Le pape François par le Motu Proprio « Traditionis Custodes » poursuit l’entreprise de destruction liturgique de Vatican II !

Le pape François voudrait que la liturgie moderniste issue des décrets de Vatican II
« constitue l’unique expression de la lex orandi du rite romain ».
Dans une volonté clairement affichée de supprimer, en la marginalisant à l’extrême, l’ancienne messe de saint Pie V devenue dans le langage conciliaire le « Rite-Extraordinaire » ou encore, ce qui relève du ridicule, messe de « saint Jean XXIII » – ce qui en dit déjà long sur la distance observée vis-à-vis de l’ordo missae séculaire de la sainte Église par les modernistes qui se sont emparés de l’institution depuis plusieurs décennies -, le « pape » François qui a été élu pour sauver le concile Vatican II, a décidé, surprenant même les observateurs avisés des affaires romaines, d’annuler le Motu Proprio « Summorum Pontificum » promulgué en 2007 par son prédécesseur Benoît XVI.
Ainsi, en publiant le Motu proprio « Traditionis Custodes », le vendredi 16 juillet 2021 en la Fête de Notre-Dame du Mont Carmel, celui qui exerce, ne l’oublions-pas, une charge de façon uniquement « matérielle » et qui n’en a aucunement les critères de la plénitude « formelle » [1], prétend limiter autant que faire se peut la célébration du rite ancien, visant directement par cette décision arbitraire l’ensemble des communautés « Ecclesia Dei », qui seront contraintes de devoir se soumettre au bon vouloir des évêques pour être autorisées à continuer à faire usage du missel d’avant le concile, sans parler de l’interdiction faite au nouveau prêtres, sauf dispense de Rome de célébrer selon l’ancien ordo !
I – François abroge tout ce qui avait été institué avant lui, et fait de la « messe moderniste » l’unique expression de la « lex orandi »
Ce qui est absolument incroyable, c’est que François a décidé de façon brutale et catégorique, en 8 articles disciplinaires, d’abroger tout ce qui avait été institué avant lui, et ose à présent proclamer que la liturgie moderniste issue des décrets de Vatican II « constitue l’unique expression de la lex orandi du rite romain », renforçant son texte par des dispositions d’une sévérité rigoureuse dont le but, explicite, est d’empêcher la célébration de la messe de saint Pie V, posant de telles conditions d’obstruction à son usage, qu’il sera de plus en plus difficile pour ceux qui souhaitent se référer rituellement aux formes liturgiques antérieures à 1962, de pouvoir le faire.
Comme beaucoup évoquent ce « Motu Proprio » promulgué par François, désigné sous le nom trompeur et mensonger de « Traditionis Custodes » (Gardiens de la tradition) (sic), le plus souvent sans l’avoir lu, ou s’y réfèrent sans en connaître les dispositions réelles puisque le document a été diffusé uniquement en italien et en anglais, depuis figurant sur le site officiel de Rome en allemand et espagnol, voici la traduction des articles régissant désormais la vie liturgique des clercs et des fidèles afin que nul n’en ignore les termes :
LETTRE APOSTOLIQUE EN FORME DE MOTU PROPRIO
DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS
« TRADITIONIS CUSTODES »
SUR L’USAGE DE LA LITURGIE ROMAINE AVANT LA RÉFORME DE 1970
[…] je désire, par cette Lettre apostolique, avancer encore davantage dans la recherche constante de la communion ecclésiale. C’est pourquoi, j’ai considéré opportun d’établir ce qui suit :
Article 1. Les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, sont la seule expression de la lex orandi du Rite Romain.
Article 2. C’est l’évêque diocésain, en tant que modérateur, promoteur et gardien de toute la vie liturgique dans l’Église particulière qui lui est confiée, qui est chargé de régler les célébrations liturgiques dans son propre diocèse. Par conséquent, il est de sa compétence exclusive d’autoriser l’utilisation du Missale Romanum de 1962 dans le diocèse, en suivant les orientations du Siège Apostolique.
Article 3. L’évêque, dans les diocèses où il y a jusqu’à présent la présence d’un ou plusieurs groupes célébrant selon le Missel antérieur à la réforme de 1970 :
- 1.doit s’assurer que de tels groupes n’excluent pas la validité et la légitimité de la réforme liturgique, des préceptes du Concile Vatican II et du Magistère des Souverains Pontifes ;
- 2.doit indiquer un ou plusieurs lieux où les fidèles adhérents à ces groupes puissent se réunir pour la célébration eucharistique (mais pas dans les églises paroissiales et sans ériger de nouvelles paroisses personnelles) ;
- 3.doit établir à l’endroit indiqué les jours où les célébrations eucharistiques sont autorisées avec l’usage du Missel romain promulgué par saint Jean XXIII en 1962.[7] Lors de ces célébrations, les lectures seront proclamées en langue vernaculaire, en utilisant les traductions de la Sainte Écriture à usage liturgique, approuvées par les Conférences épiscopales respectives ;
- 4.doit nommer un prêtre qui, en tant que délégué de l’évêque, soit chargé des célébrations et de la pastorale de ces groupes de fidèles. Le prêtre doit être apte à cette fonction, compétent pour l’usage du Missale Romanumantérieur à la réforme de 1970, avoir une connaissance de la langue latine qui lui permette de comprendre pleinement les rubriques et les textes liturgiques, être animé d’une vive charité pastorale, et d’un sens de la communion ecclésiale. Il est en effet nécessaire que le prêtre responsable ait à cœur non seulement la célébration digne de la liturgie, mais le soin pastoral et spirituel des fidèles.
- 5.doit procéder, dans les paroisses personnelles érigées canoniquement au profit de ces fidèles, à une vérification appropriée de leur utilité effective pour la croissance spirituelle, et évaluer s’il convient ou non de les maintenir.
- 6.doit veiller à ne pas autoriser la constitution de nouveaux groupes.
Article 4. Les prêtres ordonnés après la publication de ce Motu proprio, qui ont l’intention de célébrer avec le Missale Romanum de 1962, doivent en faire la demande formelle à l’Évêque diocésain qui consultera le Siège Apostolique avant d’accorder cette autorisation.
