Le blasphème est un crime spirituel !
« Puisque le blasphémateur porte atteinte à l’honneur divin,
il pèche plus gravement que l’homicide. »
(Saint Thomas d’Aquin)
Le Christ injurié, le blasphème institué, pire soutenu et subventionné par l’Etat et ses représentants, protégé par la police d’un pays qui fut porté créé, édifié à la suite de son adhésion à la sainte religion chrétienne lors du baptême de Clovis le 25 décembre 496 à Reims, voilà en effet le triste spectacle après deux siècles succédant à la Révolution de 1789, offert par une société pervertie, désormais désorientée et profondément malade, ce blasphème quasi institutionnel élevé au rang de « droit » au titre de la soi-disant liberté d’expression, s’étendant désormais à tous les symboles sacrés de nature religieuse – y compris ceux des religions non-chrétiennes et notamment la figure prophétique de la religion musulmane -, entraînant les terribles conséquences que nous connaissons dont témoigne une abominable actualité.
Le blasphème, tel est le signe des suites sinistres de la haine antireligieuse que transporta dans ses fourgons l’esprit révolutionnaire mis en œuvre au XVIIIe siècle, voilà à quoi aboutit une civilisation qui édifia les cathédrales, construisit châteaux, villes et monastères, et porta à un niveau inégalé la science de Dieu dans son Université au sein de laquelle surgirent les plus brillants esprits de l’Histoire, tels Pierre Lombart, saint Albert le Grand, Jean Duns Scot, saint Bonaventure ou encore saint Thomas d’Aquin.
I. Le blasphème est une maladie de l’âme
Rappelons que le blasphème est une maladie spirituelle qui perd l’âme qui s’y livre et conduit aux Hadès les blasphémateurs ! c’est un péché grave, une faute terrifiante. Dès le Moyen Âge, le blasphème fut regardé comme un trouble dans l’ordre de la Nature aussi bien que dans l’ordre surnaturel qui ont été créés par Dieu. Le blasphème envers Dieu attire donc la colère divine inévitablement !
Le blasphème est une « abomination damnable »
(Saint Augustin)
N’oublions-pas que dans la Bible, le blasphème est une agression faite à Dieu sous la forme d’une insulte en parole ou en acte. Il est tenu pour le péché très grave depuis le temps de Pères de l’Eglise. Parmi les théologiens, après le milieu du XIIe siècle lors des discussions sur la notion de blasphème, la plupart des théologiens et des clercs ont reconnu le blasphème comme le péché le plus vicieux parmi les péchés de la langue. Saint Augustin, le déclare être une abomination damnable (Contra mendacium, 19, 39), Pierre le Chantre dit que le blasphème est un crime contre Dieu, quant à saint Thomas d’Aquin, il le considérait comme plus grave que l’homicide : « Puisque le blasphémateur porte atteinte à l’honneur divin, il pèche plus gravement que l’homicide. » (Somme théologique, IIa -IIae). [1]
A partir de la Réforme grégorienne du XIe siècle, l’Eglise s’intéressa à éduquer l’esprit de ses fidèles dans la vie quotidienne afin qu’ils évitent l’injure envers Dieu par le blasphème. Bien évidemment, la politique culturelle et spirituelle de l’Eglise renfermait à la fois l’éducation et la discipline. Dans ce cadre historique, la notion nouvelle des « péchés de la langue » apparut entre 1190 et 1260. [2]
II. Punition du blasphème avant la Révolution
L’Eglise imposait au pécheur coupable de blasphème
des peines spirituelles
Le blasphème, pouvait entraîner la punition juridique par la législation civile. Sous l’influence du Lévitique ou du Code de Justinien, les capitulaires impériaux et les décrétales des pontifes imposèrent les peines corporelles ou péniculaires, comme des jeûnes, des amendes et l’imposition d’aumônes. En cas de péché très sérieux, l’Eglise imposait au pécheur des peines spirituelles. Dans les cas les plus excessifs (sacrilèges odieux, viols de religieuses, etc.), on pouvait même être condamné à l’amputation des membres, voire à la peine de mort.
La régulation juridique faisant punir le blasphème par le pouvoir laïque qui apparaissait déjà avec le Code de Justinien, se renforça à l’époque carolingienne et capétienne, où les rois promulguèrent des décrets imposant des peines à ceux qui se rendaient coupables de blasphèmes. A partir du XIIIe siècle, le pouvoir royal commença à intervenir de près dans les problèmes touchant à la punition légale des blasphémateurs. Louis IX de France (futur saint Louis) le roi très chrétien (rex christianissimus) protecteur de l’Eglise, promulgua successivement les prohibitions et les régulations pénales à propos du blasphème. Après le retour de la septième croisade, saint Louis établira un nouveau projet de se croiser et pour cela entreprit la purification morale du royaume. D’abord la « grande ordonnance » de décembre 1254 prohibe les actes et les paroles blasphématoires envers Dieu, la Vierge et les saints. [3]
Le pilori et l’exposition publique afin d’humilier
les blasphémateurs !
Le blasphème du Moyen Âge à la Révolution prendra la place du plus grave et violent péché parmi bien des péchés commis verbalement. Il existait en effet deux types du blasphème pour les hommes sous l’Ancien Régime : le blasphème divin et le blasphème humain. Ceux-ci sont en même temps liés à la notion de crime de lèse-majesté (crimen majestatis). Bien entendu, la lèse-majesté envers le Roi avait son origine dans le concept religieux et théologique du blasphème. Pour l’Ancien Régime, le blasphème était une menace dans l’ordre de la Nature aussi bien que dans l’ordre surnaturel qui sont créés par Dieu. Le blasphème envers Dieu attire donc la colère divine inévitablement. Considéré comme miroir de l’âme, le blasphème ne peut souffrir de circonstances atténuantes. Il est l’expression d’une doctrine hérétique, d’une pensée perverse, d’un esprit malin. C’est la vision de saint thomas d’Aquin, c’est la vision de l’Inquisition espagnole.
