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La mort de Louis XVI : le crime de la Nation contre la Souveraineté royale !

21 janvier 2023

 « Chaque goutte du sang de Louis XVI

en coûtera des torrents à la France… »

Joseph de Maistre, 1796.

« Un des plus grands crimes qu’on puisse commettre, c’est sans doute l’attentat contre la souveraineté, nul n’ayant des suites plus terribles. Si la souveraineté réside sur une tête, et que cette tête tombe victime de l’attentat, le crime augmente d’atrocité. Mais si ce Souverain n’a mérité son sort par aucun crime ; si ses vertus même ont armé contre lui la main des coupables, le crime n’a plus de nom. A ces traits on reconnaît la mort de Louis XVI ; mais ce qu’il est important de remarquer, c’est que jamais un plus grand crime n’eut plus de complices.

La mort de Charles Ier en eut bien moins, et cependant il était possible de lui faire des reproches que Louis XVI ne mérita point. Cependant on lui donna des preuves de l’intérêt le plus tendre et le plus courageux ; le bourreau même, qui ne faisait qu’obéir, n’osa pas se faire connaître. En France, Louis XVI marcha à la mort au milieu de 60000 hommes armés, qui n’eurent pas un coup de fusil pour Santerre : pas une voix ne s’éleva pour l’infortuné monarque, et les provinces furent aussi muettes que la capitale. On se serait exposé, disait-on. Français ! si vous trouvez cette raison bonne, ne parlez pas tant de votre courage, ou convenez que vous l’employez bien mal. L’indifférence de l’armée ne fut pas moins remarquable. Elle servit les bourreaux de Louis XVI bien mieux qu’elle ne l’avait servi lui-même, car elle l’avait trahi. On ne vit pas de sa part le plus léger témoignage de mécontentement.

mort-louis-xvi

Enfin, jamais un plus grand crime n’appartint (à la vérité avec une foule de gradations) à un plus grand nombre de coupables. Il faut encore faire une observation importante : c’est que tout attentat commis contre la souveraineté, au nom de la nation, est toujours plus ou moins un crime national ; car c’est toujours plus ou moins la faute de la Nation, si un nombre quelconque de factieux s’est mis en état de commettre le crime en son nom. Ainsi, tous les Français, sans doute, n’ont pas voulu la mort de Louis XVI ; mais l’immense majorité du peuple a voulu, pendant plus de deux ans, toutes les folies, toutes les injustices, tous les attentats qui amenèrent la catastrophe du 21 janvier. Or, tous les crimes nationaux contre la souveraineté sont punis sans délai et d’une manière terrible ; c’est une loi qui n’a jamais souffert d’exception.

Peu de jours après l’exécution de Louis XVI, quelqu’un écrivait dans le Mercure universel : Peut-être il n’eût pas fallu en venir là ; mais puisque nos législateurs ont pris l’événement sur leur responsabilité, rallions-nous autour d’eux : éteignons toutes les haines, et qu’il n’en soit plus question. Fort bien : il eût fallu peut-être ne pas assassiner le Roi ; mais puisque la chose est faite, n’en parlons plus, et soyons tous bons amis. Ô démence ! Shakespeare en savait un peu plus lorsqu’il disait : La vie de tout individu est précieuse pour lui ; mais la vie de qui dépendent tant de vies, celle des souverains, est précieuse pour tous. Un crime fait-il disparaître la majesté royale ? A la place qu’elle occupait, il se forme un gouffre effroyable, et tout ce qui l’environne s’y précipite.

louis-xvi

« Tous les crimes nationaux contre la souveraineté

sont punis sans délai et d’une manière terrible ;

c’est une loi qui n’a jamais souffert d’exception.« 

Chaque goutte du sang de Louis XVI en coûtera des torrents à la France ; quatre millions de Français, peut-être, payeront de leur tête le grand crime national d’une insurrection anti-religieuse et anti-sociale, couronnée par un régicide. Il y eut des nations condamnées à mort au pied de la lettre comme des individus coupables, et nous savons pourquoi.

