La « folie universelle » du suffrage universel !
« La Nation française est absolument étrangère
au sinistre pandémonium républicain intrinsèquement pervers,
que nous subissons en tant que système politique. »
Après plusieurs semaines d’un pitoyable cirque électoral où, comme à son habitude, le régime impie connu sous le nom de « République » – République née dans le crime, le blasphème et issue du « régicide » – a mis en scène le spectacle lamentable consistant, selon des intervalles temporels répétitifs qui font la joie des amuseurs publiques déguisés en journalistes, à désigner celui qui aura à présider – non la Nation française évidemment car la substance réelle de la France, qui prit corps lors du baptême de Clovis en l’an 496, est absolument étrangère à ce sinistre pandémonium laïc – le système idéologique intrinsèquement pervers que nous subissons.
Il est en conséquence sans doute nécessaire de rappeler sur quel type de mensonge repose la caricature de l’authentique « souveraineté » qu’est la désignation par le « suffrage universel » des successeurs de Robespierre (1758-1794) et de la sinistre cohorte composées des assassins de la Révolution, qui prétendent détenir et exercer une autorité au nom du « peuple ».
I. Essence de l’authentique « souveraineté » selon la doctrine contre-révolutionnaire
Joseph de Maistre (1753-1821), dans son analyse portant sur l’origine divine de toute souveraineté, eut cette célèbre phrase de l’Epître aux Romains par laquelle saint Paul affirme : « Il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu. » (Romains, XIII, 1.) Toutefois, loin d’en rester à la simple reprise de l’affirmation paulinienne, Maistre va lui donner une extension bien plus large en soutenant, dans son Essai sur le principe générateur des constitutions politiques (1814), que c’est toutes les constitutions politiques traditionnelles qui possèdent une origine divine. Pour Maistre il est donc évident que « Dieu « fait » les Rois », et ce de manière littérale.
« Per me reges regnant » (Prov., VIII, 15.)
Le comte chambérien se réfère à la conception « mystique » du droit divin et insiste sur l’aspect sacral de la fonction royale, il reprend volontiers la sentence du livre des Proverbes : « Per me reges regnant » (Prov., VIII, 15.)
Maistre ne fonde pas sa doctrine de la légitimité politique de la royauté sur la « naturalité », ni sur sa nécessité universelle, mais sur son caractère sacré. Bien sûr il a recourt parfois aux leçons de la politique expérimentale pour renforcer son discours : « …la politique expérimentale démontre que la monarchie héréditaire est le gouvernement le plus stable, le plus heureux, le plus naturel à l’homme, et la monarchie élective, au contraire, la pire espèce des gouvernements connus. » [1] mais il ne se laisse pas longtemps abuser, il sait que le réel est traversé par tant d’irrationalité qu’ « on trouve presque toujours la théorie la plus plausible contredite et annulée par l’expérience. » [2]
Et c’est précisément cette irrationalité du réel qui est la marque même de la volonté divine au sein de l’Histoire ; c’est le caractère incompréhensible du développement historique qui est à l’origine de la théorie maistrienne de l’intervention providentielle.
« Le divin se manifeste dans l’histoire humaine
en n’obéissant à aucune loi humaine… »
La politique n’est donc pas une science raisonnée, mais le constat de l’ignorance des plans divins et l’aveu, par les hommes, d’une impossibilité à en maîtriser la logique. La perspective politique de Maistre est claire, le divin se manifeste dans l’histoire humaine en n’obéissant à aucune loi humaine, c’est là par exemple le sens de la sacralité du bourreau ou de la guerre, fondé en substance sur l’incompréhensibilité des impératifs supérieurs qui commandent et dirigent le destin des peuples. Cette notion est en radicale opposition avec l’esprit des « Lumières » qui voulut, en premier lieu, placer la « Raison » et le « Contrat » au centre de la cité, pour Maistre non seulement « l’état de nature » est une fiction, mais plus encore « l’état de nature est une contre nature. » [3]
« C’EST MOI QUI FAIS LES SOUVERAINS »
Dès lors qu’on le veuille ou non, et la volonté en ces matières est de peu d’importance, « L’homme ne peut faire de souverain. C’est pourquoi « il est écrit : C’EST MOI QUI FAIS LES SOUVERAINS. Ceci n’est point une phrase d’église, une métaphore de prédicateur ; c’est la vérité littérale, simple et palpable. C’est une loi du monde politique. Dieu fait les Rois, au pied de la lettre. Il prépare les races royales ; il les mûrit au milieu d’un nuage qui cache leur origine. Elles paraissent ensuite couronnées de gloire et d’honneur ; elles se placent ; et voici le plus grand signe de leur légitimité. » [4]
II. Nature impie de la « République »
La philosophie politique qui a présidé à l’émergence des idées de la Révolution française, idées qui aboutirent à la fameuse « Déclaration des droits de l’homme », Maistre s’emploiera inlassablement tout au long de sa vie à en déconstruire les postulats insensés et anti-traditionnels qui, follement, placent « l’homme » à la source du droit en l’installant sur le trône des amères désillusions, tel un dieu moderne objet d’un étrange et sinistre culte idolâtrique.