L’édit de 1180 de Philippe-Auguste condamnait les blasphémateurs à être plongés dans la rivière (personne de qualité exceptée), cette législation fut conservée sur Toulouse où on appliquait encore au XVIe siècle la peine de la cage. Elle consistait à plonger le délinquant enfermé dans une cage par trois fois dans la Garonne et à le marquer au fer avec punition de la lèvre [4]. Cette marque leur interdisait d’agir comme témoin en justice. Plus généralement le blasphémateur était l’objet d’une peine spirituelle (pénitence, jeune, confession), et d’une exposition publique pour flétrir son honneur et atteindre son orgueil.
III. Triomphe du blasphème après la Révolution
Jusqu’à la Révolution ces lois furent maintenues. Mais le poison idéologique républicain supprima les règles contre le blasphème. En effet, les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, supprimèrent la notion de blasphème du droit français. La notion de blasphème fut réinstaurée sous la Restauration, puis de nouveau abrogée dans les années 1830. La notion de blasphème sera définitivement supprimée avec les lois du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui intervint dans un contexte de laïcité et d’anticléricalisme militants foncièrement anticatholique.
« Ces sociétés conspiratrices dans lesquelles
les hérésies et les sectes ont vomi tout ce qu’il y a
dans leur sein de licence, de sacrilège et de blasphème. »
(Crégoire XVI- Mirari vos, 1832)
Dans l’Encyclique Mirari vos, du 15 août 1832 « Sur les erreurs modernes » Grégoire XVI déclarait :
« On entend retentir les académies et les universités d’opinions nouvelles et monstrueuses ; ce n’est plus en secret ni sourdement qu’elles attaquent la foi catholique ; c’est une guerre horrible et impie qu’elles lui déclarent publiquement et à découvert. Or dès que les leçons et les examens des maîtres pervertissent ainsi la jeunesse, les désastres de la religion prennent un accroissement immense, et la plus effrayante immoralité gagne et s’étend. Aussi, une fois rejetés les liens sacrés de la religion, qui seuls conservent les royaumes et maintiennent la force et la vigueur de l’autorité, on voit l’ordre public disparaître, l’autorité malade, et toute puissance légitime menacée d’une révolution toujours plus prochaine. Abîme de malheurs sans fonds, qu’ont surtout creusé ces sociétés conspiratrices dans lesquelles les hérésies et les sectes ont, pour ainsi dire, vomi comme dans une espèce de sentine, tout ce qu’il y a dans leur sein de licence, de sacrilège et de blasphème. » (Grégoire XVI, Mirari vos, 1832).
Pie IX soulignera que les ennemis de l’Eglise aiment le blasphème :
« Ces implacables ennemis du nom chrétien, tristement entraînés par on ne sait quelle fureur d’impiété en délire, ont poussé l’excès de leurs opinions téméraires à ce point d’audace, jusque là inouï, qu’ils n’ouvrent leur bouche que pour vomir contre Dieu des blasphèmes. » (Pie IX, Encyclique « Qui Pluribus», 09 novembre 1846).
Le blasphème est le « signe d’une âme corrompue »
selon Pie XII.
Et comme le disait Pie XII, proférer des blasphèmes est le signe d’une âme corrompue :
« Que personne ne prononce des blasphèmes impies, signe d’une âme corrompue… » (Pie XII, Lettre Encyclique Ad Cœli Reginam , 11 octobre 1954).
Conclusion
L’affirmation de la « liberté d’expression » et de pensée, née sous la Révolution française, s’inscrit de fait contre ce que fut la position de l’Église depuis des siècles ; elle voulut mettre fin à son rôle historique de fondement de l’ordre social, et souhaita détruire, anéantir sa place et sa fonction au sein de la société qui ne devait plus être chrétienne.
Si la France n’interdit plus le blasphème, il n’en va pas de même en Irlande par exemple, qui le punit d’une amende pouvant aller jusqu’à 25000 €, pays qui n’est pas la seule république « moderne » à punir le blasphème. C’est aussi un délit à part entière en Allemagne, en Espagne, au Danemark ou aux Pays-Bas.
En France, où les attaques contre la religion sont simplement encadrées, le blasphème reste pourtant puni sur une partie du territoire : en Alsace et en Moselle. Comme l’avait admis le ministre de l’Intérieur en 2006, le décret de 1919 préservant cet héritage allemand n’ayant jamais été abrogé.
Toutefois, il faut le redire, malgré une législation politique impie et athée qu’il conviendrait de revoir au plus vite afin de revenir à la législation chrétienne d’Ancien Régime qui protégeait, y compris les religions non-chrétiennes de ces odieuses salissures, le blasphème est un crime, un péché grave qui conduit celui qui s’y livre et ceux qui l’encouragent aux plus profondes ténèbres spirituelles !
Notes.
1. « Le péché mortel, attaquant en nous le principe vital qu’est la charité, nécessite une nouvelle initiative de la miséricorde de Dieu et une conversion du cœur qui s’accomplit normalement dans le cadre du sacrement de la Réconciliation : Lorsque la volonté se porte à une chose de soi contraire à la charité par laquelle on est ordonné à la fin ultime, le péché par son objet même a de quoi être mortel… qu’il soit contre l’amour de Dieu, comme le blasphème, le parjure, etc. ou contre l’amour du prochain, comme l’homicide, l’adultère, etc … En revanche, lorsque la volonté du pécheur se porte quelquefois à une chose qui contient en soi un désordre mais n’est cependant pas contraire à l’amour de Dieu et du prochain, tel que parole oiseuse, rire superflu, etc., de tels péchés sont véniels. » (Saint Thomas d’Aquin, Som. Th. 1-2, 88, 2).
2. Entre la fin du XIIe siècle et le milieu du XIIIe siècle, à partir d’Alain de Lille et Pierre le Chantre jusqu’à Thomas d’Aquin, nombreux furent les théologiens qui définirent et classifièrent les péchés de la langue. L’inventaire était bien diversifié : blasphemia, murmur, mendacium, periurium, falsum testimonium, contentio, malecdictum, convicium, detractio, adulatio, iactantia, ironia, derisio, turpiloquium, surrilitas, stultiloquium, multiloquium, verbum otiosum.