Article 5. Les prêtres qui célèbrent déjà selon le Missale Romanum de 1962 demanderont à l’évêque diocésain l’autorisation de continuer à utiliser cette faculté.
Article 6. Les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, érigés à l’époque par la Commission pontificale Ecclesia Dei, passeront sous la compétence de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique.
Article 7. La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, exerceront, pour les matières de leur compétence, l’autorité du Saint-Siège, en veillant à l’observation de ces dispositions.
Article 8. Les normes, instructions, concessions et usages précédents qui ne sont pas conformes aux dispositions du présent Motu Proprio sont abrogés [2].»
II – Les communautés « Ecclesia Dei» en évitant de dénoncer les erreurs de Vatican II, ont rendu possible une telle situation
Le but de François est de faire de Vatican II la seule et unique norme de la Foi de l’Église
Il ressort à l’évidence à la lecture stupéfiante de ces articles, que cette attitude pour le moins autoritaire ne vise rien d’autre que de sauver Vatican II au moment où les prélats, prêtres et religieux qui l’ont soutenu et mis en pratique disparaissent peu à peu en raison de l’avancée du temps, et faire de ce concile moderniste qui se voulut rappelons-le « uniquement pastoral et non dogmatique», la seule et unique norme de la Foi de l’Église, balayant sur son passage tout ce qui avait contribué, depuis des siècles, à l’édification mystique des générations passées, sachant que la sainte messe fut et demeure la colonne principale et le fondement essentiel de l’édifice spirituel, dogmatique et théologique du catholicisme romain.
Le problème – la réponse apportée par leurs représentants est éloquente à ce niveau [3]-, c’est qu’en se refusant à dénoncer directement, et avec une juste et lucide intransigeance, les erreurs du dernier concile, les communautés « Ecclesia Dei », constituées principalement des ralliés qui réintégrèrent les rangs de l’institution romaine après le sacre des évêques de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X en 1988 à Écône (Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, Institut du Bon Pasteur, Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, Institut Saint-Philippe-Néri, Missionnaires de la Sainte-Croix, moines bénédictins de l’abbaye du Barroux, etc.), par leurs multiples compromissions, faux-semblants, hypocrisies et soumissions, ont rendu possible une telle situation. En ne voulant pas examiner le problème du contenu inacceptable de Vatican II, qui fut un concile schismatique, en fuyant l’idée de saisir à la racine les bases faussées du progressisme, se bornant à un attachement, certes légitime, mais d’une nature limitée aux formes externes de la messe de toujours, de même que leur manière de pactiser, directement ou indirectement, avec les folies doctrinales, les décisions impies et les canonisations douteuses imposées par Rome depuis des années, tout ceci fait que ce qui arrive n’est en quelque sorte que l’aboutissement logique d’un silence à l’égard du poison théologique diffusé dans toutes les ramifications de l’institution ecclésiale.
Les « loups » qui sont à la tête de l’Église, n’attendaient donc que l’occasion idéale, dont la présente période sanitaire qui a sidéré les esprits semble être une opportunité rêvée [4], pour décider de broyer la résistance traditionnaliste, enveloppant leur manœuvre sacrilège sous la langue de buis d’une prétendue recherche de « l’unité », fallacieux argument alors que leur but n’est autre que d’imposer, de gré ou de force, l’orientation schismatique de la secte moderniste. Ce discours sur « l’unité » pouvant prendre également l’aspect d’une référence à la soi-disant « liberté« , faisant qu’il serait normal de détruire l’héritage liturgique séculaire pour promouvoir une chimérique vision relevant du progressisme le plus aberrant, comme l’aveu en a été fourni par François lui-même lors de son échange avec les Jésuites slovaques, le 12 septembre 2021, échange rendu public dans lequel l’actuel occupant de la chaire de Saint-Pierre déclare vouloir combattre une « idéologie du retour en arrière [qui] colonise les esprits […] une forme de colonisation idéologique qui n’est pas vraiment un problème universel, mais plutôt spécifique aux Églises de certains pays », précisant que cette idéologie est générée par une « peur » de la liberté : « La liberté nous fait peur. Dans un monde tellement conditionné par les addictions et la virtualité, nous avons peur d’être libres, c’est pourquoi aujourd’hui des gens se tournent vers le passé : pour chercher la sécurité. »
Ce discours archi usé, sorti tout droit de la novlangue conciliaire, est tellement affligeant de bêtise recuite, ramenant l’attachement au saint dépôt liturgique à une « peur d’être libre » et une « recherche de la sécurité en se tournant vers le passé » (sic), qu’il n’est même pas la peine de commenter de tels propos délirants, quoique les conséquences d’une telle vision progressiste imprégnée des courants idéologiques modernistes qui s’imposèrent à Vatican II, sont cependant éminemment tragiques pour l’Eglise.
III – La seule manière de sauver la « Tradition », consiste à ne jamais négocier avec le venin de la désorientation
Les forces qui travaillent en interne au sein de l’épouse de Jésus-Christ
sont animées par la puissance de l’adversaire.
C’est pourquoi, au titre de notre combat pour la « Foi » authentique, nous n’avons eu de cesse de dire et répéter, que la seule manière de sauver réellement la « Tradition », consiste à désigner comme il se doit l’erreur et ne lui accorder aucune place et n’avoir face à elle la moindre complaisance. On ne négocie jamais avec l’inversion et le venin de la désorientation.
Les forces qui travaillent en interne au sein de l’épouse de Jésus-Christ – notamment depuis le dernier concile, forces qui étaient d’ailleurs présentes bien avant 1962 – le concordat accordé par Pie VII en 1801 ayant engagé une terrible conciliation avec l’idéologie révolutionnaire ouvrant une brèche catastrophique dont les fruits amers se sont répandus, en l’infectant, dans tout le clergé -, sont animées, il ne faut pas hésiter à la dire sans ménagement aucun, par la puissance de l’adversaire.
Il s’agit donc non de « l’Eglise catholique » que nous avons en présence actuellement face à nous par la hiérarchie qui en est à la tête (pontife, curie romaine, cardinaux, évêques, religieux et prêtres), mais d’une « contre-église » issue du libéralisme idéologique, défendant les droits de l’homme, prônant la démocratie en politique et le modernisme sur le plan religieux. Tout ceci est lié.