S’il entrait dans les desseins de Dieu de nous révéler ses plans à l’égard de la Révolution française, nous lirions le châtiment des Français comme l’arrêt d’un parlement. – Mais que saurions-nous de plus ? Ce châtiment n’est-il pas visible ? N’avons-nous pas vu la France déshonorée par plus de cent mille meurtres ? le sol entier de ce beau royaume couvert d’échafauds ?

et cette malheureuse terre abreuvée du sang de ses enfants par les massacres judiciaires, tandis que des tyrans inhumains le prodiguaient au dehors pour le soutien d’une guerre cruelle, soutenue pour leur propre intérêt ? Jamais le despote le plus sanguinaire ne s’est joué de la vie des hommes avec tant d’insolence, et jamais peuple passif ne se présenta à la boucherie avec plus de complaisance. Le fer et le feu, le froid et la faim, les privations, les souffrances de toute espèce, rien ne le dégoûte de son supplice ; tout ce qui est dévoué doit accomplir son sort ; on ne verra point de désobéissance, jusqu’à ce que le jugement soit accompli. »

Joseph de Maistre, Considérations sur la France (1796).

Lire

La Révolution et la haine de l’Eglise !

 

 

 

 

 

48 commentaires leave one →
  1. Le Bourbonnais permalink
    10 mai 2010 21:45

    Vive Louis XVI ! Vive le Roy !

  2. Actualité : Messe en mémoire de Louis XVI permalink
    20 janvier 2012 23:49

    Une Messe de Requiem sera célébrée comme chaque année ce

    Samedi 21 Janvier 2012 à 18 H30 à St Nicolas du Chardonnet Paris 5e

    en mémoire de Louis XVI

    *******************

    Dimanche 22 janvier 2012, à 10h30
    Messe selon St Pie V à la mémoire du Roi Louis XVI,
    organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon,
    en la Chapelle Expiatoire à Paris

    Chapelle Expiatoire – Square Louis XVI – 62, rue d’Anjou Paris (75008)

    http://konigsberg.centerblog.net/186-messe-pour-louis-xvi-a-st-nicolas-le-21-janvier-2011

  3. 21 janvier 2013 12:14

    Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans.

    Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape.

    Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 :

    « Au nom de la tres Sainte Trinité du Pere du fils et du St Esprit. Aujourd’hui vingt cinquieme jour de Decembre, mil sept cent quatre vingt douze. Moi Louis XVIe du nom Roy de France, etant depuis plus de quatres mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple a Paris, par ceux qui etoient mes sujets, et privé de toutte communication quelconque, mesme depuis le onze du courant avec ma famille de plus impliqué dans un Proces, dont il est impossible de prevoir l’issue a cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun pretexte ni moyen dans aucune Loy existante, n’ayant que Dieu pour temoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser. je declare ici en sa presence mes dernieres volontés et mes sentiments.

    Je laisse mon ame a Dieu mon createur, je le prie de la recevoir dans sa misericorde, de ne pas la juger d’apres ses merites, mais par ceux de Notre Seigneur Jesus Christ, qui s’est offert en sacrifice a Dieu son Pere, pour nous autres hommes quelqu’indignes que nous en fussions, et moi le premier.

    Je meurs dans l’union de notre sainte Mere l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel J.C. les avoit confiés….. »

    Suite :