3. Extrait de l’ordonnance de saint Louis contre le blasphème : « … (une telle sentence) avint que uns hons de paris de moiennes gens iura vilainement contre le non nostre seigneur est dist grant blaspheme. Pour quoi li rois droiturier le fist prendre et le fist seignier dun fer chaut ardant parmi les baulevres a ce quil eust pardurable memoire de son pechie. Et que les autres doubtassent a jurer vilainement le nom de leur creatour. »
4. Les peines de carcan et pilori avec mention de lèvres, signifiaient que la lèvre inférieure, puis supérieure étaient fendues, de manière à laisser voir les dents du blasphémateur.
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Considéré comme une attaque au fondement même de l’ordre social et de la morale publique, le blasphème – au sens d’irrévérence envers ce qui est révéré par la religion – a été et devrait toujours êtreréprimé en tant que tel si nous étions dans une nation chrétienne.
En France, le blasphème fut très tôt considéré comme un crime capital. C’est avec Louis 1er, fils de Charlemagne, que sera d’ailleurs édictée la première loi qui condamne les blasphémateurs.
La loi de Louis XIV du 30 juillet 1666 était assez sévère. Elle défendait expressément à tous les sujets, de quelque qualité et condition qu’ils soient, de blasphémer, jurer et détester le Saint Nom de Dieu, ni proférer aucune parole contre l’honneur de la Très Sainte Vierge, sa Mère, et ses Saints, faute de quoi les punitions sont prévues jusqu’à la septième récidive du blasphémateur.
De la première à la quatrième fois, il encourt des amendes au montant croissant, dès la cinquième, il risque le carcan en place publique, à la sixième, il est conduit au pilori avec la lèvre de dessous coupée et, s’il se risque à continuer, on lui tranche la langue. Mais la loi ne se contente pas de punir les blasphémateurs, elle stipule aussi nous voulons que tous ceux qui auront ouï lesdits blasphèmes aient à les révéler dans les 24 heures en suivants et enfin, elle laisse le jugement pour énormes blasphèmes à l’arbitrage des juges.
Le blasphème témoigne d’une haine irrationnelle de la religion et de Dieu, et on sait très bien qui est le personnage ténébreux qui active et est à l’origine de cette haine furieuse….
En Irlande, une loi contre le blasphème a été adoptée en janvier 2010…ce qui n’est pas du goût, mais il n’y a à cela rien d’étonnant, de la très gauchiste antichrétienne Caroline Fourest.
Que Dieu(glorifié et éxalté soit il) bénisse l’ Irlande !
Le blasphème est une offense très grave envers Dieu, un péché important.
Saint Thomas écrit clairement : « Le blasphème est opposé à la confession de la foi; et c’est pourquoi il a en soi la gravité de l’infidélité. Et le péché est aggravé s’il s’y ajoute une détestation de la volonté; et encore plus s’il éclate en paroles, au même titre que la foi est digne d’un plus grand éloge si elle s’épanouit en charité et en confession.
En conséquence, puisque l’infidélité est dans son genre le plus grand péché ainsi que nous l’avons dit, il s’ensuit que le blasphème est aussi le plus grand péché, puisqu’il appartient au même genre et qu’il l’aggrave. »
(Somme Théologique, IIa, IIa2, Q.13, art. 3).
La Question cite Pie XII à juste titre dans cet article sur le blasphème, car le Saint Père a mis en garde contre les dérives de l’art en se penchant sur les nouvelles techniques (radio, cinéma, télévision) :
« On ne peut non plus accepter la théorie de ceux qui, malgré les ruines morales et matérielle évidentes causées dans le passé par de semblables doctrines, défendent la « liberté d’expression » non pas dans le sens véritable que Nous avons indiqué ci-dessus, mais comme la liberté de diffuser sans aucun contrôle tout ce que l’on veut, fût-ce immoral et dangereux pour les âmes.
L’Eglise, qui protège et appuie le développement de toutes les vraies valeurs spirituelles, — aussi bien les sciences que les arts l’ont eue pour Patronne et pour Mère, — ne peut permettre que l’on attente aux valeurs qui ordonnent l’homme vers Dieu, sa fin dernière. Personne ne doit donc s’étonner que dans cette matière qui demande, elle aussi, beaucoup de prudence, Elle prenne une attitude de vigilance, conforme à la recommandation de l’Apôtre: « Eprouvez toutes choses; retenez ce qui est bon; abstenez-vous de toute apparence de mal »
MIRANDA PRORSUS, 1957
LETTRE ENCYCLIQUE
DU SAINT PÈRE LE PAPE PIE XII
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xii/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_08091957_miranda-prorsus_fr.html
Pie XII affirmait que « pour que l’art accomplisse avec dignité et fruit sa glorieuse mission d’entente, de concorde, de paix », il faut que par les sens, il s’élève « des petitesses et des mesquineries passagères, vers l’éternel, vers le vrai, vers le beau, vers le seul vrai bien, vers le seul centre où se réalise l’unité, vers Dieu ». »
La liturgie est aussi un art. Et le blasphème liturgique a bien eu lieu après Vatican II, avec des horreurs perpétrées par les clercs catholiques qui ont massacré les églises, détruits les maîtres autels, badigeonnés de peinture les fresques, bazardés les vêtements liturgiques.
A lire donc l’Encyclique Mediator Dei de Pie XII sur la sainte Liturgie avec une présentation de l’abbé Claude Barthe. Très instructif.
http://www.ceremoniaire.net/misc/barthe-mediator-dei.html
« Dans la mesure où une « réforme de la réforme » parviendrait à transmuer la réforme de l’après-Concile, celle-ci diffuserait également cette illumination indéfinissable qui est le propre même de la liturgie chrétienne, dans laquelle, en vertu de cet admirable va-et-vient que souligne Mediator Dei, la splendeur extérieure alimente un feu intérieur dont elle n’est que le reflet. »
C’est de l’humour ?
Notre lutte trouve un écho important chez nos amis catholiques :
CONTRA EL ABOMINABLE PECADO DE LA BLASFEMIA !