« La Constitution de 1795 (…) est faite pour l’homme,
or il n’y a point d’homme dans le monde. »
Maistre aura d’ailleurs cette pertinente remarque à propos de la fiction abstraite que représente « l’homme » selon la pensée des Lumières : « La Constitution de 1795 (…) est faite pour l’homme, or il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu. » [5]
C’est cette profonde et dangereuse erreur philosophique, cette radicale inversion des valeurs, ce coupable renversement des hiérarchies authentiques, qui est proprement un acte « satanique ». Le crime initial, accompli par les philosophes des Lumières, est d’avoir supposé qu’il était possible, et même nécessaire, d’abattre la relation de dépendance ontologique qui unissait l’homme à son Créateur, de faire de l’homme le fondement universel de tout, et d’ainsi s’approprier l’Histoire en méprisant les lois civilisatrices qui, sagement, prévenaient les sociétés anciennes des égarements de l’humaine nature trop humaine.
L’homme a voulu se faire Dieu et se faisant il est devenu le suppôt du diable. Comme le rappellera Maistre : « Tout varie, sauf les lois éternelles.» [7] Dès que l’on ose y toucher, par audacieuse imprudence, c’est le crime, l’anarchie et le chaos qui inévitablement triomphent et s’en est alors définitivement fini du droit véritable.
III. La République est le régime de l’esclavage de « l’opinion »
Dès lors, face à cet état de fait, en ayant brisé les vénérables institutions, la République qui s’est imposée par la terreur, le génocide et l’antichristianisme, s’est constituée une illusoire « légitimité » en conférant soi-disant au « peuple » l’origine de la « souveraineté ».
Or cette origine est une escroquerie objective, le peuple ne possède aucune « souveraineté », car tout pouvoir vient de Dieu et de Lui seul ! Affirmer le contraire, se revendiquer de la « souveraineté du peuple », relève de la conception inversée de l’autorité issue de la pensée de la Révolution ; c’est donc une position tout simplement sacrilège.
Par ailleurs, une escroquerie en entraînant une autre, le vicomte Louis de Bonald (1754-1840) écrit fort justement, montrant que la République en réalité – alors qu’elle prétend agir au nom de sa devise « Liberté », « Egalité », « Fraternité » -, dissimule, par le mécanisme de la délégation du pouvoir par l’élection des « représentants du peuple », un système qui est celui de « l’esclavage » : « Des hommes (…) dont toute la métaphysique est l’obscurité d’un esprit faux, et toute la politique les désirs effrénés d’un cœur corrompu, ont avancé que la souveraineté résidait dans le peuple. C’est là une proposition générale ou abstraite ; mais lorsqu’on veut en faire l’application à l’histoire ou par l’histoire, il se trouve que le peuple n’a jamais été et qu’il ne peut jamais être souverain : car où seraient les sujets quand le peuple est souverain ? Si l’on veut que la souveraineté réside dans le peuple, dans ce sens qu’il ait le droit de faire des lois, il se trouve que nulle part le peuple n’a fait des lois, qu’il est même impossible qu’un peuple fasse des lois, et qu’il n’a jamais fait, et qu’il ne peut jamais faire autre chose qu’adopter des lois faites par un homme appelé par cette raison législateur : or, adopter des lois faites par un homme, c’est lui obéir ; et obéir n’est pas être souverain, mais sujet, et peut-être esclave. » [8]
Louis de Bonald résume ainsi la situation : « Si l’on prétend que la souveraineté réside dans le peuple, dans ce sens que le peuple en délègue l’exercice en nommant ceux qui en remplissent les diverses fonctions, il se trouve que le peuple ne nomme personne, et ne peut même nommer qui que ce soit ; mais qu’un nombre convenu d’individus, qu’on est convenu d’appeler peuple, nomment individuellement qui bon leur semble, en observant certaines formes publiques ou secrètes dont on est également convenu. Or des conventions ne sont pas des vérités (…) Donc cette proposition générale ou abstraite : La souveraineté réside dans le peuple, n’a jamais reçu et ne peut recevoir aucune application ; donc c’est une erreur. » [9]
L’exercice favori de ce régime est l’instrumentalisation de la pensée
afin de pousser les masses ignorantes, formant le troupeau servile des électeurs,
à accorder leurs suffrages à des candidats choisis par avance.
