brunsw permalink
      2 juillet 2010 14:03

      Non mais c’est pas possible vous le faites exprès ou quoi ?

      Chacun est libre de rien. On est cent fois plus esclaves qu’au moyen âge. Comment vous faire rentrer dans la cervelle que l’argent roi et le casino mondial ont domestiqué les peuples et les Etats, et nous font vivre comme des poulets élevés en batterie.

      Vous avez un discours pour des métalleux qui est exactement le même et aussi stupide que les jeunes sakorzistes UMP ^^

    • alex permalink
      2 juillet 2010 14:11

      « Chacun est libre de rien »
      Ah c’est clair qu’on sera VACHEMENT PLUS LIBRE à obéir à un dogme dont on croit pas! Bonjour la crédibilité chez vous. Je vous ai dit que je ne croyais pas qu’on était totalement libre, mais non vous refusez de voir ce que j’écris dans son intégralité. Et la liberté s’arrête où commence celle de l’autre. Donc on a pas à imposer un dogme, quel qu’il soit, point barre. Et rien à battre de l’argent,je me contente du peu que j’ai et je préfère entretenir des relations avec des personnes, c’est beaucoup plus enrichissant. Et concernant l’idée de « mouton » elle me fait bien rire et ne signifie rien, puisqu’on pourrait vous aussi vous considérer comme des moutons qui suivent une croyance non prouvée.

    • brunsw permalink
      2 juillet 2010 14:35

      Mais qui te parle de dogme alex ? On est en train de dire que le cadre de l’ordre ancien, fondé sur les conceptions de l’Eglise en matière sociale (le souci des pauvres, le soin des malades et des faibles, l’importance de la vie spirituelle par rapport à la course aux profits), protégeait les peuples de l’avidité des marchands et des banquiers, alors que la Révolution a fait sauter ce cadre et libéré la sauvagerie mercantile. C’est tout, on est pas dans la théologie là, mais dans la politique.

    • alex permalink
      2 juillet 2010 15:12

      Ah bon, le catholicisme n’est pas un dogme?

    • brunsw permalink
      2 juillet 2010 15:20

      Bon t’es lourd cet après-midi.

    • reply permalink
      2 juillet 2010 15:25

      C’est comme le climat brunsw ; à la rentrée ça ira mieux ^^

    • alex permalink
      2 juillet 2010 15:39

      Bah en même temps SAINT empire ça fait un peu dogme non? Oo

    • elyahbeth permalink
      2 juillet 2010 16:05

      c’est vrai qu’il fait lour là. Besoin d’une bière et d’un peu de legereté.

      – benh moi si l’empire contre-attaque, j’ai une tenue toute prete dans mon placard.

      Que la force soit avec vous.

      ,…et avec votre votre esprit.

    • brunsw permalink
      2 juillet 2010 16:12

      Merci elyahbeth ! Que l’Esprit te protège aussi..

    • Un mec qui réfléchit un peu... permalink
      2 juillet 2010 20:31

      Simples questions, dans ce cas.
      Admettons que votre monde était aussi génial que ce que vous n’arrêtez pas d’affirmer, que le peuple était parfaitement bien traité et respecté, et non pas sur-exploité, que les monarques n’étaient pas une bande d’abrutis consanguins et plus soucieux de leur petites personnes et de leur « gloire » que des gens qui crevaient pour eux. Admettons tout ça.
      Dans ce cas là, pourquoi y a t’il eu un tel soulèvement ? Pourquoi les gens étaient près à charger face aux canons du roi avec des armes dérisoires ? Pourquoi prendre le risque de tout foutre en l’air alors que tout était si bien ? Et surtout pourquoi ne pas y revenir après avoir compris qu’ils s’étaient fait arnaquer ?

    • elyahbeth permalink
      2 juillet 2010 13:33

      j’aurai répondu la même chose. Au mot pres.

  16. avouedusaintsepulcre permalink
    2 juillet 2010 12:36

    En totale adéquation avec vos principes. Il faut continuer à convaincre nos propres rangs que c’est l’unique idéal qui vaille la peine de se battre !!!

    • 2 juillet 2010 14:26

      avouedusaintsepulcre,

      Convaincre nos propres rangs que le rétablissement ne peut avoir lieu – comme le théorisa Joseph de Maistre dans sa très pertinente vision contre-révolutionnaire – que par l’Eglise sous l’autorité de la papauté et au niveau continental, nous sommes entièrement de votre avis, telle est l’unique chose essentielle à accomplir.

      Beaucoup de nationaux, pourtant estimables mais empêtrés dans un horizon réduit à la ligne bleue d’imaginaires illusions et à des querelles de boutiquiers, sont encore très loin de cette analyse. Pourtant l’avancée progressive de nos thèses ne peut se réaliser, véritablement, que chez ceux qui ont un minimum pris conscience du caractère dramatique de la situation actuelle, et des conséquences terrifiantes quasi irréversibles de la Révolution en France.

      Pour les autres, et il n’est que de lire l’ensemble des commentaires apparus à l’occasion de la polémique suscitée par le Hellfest, le chemin sera long, très long même, pour ne pas dire impossible en raison d’une corruption trop avancée des intelligences.

      Confions donc ce saint et beau projet de restauration politique et religieuse de l’Europe chrétienne aux bons soins de la Divine Providence, et faisons notre devoir : Dieu le veut !

      In Christo Rege

    • Koopa Troopa permalink
      2 juillet 2010 15:05

      Exactement, sauver ce qui est sauvable. Pour les autres, appliquer les paroles de capitaine Ivan Drago : « If he dies, he dies ».

  17. Le méchant metalleux permalink
    2 juillet 2010 17:43

    « Il faut continuer à convaincre nos propres rangs que c’est l’unique idéal qui vaille la peine de se battre !!! »

    Ca me fait penser à Don Quichotte qui attaque des moulins à vents.
    La c’est la même chose.
    Le saint empire germanique est tombé il y a 700 ans, désolé mais ce monde est révolu après libre à vous de faire de la nostalgie et de se masturbé intellectuelement mais c’est très ridicule.