    http://www.contre-info.com/21-janvier-anniversaire-du-regicide-2

  4. Charles permalink
    21 janvier 2013 12:43

    1
    Louis-Hubert, le 22 janvier 2003
    Chers amis, bonjour,
    Comme chaque année depuis (?, 60 ans ?) j’ai eu la grâce d’assister à la messe anniversaire de l’assassinat
    du Roi Louis XVI, de l’assassinat de la monarchie française et du rejet de Notre-Seigneur Jésus-
    Christ dans les lois. Une très belle messe chantée, très pieuse, pleine de Foi ! Que cette liturgie est
    belle, surnaturellement belle, consolante, solennelle ! Quel respect, quel amour pour les morts !
    Malheureusement que le nombre de fidèles était petit ! L’officiant, pour Le Pen, rassemble plus de
    monde ! Que le nombre de ceux qui croient encore sérieusement à la vocation de la France et aux promesses
    du Sacré-Coeur est maigre ! Combien de prêtres ? combien de fidèles ? que d’aveuglement ! que
    de lâchetés !
    210 ans ! Depuis 210 ans des millions de Français sont restés fidèles à la famille royale, à la monarchie
    française, au Christ régnant par Son LieuTenant. Dans notre génération, cette fidélité devient rare.
    Et pourtant se savoir liés à une telle fidélité, être nous-mêmes le relais de cette fidélité, quelle source
    de grâces !
    Je méditais hier combien il a fallu de péchés pour que Dieu impose un tel châtiment ! Un roi, le Roi de
    France, le plus grand Roi chrétien, martyr ! Cent ans de patience après 1689, et la sanction est tombée !
    Et nous n’en sommes pas encore sortis 210 ans après ! Pourquoi ne nous prêche-t-on jamais sur les péchés
    qui ont mérité un tel châtiment ? Est-ce parce qu’il faudrait parler des trahisons des élites, des
    clercs ?
    Je viens de lire L’ancien clergé de France, Les évêques avant la Révolution de l’abbé Augustin Sicard,
    1912. (Je vais essayer de faire rééditer ce livre). Oui, ce furent 1. les rois, 2. les évêques, 3. la noblesse
    qui nous ont mérité par leurs trahisons l’énorme châtiment que Dieu dans Sa juste justice a infligé.
    Trahisons toujours actuelles ! Trahisons mesquines, basses ! je viens de les vivre ! Que Dieu pardonne
    à ces sots, mais que leurs sottises sont graves !
    Louis XVI fit lui-même de nombreuses erreurs. On le voit encore dans son testament recopié cidessous.
    Testament de grand chrétien, testament d’une âme de grande Foi, de grande Charité, de grand
    pardon, testament de chef de famille, mais pas Testament de Roi.
    Il parle de ses problèmes, de sa famille, mais oublie de parler aux français. Rien pour les conseiller,
    les mettre en garde contre nos ennemis, contre ceux qui allaient tout détruire ! Pas un mot pour ses
    sujets ! juste une courte demande de prières ! alors qu’un Roi doit faire passer ses gouvernés avant sa
    famille. Repensons au testament de Notre-Seigneur pendant la cène ! Souvenons-nous en particulier du
    Vigilate et orate, consigne si riche, si importante !
    « mon fils s’il avait le MALHEUR de devenir Roi » écrit-il !
    Combien on est loin de saint Louis qui écrivait dans son testament à son fils : « si Dieu vous fait la
    GRÂCE d’être Roi » !
    Comment ne pas penser que cette phrase étant écrite, Dieu ne permit pas que la descendance
    de Louis XVI règne ! Un LieuTenant malheureux de régner !!!
    « Je n’ai jamais prétendu me rendre juge « , « mais je ne prétends pas les juger » écrit-il.
    Voilà l’erreur : c’est le propre du Roi, c’est la vocation du Roi, c’est le devoir d’état du Roi de
    prendre conseil, de juger et de gouverner.
    Il est sacré pour avoir les grâces de discernement, pour juger.
    Il est sacré pour avoir le courage, les forces, pour gouverner, c’est-à-dire imposer ses décisions.
    exécuter ses décisions. En suivant les lois il a fini à l’échafaud ! Voilà la sanction d’une inversion des
    principes.
    Ces trois exemples prouvent que le sens de la fonction royale était dévoyé.
    Déjà on s’était moqué du sacre ! Le sermon de l’évêque consécrateur à Reims scandalisa tellement,
    que Louis XVI interdit qu’il soit imprimé ! Il se moquait trop des Traditions sacrées royales !
    Par son martyr Louis XVI racheta ses fautes personnelles, nous mérita les promesses de saint Pie X
    (enseignées par le Cardinal Pie) promesses nous assurant le pardon divin et la Restauration d’un véritable
    ordre chrétien. Mais ce martyr fut-il suffisant pour mériter le LieuTenant du Règne du Sacré-Coeur ?
    N’avons-nous pas encore aujourd’hui un devoir de prières de demandes intenses et de sacrifices généreux
    pour que Sa volonté soit faite ?
    En 2003 le mal continue et nous refusons de nous convertir : nous rêvons d’un peu de monarchie pour
    ses fastes, pour sa gloire, pour ses triomphes, pour ses palais, etc . mais pas pour la Lieutenance de Dieu.
    La preuve en est que, d’une façon générale, nous rêvons à une solution par… un Le Pen et Cie ! même des
    clercs (c’est la démocratie chrétienne de notre génération ; que nos pères seraient scandalisés !) ; et
    que nous sommes toujours prêts à voter, que nous n’attendons rien de ce que Dieu veut ! Aujourd’hui encore
    nous renouvelons les mêmes péchés (voir dans mon livre Vrais et Faux Principes et Maîtres)
    Continuons le combat chers amis, prions les uns pour les autres, prions pour pouvoir mériter un jour
    de crier :
    VIVE le CHRIST ROI de FRANCE !