C’est pour avoir oublié cette vérité que l’on est tombé, peu à peu, dans un irénisme bienveillant à l’égard des germes empoisonnés de la Révolution, et qu’un courant pervers, acquis à la cause révolutionnaire, est parvenu ainsi à la tête de la curie romaine et prétend aujourd’hui en détenir l’autorité.
IV – Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre
Ces prétendus clercs, pourvus des titres les plus élevés dans la hiérarchie de l’Église, sont en conséquence des « loups », ils ne sont plus catholiques puisque adhérant entièrement aux thèses révolutionnaires modernistes.
Or que convient-il de faire contre les « loups » ?
Contre les « loups » il faut se défendre ainsi que le rappelle Dom Guéranger († 1875) :
« Quand le pasteur se change en loup, c’est au troupeau de se défendre tout d’abord. Régulièrement sans doute la doctrine descend des évêques au peuple fidèle, et les sujets, dans l’ordre de la foi, n’ont point à juger leurs chefs. Mais il est dans le trésor de la révélation des points essentiels, dont tout chrétien, par le fait même de son titre de chrétien, a la connaissance nécessaire et la garde obligée. Le principe ne change pas, qu’il s’agisse de croyance ou de conduite, de morale ou de dogme. Les trahisons pareilles à celle de Nestorius sont rares dans l’Église; mais il peut arriver que des pasteurs restent silencieux, pour une cause ou pour l’autre, en certaines circonstances ou la religion même serait engagée. Les vrais fidèles sont les hommes qui puisent dans leur seul baptême, en de telles conjonctures, l’inspiration d’une ligne de conduite; non les pusillanimes qui, sous le prétexte spécieux de la soumission aux pouvoirs établis, attendent pour courir à l’ennemi, ou s’opposer a ses entreprises, un programme qui n’est pas nécessaire et qu’on ne doit point leur donner [5]. »
C’est ce que souligna Mgr Lefebvre († 1991), au moment où la Rome moderniste après le concile s’employait à détruire de partout la Foi catholique, résumant l’ensemble des analyses traditionnelles :
« Aucune autorité, même la plus élevée dans la hiérarchie, ne peut nous contraindre à abandonner ou
à diminuer notre foi catholique clairement exprimée et professée par le magistère de l’Église depuis dix-neuf siècles. « S’il arrivait, dit saint Paul, que nous-même ou un Ange venu du ciel vous enseigne autre chose que ce que je vous ai enseigné, qu’il soit anathème. » (Gal. 1, 8.) N’est-ce pas ce que nous répète le Saint-Père aujourd’hui ? Et si une certaine contradiction se manifestait dans ses paroles et ses actes ainsi que dans les actes des dicastères, alors nous choisissons ce qui a toujours été enseigné et nous faisons la sourde oreille aux nouveautés destructrices de l’Église [6]. »
Conclusion : se protéger de l’erreur en n’acceptant aucune compromission avec l’hérésie moderniste !
L’Église, société surnaturelle, voulue et créée par Dieu,
ne subsiste que par Dieu Lui-même,
la sainte liturgie reçue de la Tradition catholique en est le témoignage éternel.
Alors que nous avons assisté depuis Vatican II a une entreprise inimaginable de destruction de l’Église, qui a eu pour effet la définition d’un nouveau « Notre Père » (1966), d’un « nouveau Credo » (où l’on a remplacé l’expression « consubstantiel au Père » par « de même nature que le Père »), la création d’un nouveau « rituel d’ordination » (1968), la réalisation d’un nouveau « texte du baptême » (1969), la rédaction d’un « nouveau catéchisme » (1968), la promulgation d’un nouveau « code de droit canon » (1983), la formalisation d’une « nouvelle confirmation » (1971), l’écriture d’une « nouvelle extrême-onction » (1972), la mise en pratique d’une « nouvelle confession » (1973), l’édition d’un « nouveau bréviaire » (1970), l’imposition d’un « nouveau calendrier liturgique » (1969), on est allé même, dans la continuité de cette logique novatrice, jusqu’à réviser les constitutions des congrégations religieuses les plus vénérables, dont les règles furent changées, adaptées, transformées (abandon des anciens vêtements religieux, bouleversement de la discipline, etc.), et ce jusqu’aux ordres qui, jusqu’alors, n’avaient jamais été réformés, tel l’ordre des Chartreux qui était demeuré absolument inchangé depuis sa fondation par saint Bruno († 1101), dont la devise est « Stat Crux dum volvitur orbit » (« La Croix demeure tandis que le monde tourne »), qui se distinguait par cette sentence : « jamais réformé, car jamais déformé », sentence qui a pourtant été contredite au XXème siècle, il était évident que pour aller au bout de cette folie destructrice la messe traditionnelle devait être écartée, car cette messe témoigne d’une conception théologique sacrificielle contredisant point pas point toutes les erreurs conciliaires.
C’est pourquoi, l’institution d’une « nouvelle messe » en 1969, a correspondu par l’abandon de l’ancien Ordo Missae a un mouvement de mutation totale, nous faisant passer d’une religion à une autre, contribuant, lorsque fut imposée d’autorité à toutes les paroisses, la « nouvelle messe » rédigée par un Consilium présidé par le cardinal Annibale Bugnini (1912-1982) – « Novus Ordo Missae » promulgué le 3 avril 1969, jour de la fête de la « Pâque » juive -, à la relégation et mise à l’encan dans les meilleur des cas, car on procéda souvent en de multiples endroits à des destructions pures et simples, des chefs-d’œuvre artistiques et trésors spirituels contenant les reliques vénérables des saints, que représentaient les splendides maîtres autels, remplacés par de vulgaires tables en bois dirigées vers les fidèles, ou de grossiers blocs de bêton [7].