    Sinon très le coup de
    « l’église le souci des pauvres » est très drole
    Hum le Vatican fait partis des paradis fiscaux et est la première plateforme de blanchiment d’argent de la mafia italienne. (la DGSE vous le comfirmera.)
    Et il me semble que c’est justement parceque les évêques vivaient comme des princes (et je parle même pas de ce qui vient au dessus de l’eveque) que la religion protestante est né.

  18. 3 juillet 2010 18:32

    « Hum le Vatican fait partis des paradis fiscaux et est la première plateforme de blanchiment d’argent de la mafia italienne. (la DGSE vous le comfirmera.) ».

    Eh bien cela doit cesser. Car Jésus a dit : « Heureux les pauvres, car le Royaume de Dieu ( NON « LE PARADIS APRES LA MORT » MAIS « LE ROYAUME DE DIEU » ) est aussi à eux . Mais malheureux les riches : ils ont leur consolation ! » et « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » . Et en voyant un riche refuser, à regret, de Le suivre, à cause d’une fortune, Il a dit : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu » .

  19. 3 juillet 2010 18:43

    Pour le sujet de l’article :

    « Oui à la christianisation (proposée ) . Non à un Saint

    Empire ! ».

  20. clement permalink
    10 août 2010 22:27

    Ca n’arrivera jamais, vous en parlez beaucoup mais jusque la vous n’agissez pas. On veut! On veut vous voir faire votre « contre »revolution (parcque pour vous revolution ça fait satanique haha). vous vous y prendrez comment? En agitant des chapelets et en aspergeant les hommes (malades mentaux) et les femmes (prostituées) d’eau bénite. Balayez devant votre porte et faite le menage dans votre ouverture d’esprit. De même apprennez a respecter les gens que vous connaissez pas et que vous n’hesitez pas à traiter de putes ou de degenerés sans même les connaitre. Vous detestez les juifs mais vous être comme eux: vous ne restez qu’entre vous et réfutez indéniablement les modes de pensées qui different de la votre. Je suis sûr que Dieu nous aime plus nous les athées et agnostiques que vous les croyants aux idées et philosophies extremistes. On dit que Dieu aime toute créature, à mon sens il aime donc la chèvre ou le chimpanzé et est-ce que ceux-ci ont besoin de prier dieu? Nein! Il les aime ainsi, l’homme est un animal comme les autres. Je ne prie pas dieu j’ai du mal à croire en lui mais si il existe il m’aime peut-être car justement j’ai appris par moi-meme a aimer les gens sans avoir ressenti le besoin de le venerer car je ne suis pas quelqu’un de soumis et de faible et que j’accepte ma condition d’animal. Sortez un peu de vos églises et commencez à vivre, c’est sûrement ce que « dieu » voudrait. J’attend vos réponses mais ne me recitez pas votre bible, ne me donnez pas de sources cathos, j’attend une réponse construite par votre propre réflexion individuelle. Quelque chose de sensé que tout athée et agnos prendra la peine de lire car vous aurez réflechis par vous-même.

  21. gerdil permalink
    10 août 2010 23:21

    clement,

    Fais un effort de lecture avant de poster tes imbécilités agnostiques et athées. Les administrateurs de La Question ont déjà expliqué comment arrivera la contre-révolution, et ce jour là rase les murs ou précipite-toi dans une église tradi pour confesser tes péchés et te convertir !

    La contre-révolution, ne sera point une révolution contraire, mais le « contraire de la révolution » ! La Révolution ne peut être authentiquement combattue que par la mise en œuvre d’un principe inverse, d’une négation radicale des bases doctrinales du ferment corrupteur révolutionnaire.

    Si la Révolution est de nature satanique : « elle ne peut être véritablement finie, tuée, que par le principe contraire, qu’il faut simplement délier (c’est tout ce que l’homme peut faire) ; ensuite il agira tout seul. » (Lettres et Opuscules inédits du comte Joseph de Maistre, E. Vaton, Paris, 1873.)

    La méthode du redressement salvateur est simple, il s’agit de « délier le principe contraire », pour ainsi dire de le libérer, de lui rendre sa capacité d’action et d’intervention au sein de la réalité collective, de l’autoriser à pénétrer de nouveau spirituellement et organiquement toutes les différentes couches du corps social. Le résultat de ce redressement « contre-révolutionnaire » : « Cette immense et terrible Révolution fut commencée, avec fureur qui n’a pas d’exemple contre le catholicisme et pour la démocratie ! Le résultat sera pour le catholicisme et contre la démocratie. »

    La suite ici :

    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/07/01/le-retablissement-du-saint-empire/#comment-10610

    Et surtout là :

    https://lebloglaquestion.wordpress.com/la-politique-%c2%ab-religieuse-%c2%bb-de-la-question/

    • clement permalink
      10 août 2010 23:46

      Je n’ai rien à confesser, je n’ai pas peur de l’enfer pour avoir eu une vie moi.
      Et je ne me convertirais pas, il n’y a rien de sincere à se convertir pour survivre. C’est bafouer l’idée même de ce que représente la foi. Plus je lis ce genre de discours et plus je m’éloigne de mon chemin d’agnostique pour devenir athée.
      Ensuite je vous permets pas de traiter mes propos d’imbécilités, je n’ai pas tenu ce genre de discours pejoratifs envers les votres. Mr.Gerdil vous êtes hautain, de plus vous n’êtes absolument pas à la hauteur de me donner ce genre de conseils, quand on se croisera à ce moment-là et que vous m’aurez vu défendre mes intérêts dans le sang (toutes mes années d’escrime seront enfin utiles), je vous prie de croire que c’est vous qui raserez les murs. Et enfin, un peu de politesse vous fera du bien, je ne vous permets pas de me tutoyer.