El artículo siguiente cobra una candente actualidad por los conocidos hechos acaecidos en Francia, en París, pero que vienen repitiéndose desde hace algún tiempo en muchas partes del mundo particularmente en algunas naciones, antaño católicas, con ocasión de impías representaciones teatrales o artísticas, y también durante manifestaciones de colectivos que vierten su ira satánica contra la Iglesia y por ello contra Dios, la Sma Virgen, y contra los santos.
http://moimunanblog.wordpress.com/2011/11/10/contra-el-abominable-pecado-de-la-blasfemia/
Le blasphème, par sa nature même, est nécessairement d’inspiration diabolique. C’est un outrage à la divinité comme à ceux qui l’adorent, et à ce titre le blasphème est bien cette pomme de discorde qui sème la division dans la nation comme dans l’Eglise : elle agit comme un révélateur en dévoilant ainsi ceux qui sont prêts à ne plus se compromettre avec ce système vicié qui fait de la République une véritable machine de guerre contre les Catholiques. Le blasphème a au moins le mérite de nous rappeler avec violence ceci : jamais il n’y aura de paix possible en ce monde, une éternelle et terrible bataille s’y livre en permanence, et ce tant que la place qui revient au Christ ne lui sera pas rendu. Ce dernier nous le dit tout de go : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive ». La Paix du Christ exige de nous que nous rompions cette paix du monde, car l’une et l’autre sont rigoureusement incompatibles.
A ce sujet, je vous renvoie à cet article du R&N : http://www.lerougeetlenoir.org/les-contemplatives/la-paix-du-christ-et-la-paix-du-monde
1 Jean Ch. 2 v. 9
Celui qui prétend vivre dans la lumière, tout en haïssant son frère, se trouve encore dans l’obscurité.
Un pays comme la France comptant des dizaines de milliers de chapelles, églises, basiliques, cathédrales et dont le régime politique laissant, autorisant, légiférant tant de choses abominables (blasphème donc, avortement, apostasie, génocide des Français, destruction de notre passé et de nos racines, islamisation…) est un pays quasi sous domination satanique. Je dis « quasi » car ce pays ayant pour patronne et Reine La Très Sainte Vierge Marie elle-même ne peut disparaître définitivement.
Nous vivons des temps absolument immondes pour nous, catholiques Français parfaitement lucides, parfaitement connaisseurs des vérités historiques et religieuses. On pourrait limite se croire au temps de Saint-Martin ou de Saint-Denis tellement la rechristianisation de notre pays est un chantier immense mais pas si impossible à réaliser.
Vivement que le plan de Dieu s’accomplisse en ce qui concerne la restauration de la France en tous les domaines (politique, religieux, ethnique, morale…). Sursum Corda.
Rassemblés une demi-heure avant le début du spectacle aux abords du Théâtre Garonne, les manifestants catholiques ont été bloqués par la police pour éviter tout contact avec leurs opposants (NPA, CGT, Ecolos, PCF, etc.) rassemblés derrière une banderole « Non aux intégristes, liberté d’expression ! ».
Les organisateurs [gauchistes] ont souligné qu’ils étaient là pour « défendre une république laïque » et qu’ils seraient présents chaque jour pour faire face aux intégristes
De leur côté accompagnés par une fanfare de cuivres et portant des lumignons, les catholiques souvent très jeunes ont chanté des cantiques et récité à genoux des prières jusqu’au début du spectacle, prévu à 20 heures. « Je ne veux pas voir quelque chose d’abominable, c’est pour Jésus-Christ qu’on est là, nous défendons la gloire de Dieu », a expliqué une religieuse, désireuse de garder l’anonymat.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/16/catholiques-integristes-et-partisans-de-la-liberte-d-expression-se-font-face-a-toulouse_1604797_3224.html#xtor=RSS-3208
Ne Le laissons pas se faire insulté de « el puto diablo »: tous à Toulouse samedi 19/11/11 « Golgota Picnic, un spectacle qui insulte le Christ en croix… » !
Ce soir, première représentation en France, à Toulouse, de l’oeuvre gravement offensante de l’argentin Rodrigo Garcia, grassement subventionnée par les gouvernements français et espagnol dont on connait les difficultés financières actuelles…Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, s’élève avec véhémence contre cette « oeuvre » qui insulte le Christ en croix.
Joignez vous nombreux à la manifestation de réparation et de prière organisée par Civitas à Toulouse samedi Prochain 19 novembre à 18 heures.
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2011/11/17/ne-le-laissons-pas-se-faire-insulte-de-el-puto-diablo-tous-a.html
La prière les rend fous !
Dans Présent, Jeanne Smits relate la prière publique des catholiques à Toulouse, ainsi que la contre-manifestation d’associations gauchistes :
« Combien étaient-ils, ceux-là ? Deux groupes, l’un de 70, l’autre de 150 personnes ont tenté en vain de couvrir les prières tranquilles mais bien « sonorisées » des catholiques. Nerveux à force d’entendre les prières (comme nous le raconte l’un des abbés présents mercredi soir) ils ont peu à peu quitté la place. Un de ces militants – probablement « multicartes » vu le nombre d’associations venues bruyamment réclamer que cessent les manifestations catholiques, au nom de la « liberté d’expression », de la LDH à l’extrême gauche ! – s’est même approché d’un étudiant accroché à son chapelet pour lui suggérer de lancer des slogans plutôt que des « Je vous salue Marie ». Eh bien oui, la prière publique des catholiques en France a un sens et une portée que nous ne mesurons sans doute pas assez. »
http://www.present.fr/
Le samedi 19 novembre à 19 heures,.
soyons encore plus nombreux à nous rassembler
Place de la Daurade à Toulouse
pour manifester sereinement notre indignation
http://konigsberg.centerblog.net/665-marine-le-pen-defend-les-zintegristes-catho
L’ambiance s’est tendue, hier, à la faculté de lettre de Corte, à l’occasion de l’ouverture d’une exposition. Celle d’un étudiant en arts plastiques qui associait le sexe et la religion sur des photographies
http://www.corsematin.com/article/corte/letudiant-plasticien-%C2%AB-ose-%C2%BB-une-expo-et-declenche-la-colere-sur-le-campus#commentaires
Mgr Dominque Rey, évêque de Fréjus-Toulon, soutient l’Agrif dans son action contre Golgota Picnic.