Si les révolutionnaires, en 1789, qui forgèrent une « religion pour la République », avec une « nouvelle théologie » et un « culte maçonnique », avaient pu imaginer que l’Église elle-même, un jour, en viendrait à adopter leurs thèses par des décisions inscrites officiellement dans les actes d’un concile, ils ne l’auraient sans-doute pas cru. Et c’est pourtant bien, aussi stupéfiant et étonnant que cela puisse être, ce qui est advenu.
Ainsi donc, qu’aujourd’hui, l’actuel occupant de la chaire de Pierre par la promulgation du Motu Proprio « Traditionis Custodes », ne soit que le continuateur zélé de ceux qui engagèrent la révolution conciliaire lors de Vatican II n’a donc rien qui soit de nature à nous étonner. Encore faut-il en tirer les conclusions qui s’imposent, et se protéger de l’erreur en n’acceptant aucune compromission avec l’erreur moderniste !
Que chacun en conséquence conserve en sa pensée que l’Église, société surnaturelle, voulue et créée par Dieu, ne subsiste que par Dieu Lui-même, qui l’emporte toujours, partout et sur toute chose en ce monde, en particulier sur la raison, les arguments ou la faible logique humaine, afin que quiconque croit en Jésus-Christ, Seigneur et Sauveur, reçoive la Vie Éternelle !
Le devoir de résistance de la Tradition catholique !
Notes.
[1] « Puisqu’il est donc certain qu’un Pape qui est devenu hérétique incorrigible n’est pas automatiquement destitué et doit être destitué par l’Église et que l’Église n’a pas puissance sur la Papauté, et que l’Église a puissance au-dessus de l’union de Pierre avec la Papauté, en tant qu’elle est son œuvre, il faut dire que, quand Pierre, devenu hérétique incorrigible est déposé par l’Église, il est jugé et déposé par une puissance supérieure non à la Papauté mais à l’union entre la Papauté [MATIERE] et Pierre [FORME]. » (Cardinal Cajetan, De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii, c. XX .1511). Ainsi, la déposition du Pape hérétique consiste en réalité, non pas dans une perte concrète de son Siège, mais en la séparation invisible exécutée en lui par le Christ « la Puissance supérieure », entre la Papauté et Pierre, c’est-à-dire entre la « matière » et la « forme » du pontificat, conservant donc visiblement pour ne point troubler les fidèles et éviter le schisme et le scandale, le Pape dans sa chaire du point de vue matériel, qui devrait de ce fait toujours être considéré comme tel par tous les membres de l’Eglise, sans pour autant être obéi dans ses décisions hérétiques.
[2] François, « Traditionis Custodes », Donné à Rome, à Saint-Jean-du-Latran, le 16 juillet 2021, Mémoire liturgique de Notre-Dame du Mont-Carmel, neuvième de Notre Pontificat (Traduction de Zenit, Anita Bourdin). Dans la lettre d’accompagnement du Motu Proprio « Traditionis Custodes« sur l’usage de la liturgie romaine, adressée aux évêques du monde entier, François qui n’hésite pas à œuvrer à la marginalisation en vue de sa disparition de la messe tridentine, affirme vouloir « rétablir l’unité dans toute l’Église de rite romain » en se revendiquant de saint Pie V ! Cet exercice jésuitique exécrable, qui mêle de pieuses références aux pontifes conciliaires canonisés à la hâte, utilisant un artifice dialectique méphitique tout à fait conforme aux méthodes argumentaires modernistes trompeuses, est un pur scandale tant dans le fond que sur la forme comme il est aisé d’en juger : « Répondant à vos demandes, je prends la ferme décision d’abroger toutes les normes, instructions, concessions et coutumes antérieures à ce Motu Proprio, et de conserver les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, comme la seule expression de la lex orandi du rite romain. Je suis réconforté dans cette décision par le fait qu’après le Concile de Trente, saint Pie V a également abrogé tous les rites qui ne pouvaient se vanter d’une antiquité prouvée, établissant un seul Missale Romanum pour toute l’Église latine. Pendant quatre siècles, ce Missale Romanum promulgué par saint Pie V fut ainsi l’expression principale de la lex orandi du Rite romain, remplissant une fonction unificatrice dans l’Église. Pour ne pas contredire la dignité et la grandeur de ce Rite, les Evêques réunis en concile œcuménique demandent sa réforme ; leur intention était que « les fidèles ne devraient pas assister au mystère de la foi en tant qu’étrangers ou spectateurs silencieux, mais, avec une pleine compréhension des rites et des prières, participer à l’action sacrée consciemment, pieusement et activement ». Saint Paul VI, rappelant que le travail d’adaptation du Missel Romain avait déjà été commencé par Pie XII, déclara que la révision du Missel Romain, effectuée à la lumière des sources liturgiques les plus anciennes, avait pour but de permettre à l’Église d’élever, dans la variété des langues, « une seule et même prière » exprimant son unité. J’ai l’intention de rétablir cette unité dans toute l’Église de rite romain. » (François, Lettre explicative aux évêques, 16 juillet 2021).
[3] On pourra lire également de Dom Pateau, « Il faut sortir de ce combat liturgique qui épuise l’Église », 19 juillet 2021.
[4] Nous passons volontairement sur les déclarations pro-vaccinales de François, puisque le sujet n’est pas directement celui de cet article, quoique de telles positions proférées par celui qui occupe la chaire de Pierre, peu de temps après avoir publié son Motu Proprio « Traditionis Custodes », laissent pour le moins songeur, affirmant le mercredi 18 août 2021, du haut de son autorité pontificale dans un message vidéo réalisé au nom de deux organisations américaines, l’ONG « The Ad Council » et « COVID Collaborative » : « Vacciner, avec des vaccins autorisés par les autorités compétentes, est un acte d’amour ».
[5] L’Année Liturgique, Le Temps de la Septuagésime, Vol. 4, fête de St. Cyrille d’Alexandrie.
[6] Mgr Lefebvre, « Déclaration », 21 novembre 1974.