  22. gerdil permalink
    11 août 2010 09:37

    Il ne s’agit pas, en ce qui concernait ma remarque, de vous convertir pour « survivre », mais pour être pardonné de vos péchés et avoir la vie éternelle. C’est une perspective spirituelle.

    Par ailleurs je n’ai pas dit que vous étiez un « imbécile », mais que vos propos étaient des imbécillités, ce qui n’est pas la même la chose.

    Vous pouvez être dans l’existence un individu parfaitement respectable, altruiste et aimable, ce dont je ne doute pas, mais écrire pour définir ce que nous sommes et faisons en tant que catholiques attachés à la Tradition : « En agitant des chapelets et en aspergeant les hommes (malades mentaux) et les femmes (prostituées) d’eau bénite » ; ou « vous n’hesitez pas à traiter de putes ou de degenerés des gens sans même les connaitre » ; « Vous detestez les juifs mais vous être comme eux » ; « l’homme est un animal comme les autres », c’est effectivement aligner une suite, et même assez relevée, d’imbécillités.

    Ainsi donc, puisque vous invitez les autres à penser par eux-mêmes, commencez vous, d’abord et en premier, à sortir de vos clichés ridicules, ça vous évitera de tomber dans le piège de la parabole bien connue de l’évangile où Jésus fait remarquer à un homme qu’il est prompt à regarder la paille qui se trouve dans l’oeil de son voisin mais ne voit pas la pourtre qui est dans le sien. (Luc, 6, 41)
    C’est en plus un exercice profitable qui vous permettra de mieux comprendre, peut-être, le sens réel des positions que nous défendons en évitant la caricature.

  23. clement permalink
    11 août 2010 16:34

    gerdil:
    Il ne s’agit pas, en ce qui concernait ma remarque, de vous convertir pour « survivre », mais pour être pardonné de vos péchés et avoir la vie éternelle.

    Alors pourquoi est-ce que j’aurais interet a raser les murs?

    clement:
    Ensuite je vous permets pas de traiter mes propos d’imbécilités
    gerdil:
    Par ailleurs je n’ai pas dit que vous étiez un « imbécile », mais que vos propos étaient des imbécillités, ce qui n’est pas la même la chose

    La ce n’est pas a moi de faire un effort de lecture…

    gerdil:
    commencez vous, d’abord et en premier, à sortir de vos clichés ridicules.

    Apres c’est vrai que vous etes restés respectueux en évitant les clichés, mais certains de vos comperes n’ont pas hesités a traiter les femmes non-catholiques comme des modèles de prostitution, les metalleux de satanistes, les percés et tatoués de malades mentaux, les juifs d’envahisseurs et j’en passe… Les clichés sont pourtant bien présent (bon c’est vrai la plupart sont dans d’autres articles) et j’ai certes eu une réaction excessive, mais ceci etait un message cynique adressé a ceux qui se permettent ces propos. On a pas toujours le contrôle de soi et je sais très bien qu’un mouvement de renouveau lancé par votre ordre ne se passerait pas ainsi…

    Mais vous ne considerez pas l’homme comme un animal? La théorie de l’évolution de Darwin a pourtant été prouvé.

    En somme j’ai une perspective spirituelle sensiblement differente, je ne crois pas a l’enfer et au paradis mais crois quand même en la survie de l’âme, c’est pour ça que je n’irais pas me confesser. (et puis si je devais me confesser je doute de la survie emotionnelle du curé qui entendrait ma vie et je ne pense pas que son esperance de vie serait suffisante pour tout entendre..).

    • gerdil permalink
      12 août 2010 10:59

      @ clement

      Vous soutenez que « l’homme un animal comme les autres » et c’est nous qui serions aveuglés par une doctrine dangereuse ?

      Dire que l’homme n’est pas un animal, c’est justement insister non seulement sur les spécificités de l’être humain à l’égard des autres animaux, mais encore et plus précisément sur sa supériorité. Cette supériorité consiste en une dignité qui lui est conférée par sa conscience, son sens du bien et dumal, le don de la parole, etc.

      L’homme a donc des devoirs mais aussi des droits sur les animaux, ce que dit la Bible : « Dieu bénit [l’homme et la femme] et leur dit : “Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la ; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre”. » (Genèse, I, 28).

      L’origine de l’homme à partir des singes est une idée qui a été propulsée par des fraudes, des manigances et des interprétations de fragments de fossiles. Il a été largement démontré que les crânes et les morceaux de tibia, de dents ou de mandibules présentés pour prouver la théorie de l’évolution étaient soit faux, soit appartenant à des singes, alors même que l’idée darwinienne s’est solidement imposée comme une vérité absolue, imperméable aux mises à jour, contradictions ou critiques.

    • clément permalink
      12 août 2010 15:48

      Si l’être humain peut parler c’est pas un don c’est quelques millers d’années d’évolution qui lui ont permis de s’adapter pour survivre, tout cela n’est basé que sur la chance, au départ il possedait un langage primaire et dessinait des mammouths dans des cavernes, si il avait evolué differement nous serions aujourd’hui peut-etre avec des grands yeux globuleux des tentacules et sans jambes…Et ça n’est plus à prouver, a force de réfuter la science vous allez devenir comme ces cons de créationnistes américains.
      On peut voir de nous mêmes par l’architecture des anciennes ruines et villages moyen-ageux que l’homme n’a cessé de grandir en taille et perdre en largeur: portes d’entrées plus petites et plus larges devenant de plus plus en plus grandes au fil des siecles. Si vous regardez nos ongles qui ne servent absolument à rien, ce n’est rien de plus que le vestige des griffes que nous possédions, et si nous avons des poils aujourd’hui c’est que nous en possédions bien plus avant car nous portions pas de vêtements. On a juste perdu toutes facultés, similarités et instincts animaux en cherchant à se moderniser et aujourd’hui on détruit notre planète car nous l’avons justement soumis comme vous dites. Et puis non c’est faux il n’a jamais été demontrés que Darwin avait faux, il serait temps que vous changiez de source. Nous possédons un peu plus de 90% de gênes en commun avec le chimpanzé et cela à été prouvé, nous pouvons voir d’ailleurs que ce primate est assez similaire a notre ancêtre et qu’il tend lui aussi à évoluer, parler, devenir une deuxième « espece humaine primitive » sensiblement differente d’ici quelques centaines d’années. Esperont qu’ils garderont leur intégrité.