Lettre de l’evêque :
Toulon, le 2 novembre 2011
Monsieur le Président,
Vous avez bien voulu me solliciter à propos de l’action en justice de l’association AGRIF, que vous présidez, demandant l’interdiction du spectacle de Rodrigo Garcia intitulé « Golgota Picnic » et programmé du 16 au 20 novembre 2011 au théâtre de la Garonne à Toulouse et du 8 au 17 décembre au Théâtre du Rond Point à Paris.
Les éléments rassemblés dans l’assignation préparée par votre avocat correspondent aux informations circulant dans les médias depuis plusieurs semaines, en provenance d’Espagne notamment, à propos tant du spectacle lui-même que des déclarations de son auteur, M. Garcia.
Depuis que la programmation de ce spectacle est connue, de nombreux chrétiens de mon diocèse et d’ailleurs en France m’ont fait part de leur profonde peine, de leur incompréhension, de leur exaspération et parfois de leur colère face à une nouvelle atteinte au cœur de notre foi chrétienne et de la religion catholique. L’identité de tout fidèle catholique est en effet constituée par la personne même du Christ, et par son sacrifice sur la Croix, au Golgotha, où Il nous a rachetés de nos péchés et ouvert, dans son sang, la voie de la réconciliation avec Dieu. Porter atteinte à la personne du Christ en Croix, c’est tout à la fois porter atteinte à la religion chrétienne dans son ensemble, mais c’est aussi insulter gravement et au plus intime de sa conscience et de son cœur chaque fidèle.
Dans le cas présent, traiter le Christ en Croix de « fou », de « chien de pyromane » et « messie du sida », de « putain de diable », en faire l’égal d’un terroriste, équivaloir la multiplication des pains qui annonce le don renouvelé de Lui-même dans son Eucharistie, à chaque Messe et à chaque communion, et la Crucifixion par laquelle Il nous sauve, à des représentations enfermant les hommes dans la cruauté, tout cela dépasse de très loin la mesure de ce qu’un chrétien peut entendre sans éprouver le sentiment d’une agression très vive dans ce qu’il a de plus cher et de plus intime. Le projet de M. Garcia de prouver que la vie du Christ a créé une iconographie de la terreur va directement à l’encontre de la foi de tous ceux qui voient dans le sacrifice du Christ sur la Croix la source de toute paix et réconciliation.
Un tel spectacle ne peut que blesser violemment les consciences chrétiennes comme celles de tous les hommes de bonne volonté attachés au respect mutuel des uns par les autres.
J’espère vivement que le succès de vos actions permettra à tous ceux qui ont déjà exprimé leur dégoût et leur révolte, de comprendre que la société dans laquelle nous vivons les protège dans leur identité, leur conscience, et leur volonté de dialoguer dans la paix, sans offense et sans violence, avec ceux qui ne partagent pas leur foi ou qui se posent légitimement des questions sur le Christ et sur l’Église.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma prière fidèle et de mon soutien dans votre action confiante en la justice de notre pays.
+ Dominque Rey
Evêque de FREJUS-TOULON
Source: http://www.laportelatine.org/archives/communic/2011/civitas_rey_agrif111114/rey_agrif111114.php
L’explication est pourtant fort simple: ces faux évêques conciliaires sont par-dessus tout soucieux de se refaire une bonne image de marque et , à l’imitation de leur Grand-Maître à Rome, Ratzinger Ier, ils encouragent tout ce qui leur parait tradi…mais pas trop toutefois….vous comprenez il ne faut pas exagérer.
Alors des »tradis » qui reçoivent la bénédiction de ces apostats là…moi je serais à leur place je n’aurais pas la conscience très tranquille…..Le démon porte pierre….
et « Mgr » dialogue dans la paix!!!!!!!!!!!!! quelle dérision…..
Les catholiques intégristes perturbent la pièce « Golgota Picnic » !
Les catholiques ont réussi grâce à leur sono à faire entendre leurs prières et leurs chants à l’intérieur du Théâtre Garonne où se jouait la pièce de l’Argentin Rodrigo Garcia.
Au terme de délicates négociations, le responsable de l’important dispositif policier mis en place autour du théâtre a dû menacer de faire intervenir ses hommes pour que les organisateurs mettent le tambour et la grosse caisse en sourdine une quarantaine de minutes après le début du spectacle.
C’était la cinquième fois depuis mercredi et la première française de Golgota Picnic au Théâtre Garonne que les fondamentalistes se rassemblaient pour réclamer la déprogrammation et l’interdiction du spectacle, et pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une banalisation de la « christianophie ».
Ils laissent un personnel épuisé, de l’aveu du directeur du théâtre, Jacky Ohayon. Golgota Picnic doit à présent être donné au Théâtre du Rond-Point à Paris du 8 au 17 décembre. Les ultra-catholiques ont déjà annoncé de nouvelles manifestations
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/20/les-catholiques-integristes-perturbent-la-piece-golgota-picnic_1606730_3224.html#xtor=RSS-3208
Villeneuve d’Ascq : 1000 chrétiens indignés ont défilé contre le concept christophobe
Environ un millier de personnes ont pris part à la manifestation organisée par Civitas hier soir à Villeneuve d’Ascq. Une manifestation d’une ampleur inhabituelle pour cette petite localité tout au nord de la France, et ce d’autant plus que ce rassemblement se tenait un soir de semaine, ce qui ne facilitait pas la mobilisation sur un grand périmètre. C’est en présence de nombreux prêtres, dont le Père Alain Hocquemiller, Prieur de la Sainte-Croix de Riaumont, que s’est déroulé ce rassemblement. Alain Escada, secrétaire général de Civitas, a dénoncé la banalisation de la christianophobie au cours du discours qu’il a prononcé au point de départ de cette manifestation.