[7] Le Dr. Rama P. Coomaraswamy (1929-2006), rapporte dans son ouvrage consacré à la « nouvelle messe », les propos de Jean Guitton (1901-1999), qui déclara : «L’intention du Pape Paul VI à l’égard de ce qui est communément appelé la [nouvelle] messe, était de réformer la liturgie catholique d’une telle manière qu’elle devrait presque coïncider avec la liturgie protestante. Il y avait avec le Pape Paul VI une intention œcuménique de supprimer, ou tout au moins de corriger, ou du moins de détendre, ce qui était trop catholique dans le sens traditionnel de la messe et, je le répète, pour obtenir la messe catholique près [proche] de la calviniste.» (R. Coomaraswamy, The Problems with the New Mass (Les problèmes liés à la nouvelle messe), Tan Books, 1990, p. 34).
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Une telle hostilité de la part de François envers la sainte liturgie traditionnelle, dénote un modernisme sectaire bien dans la continuité des sacrilèges auxquels les fidèles assistèrent médusés ou impuissants lors de la mise en place de la nouvelle messe.
Beaucoup se souviennent encore des destructions effectuées dans l’après concile, avec la bénédiction des prêtres et du clergé, des maîtres autels, tabernacles, ornements liturgiques, relégués dans les caves ou vendus souvent comme de vulgaires objets profanes à des brocanteurs !
François, dont on se demande sérieusement s’il est « pape » ou « antipape », ose soutenir dans sa déclaration de guerre à l’encontre des traditionalistes, qu’il veut liquider la messe de saint Pie V pour renforcer la communion ecclésiale : « je désire, par cette Lettre apostolique, avancer encore davantage dans la recherche constante de la communion ecclésiale »….C’est franchement se moquer des fidèles catholiques attachés à l’ancien ordo missae!
Extrait de la réaction du cardinal Müller au motu proprio du pape François : « l’unité dans la confession de la foi révélée et la célébration des mystères de la grâce dans les sept sacrements n’exigent nullement une uniformité stérile dans la forme liturgique extérieure, comme si l’Église était comme l’une des chaînes hôtelières internationales avec leur conception homogène. L’unité des croyants les uns avec les autres est enracinée dans l’unité en Dieu à travers la foi, l’espérance et l’amour et n’a rien à voir avec l’uniformité d’apparence, le pas d’une formation militaire ou la pensée de groupe de l’ère des grandes technologies. »
https://www.lesalonbeige.fr/les-dispositions-de-traditionis-custodes-sont-de-nature-disciplinaire-et-non-dogmatique-et-peuvent-etre-modifiees-a-nouveau-par-tout-futur-pape/
Chers Frères et Sœurs dans le Christ,
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la décision du pape François d’abroger les principales dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum promulgué par le pape Benoît XVI, le 7 juillet 2007. Après des décennies de divisions et de querelles, ce Motu Proprio fut, pour tous les fidèles catholiques, une œuvre de paix et de réconciliation.
Rome viole la parole donnée par le pape Benoît XVI, avec brutalité et intransigeance, bien loin de l’accueil fraternel tant vanté.
La volonté affirmée du pape François, dans le Motu Proprio Traditionis Custodes du 16 juillet 2021 est de voir disparaître la célébration de la messe de la Tradition de l’Eglise. Cette décision nous plonge dans la consternation. Comment comprendre cette rupture avec le Missel traditionnel, réalisation « vénérable et antique » de la « loi de la foi », qui a fécondé tant de peuples, tant de missionnaires et tant de saints ? Quel mal font les fidèles qui souhaitent, simplement, prier comme le firent leurs pères depuis des siècles ? Peut-on ignorer que la messe tridentine convertit de nombreuses âmes, qu’elle attire des assemblées jeunes et ferventes, qu’elle suscite de nombreuses vocations, qu’elle a fait surgir des séminaires, des communautés religieuses, des monastères, qu’elle est la colonne vertébrale de nombreuses écoles, œuvres de jeunesse, catéchismes, retraites spirituelles et pèlerinages ?
Beaucoup d’entre vous, frères catholiques, prêtres, évêques, nous avez fait part de votre incompréhension et de votre profonde douleur : merci pour vos nombreux témoignages de soutien.
Favoriser la paix de l’Église afin de construire l’unité dans la charité, mais aussi amener les catholiques à renouer avec leur propre héritage en faisant découvrir au plus grand nombre les richesses de la tradition liturgique, trésor de l’Église, tels étaient les buts poursuivis par Summorum Pontificum. Le pape émérite Benoît XVI voit son œuvre de réconciliation détruite de son vivant.
Dans une époque imprégnée de matérialisme et déchirée par les divisions sociales et culturelles, la paix liturgique nous apparaît comme une nécessité absolue pour la foi et la vie spirituelle des catholiques dans un monde qui meurt de soif. La restriction drastique de l’autorisation de célébrer la Messe selon sa forme traditionnelle fera resurgir la méfiance, le doute et annonce le retour d’une querelle liturgique déchirante pour le peuple chrétien.
Nous l’affirmons solennellement, devant Dieu et devant les hommes : nous ne laisserons personne priver les fidèles de ce trésor qui est d’abord celui de l’Église. Nous ne resterons pas inactifs devant l’étouffement spirituel des vocations que prépare le Motu proprio Traditionis Custodes. Nous ne priverons pas nos enfants de ce moyen privilégié de transmission de la foi qu’est la fidélité à la liturgie traditionnelle.
Comme des fils à leur père, nous demandons au pape François de revenir sur sa décision, en abrogeant Traditionis Custodes et en rétablissant la pleine liberté de célébration de la messe tridentine, pour la gloire de Dieu et le bien des fidèles. Du pain plutôt que des pierres.
Le 8 septembre 2021, en la fête de la Nativité de la Très sainte Vierge Marie
https://stoptraditioniscustodes.org/
La secte moderniste montre son vrai visage, celui du bolchévisme en climat religieux ! Unité par la contrainte et soumission imposée à la fausse liturgie de Vatican II !
Traditionis Custodes finira par se retourner contre les ennemis de la messe traditionnelle.
L’oukase bergoglien censé dénoncer les dérives du traditionalisme, nous éclaire beaucoup plus sur la personnalité de celui qui le fulmine : un caudillo de république bananière sud-américaine.