    • gerdil permalink
      14 août 2010 00:54

      Darwin se trompe sur toute la ligne. Les similitudes que l’on nous présente [« La coïncidence entre les deux génomes (du singe et de l’homme) de 99.4 % ], sont des preuves non pas pour l’évolution mais pour la création.

      Il est sûrement naturel que le corps humain possède quelques similitudes moléculaires avec d’autres êtres vivants, parce qu’ils se composent tous de mêmes molécules, ils utilisent tous la même eau et atmosphère, et ils consomment tous des nourritures comprenant les mêmes molécules. Certainement, leurs métabolismes et donc compositions génétiques ressembleraient l’un à l’autre. Cependant cela n’est pas la preuve qu’ils ont évolué d’un ancêtre commun.

      Que donc l’on tienne l’évolution pour une hypothèse cohérente, qu’on la trouve commode pour classer et exposer les faits, cela pourrait à la rigueur s’admettre. Mais pas davantage. C’est un schéma conventionnel. Cette hypothèse n’explique rien. Elle met derrière le mot «évolution» un principe indéfinissable et mystérieux. Elle émet un dogme. Un fait historique l’évolution ? Non. Une certaine reconstitution conjecturale de l’histoire des êtres vivants, ce qui est tout autre chose !

      Même si généticiens et biologistes n’hésitent pas à rapprocher considérablement les espèces animales et humaines, ceci n’a aucune incidence concernant le seuil au-delà duquel l’homme ne peut plus être compté comme animal : celui où se manifestent le langage articulé, le libre arbitre, la fonction symbolique, et non plus seulement l’instinct. Et dans ce domaine, la génétique et la biologie qui sont les armes favorites des défenseurs de la cause animale, cèdent le pas face à des sciences plus solides.

      Comment croire en une théorie qui affirme que l’homme est un singe comme les autres et qui n’arrive pas à expliquer l’apparition de la première cellule, système si complexe et ingénieux qu’il n’a jamais pu être obtenu par pur hasard ? Les chaînons manquants sont toujours manquants et les vides n’ont pas été comblés. Le darwinisme, dont les conséquences, qui aboutissent à réduire l’homme à un animal, est un pur produit du matérialisme XIXe siècle.

      Jean Rostant a dit que l’évolution est un conte de fées pour grandes personnes, et il en faut de la foi, beaucoup et même très naïve, pour croire à l’évolution !

  24. Koopa Troopa permalink
    14 août 2010 15:28

    Dire que l’homme descend du singe est le premier pas de la déshumanisation. Si l’homme est un animal, alors il est permis de le tuer, de faire des expériences sur lui, de le faire souffrir… Darwin, c’est le premier pas du matérialisme, qu’il soit communiste ou ploutocratique, avec les conséquences criminelles qu’il amena au 20e siècle (médecins fous « soviétiques » et « américains », génocides de « peuples ou catégories sociales entraves à l’évolution »…)

  25. clément permalink
    15 août 2010 14:33

    « Si l’homme est un animal, alors il est permis de le tuer, de faire des expériences sur lui, de le faire souffrir…  »

    Ca lui ferait les pieds! Au moins il arreterait de maltraiter les autres animaux.

    « qu’il soit communiste ou ploutocratique »

    On parlait de sa science, pas de politique.

    « …génocides de « peuples ou catégories sociales entraves à l’évolution…

    Darwin était un amoureux de la vie et qui voulait aller jusqu’à comprendre ses origines. Il n’aurait jamais voulu que l’évolution serve de prétexte idiot à des génocides.

    Ici vous avez une facheuse tendance a ne voir que les conséquences fait par une poignée de gens quelque soi le sujet pour en faire une généralité sans même vouloir essayer de comprendre: dans

    Moi
    SUJET => actes débiles fait par des debiles qui ont rien compris (faire la part des choses et me dire que c’est des cas à part) = m’interresser au sujet pour le comprendre.

    Vous
    actes immondes faits par certaines personnes qui représentent le sujet (faut généraliser)= Sujet irrecevable.

    C’est mauvais et malsain comme fonctionnement.

    Darwin était un homme de science, pas un meurtrier il faut arrêter la. Vous mélangez toujours tout… Sur ce, moi, malade mental et sataniste (bah ouais je suis metalleux et j’ai des piercings..) vous souhaite une bonne journée à tous.

  26. Erasmus Minor permalink
    18 janvier 2011 09:14

    Curieux cet amour de la pensée d’un franc-maçon sous votre plume !

    • sixte permalink
      18 janvier 2011 11:41

      Erasmus Minor

      Une précision a déjà été apportée concernant la juvénile appartenance de Maistre à la franc-maçonnerie, nous évitant de juger le théoricien de la contre-révolution avec les lunettes de la IIIe République, car la dite « maçonnerie » dont fut membre Joseph de Maistre dans sa jeunesse en Savoie au XVIIIe siècle, terre d’Empire, s’apparente bien plus à un Ordre de Chevalerie chrétien, et n’a pas grand chose à voir avec ce que l’on connaît aujourd’hui sous ce nom :

      https://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/08/01/la-theocratie-pontificale/#comment-10928

  27. Blanche permalink
    21 janvier 2011 16:53

    http://ripoublik.com/2011/01/ripoublik-com-entretien-exclusif-avec-franck-abed-video/

    Ces vidéos vous intéresseront sans aucun doute.

  28. Feelmytralala permalink
    28 février 2011 18:44

    Preuve s’il en était besoin que, décidément, la religion et notamment catholique est une entité d’un autre âge, en complet décalage avec l’esprit et les nécessités de notre temps…

  29. Moria permalink
    24 avril 2011 11:04

    Chers amis,

    L’occupant anglais de l’époque, c’est l’occupant américain d’aujourd’hui ! Les immigrés étant simplement agrégés au même système marchand occidental que nous, malgré les résistances de musulmans pieux et respectueux des valeurs traditionnelles.