Comme précédemment à Paris, Rennes et Toulouse, il s’agissait de protester publiquement contre la représentation d’un spectacle antichrétien, à savoir « Sur le concept du visage du fils de Dieu » mis en scène par Roméo Castellucci, et de réparer publiquement par la prière la profanation du portrait du Christ commise durant ce spectacle.
Rendez-vous a ensuite été fixé à tous pour la grande manifestation nationale contre la christianophobie qui se déroulera à Paris le dimanche 11 décembre et qui sera le point culminant de notre mobilisation alors que la capitale accueillera au même moment le spectacle blasphématoire « Golgota picnic ».
http://www.civitas-institut.com/content/view/732/1/
Procession de l’Immaculée Conception le 8/12/11 à Paris !
ATTENTION :
LE JEUDI 8 DECEMBRE 2011 AURA LIEU LA GRANDE PROCESSION
AUX FLAMBEAUX POUR L’IMMACULEE CONCEPTION
QUI CETTE ANNEE REVETIRA UN CARACTERE GRANDIOSE ET EXCEPTIONNEL.
En effet, en raison des blasphèmes sans commune mesure perpétrés à l’égard de Notre Seigneur Jésus Christ, cette année la Procession revêtira un caractère expiatoire.
Nous invitons les Catholiques et Chrétiens de tous horizons (même ceux se sont éloignés de la religion) à y participer.
Même si votre évêque moderniste vous l’interdit, c’est pour Dieu et pour la Sainte Vierge Marie qu’il faut effectuer cette longue et magnifique Procession qui partira de Saint Nicolas du Chardonnet à partir de 19H45.
http://konigsberg.centerblog.net/714-procession-de-immaculee-conception-le-81211-a-paris
Paris: 2 « tradis » arrêtés dans un théâtre !
Deux personnes de la mouvance traditionnaliste catholique ont été interpellées alors qu’elles s’apprêtaient à endommager les alarmes du théâtre du Rond-Point à Paris où doit être jouée la pièce controversée « Golgota Picnic », annoncent des sources concordantes. Elles ont été arrêtées dans la nuit de vendredi à samedi du théâtre du Rond-Point à Paris, avant d’être remises en liberté dans la matinée.
L’établissement situé tout près de l’avenue des Champs-Elysées s’apprête à donner à partir de jeudi la pièce « Golgota Picnic », de Rodrigo Garcia, considérée par les catholiques comme une banalisation de la « christianophobie ». Ils en ont perturbé les représentations à Toulouse.
« Les deux types, des Bretons, avaient marteaux, couteaux et gaz lacrymogènes sur eux et s’apprêtaient à casser les systèmes d’alarme: ils ont été interpellés et placés en garde à vue », a déclaré le directeur du théâtre Jean-Michel Ribes. Le chef de cabinet du préfet de police, Renaud Vedel, a confirmé à l’AFP que deux hommes de 22 et 23 ans avaient été interpellés samedi vers 01h00 par les agents de sécurité du théâtre et remis à la police. Ils « s’inscrivent dans la mouvance traditionnaliste ou intégriste », a-t-il précisé. A l’issue de leur garde à vue, le parquet a décidé d’un simple rappel à la loi et les deux hommes ont été libérés en fin de matinée.
« Énorme» dispositif policier prévu
Les deux hommes avaient acheté des billets et se sont laissés enfermer dans le théâtre, dont ils ont gagné sans effraction le deuxième sous-sol, a expliqué jean-Michel Ribes. Selon Renaud Vedel, l’un avait un billet pour une représentation et l’autre une réservation au restaurant du théâtre. Ils auraient récupéré le code d’entrée d’un digicode en surveillant un employé du théâtre, a-t-il précisé.
« Ils ont avoué connaître tous les codes des portes d’entrée du théâtre, ce qui veut dire qu’ils nous espionnent et nous ont infiltrés depuis longtemps déjà », s’est inquiété Ribes qui a déposé plainte. « On va désormais organiser des rondes de chiens toute la nuit et un énorme dispositif policier va être mis en place à parti du 8 décembre, date du début des représentations, avec tout un périmètre de sécurité prévu », a-t-il affirmé.
Nouvelle manifestation le 11 décembre
Plusieurs actions de protestation contre la pièce sont annoncées. Sur le site internet du diocèse de Paris et sur Facebook, le cardinal André Vingt-Trois a appelé les fidèles « à une veillée de prière à Notre-Dame de Paris » jeudi soir pour protester contre une pièce qui « insulte la personne du Christ en croix ». L’Institut Civitas prévient sur son site internet que du 8 au 17 décembre, « pas une représentation de Golgota Picnic à Paris ne se ferait sans une mobilisation des chrétiens devant les portes du Théâtre ».
Par ailleurs, ce mouvement qui se donne comme projet de « rechristianiser la France », annonce une « grande manifestation nationale contre la christianophobie » dimanche 11 décembre jusqu’au théâtre. Le collectif « Foi et culture: et si on se respectait » a appelé à un « dépôt de fleurs blanches devant le théâtre » jeudi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/03/97001-20111203FILWWW00469-deux-tradis-arretes-dans-un-theatre-parisien.php
Sermon et supplique de l’abbé de Cacqueray le 8/12/2011
Pour ou contre Notre Seigneur Jésus-Christ.
L’aboutissement de notre procession de l’Immaculée Conception en face du théâtre du Rond Point où se trouve jouée la pièce « Golgotha picnic » de Rodrigo Garcia constitue un point d’orgue. Le point d’orgue de cette très forte mobilisation et de cette montée en puissance de la réaction catholique française contre les spectacles blasphématoires qui n’ont pas cessé de se succéder en France depuis le piss Christ d’Avignon, au printemps dernier jusqu’aux actuelles pièces de Castelluci et de Rodrigo Garcia.
Procession et confrontation.
La procession de ce soir symbolise, de la façon la plus saisissante qui soit, la véritable confrontation que nous sommes en train de vivre, au niveau le plus profond où elle se situe. Nous ne nous trouvons pas dans une lutte humaine pour une recherche de pouvoir ou d’influence. Les agents d’opinions qui recherchent des explications partisanes ou politiciennes à cette réaction se trompent lourdement car il ne s’agit vraiment pas de cela.