Cela faisait longtemps que nous avions cessé de nous bercer d’illusions quant aux dispositions du pape François à l’égard des catholiques attachés à la tradition, mais il en allait autrement pour beaucoup de catholiques qui avaient internalisé l’image d’un pape miséricordieux, attentif aux brebis des périphéries. Cette représentation prévalait notamment chez ceux qui vivent leur foi dans le no man’s land de l’indifférence aux controverses de l’actualité ecclésiale. Désormais, ceux-ci peuvent difficilement ne pas voir le hiatus entre Traditionis Custodes et Fratelli Tutti, et constater que le pape de la miséricorde n’exerce cette dernière qu’avec ceux qui partagent son agenda progressiste.
Ce Motu Proprio sera plus désastreux pour l’image de son auteur qu’il ne le sera pour la cause de la messe traditionnelle.
POURQUOI LE PAPE FRANÇOIS VEUT-IL L’EXTINCTION DE LA MESSE EN LATIN ?
Analyse, par Christophe Dikès, des dessous cachés de Traditionis Custodes :
« En arrivant au pouvoir porté par une minorité active décidée à mettre fin à l’héritage de Jean-Paul II et de Benoît XVI, le pape François s’est entouré d’une véritable cour voulant imposer sa propre feuille de route à l’ensemble de l’Église catholique : communion des divorcés remariés, reconnaissance de l’homosexualité, ordination des hommes mariés, diaconat des femmes… et abrogation de la messe en latin.
N’importe quel vaticaniste aujourd’hui vous expliquera que Rome est devenu le terrain de jeu de cette minorité très active qui souhaite imposer sa partition à l’ensemble de l’Église. Elle l’a tenté au moment du synode sur la famille mais aussi au cours du synode sur l’Amazonie. Par deux fois, elle a échoué en rencontrant des oppositions, dont celle du pape émérite, rappelant avec le cardinal Sarah l’importance du célibat sacerdotal.
Naturellement, sur ce terrain, le pape joue un rôle de tampon, bien conscient qu’il ne peut porter la responsabilité de l’ensemble de ces changements. La forme extraordinaire du rite romain, elle, n’a pas eu cette chance.
Alors que Rome avait une capacité d’absorber les contraires, faisant à la fois cohabiter l’ensemble des sensibilités de l’Église, elle est désormais aux mains de quelques-uns qui ne reculent devant rien dans le but d’imposer leurs propres conceptions. »
(Christophe Dickès : https://lincorrect.org/traditionis-custodes-pourquoi-le-pape-francois-veut-il-lextinction-de-la-messe-en-latin-lincorrect/ )
BULLE PONTIFICALE
Quo Primum Tempore
Organisant définitivement la célébration du Saint Sacrifice de la Messe
« Nous statuons et déclarons que les présentes lettres ne pourront jamais et en aucun temps être révoquées ni modifiées, mais qu’elles demeureront toujours fermes et valables dans leur portée »…
« Si quelqu’un avait l’audace de contrevenir à la présente entreprise, qu’il sache qu’il encourra l’indignation du Dieu tout-puissant, et des bienheureux Apôtres Pierre et Paul… »
(Bulle Quo primum de St Pie V, promulguée le 14 juillet 1570 pour l’instauration de la messe tridentine)
https://laportelatine.org/magistere/saint-pie-v/bulle-quo-primum-tempore-1570
C’est précisément ces dispositions promulguées solennellement par saint Pie V – non « révocables en aucun temps » – qu’a contredit, méprisé et nié Vatican II, selon l’aveu même de Paul VI :
« L’adoption du nouvel Ordo Missae n’est pas du tout laissée au libre-arbitre des prêtres ou des fidèles. L’Instruction du 14 juin 1971 a prévu la célébration de la messe selon l’ancien rite avec l’autorisation de l’Ordinaire uniquement pour les prêtres âgés ou malades qui offrent le sacrifice divin sine populo. Le nouvel Ordo a été promulgué pour être substitué à l’ancien après une mûre réflexion et à la suite des instances du Concile Vatican II. Ce n’est pas autrement que notre saint prédécesseur Pie V avait rendu obligatoire le missel réformé sous son autorité. Avec la même autorité suprême qui nous vient du Christ Jésus, nous exigeons la même disponibilité à toutes les autres réformes liturgiques, disciplinaires, pastorales, mûries ces dernières années en application des décrets conciliaires…»
(Paul VI, discours au Consistoire du 24 mai 1976, AAS, t. 68 (1976), p. 374).
Un parti politique dirige l’Eglise. En réalité le combat n’est pas pour ou contre la messe en latin, mais pour ou contre l’idéologie conciliaire. La messe en latin étant l’étendard de la « tradition », il est évident qu’en cherchant à en interdire la pratique, François et sa secte moderniste tentent de marginaliser le courant traditionaliste qui prend de plus en plus d’importance au sein d’une institution vieillissante, les acteurs de Vatican II disparaissant peu à peu. Ne désespérons-pas, la fidélité à l’Eglise de toujours triomphera !
Grève de la quête dans le diocèse de Grenoble pour protester contre un communiqué de l’évêque…..!
Une grève de la quête et du denier du culte vient d’être lancée dans le diocèse de Grenoble par des paroissiens de la collégiale Saint-André de Grenoble et de la paroisse de Notre-Dame de L’Isle à Vienne. Ils exigent d’être reçus par leur évêque….
Article :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/religion-greve-de-la-quete-dans-le-diocese-de-grenoble-pour-protester-contre-un-communique-blessant-de-l-eveque-2256133.html
L’ignorance crasse de Mgr de Kérimel :
https://www.riposte-catholique.fr/archives/161637
« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist !»
Prophétie transmise par Notre-Dame à Mélanie lors de son apparition à La Salette en 1846.
Entretiens de Mgr Carlo Maria Viganò avec Robert Moynihan :
– À votre avis, comment le récent Motu Proprio Traditionis Custodes s’inscrit-il dans le contexte de ce qui se passe au niveau mondial ?