    Pour ne pas succomber à notre propre mort, il faut rompre avec le nihilisme qui peut nous submerger à tous instants ! Il ne faut pas se tromper : l’A(a)dversaire avec une majuscule et avec une minuscule souhaite notre mort spirituelle, culturelle, sociale, etc. ! Il faut aussi réfléchir et dénoncer les modes délétères d’invasion démographique, de sous-culture de masse et de déliaison sociétale et sociale. Il faut enfin agir politiquement d’une façon concrète sur le plan local, national, continental et/ou global. Ses sphères étant à la fois autonomes et dépendantes les unes des autres.

    http://www.europemaxima.com/?p=107

  30. 4 mai 2012 22:59

    Dans cette vidéo que nous avons le plaisir de vous offrir, notre ami Franck Abed est interrogé par le média indépendant Média-investigation.com à propos du royalisme, des différentes tendances royalistes, de son origine et de ses buts… Franck Abed, que l’on peut considérer comme l’une des figures majeures du royalisme en France, tente, avec son style tranchant, de nous faire comprendre les vertus du “traditionalisme politique français”… Merci à toute l’équipe de Média-investigation et à Franck Abed pour cet entretien…

    http://ripoublik.com/2012/05/franck-abed-interviewe-par-media-investigation/

  31. IHSV permalink
    5 mai 2012 11:38

    J’ai une interrogation à soumettre au collectif de la question. Vous théorisez dans de nombreux articles une croyance (que je partage, n’étant pas sédévacantiste) en l’infaillibilité du pape et de son autorité spirituelle. Toutefois, dans cette brève, vous indiquez que le Saint Empire ne peut se rétablir que par un pape traditionaliste : comment un fidèle peut-il déterminer quel pape est bon ou non sans contester le principe d’infaillibilité pontificale ?
    Cette question ne me paraît pas anodine alors que les derniers pape (depuis V II, hélas) se montrent dangereusement modernistes, voire pour certains islamophiles et pis encore. Le Saint-Empire est-il réellement concevable avec une Eglise moderniste qui, au lieu de se constituer en dernier bastion de la foi, cherche sa place dans la modernité et ses revendications régressives ?

    • Charles permalink
      8 mai 2012 06:12

      IHVS vous êtes sur la bonne voie…..réfléchissez encore un tout petit peu et vous arriverez au secret des secrets qui anime ce blog qui ne fut créé que pour cela….A lire et considérer toutes ces interventions, les unes grossières et attentatoires à la morale, au simple bon sens et à la vertu de foi, les autres empêtrées dans leurs savants sophismes infernaux, on se dit que non seulement il n’y a plus de catholiques dignes de ce nom mais que l’aveuglment a atteint des dimensions réellement apocalyptiques!!!
      Pax vobis!

  32. 9 mai 2012 00:05

    Cher IHSV,

    Il y a deux aspects dans votre question, à savoir :

    1°) Comment un catholique, qui se veut respectueux du pontife romain et de son infaillibilité, peut-il juger de l’action du Saint-Père et savoir si elle est traditionnelle ou non ?

    2°) Le Saint-Empire saurait-il être possible avec une Eglise moderniste ?

    ********************

    REPONSE :

    – 1°) Ce qu’il est interdit de juger pour un fidèle c’est la réalité, ou non, de la validité de la charge pontificale. Il est impossible pour un simple membre de l’Eglise, comme pour un membre éminent, de décider de qui est pape ou ne l’est pas du moment qu’un élu a été désigné pour régner sur l’Eglise par le Conclave. A partir du moment où il y a eut désignation dans les règles d’un pontife, ce dernier est pape infailliblement, nul ne peut plus lui contester l’effective réalité de sa charge en raison du droit divin attaché à l’élection lors du Conclave.

    Ce point est très important, personne, absolument personne en ce monde ne peut réaliser un jugement du Siège suprême, ni encore moins affirmer la déposition de celui qui l’occupe : « le Siège suprême n’est jugé par personne » (can. 1556).

    Ceci étant confirmé par le dictionnaire de droit canonique : « Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots. Le vicaire de Jésus-Christ n’est soumis à aucune juridiction humaine. Son juge direct et immédiat est Dieu seul. » (R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. IV, col. 1159).

    En revanche, et tous les docteurs en témoignent, les fidèles peuvent mesurer si les actes et décisions du pontife – hors les proclamations dogmatiques tombant sous le sceau de l’infaillibilité – sont conformes ou non à la Tradition. Il n’y a aucune interdiction sur le fait de poser un jugement sur les actes disciplinaires relatifs à la morale, la vie sociale, la liturgie, etc., qu’effectuent le Saint-Père. Et à ce titre, il n’est pas difficile de s’apercevoir que depuis le concile de Vatican II les pontifes se sont grandement écartés de la Tradition séculaire de l’Eglise en de nombreux domaines.

    C’est pourquoi si nous croyons fermement à l’infaillibilité pontificale telle qu’elle a été définie par le Premier Concile du Vatican en 1870, nous reconnaissons également que le pouvoir du pape n’est pas absolu, mais qu’il est délimité par la Sainte Écriture et la Tradition séculaire de l’Eglise.

    Ainsi, quand le Pape n’est pas bon, l’Église prend la relève de son chef défaillant, et fait ce qu’il y a à faire, comme Mgr Lefebvre en prit fort heureusement l’initiative. Rien que de très normal en cela, et c’est ce que poursuit comme oeuvre de redressement catholique la FSSPX et sa préservation vitale de la continuité du sacerdoce.