  5. Charles permalink
    23 janvier 2013 20:07

    Discours du Pape Pie VI prononcé au Consistoire secret du 11 juin 1793 suite à la mort du Roi Louis XVI le 21 janvier 1793.

    Pie VI

    « Vénérables Frères, comment Notre voix n’est-elle point étouffée dans ce moment par Nos larmes et par Nos sanglots ? N’est-ce pas plutôt par Nos gémissements que par Nos paroles, qu’il convient d’exprimer cette douleur sans bornes que Nous sommes obligés de manifester devant vous en vous retraçant le spectacle que l’on vit à Paris le 21 du mois de janvier dernier.

    « Le Roi très Chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie et ce jugement s’est exécuté. Nous vous rappellerons en peu de mots les dispositions et les motifs de la sentence. La Convention Nationale n’avait ni droit ni autorité pour la prononcer.

    « En effet, après avoir aboli la monarchie, le meilleur des gouvernements, elle avait transporté toute la puissance publique au peuple, qui ne se conduit ni par raison, ni par conseil, ne se forme sur aucun point des idées justes, apprécie peu de chose par la vérité et en évalue un grand nombre d’après l’opinion ; qui est toujours inconstant, facile à être trompé, entraîné à tous les excès, ingrat, arrogant, cruel… La portion la plus féroce de ce peuple, peu satisfaite d’avoir dégradé la majesté de son Roi, et déterminée à lui arracher la vie, voulut qu’il fût jugé par ses propres accusateurs qui s’étaient déclarés hautement ses plus implacables ennemis. Déjà, dès l’ouverture du procès, on avait appelé, tour à tour, parmi les juges quelques députés plus particulièrement connus par leurs mauvaises dispositions, pour mieux s’assurer de faire prévaloir l’avis de la condamnation par la pluralité des opinions.

    « On ne put cependant pas assez augmenter le nombre pour obtenir que le Roi fût immolé en vertu d’une majorité légale. À quoi ne devait-on pas s’attendre et quel jugement exécrable à tous les siècles ne pouvait-on pas pressentir en voyant le concours de tant de juges pervers, et de tant de manœuvres employées pour capter les suffrages.

    « Toutefois, plusieurs d’entre eux ayant reculé d’horreur au moment de consommer un si grand forfait, on imagina de revenir aux opinions, et les conjurés ayant ainsi voté de nouveau, prononcèrent que la condamnation était légitimement décrétée. Nous passerons ici sous silence une foule d’autres injustices, de nullités et d’invalidités que l’on peut lire dans les plaidoyers des avocats et dans les papiers publics. Nous ne relevons pas non plus tout ce que le Roi fut contraint d’endurer avant d’être conduit au supplice : sa longue détention dans diverses prisons d’où il ne sortait jamais que pour être conduit à la barre de la Convention, l’assassinat de son confesseur, sa séparation de la Famille Royale qu’il aimait si tendrement ; enfin cet amas de tribulations rassemblé sur lui pour multiplier ses humiliations et ses souffrances. Il est impossible de ne pas en être pénétré d’horreur quand on n’a point abjuré tout sentiment d’humanité. L’indignation redouble encore de ce que le caractère de ce Prince était naturellement doux et bienfaisant ; que sa clémence, sa patience, son amour pour son peuple furent toujours inaltérables…

    Exécution du Roi Louis XVI

    Suite :

    Discours du Pape Pie VI prononcé au Consistoire secret du 11 juin 1793 suite à la mort du Roi Louis XVI le 21 janvier 1793.
    http://leblogdumesnil.unblog.fr/2008/01/21/85du-martyre-de-louis-xvi/

  6. UnVraiChrétien permalink
    24 janvier 2013 07:30

    Que peut-il y avoir de bon dans un type de gouvernement qui prive 99% de la population de tous droits au profit d’une « élite » autoproclamée, dont les membres n’ont pas eu d’autre effort à faire que d’être nés ?

    • Charles permalink
      25 janvier 2013 10:42

      Il me semble, « Un Vrai Chrétien » (sic!!!) , que vous auriez tout intérêt à soigner vos humeurs républicaines avec des tisanes de romarin.Vous m’en direz des nouvelles! Je gage que vous en retireriez une amélioration à au moins 99%!!! Par contre je ne sais si vous en deviendrez plus vrai chrétien qu’auparavant!