Bien que nous n’en ayons qu’une très faible perception, nous nous trouvons, en réalité, tous engagés dans le seul vrai combat qui soit, celui qui domine et qui transcende toute l’histoire des siècles. Ce combat, on peut le résumer ainsi : pour ou contre Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est vraiment Lui et Lui seul, comme l’avait si bien prophétisé le vieillard Siméon au temple de Jérusalem, qui est l’unique signe de contradiction sur cette terre.
Ne croyons donc pas qu’il existe trois camps. Il n’en existe que deux, celui de Jésus-Christ et de la sainte Eglise Catholique d’une part ; celui du diable qui cherche à dévorer les âmes, comme un lion rugissant, pour les faire tomber dans le péché, les y maintenir et les précipiter en enfer, d’autre part. D’un côté, il y a l’amour infini de Dieu qui veut sauver les hommes par les mérites et le sang de son Fils Jésus-Christ qui leur sont communiqués par la médiation universelle de la très sainte Vierge Marie. De l’autre, il y a la haine, la haine de tout ce qui est vrai, de tout ce qui est bien et de tout ce qui est beau, l’apologie du vice et du péché, du mensonge, du meurtre et du suicide. Le camp de la neutralité n’a jamais existé et il n’existera jamais. Chaque acte libre de l’homme l’engage dans un sens ou dans un autre, mais toujours dans un positionnement qui se fait par rapport au Christ, soit pour se rapprocher de Lui, soit pour s’en éloigner.
La seule chose que l’on puisse encore ajouter au rappel de ce fond de scène de toute l’histoire de l’humanité, c’est que les hommes, tant qu’ils sont sur la terre, demeurent libres, libres jusqu’au dernier instant ou de se convertir à Jésus-Christ ou de le rejeter. Ils peuvent passer d’un camp à l’autre, du bon vers le mauvais comme du mauvais vers le bon. Ils peuvent brutalement verser de l’un à l’autre mais, souvent, leur cheminement se fait plutôt par petites touches presque insensibles.
Rien n’est donc jamais perdu mais rien n’est également gagné tant que nous sommes ici-bas. Aussi, nul ne doit jamais tomber dans le désespoir puisque Dieu est infiniment miséricordieux. Mais nul ne doit se montrer présomptueux car celui qui compte sur ses seules forces se laissera certainement emporter par le vent des tentations. Judas, d’ami de Notre Seigneur, est ainsi devenu son ennemi. Quant au bon larron, de bandit de grand chemin qu’il était, il a demandé pardon de ses fautes et le Seigneur les lui a remises sur l’instant.
Suite (avec photos et vidéo) :
http://konigsberg.centerblog.net/762-sermon-et-supplique-de-abbe-de-cacqueray-le-8122011
VEHEMENTER nous rappelle très opportunément que:
« …le blasphème liturgique a bien eu lieu après Vatican II, avec des horreurs perpétrées par les clercs « catholiques » qui ont massacré les églises, détruit les maîtres autels, badigeonné de peinture les fresques, bazardé les vêtements liturgiques…. »
Je me suis permis d’ajouter des guillemets à CATHOLIQUES car tous ces clercs se sont ipso facto séparés de l’Eglise…Ils n’étaient déjà plus catholiques à l’époque….
Plaise à Dieu qu’à cette époque infernale tous nos clercs tradis aient manifesté (avec Civitas?!!!) à corps et à cris pour empêcher ces abominables sacrilèges….Je ne les ai pas beaucoup vu à l’époque…ce sont surtout les laïcs qui ont pris bien souvent les choses en main si j’ose dire….!Vases sacrés, reliques, vêtements liturgiques (dont je rappelle que certains reçoivent une bénédiction), oeuvres d’art,etc…ont parfois été rachetés grâce aux deniers de ces mêmes laÏcs.
ET BEAUCOUP OSERONT ENCORE NOUS DIRE SUR CE BLOG QUE DE TELS CLERCS ET QU’UNE TELLE « éGLISE » SONT CATHOLIQUES???
MAIS DE QUI SE MOQUE-T-ON?
Le pire des blasphèmes depuis 40 ans : LA NOUVELLE MESSE !
On peut dire que «Plusieurs temples seront possédés par ces monstres infernaux qui y célébreront l’office de Satan, sur l’autel même où reposait le Saint des Saints. Ces impies autant qu’ils le pourront, forceront tous les chrétiens à y assister. Tout dans ces infernales cérémonies sera contre la foi et contre les lois saintes.» est un euphémisme. En tout cas en ce qui concerne le nombre.
Un prêtre qui célèbre la soi-disante nouvelle messe est vraiment un monstre infernal.
Un autre extrait de http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/T_Rappelons-MARIE-JULIE-JAHENNY_2p.pdf est très important: «Je vois entrer dans cette religion coupable, sacrilège, infâme, en un mot semblable à celle de Mahomet…j’y vois entrer des évêques. Je les y vois marcher, la tête levée, le coeur sans aucune réflexion pour moi et pour les autres âmes qui pleurent dans la désolation. En voyant ces évêques, beaucoup, beaucoup et à leur suite tout le troupeau, le troupeau tout entier, et sans hésitation se précipiter dans la damnation et l’enfer, mon Coeur est blessé à mort comme au temps de ma Passion. ..Il en reste si peu que, si je vous en disais le chiffre,
vos coeurs resteraient inconsolables.»
Combien d’évêques n’ont pas apostasié et combien de gens qui se disent et se croient catholiques ne vont pas passer l’éternité en enfer?
Que faire face à la détresse imposée par la modernité et sa décadence sans précédent alors que la liturgie de l’Eglise elle-même se transforme en manifeste de politesse, là où elle devrait être un roc inébranlable pour tous ses fidèles ?
Voici un blog qui devrait vous intéresser:
Le parasitage des églises par le non-art d’ État
http://kostasmavrakis.hautetfort.com/archive/2012/05/29/le-parasitage-des-eglises-par-le-non-art-d-etat.html
Il est exact de dire que le geste de la « quenelle » popularisé et expliqué par Dieudonné comme un « bras d’honneur détendu », un bras « dans le fion du système », est un geste vulgaire, entendu dans ce sens-là. Mais chacun peut donner à ce geste le sens qu’il veut. Libre à ses détracteurs de lui donner le sens qu’ils veulent, et non de l’interdire.