    Lorsque Pie IX en ses débuts donne dans le Libéralisme, les traditionalistes dirent :“ Si le pape ne change et quitte ses idées modernes il va à la ruine ”. Le Pape changea heureusement en 1848 et revint à la Tradition. Quand Léon XIII voulut rallier les catholiques français à la République maçonnique et antichrétienne en 1892, le Marquis de la Tour du Pin entouré de tous les légitimistes catholiques, répondirent par un « Non Possumus » déférent mais ferme… et Léon XIII à la fin reconnut qu’“on l’avait trompé ”. Quand Pie XI excommunia les gens d’Action Française à l’égal des pires hérétiques, il trouva sur sa route le Cardinal Billot pour parler de “ l’Heure et de la Puissance des Ténèbres ”. Et dès son accession au souverain Pontificat, Pie XII leva cette condamnation inique.

    Aujourd’hui le modernisme a cherché à introduire dans les veines de l’Église le poison d’un vaste système qui défigure toute la Révélation et corrompt notre religion dans son fond. Nous constatons que beaucoup, dont certains papes, se sont engagés dans cette mutation totale de l’Église, et il est donc juste de soutenir (vous signalant au passage qu’il n’est nul besoin d’une qualification canonique pour émettre une opinion qui ne prétend pas décider de la situation ecclésiale d’un pontife, et qui reste, par discipline, de toute façon en attente du jugement définitif de l’Eglise sur ces sujets), que l’idéologie libérale conciliaire devenue l’idéologie de toute l’Eglise moderne dans son ensemble, fait de Vatican II un concile schismatique.

    Il faut donc résister à ces poisons, c’est un devoir sacré. Mais comment ?

    En rompant avec Rome ?

    Jamais de la vie ! nos ennemis n’attendent que ça pour se débarrasser de nous.

    En ne reconnaissant plus le Pape comme les sédévacantistes ?

    Ce serait concourir à coup sûr à la destruction de la papauté déjà bien affaiblie, et pire encore voir apparaître l’hydre diabolique du conclavisme qui se cache derrière le sédévacantisme.

    La seule, l’unique chance de sauver la Tradition, sans prendre le risque terrifiant de briser l’Eglise, est d’opérer une contre-révolution traditionnelle de l’intérieur afin que demain surgisse un Pape providentiel qui engage un Vatican III de Tradition qui refera l’Eglise et reviendra à la foi catholique véritable !

    Voilà qu’elle est notre conviction, conforme à l’Histoire, conforme à la doctrine de contre-révolution théocratique, conforme à l’attitude des saints qui jamais ne rompirent d’avec Rome, conforme à l’esprit même de l’Evangile : « Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. » (Romains XII, 15-15).

    L’Eglise reste et restera toujours l’Eglise malgré les erreurs du concile Vatican II, ceci en vertu des promesses du Christ de ne jamais abandonner son épouse (Matthieu XVI, 18). En toute sagesse, il nous appartient donc de ne pas imputer à l’Eglise, comme si c’était elle qui en était l’auteur, des attitudes, des actes, des discours qui ne sont que des positions, des opinions exprimées par des dignitaires, fussent les plus élevés hiérarchiquement, de la sainte institution, mais qui n’en restent pas moins relatifs et faillibles. Notre lien avec l’Eglise et surnaturel, placé sous la garde et les promesses du Christ, et rien, jamais rien ne pourra nous en détacher !

    – 2°) La deuxième interrogation ne nécessitera pas une réponse bien longue qui se formule simplement : le Saint-Empire ne saurait être possible avec une Eglise moderniste !

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que l’idéologie moderniste s’appuie sur des thèses libérales qui s’opposent à la domination politique et religieuse du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel. l’Eglise moderne, qui a abandonné ses conceptions traditionnelles au profit de vues démocratiques en contradiction d’avec les principes séculaires qu’elle observa jadis, adhère aujourd’hui aux critiques les plus virulents de l’augustinisme politique, dont celles violentes exprimées par Henri de Lubac qui fut l’un des artisans de Vatican II !

    Pourtant le Pape, comme le rappelait Boniface VIII dans la bulle « Unam Sanctam » est dépositaire de tous pouvoirs sur la terre, le pouvoir politique n’est pas indépendant car possédant un glaive qui soit autonome ou différent, ça c’est du libéralisme, de la pure théorie libérale laïque si chère aux modernistes. Le pouvoir politique reçoit son autorité du pape. Le pape, le « Pontife romain » est l’arbitre ultime, celui qui, au-dessus des Rois, des Princes et Empereurs chrétiens, il détient l’autorité suprême et veille au respect du droit en œuvrant pour la paix universelle.

    Néanmoins si le pape refuse de faire valoir ou d’exercer son autorité, s’il défend et soutient les positions destructrices du modernisme, s’il approuve la laïcité, la démocratie, les Droits de l’homme sans Dieu, l’affaiblissement des Nations par l’encouragement des flux migratoires, les orientations gauchistes, alors la possibilité de réunir et unir la chrétienté autour de Rome disparaît et devient inexistante.

    De ce fait faute d’un pape profondément de Tradition, c’est-à-dire authentiquement attaché à la « doctrine des deux glaives qui n’en font qu’un », il n’est pas envisageable de réédifier la chrétienté et voir se reconstituer le Saint-Empire.

    Grégoire VII écrivait : « Dans la société chrétienne, dont la foi cimente l’unité, l’ordre laïque n’a d’autre fonction que l’exécution des commandements formulés par l’ordre sacerdotal. De cet ordre le pape est le maître absolu, il est le seul titulaire légitime de l’Empire, puisqu’il est le vicaire du Christ, l’empereur suprême. » (Dictatus papae, 1075).

    Pour autant, et malgré cette légitimité qu’il détient sur l’Empire, il faut que ce pouvoir le pape décide de l’exercer, sinon il reste stérile.

    La possibilité de la réédification du Saint-Empire est donc conditionnée par l’accession au trône de Pierre d’un pape de Tradition.