« La décision d’abolir la liturgie traditionnelle – qui a été restaurée dans l’Église par Benoît XVI en 2007 – n’est pas un incident isolé et doit être replacée dans une perspective plus large. Bergoglio agit sur deux fronts : un front idéologique, avec lequel il veut empêcher toute expression de dissidence par rapport à l’échec de la nouvelle voie conciliaire ; et aussi un front spirituel, visant à empêcher la propagation du bien objectif du Saint Sacrifice de la Messe afin de favoriser ceux qui voient dans cette Messe un terrible obstacle à l’établissement du Nouvel Ordre – Novus Ordo Sæculorum – c’est-à-dire le règne de l’Antéchrist. »
Intégralité de l’entretien ici : https://www.medias-presse.info/transcription-des-18-entretiens-videos-de-mgr-vigano-avec-robert-moynihan-de-inside-the-vatican-magazine/147130/?fbclid=IwAR1_XABR73nyvOxXWy6Ietez6FtMk2UkjyebllfLIBrB_EPfpNDFU425PxU
« Pourquoi cette messe est-elle devenue un signe de contradiction à l’intérieur même de l’Église ? La réponse est simple, et de plus en plus claire. Après cinquante ans, les éléments de réponse sont évidents pour tous les chrétiens de bonne volonté : la messe tridentine exprime et véhicule une conception de la vie chrétienne et, par conséquent, une conception de l’Église qui est absolument incompatible avec l’ecclésiologie issue du concile Vatican II. Le problème n’est pas simplement liturgique, esthétique, ou purement formel. Le problème est à la fois doctrinal, moral, spirituel, ecclésiologique et liturgique. En un mot, c’est un problème qui touche tous les aspects de la vie de l’Église, sans exception : c’est une question de foi. »
Don Davide Pagliarani
SUPÉRIEUR GÉNÉRAL FSSPX
https://laportelatine.org/actualites/maison-generale/communique-du-superieur-general-deux-messes-edifient-deux-cites
« ’Illusion mortelle dont les catholiques (ralliés) risquent de rester prisonniers, (qui est) celle de croire à la possibilité de concilier l’ancienne liturgie et l’adhésion au concile Vatican II – ou une supposée « obéissance » à la hiérarchie actuelle »
Abbé Jean-Michel Gleize
https://laportelatine.org/documents/crise-eglise/ecclesiadeisme/pour-une-veritable-compassion
Voilà le mensonge que les ralliés n’osent pas dénoncer, et qui est pourtant l’origine de la situation actuelle :
« La canonisation de Paul VI voudrait faire accroire qu’il fut le saint pape de la sainte messe d’un saint concile. »
https://fsspx.be/fr/la-messe-de-saint-paul-vi%E2%80%AF-42098
NULLAM PARTEM avec la secte démoniaque des imposteurs…..Toux ceux qui, en connaissance de cause, accordent la moindre autorité à ces gens là , jouent avec leur salut éternel.
« Ce rite (de la nouvelle messe moderniste de Paul VI) en lui-même ne professe pas la Foi catholique d’une manière aussi claire que l’ancien Ordo missae et par suite il peut favoriser l’hérésie. Mais je ne sais pas à qui l’attribuer ni si le pape en est responsable. Ce qui est stupéfiant c’est qu’un Ordo missae de saveur protestante et donc favens haeresim ait pu être diffusé par la curie romaine…»
(Mgr Lefebvre et le Saint-Office », Itinéraires n° 233 de mai 1979, p. 146-147.].
« Nous espérons, sincèrement et charitablement, que ces évènements soient l’occasion pour le plus grand nombre des traditionalistes, qui depuis des années combattent sincèrement pour garder la foi dans un monde apostat, de considérer sérieusement qu’il est impossible qu’un véritable pape persécute la liturgie catholique pour imposer à la place une fausse liturgie protestante, qu’il est impossible qu’un pape enseigne dans l’exercice de son ministère les fausses doctrines qui justifient son amour du protestantisme. Et donc, qu’il est impossible que François soit actuellement pape, vicaire de Jésus-Christ et successeur de Saint Pierre dans l’autorité apostolique. »
Jean-Tristan B. Traditionis Custodes : Les traditionalistes doivent faire un choix
Réflexions sur le motu proprio Traditionis Custodes (16/07/2021)
https://religioncatholique.fr/2021/07/20/traditionis-custodes-les-traditionalistes-doivent-faire-un-choix/
Comment ne pas s’empêcher de penser à cette parole de Notre-Seigneur, en écoutant cette dernière conférence de l’abbé Salenave qui mérite d’être écoutée avec attention :
Lien : https://youtu.be/hGnS5h_CT60. ?
Certes on est heureux d’entendre ces paroles de Mgr Lefebvre sélectionnées pour appuyer un tel sermon. Mais plusieurs questions graves se posent.
1° Comment est-il possible que ces paroles de Mgr, aient été cachées depuis quarante ans ? Un silence qui fait beaucoup de bruits ! On a diffusé entre temps tous les textes contraires à cette idée primordiale et la seule éclairante : que l’ “église” [secte] conciliaire n’était pas la sainte Église Catholique. On est loin de tout ramener au “pape” conciliaire, hérétique mais pape.
2° Des laïcs (et je suis fier d’en être) avaient depuis des dizaines d’années fait connaître ces paroles si importantes. Ils furent traités de tous les noms (particulièrement LHR, et ça continue encore aujourd’hui !), ridiculisé, traité de « fous », de « malade », « à éviter absolument », etc… etc. …la charité chrétienne s’arrêtant à LHR.
3° Les ESR, Virgo-Maria et le CatholicaPedia ayant publié les sermons et conférences spirituelles de Mgr Lefebvre, l’abbé Célier, à la demande de ses supérieurs engagea de suite un procès (avec un avocat qui lui coûtait 5.000 € par jour !) pour en arrêter la diffusion. Par un artifice, ils obtinrent scandaleusement, gain de cause. Quelle honte !
4° On dira bêtement : « enfin ils voient clair ! vaux mieux tard que jamais ! ». Avoir mis quarante ans pour voir clair, laisse dubitatif sur leur capacité de clairvoyance et d’aveuglement, et sur ce qu’ils ne voient pas aujourd’hui.