    • 25 janvier 2013 12:37

      Est-ce la vérité qui vous dérange Charles ? Car il est vrai que la monarchie était, non pas le meilleur des gouvernements comme le disait Pie VI, mais une tyrannie pure et simple, foulant du pied le peuple économiquement, socialement et moralement pour asseoir la domination d’un petit nombre (nobles et clergé). Pas étonnant que l’église catholique n’ait pas apprécié la Révolution, cet évènement marquait la fin de son contrôle sur les masses au profit de la Liberté de choisir comment vivre sa vie. Un bien précieux dont tout le monde à droit et que personne n’a autorité pour enlever, soit-il pape.
      La décapitation de Louis XVI n’était pas utile en tant qu’acte de sentence, mais utile en tant que symbole pour couper (sans jeu de mots… quoique…^^) avec un passé basé sur la servitude.
      J’espère que cette fois mon commentaire va passer. Parce qu’à part démontrer que j’énonce des vérités qui vous dérange, le fait de me censurer ne démontre rien.

      Vive la Révolution ! Vive la République !

    • Lynch Lonuestro permalink
      23 janvier 2023 12:16

      UVC/BZH c’est fou à quel point vos descriptions correspondent aux élites actuelles ; du coup je ne sais pas de qui vous parlez ; de la monarchie française défunte ou celle de BHL Dany le rouge & Co

    • apjbdm permalink
      5 février 2023 10:18

      Ces remarques dévalorisantes envers la Monarchie capétienne témoignent d’une bêtise assez incoyable !
      Tous simplement parce que le gouvernement des rois relèvent d’un processus historique qui puise son origine dans l’effondrement de l’empire romain. Je ne vois donc pas comment des bandes de barbare germains, tels que les francs, auraient pu décider de fonder une république avec suffrage universelle !!
      Les romains l’auraient-ils fait ?
      Les athéniens l’auraient-ils fait ?
      Les chinois ?
      C’est d’autant plus stupide que dans le cas qui nous intéresse, la France existe grâce, et uniquement grâce à l’action des Captiens plus particulièrement, dont l’élection d’Hugues Capet va séparer le pays de l’Allemagne d’Othon.
      Cracher sur les rois de France, revient à se cracher soi-même dessus, parce que nous leur devons notre pays, ainsi que notre langue puisque c’était la leur aussi ! Le français est une langue de rois !
      Les rois ont construit la France, et malheureusement, la République la détruit.

  7. 25 janvier 2013 15:20

    Pour le soigner, je préconise un truc que m’a appris un juif. Cela s’appelle le « vaccin yiddish », très en vogue en Europe de l’Est avant les années 50. Il s’agit d’une injection d’un petit morceau de plomb à la base de la nuque. Ca guérit de tout.

    • UnVraiChrétien permalink
      29 janvier 2013 07:34

      Encore un bel appel à la paix et à l’amour, koopa, ça fait plaisir de voir que même si le site des intrans n’est plus là, les intrans continuent de faire le contraire de ce qu’ils affirmaient et de se comporter en porteurs de haine et de guerre, en bons satanistes…

  8. 28 janvier 2013 12:42

    @ snakeBZH

    Hé ho ! Ca va pas ? Louis XVI n’était pas un tyran du genre Louis XVI, que je sache !

  9. 28 janvier 2013 12:43

    Ouaps ! J’ai écrit : »Louis XVI n’était pas un tyran du genre Louis XVI », en voulant dire : »Louis XVI n’était pas un tyran du genre Louis XIV !

    • 1 février 2013 19:50

      C’est vrai, il était beaucoup moins tyrannique que son aïeul. On peut dire qu’il a joué de malchance et a payé pour les erreurs de ses prédécesseurs. En Louis XVI, je vois surtout un symbole qui a été décapité, celui de la tyrannie des rois.

  10. 29 janvier 2013 11:39

    Ne me blâme pas lorsque je prône des méthodes démocratiques, Unvraiyoupin…

    • UnVraiChretien permalink
      29 janvier 2013 12:44

      N’emploie pas des mots dont tu ignores le sens, koopa. Surtout après t’être référé à l’Europe de l’Est des années 50, qui étaient aussi antidémocratique que la royauté et toi.