    On comprend donc aisément pourquoi toute perspective politique à présent pour l’Europe et son destin, doit d’abord, et avant tout, être RELIGIEUSE, car c’est la RELIGION et uniquement elle, et non les scrutins électoraux organisés par la République fondée sur des principes maçonniques ténébreux anti-catholiques dont il ne peut rien provenir de bon pour le salut des Nations, qui refera la chrétienté.

    Telle est la doctrine de contre-révolution théocratique catholique !

    Pax Vobis +

    *****************************

    Lire :

    La politique « religieuse » de La Question !
    Eclaircissements à propos du traditionalisme catholique théocratique contre-révolutionnaire
    http://www.la-question.net/archive/2009/10/31/la-politique-religieuse-de-la-question.html

  33. Abyssus abyssum invocat permalink
    26 mai 2012 10:15

    Ceci est tiré de sources Historiques parfaitement reconnues, aussi bien par votre « saint empire » que par les athées.
    C’est un tableau chronologique, qui, je l’espère, vous rendra service. Il n’est pas mauvais de démontrer que depuis la prédication de Jésus de Nazareth la doctrine chrétienne a passablement évolué.
    Il est intéressant de savoir comment et quand les dogmes ont pris naissance. On constatera alors que l’homme a fortement retrafiqué de ses mains sales et malhabiles, tout ce que Jésus avait apporté :
    + La prière pour les morts débute vers l’an 210
    + On commence à brûler des cierges vers 320
    + Le culte des saints et des anges s’établit vers 375
    + Le dogme de la trinité naît en 381
    + La messe en latin date de 394
    + Le culte de Marie se développe vers 430
    + L’idée de la sainte vierge, mère de Dieu apparaît en 481
    + Les prêtres s’habillent autrement que les laïcs en 500
    + Le purgatoire est découvert en 593
    + Le culte en langue inconnue du peuple est instauré en 600
    + Le Pape Boniface (111) reçoit le titre d’évêque Universel en 606
    + Le culte des images et des reliques est imposé en 788
    + L’eau bénite apparaît vers 850
    + Le culte de saint-Joseph débute vers 900
    + La canonisation des saints en 993
    + L’élévation du pain en France 1050
    + Le célibat obligatoire des prêtres 1074
    + L’infaillibilité de l’église est instituée en 1076
    + L’usage du chapelet s’introduit en 1100
    + La doctrine des 7 sacrements est enseignée en 1140
    + La vente des indulgences date de 1190
    + On substitue l’hostie au pain ordinaire dans l’Eucharistie 1200
    + Le dogme de la transsubstantiation (transformation de la substance du pain et du vin) en 1215
    + La confession auriculaire est imposée en 1215
    + La clochette de la messe date de 1227
    + Les cardinaux portent des chapeaux rouges depuis 1245
    + La fête-Dieu date de 1264
    + L’année sainte de 1300
    + L’avé Maria de 1316
    + La procession de Saint Sacrement de 1439
    + La doctrine du purgatoire n’est officiellement reconnue qu’en 1439
    + La tradition romaine mise au niveau des Écritures en 1546
    + Le concile de (Trente proclame officiellement la doctrine des 7 sacrements) 1547
    + La vierge apparaît à la Salette en 1846
    + Le dogme de l’Immaculée conception est proclamé en 1854
    + La doctrine du pouvoir temporel est acceptée en 1864
    + Les Syllabus de Pie 1X condamne les libertés modernes en 1870
    + Le dogme de l’infaillibilité du Pape dans de 1870
    + Encyclique de Pie X sur les mariages mixtes 1908

    Ainsi donc, en l’an 300, le catholique ne connaît ni le purgatoire, ni la communion, ni la procession de Sacrement, ni l’infaillibilité de l’Église et du Pape, ni le culte des morts, ni la fête-Dieu, ni le célibat des prêtres, ni les 7 sacrements, ni les saints, ni la Vierge, ni Joseph, ni les anges, ni les images, ni les reliques, ni les clochettes, ni les chapelets. Comment les catholiques expliqueront-ils que les chrétiens primitifs furent sauvés
    quand même, à cause de leur foi en une église faillible, sans eau bénite, ni latin, ni cierge?

    Votre église s’est donc construite sur des dogmes « a falsis principiis proficisci » et des mythes créés de toutes pièces par des hommes sans scrupules « a divinis », dans le seul but d’asservir les peuples et d’assouvir leur soif de pouvoir et de richesses. (Cf l’histoire de « la congrégation pour la doctrine de la foi », anciennement nommé « sainte inquisition »).

    « La Vérité n’est pas dans les demeures de pierre ».

    • Emmanuel:. permalink
      26 mai 2012 23:48

      …/… “La Vérité n’est pas dans les demeures de pierre”…/…

      Je pense que vous avez voulu écrire « demeures de Pierre » parce que dans celles « de pierres » elle est éclatante mais, comme les tympans de nos grandes églises qui sont fait pour des yeux qui entendent, leurs pierres sont louanges qui se montre au coeur débarassé de ses ors et de ses pompes (aussi de ses rêves ubuesques).

  34. 27 mai 2012 00:57

    Abyssus abyssum invocat,

    Comme vous l’écrivez à juste raison : « Il n’est pas mauvais de démontrer que depuis la prédication de Jésus de Nazareth la doctrine chrétienne a passablement évolué. »

    Le problème, et il est sérieux, c’est que votre démonstration part d’un principe profondément erroné, à savoir que la compréhension de la Révélation ne puisse précisément « évoluer ».

    Or, si vous croyez que Jésus-Christ assiste son Eglise par son Esprit saint depuis la Pentecôte, alors cette « évolution », qui est en fait un approfondissement des vérités de l’Evangile et une mise en lumière de façon à permettre sa diffusion, est utile, nécessaire et légitime car les conditions sociales changent, la civilisation se transforme, les mentalités, et donc les consciences, ne sont plus les mêmes qu’au lendemain de la Résurrection à Jérusalem.

    D’ailleurs où avez-vous lu dans l’Ecriture que les disciples n’avaient pas à poursuivre l’œuvre du Christ ?