Saint François de Sales, évêque et Docteur de l’Eglise (+1622) Quoiqu’il en soit, réfléchissons deux secondes. Qui est le plus vulgaire ? Dieudonné en donnant cette explication à ce geste, un geste qui a pu être fait par un saint François de Sales, une sainte Germaine de Pibrac ? Ou la démocratie totalitaire qui décide autoritairement un « changement de civilisation » (dixit Christiane Taubira) ? Qui est le plus vulgaire des deux ?
La vulgarité de la quenelle disparait devant l’immensité de la violence, de l’obscénité, de la vulgarité elle-même du système totalitaire qui opprime les Français et les peuples du monde entier via leurs insitutions dites « démocratiques » (en réalité oligarchiques au service de l’Argent-Roi), un système qui supprime les libertés publiques les unes après les autres…, et organise lui-même le chaos et les troubles à l’ordre public.
http://christroi.over-blog.com/article-la-vulgarite-de-la-quenelle-disparait-face-a-la-violence-et-la-vulgarite-totale-du-systeme-lui-mem-121927932.html
Le Conseil d’Etat a interdit ce soir, jeudi 9 janvier 2014, à 20h30 le spectacle de Dieudonné à Nantes.
Cela veut dire qu’il est plus grave dans ce pays de faire le geste de la quenelle, de tenir des propos hérétiques sur la Shoah dans une salle fermée ou dans une video postée sur internet ou tout simplement de jouer une pièce de théâtre sans l’autorisation préalable du Lobby, que d’envoyer des excréments sur le visage du Christ dans une « pièce de théâtre » (Romeo Castelluci « Sur le concept du visage de Dieu » qui a pu jouer sa « pièce » sans problème en novembre 2011, sous la protection des forces de police au nom de la « liberté d’expression ») ou de profaner des églises et des cathédrales (« femen ») avec l’aval et l’appui du ministère de l’Intérieur et du gouverne-ment qui réalise un timbre à votre effigie pour vous féliciter.
Là aussi au nom de la liberté d’expression et des « valeurs de la république ». Si en revanche vous n’avez pas le cachet préalable du Lobby, si vous ne satisfaites pas la clientèle, inutile de vous présenter !
Une autorisation a priori pour les uns, une interdiction a priori et « préventive » pour les autres ! Deux poids, deux mesures.
http://christroi.over-blog.com/article-ce-que-signifie-reellement-l-interdiction-des-spectacles-de-dieudonne-121989542.html
L’auteur de ce commentaire devrait se convertir à l’Islam et partir pour daech —il pourra à souhait punir les mécréants .
Le blog d’Yves Daoudal :
« Je ne veux pas commenter ce qui sort des bouches épiscopales ou vaticanesques. C’est trop dur. Ceux qui parlent de Charlie Hebdo avec des trémolos d’éloges et d’hommage sans faire la moindre allusion aux tas d’immondices que déverse constamment cette publication contre ce que nous avons de plus sacré montrent clairement qu’ils ne croient en rien, comme ceux dont ils célèbrent la mémoire.
Ils ne croient pas que la deuxième personne de la Sainte Trinité, le Verbe de Dieu, se soit réellement incarné et soit devenu petit enfant dans la crèche de Bethléem, que Dieu soit devenu l’un de nous pour que nous devenions l’un de Lui.
Ils ne croient pas que Jésus le Christ soit mort sur une Croix et ressuscité des morts pour nous pardonner nos péchés et nous donner la vie éternelle.
Car lorsqu’on croit à cela on ne peut pas ne pas frémir devant les blasphèmes de Charlie Hebdo, et l’on ne peut pas ne pas y faire allusion, au moins par un élémentaire respect envers la Sainte Trinité.
S’ils ont tellement honte du Christ régulièrement blasphémé dans Charlie Hebdo, et de l’Eglise régulièrement insultée et ignoblement diffamée, ils pourraient au moins marmonner que les dessins de Charlie Hebdo ont blessé beaucoup de croyants, notamment chrétiens et musulmans.
Mais non. Il n’y aura même pas de service minimum interreligieux.
Il n’y a que de misérables fonctionnaires d’une ONG en faillite qui ne savent que se raccrocher à la pensée unique pour avoir l’air d’exister encore. »
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/01/08/ce-qui-est-tragique-5529154.html#article-comments
Même si le journal sera probablement bien différent des précédentes éditions, une opération de sauvetage financière du journal est en cours. L’objectif est de continuer à publier les horreurs pour montrer aux terroristes qu’ils n’ont pas gagné et pour les donateurs… De faire de la communication au passage. Google, Canal +, Le Monde (sous perfusion de subventions), The Guardian et l’Etat français à hauteur de 1 million d’euro.
http://www.contre-info.com/operation-de-sauvetage-du-torchon-charlie-hebdo#more-36198
Enfin une saine réaction de la hiérarchie catholique moderniste, puisque !’archevêque de Toulouse, qui semble cependant assez isolé, ose contester le prétendu « droit au blasphème » !
Ainsi, l’archevêque de Toulouse estime que l’on « met de l’huile sur le feu » avec des caricatures.
« On ne peut pas se permettre de se moquer des religions », a-t-il estimé. « Il faudrait apaiser tout cela, parce que ces caricatures sont contre les musulmans, mais aussi contre la foi chrétienne », a-t-il déclaré, assurant qu’il serait plus prudent d’arrêter de les diffuser.
« On voit les conséquences », a-t-il ajouté, estimant que la liberté d’expression « a des limites ». « Vous voyez ce que ça donne. » Il s’est ensuite prononcé contre la liberté de blasphémer les religions, affirmant : « On ne se moque pas impunément des religions. »
https://www.ladepeche.fr/2020/10/30/on-ne-peut-pas-se-permettre-de-se-moquer-des-religions-larcheveque-de-toulouse-contre-le-droit-au-blaspheme-9173209.php