Ce à quoi se rajoute de nos jours, bien que le principe soit depuis toujours identique en République – la manipulation de l’opinion, autrefois par l’intermédiaire des libelles, pamphlets, affiches, etc., à présent par la puissance gigantesque des médias (chaînes de télés, radios, journaux, internet), qui sont entre les mains d’intérêts privés (banques, industries, groupes de pressions, sociétés occultes, etc.), s’adonnant à l’exercice favori de ce régime, soit l’instrumentalisation de la pensée afin de pousser les masses ignorantes, formant le troupeau servile et docile des électeurs, à accorder leurs suffrages à des candidats choisis et sélectionnés par avance, soit par les partis qui se partagent le pouvoir, soit par des groupes influents au service de projets ténébreux étrangers au bien commun, disposant des moyens financiers, structurels et matériels gigantesques qui leur permettent de faire élire ceux qui ont été désignés en lieux secrets et discrets, et de les faire parvenir aux plus hautes fonctions de l’Etat.
« La presse est le grand levier de la Révolution »
Comme le soulignait déjà Monseigneur de Ségur (1820-1881) : « La presse est le grand levier de la Révolution » [10], cette « Révolution », utilisant avec un art consommé, tous les leviers de la manipulation des esprits à grande échelle : « Elle se fait tout à tous pour gagner tout le monde à sa cause. Afin de pervertir les chrétiens, afin de nous ravir le sens catholique, elle se sert de l’éducation, qu’elle fausse; de l’enseignement, qu’elle empoisonne; de l’histoire, qu’elle falsifie; de la presse, dont elle fait l’usage que chacun sait; de la loi, dont elle prend le manteau; de la politique, qu’elle inspire; de la Religion elle-même, dont elle prend parfois les dehors pour séduire les âmes. » [11]
Sa description de la situation permettant la « fabrication » de l’opinion publique, qui date pourtant d’un siècle et demi, est plus que démonstrative : « Sur cinq cent quarante journaux, il n’y en a peut-être pas trente qui soient vraiment chrétiens. Pour quatre-vingts ou cent mille lecteurs de feuilles publiques respectant la foi, l’Eglise, le pouvoir, les principes, cinq ou six millions d’hommes avalent tous les jours le poison destructeur que leur présentent goutte à goutte les journaux impies. Que l’on me pardonne cette comparaison : la presse est, entre les mains de la Révolution, un grand appareil à seriner les hommes. Quand on veut apprendre un air a des oiseaux, on leur répète cet air dix et vingt fois par jour, au moyen d’un instrument ad hoc. Les chefs du parti révolutionnaire, pour former, comme on dit, l’opinion publique, pour faire entrer dans les têtes leurs idées fatales, ont recours à la presse ; chaque jour, ils tournent la manivelle; chaque jour, ils répètent dans leurs journaux l’air qu’ils veulent imposer au public, et bientôt les serins chantent. Et voila l’opinion publique. » [12]
Sachant qu’aujourd’hui, le processus de « fabrication de l’opinion » décrit par Mgr de Ségur, dans notre société du spectacle télévisuel permanent, s’est amplifié avec les nouveaux médias jusqu’à atteindre des proportions totalement inouïes, dont il était impossible, il y a encore peu, d’imaginer la dimension qu’elle prendrait.
Conclusion
Le système et son hideux spectacle de fête foraine, sont donc fermement cadenassés, et il faut soit être un profond naïf, soit un fieffé menteur, pour soutenir que quelque chose de salvateur, libre, vrai et sincère, puisse surgir de cette tartufferie grotesque, entièrement contrôlée par des requins pervers, qui a pour nom « les élections ».