    C’est même le contraire qui est demandé explicitement à l’occasion de plusieurs paraboles saisissantes dont celle, célèbre, des « Serviteurs inutiles » :

    « Ce sera en effet pareil au cas d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Il donna cinq sacs d’argent à l’un, deux à l’autre et un au troisième, à chacun selon sa capacité, puis il partit aussitôt.
    Celui qui avait reçu les cinq sacs d’argent s’en alla travailler avec eux et gagna cinq autres sacs d’argent. De même, celui qui avait reçu les deux sacs d’argent en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser un trou dans la terre et cacha l’argent de son maître.
    Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et leur fit rendre des comptes. Celui qui avait reçu les cinq sacs d’argent s’approcha, en apporta cinq autres et dit: ‘Seigneur, tu m’as remis cinq sacs d’argent. En voici cinq autres que j’ai gagnés.’
    Son maître lui dit: ‘C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maître.’ Celui qui avait reçu les deux sacs d’argent s’approcha aussi et dit: ‘Seigneur, tu m’as remis deux sacs d’argent. En voici deux autres que j’ai gagnés.’ Son maître lui dit: ‘C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maître.’
    Celui qui n’avait reçu qu’un sac d’argent s’approcha ensuite et dit: ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur: tu moissonnes où tu n’as pas semé et tu récoltes où tu n’as pas planté. J’ai eu peur et je suis allé cacher ton sac d’argent dans la terre. Le voici, prends ce qui est à toi.’ Son maître lui répondit: ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé et que je récolte où je n’ai pas planté.
    Il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Prenez-lui donc le sac d’argent et donnez-le à celui qui a les dix sacs d’argent. En effet, on donnera à celui qui a et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a.
    Quant au serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres extérieures: c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents
    . »

    (Matthieu XXV14-30)

    L’Eglise en effet n’est pas du monde, mais elle s’insère dans la réalité du monde pour y témoigner de l’Evangile, elle est même la continuation vivante et active, parce qu’assistée par Jésus-Christ, de l’œuvre de la Révélation. A ce titre son histoire est une Histoire Sainte, et sa nature, comme celle du Christ étant humano-divine, son image et ses actes sont à la fois humains et divins. Mais toujours elle reste sainte car son Fondateur est Saint.

    Ainsi les phases principales de l’histoire de l’Église, qui peuvent se distinguer à partir de quelques moments cruciaux où se modifie la manière dont elle entend accomplir sa mission d’évangéliser toutes les nations en englobant, adoptant et adaptant, selon les besoins, ce qui lui apparaît nécessaire comme on put l’être les décisions sur le célibat des clercs, la précision des dogmes, etc., sont des temps vitaux du devoir missionnaire qu’elle a reçu du Christ.

    La prédication apostolique du jour de la Pentecôte marque certes le point de départ, mais ce point de départ est précisément un « départ », et il serait totalement absurde et impossible de vouloir en rester à cette étape, ce qui est le rêve de tous les schismes, notamment de la Réforme luthérienne, qui ont une approche idéalisée, et donc partielle de la réalité de l’Eglise.

    Ainsi, et nous nous en tiendrons à cet exemple qui en fera comprendre beaucoup d’autres, avec la conversion de Constantin (313), l’Église accèda à un nouveau type de relation avec l’Histoire; elle s’inséra alors progressivement dans les structures de l’Empire romain, dont elle utilisera l’héritage pour « éduquer » les peuples barbares, ce qui sauva l’Occident du chaos et de la ruine.

    Elle se devait de reprendre l’héritage de l’Empire sous peine de voir disparaître toute la civilisation, ce à quoi aurait conduit votre « angélisme idéalisé de l’Eglise primitive ».

    Et au moment où se consommait la rupture entre l’Orient et l’Occident, la réforme grégorienne à la fin du XI s. conduisit en effet à faire du pape le chef suprême d’une Europe dont la foi chrétienne assura l’unité et rendit possible le développement des sciences, de la médecine, de l’architecture, des arts et de toutes les connaissances en général.

    Hélas ! peu de temps après, le conflit entre Boniface VIII et Philippe le Bel, fut la première des crises qui vont peu à peu disloquer la Chrétienté (schismes, hérésies, Révolutions), et nous conduire à l’anarchie contemporaine avec les fruits empoisonnés que nous subissons au risque de tout détruire et tuer la chrétienté.

    L’Eglise, possédant le pouvoir spirituel et temporel, fut, est demeure donc vitale dans son rôle pour la chrétienté.

    Sans elle nous retournerons inévitablement aux ténèbres d’avant même l’Antiquité, et votre idéalisme évangélique réformé, malheureusement, est l’allié objectif des pires ennemis barbares et matérialistes de Jésus-Christ.

    – Sans l’Eglise point de fixation des livres canoniques, donc point de Sainte Ecriture.
    – Sans l’Eglise point de précision au sujet des hypostases au sein de la Sainte Trinité permettant l’édification du Credo commun à l’ensemble de la chrétienté.
    – Sans l’Eglise point de préservation des connaissances des langues de l’Evangile (grec, araméen, hébreu, latin).
    – Sans l’Eglise point de défense de la foi contre les hérésies des premiers siècles qui auraient détruit la communauté primitive.
    – Sans l’Eglise point de conservation de la Révélation.

    Plus que jamais il convient donc de se remémorer qu’il n’y a « point de salut hors de l’Église (Salus extra ecclesiam non est) (saint Cyprien de Carthage, Lettre 73).

    Pax Vobis +

    ****************************

    L’Eglise Catholique est l’Eglise du Christ !
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/12/02/leglise-catholique-est-leglise-du-christ/

  35. 15 novembre 2013 03:34

    A reblogué ceci sur L'Alsace royaliste.

  36. olivier permalink
    17 août 2016 01:04

    Le problème c’est que les papes depuis 1958 minimum ont abandonné cette prétention. Quand on voit le pape actuel, il précipite plus l’Europe dans le chaos, que de remettre de l’ordre.

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