Faudra-t-il attendre 40 ans pour qu’ils voient clair sur Mgr Williamson (consulter sur ce personnage les dossiers Factuels toujours librement accessibles sur le site de M. l’abbé P. Schoonbroodt, rappelé à Dieu en 2010, http://www.virgo-maria.org) et surtout sur ce qu’ils n’ont pas vu de la secte conciliaire ?
5° L’abbé Salenave faisant l’éloge de “Mgr” Vigano (laïc conciliaire déguisé en évêque…) ne comprend pas que dire du mal de Vatican II, de la secte Conciliaire, que cette secte Conciliaire n’est pas la sainte Église Catholique, n’a fait que la moitié du chemin.
Ne pas dire que ces papes ne sont …que des “papes” de la secte Conciliaire, mais n’étant pas catholique ne peuvent être Papes de la sainte Église, c’est ne pas comprendre ce qu’est un Pape catholique, c’est ne pas voir que nous avons à faire à des imposteurs.
Il n’a pas compris que les actes, plus que les paroles, sont ce qu’il y a de plus important !
Et ces actes sont variés : foi œcuménique, catéchismes hérétiques, droit canon saboté, effondrement des pratiquants (de 25% en France en 1965, à 2% aujourd’hui ; de 94% des baptisés en 1965 à un tiers aujourd’hui), disparition des séminaires, des couvents, finances dramatiques, etc. etc.
Mais surtout, SURTOUT, changement des rituels des sacrements !
6° M. l’abbé Salenave enseigne-t-il l’origine des sacrements ?
Dit-il que les sacrements ont été créés par N-S J-C entre la Résurrection et l’Ascension ?
Seul un Dieu pouvait créer Sa sainte Église, lui donner le pouvoir et les éléments pour enseigner LA FOI, et surtout créer les sacrements pour pouvoir vivre de cette FOI jusqu’à la fin des temps.
Et quand Dieu crée c’est immédiat et définitif.
M. l’abbé Salenave enseigne-t-il que les sacrements n’appartiennent pas à l’Église mais à Dieu — et plus précisément à Notre-Seigneur Jésus-Christ, le VERBE DE DIEU INCARNÉ, qui les a institués LUI-MÊME sur cette terre ? À travers 2000 ans de christianisme, on a fait des rajouts, mais on n’a absolument rien changé sur intention, matière, forme, pouvoirs des sacrements, ni sur leur nombre.
À Vatican II, on a TOUT changé. Lire “Annibale Bugnini” d’Yves Chiron : 150 pages de réformes incessantes, de situations ridicules, indignes de clercs, un cauchemar ! On a inventé UNE NOUVELLE ÉGLISE, la secte Conciliaire.
Mais ce dont ne parle pas M. Chiron c’est de la dernière réforme (la première dans l’intention), la réforme du rituel du sacre des évêques. La plus importante, car d’elles pratiquement tous les sacrements de la grâce, Ordre, Eucharistie, Pénitence, Confirmation, Extrême-onction, deviennent sans pouvoirs.
Un groupe de théologiens a étudié sérieusement le nouveau rituel des sacres : il est ontologiquement invalide ! INTRINSÈQUEMENT INVALIDE SELON LES ENSEIGNEMENTS INFAILLIBLES ET IRRÉFORMABLES DU MAGISTÈRE CONSTANT DE LA SAINTE ÉGLISE !
Quand “Mgr” Vigano aura compris, il aura compris qu’il n’est pas Mgr, et alors…
Quand l’abbé Salenave aura compris il saura ce qu’il DOIT prêcher.
7° Personne n’a eu la curiosité de consulter les archives du Concilium, l’organisme qui a fait toutes les réformes des rituels. Il est vrai que pour les consulter il faut la permission d’un cardinal !
Il s’avère que l’abbé Adam, l’archiviste de Trêves où sont ces archives, le permit. Il était un des invités de Mel Gibson, lors de notre rencontre en Avril 2005 à New-York.
J’ai d’ailleurs imprimé l’image de la page du vote des nouvelles paroles de la Consécration, dans mon dernier livre, De la Passion de Notre Seigneur à la Passion de l’Église (préface de Pierre Hillard). Voter les paroles de la Consécration !!! AUX FOUS !!!
Qui sait même les noms et les biographies des membres du Concilium ?
Les principaux documents des huit cartons d’archives sont sur internet depuis quinze ans en téléchargement pdf public, libre et gratuit (www.rore-sanctifica.org).
Et on les a étudiés !
8° Croyez-vous que les clercs s’y soient précipités pour essayer de comprendre pourquoi on a changé les rituels ? POURQUOI ON A CHANGÉ LES RITUELS ?
Les anciens rituels, 2000 ans d’existence ne posaient aucun problème. Pourquoi les changer ? Et pourquoi ne pas permettre qu’on continue à utiliser les anciens en même temps ?
Il n’y qu’une réponse. Il fallait changer pour détruire les anciens et les remplacer par des rituels invalides. Les anciens furent d’ailleurs persécutés à mort. À MORT, dis-je, car nombreux furent les prêtres et les fidèles qui en moururent.
Les jeunes, y compris M. l’abbé Salenave, ne savent pas ce que fut le combat après le “concile” et combien peu (1% ?) tinrent à la foi de toujours, à la vie chrétienne de toujours. Ils ne cherchent pas même à rencontrer ceux qui combattent depuis plus de cinquante ans et donc à leur demander des avis sur les combats passés et à venir. Orgueil des clercs et mépris des laïcs.
Et que l’on ne nous dise pas : nous, les clercs nous avons grâce d’état. On a vu ce que 2500 évêques, au “Concile”, qui avaient grâce d’état, ont été capables de faire : détruire apparemment la sainte Église.
9° Alors, M. l’abbé vous êtes encore bien aveugle. “Mgr” Vigano est encore bien aveugle. Quant à Mgr Williamson, et Avrillé aussi…
Et vous trompez les fidèles gravement par vos insuffisances.
Convertissez-vous enfin complètement et n’enseignez pas ces demi-vérités, véritables erreurs qui déjà fin XIXé effrayaient dom Guéranger qui voyait l’apostasie arriver.
« Que votre OUI soit OUI ; que votre NON soit Non, ce qui se dit de plus vient du malin »
(Matth. 5, 37).