« Oui, le suffrage universel
mériterait plutôt le nom de folie universelle.. »
On comprend pourquoi Pie IX put soutenir que le suffrage universel devrait prendre le titre de « folie universelle », livrant le gouvernement de l’État aux hommes de mensonge en écartant les hommes de la vérité, une folie universelle qui, au lieu d’être l’expression véritable de la volonté populaire, n’en est qu’un signe « apparent ». Le Pontife déclarait à ce propos, devant un groupe de pèlerins français : « Je bénis tous ceux qui coopèrent à la résurrection de la France. Je les bénis dans le but, (laissez-moi vous le dire), de les voir d’une œuvre bien difficile mais bien nécessaire, celle qui consiste à faire disparaître ou à diminuer une plaie horrible qui afflige la société contemporaine, et qu’on appelle le suffrage universel. Remettre la décision des questions les plus graves aux foules, nécessairement inintelligentes et passionnées, n’est-ce pas se livrer au hasard et courir volontairement à l’abîme ? Oui, le suffrage universel mériterait plutôt le nom de folie universelle… » (Pie IX, 5 mai 1874).
Il est de ce fait, à titre individuel ou collectif, inutile voire sacrilège de participer à cette mascarade électorale en fondant quelques vains espoirs sur tel ou tel parti « républicain », puisque rien ne peut sortir de bon de la République. La République, système faux et trompeur, ne possède pas la réponse aux questions qu’elle pose ; c’est un régime mauvais en son essence, pervers en son origine, radicalement malsain en son organisation, qui ne mérite qu’une chose : disparaître, pour que puissent un jour, et enfin, refleurir les Lys de France !
Lire :
Pourquoi faut-il
une théocratie catholique ?
Notes.
- J. de Maistre, Préface de l’Essai sur le principe générateur des constitutions politiques, 1814.
- Ibid.
- J. de Maistre, Œuvres Complètes, t. VII, p. 526.
- Ibid.
- J. de Maistre, Considérations sur la France, ch. VI, 1795.
- Œuvres Complètes, t. II, p. 253.
- Ibid.
- L. de Bonald, Théorie du pouvoir politique et religieux dans la société civile, démontrée par le raisonnement et par l’Histoire, 1796.
- Ibid.
- Mgr de Ségur, La Révolution expliquée aux jeunes gens, 1871.
- Ibid.
- Ibid.
Saint Pie X déclarait dans sa lettre « Notre charge apostolique » : « Il est dans la nature de l’autorité de descendre et non de monter ».
Lu cette analyse : « En 1871 la France comptait alors 35 millions de catholiques, 600 000 protestants, 50 000 israélites et 80 000 libres penseurs. Comment expliquer alors que les centaines d’élections ‘démocratiques’ qui ont eu lieu sur cette période aient produit de manière constante un gouvernement anti-catholique ? Comment expliquer qu’au suffrage universel, une démocratie comportant 95% de catholiques produise un gouvernement et une législation à 100% anti-catholiques ? Il y a la un problème politique que l’arithmétique électorale ne peut pas résoudre, et qui démontre que l’élection est une illusion sur le plan politique. »
Commentaires saisissants de vérité ! Dès le début des hommes, et non des moindres, ont fait les constatations que nous faisons aujourd’hui. VIVE LE ROI, Que DIEU le ramène sur son trône.
Si beaucoup des commentateurs parlent du plus grand hold-up de la République en évoquant le cas de l’ancien locataire de Bercy, ex banquier de Rothschild désormais installé à l’Elysée, c’est oublier que la République elle-même en tant que système provient du brigandage.
Tout dans la nature de ce régime, depuis le début, participe du crime, du mensonge, de la tromperie, de la magouille, du vol, de l’influence nauséabonde des milieux d’argent et du commerce.
Il n’est donc pas étonnant de voir le pur produit de cette infecte cuisine, s’emparer des manettes d’un Etat réduit en esclavage par les forces de corruption. Triste situation en vérité, dont on ne sortira que par un effondrement du régime.
Le suffrage universel… ne confère aucune « légitimité » au titre de la souveraineté réelle….la République est un régime né du régicide….le président de ce système profondément pervers… n’est donc qu’un simple administrateur profane de la chose publique…et les mises en scène ridicules de cette prétendue autorité …ne relèvent en conséquence que du spectacle télévisuel…
En ce qui concerne la récente présidentielle pour mieux comprendre l’absence de légitimité y compris sur le plan du suffrage universel, 16 millions de Français ont refusé de choisir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron ce qui est énorme !
Seuls 44% des inscrits ont voté pour le nouveau président de la République, et 43% d’entre eux l’ont fait non pas par adhésion, mais par volonté de contrer le Front National.
Ce système n’a aucun sens …
Et pour être plus précis en chiffres :
Population – 66 725 000 habitants
(Données Insee 2016)
Inscrits sur les listes électorales – 47 568 693
Abstention – 12 101 366 – 25,44 % (des inscrits)
Exprimés – 31 381 603 – 65,97 %
Votes blancs – 3 021 499 – 8,52 %
Votes nuls – 1 064 225 – 3,00 %
Marine Le Pen – 10 638 475 voix – (33,90 %)
Emmanuel Macron – 20 743 128 voix – (66,10 %)
Ainsi l’actuel locataire de l’Elysée est parvenu à se faire élire avec 20 743 128 voix, sur 47 568 693 d’électeurs inscrits….soit un résultat réel de 44 % !
« Dieu établit les rois comme ses ministres et règne par eux sur les peuples. Nous avons déjà vu que toute puissance vient de Dieu. Le prince, ajoute Saint-Paul, est ministre de Dieu pour le bien.
Si vous faites mal, tremblez ; car ce n’est pas en vain qu’il a le glaive : et il est ministre de Dieu, vengeur des mauvaises actions. Les princes agissent donc comme ministres de Dieu, et ses lieutenants sur la terre.
C’est par eux qu’il exerce son empire. C’est pour cela que le trône royal n’est pas le trône d’un homme, mais le trône de Dieu même (…).
Il paraît de tout cela que la personne des rois est sacrée, et qu’attenter sur eux
c’est un sacrilège.
Dieu les fait oindre par ses prophètes d’une onction sacrée, comme il fait
oindre les pontifes et ses autels (…).
Mais même sans l’application extérieure de cette onction, ils sont sacrés par
leur charge, comme étant les représentants de la majesté divine, députés par
la providence à l’exécution de ses desseins (…).
Il y a donc quelque chose de religieux dans le respect qu’on rend au prince.
Le service de Dieu et le respect pour les rois sont choses unies (…) ».
Bossuet, La politique tirée des propres paroles de l’Ecriture sainte, in
Oeuvres, Paris, Vives, 1864.
» En votant, vous cautionnez les institutions qui ont consacré l’apostasie nationale de la France inscrite dans sa déclaration : « La France est une République laïque ».
En votant, vous donnez votre suffrage pour un candidat qui ne peut faire acte de candidature que par le préalable d’un serment constitutionnel qui le soumet à cette apostasie.
Espérer une solution pour la France en comptant sur l’élu de « la plaie horrible ou folie universelle » des urnes républicaines laïques c’est, comme pour l’enfant, croire au Père Noël. A la différence que, de nos jours, les enfants se guérissent très vite de la croyance en ce grotesque personnage créé et mis en place pour faire ombrage, voire se substituer, à la Nativité de Jésus, alors que bien des adultes croient à l’imposture du suffrage universel jusqu’à la fin de leurs jours. »
Source : http://lechrist-roi.hautetfort.com/tag/suffrage+universelle
Analyse incontournable sur le sujet :
« La démocratie c’est le mal, la démocratie c’est la mort. Le gouvernement du nombre tend à la désorganisation du pays. Il détruit par nécessité tout ce qui le tempère, tout ce qui diffère de soi : religion, famille, tradition, classes, organisation de tout genre. Toute démocratie isole et étiole l’individu, développe l’État au-delà de la sphère qui est propre à l’État. Mais dans la Sphère où l’État devrait être roi, elle lui enlève le ressort, l’énergie, même l’existence. […] Nous n’avons plus d’État, nous n’avons que des administrations.»
Charles Maurras, Enquête sur la Monarchie, 1900.
« La Révolution française a contribué à instaurer le règne de l’étranger et de l’Anti-France, c’est-à-dire les quatre États confédérés des Protestants, Juifs, Francs-maçons, et métèques.» L’Action française, 6 juillet 1912.
L’élection est une vaste blague ! C’est de la « fabrication de l’opinion » comme dit justement Mgr de Ségur.
L’élection de Macron est un cas d’école, elle a été gérée comme une vraie campagne marketing à l’image d’un produit publicitaire, c’est un modèle pour ceux qui voudront par la suite se faire élire dans le cadre du système.
Voyons le montage du produit « Macron » :
Les quotidiens Libération, l’Obs, le Monde, et l’Express totalisent plus de 8,000 articles évoquant Emmanuel Macron de janvier 2015 à janvier 2017.
Le jour même de sa démission du gouvernement Hollande, Emmanuel Macron faisait les gros titres de la grande presse. Le JT de France 2 a consacré 22 minutes à cet événement, soit les deux tiers de l’émission. Même chose sur TF1, où Emmanuel Macron était personnellement invité pour une interview d’une durée de 17 minutes…
L’exposition permanente des moindres faits et gestes d’Emmanuel Macron a encouragé, et créé l’adhésion de l’opinion, avec fabrication de sondages, à la campagne d’En Marche.
Les magazines hebdomadaires ont fait des unes systématiques (le nombre doit dépasser les 150 !), il n’y en avait pas une seule qui était consacrée à un autre sujet la semaine d’avant le 2e tour de l’élection.
Conséquence de ce bourrage de crâne intense et systématique, Emmanuel Macron était désormais crédité de la plus haute intention de vote dans les sondages, et considéré comme la personnalité politique préférée des Français par BFM-TV, C-NEWS, LCI, TF1, F2, M6, CANAL+, etc, un pilonnage intensif qui relève du jamais vu.
La palme revient, comme souvent, à Libération. Le quotidien « progressiste » « de gauche » financé par Patrick Drahi et Edouard de Rothschild qualifie le phénomène Macron d’ « incontestable » mais aussi « d’imprévisible ».
Imprévisible, vraiment ?
Après plus de 17 000 articles mentionnant Emmanuel Macron dans la grande presse, des centaines de reportages élogieux à la télévision et le soutien constant et systématique des élites médiatiques françaises…?
Cette élection est une vaste fumisterie, c’est du brigandage pur et simple.
Source : http://lvsl.fr/medias-ont-fabrique-candidat-macron
Macron est une bulle médiatique, c’est du matraquage publicitaire massif.
C’est le matraquage médiatique massif qui, par « effet de simple exposition », a suscité artificiellement l’intérêt des gens.
L’intérêt fabriqué ainsi est artificiel.
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170217.OBS5437/la-bulle-macron-un-matraquage-publicitaire-massif.html
Emmanuel Macron est mauvais orateur, mauvais débatteur, sans charisme; et multipliant les gaffes rédhibitoires, telles que d’expliquer que pour un jeune de banlieue d’aujourd’hui, l’alternative dans la vie se résume à devenir chauffeur Uber ou à dealer du shit.
Sur le fond, les scores des uns et des autres au premier tour indiquent que son programme pro-mondialisation est rejeté par la majorité de l’électorat français.
Néanmoins, parce que le second tour lui a fait affronter Marine Le Pen, et parce que la très large majorité des Français serait prête à voter même pour une chèvre si cela fait barrage à l’extrême droite, Macron a été élu président de la République le 7 mai 2017.
Voilà la réalité.
Par delà tout ce qui est dit plus haut du jeu complètement truqué que représente le suffrage universel, par le biais de la véritable campagne publicitaire comparable à la mise sur le marché d’une marque de savonnette par les médias pour « vendre » un candidat, il y a un autre point non négligeable qui est à considérer. C’est qu’une élection nécessite pour celui qui s’y engage, de disposer de fonds considérables.
Par exemple les dépenses de campagne des dix candidats à la présidentielle de 2012 se sont échelonnées de 500 000 euros pour Jacques Cheminade à 21,8 millions d’euros pour François Hollande et 21,3 millions pour Nicolas Sarkozy, selon les comptes de campagne publiés au Journal officiel.
Pour être élu président, il faut donc disposer d’un pactole de plus de 20 millions d’euros, qu’il provienne des partis ou de donateurs « anonymes » (c’est-à-dire de gros intérêts privés) comme pour Macron !
Ceci signifie que la République est un système mensonger, où les électeurs ne sont qu’une masse manipulable à souhait, juste bonne à valider des choix qu’on lui impose.
On se demande encore, comment le peuple (ou ce qu’il en reste), peut continuer à participer à une telle mascarade !
« Sous toute ses formes particulières, information ou propagande, publicité ou consommation directe de divertissements [dont la politique n’est aujourd’hui qu’une forme dérivée], le spectacle constitue le modèle présent de la vie socialement dominante. Il est l’affirmation omniprésente du choix déjà fait dans la production, et sa consommation corollaire. » (Guy Debord, La société du spectacle, 1967).
Conférence de Patrick Buisson du 16 mai 2017