  11. 29 janvier 2013 17:42

    @ Koopa Troopa

    Comment voulez-vous que « Celui-Qui-Se-Dit-Vrai-Chrétien » ne vous blâme pas ? Vous ne prônez rien de moins que de fiche du plomb dans la nuque de quelqu’un !

    • 30 janvier 2013 08:51

      Ami Vivien, vous êtes un chic type. Mais un jour, saperlipopette, je vous apprendrais le concept d’humour noir ! Evidemment que je ne vais pas tirer une balle dans la nuque à ce maraud, ça gâcherait une balle… Je ne suis pas communiste moi. Ni démocrate. Je ne tues pas les gens pour leurs idées, fussent-elles nauséabondes comme celles d’Unvraiyoupin.

      C’était simplement une allusion glaçantes aux procédés démocratiques du susdit et de ses maîtres…

    • UnVraiChrétien permalink
      9 février 2013 14:24

      Sauf que lesdits procédés ne sont en rien démocratiques, ce que vous sauriez si vous connaissiez le sens de ce terme. Mais un dictateur ne connaissant que la dictature, et un sataniste comme vous que le mensonge, il est évident qu’il n’en est rien.

  12. UnVraiChretien permalink
    30 janvier 2013 12:28

    Sauf que vous ignorez visiblement tout de la démocratie. Elle ne tue pas les gens pour leurs idées, ou pour la sexualité que la nature leur a donné, contrairement à certains.

    • 30 janvier 2013 23:33

      La démocratie ne tue pas les gens pour leurs idées… Ah oui ??? Va dire àa aux soldats de l’Armée de Conlie,.. Et nous fascistes, n’avons jamais tués des gens pour leurs idées.

    • UnVraiChrétien permalink
      9 février 2013 14:22

      Sauf : les communistes, les juifs, les homosexuels, les tsiganes… Ah, non, pardon, les 3 derniers groupes, c’est juste parce qu’ils existaient. Dire que les fascistes n’ont jamais tué des gens pour leurs idées, c’est comme dire que Staline était un ami des USA.

      Ou que tu es chrétien, koopa.

      Quant à l’armée de Conlie, mis à part la connerie habituelle du commandement militaire de l’époque, poussée à l’extrème, je ne vois pas autre chose.

  13. Torquemada permalink
    30 janvier 2013 13:46

    Hollande a été élu avec 18.000.668 voix soit environ 27% de la population française qui a voté pour lui.
    Ce qui ne l’empêche pas d’imposer sa vision du « progrès » contre l’avis du peuple et contre l’intérêt du bien commun!
    Ce qui fait penser à ceux qui ont sincèrement cru à la démocratie qu’elle n’est plus. C’est cet état de fait qui amènera fatalement soit à la contre-révolution soit à un régime outrancièrement répressif qui ira finalement à sa perte.

    Entre l’opinion véhiculée par les médiats et le bon sens populaire, le fossé s’est considérablement creusé.

    • Emmanuel:. permalink
      30 janvier 2013 22:54

      Désolé mais le président a été élu par un peu plus de 50% des voix exprimées.
      Ceux qui se sont abstenus n’ont plus qu’à fermer leur g…e. Ca c’est aussi la démocratie.

    • UnVraiChrétien permalink
      31 janvier 2013 07:42

      Si les gens sont assez cons pour ne pas exercer leur droit de vote, qu’ils ne viennent pas ensuite se plaindre des décisions prises par les élus.

  14. UnVraiChrétien permalink
    30 janvier 2013 19:25

    quand on ne sait rien de la démocratie, on n’en parle pas. Tuer les gens, c’est un procédé de dictateurs et de rois… Ou de théolocrates.

  15. 31 janvier 2013 12:27

    Ou des démocrasseux et des républicaineux…

    • UnVraiChrétienraties... permalink
      31 janvier 2013 18:11

      La démocratie respecte les lois et les libertés. Contrairement aux régimes pourris que sont les monarchies et autres théocraties.

      Et j’aiùerais comprendre comment on peut se définir chrétien et monarchiste, alors que quand on lit le lire des Juges, et 1 Samuel, on se rend compte que Dieu lui-même ne voulait PAS établir de monarchie de l’homme sur les hommes.

    • Torquemada permalink
      1 février 2013 00:28

      Le peuple de France n’a jamais eu son mot à dire parce que les dirigeants républicains n’ont aucun intérêt à écouter le peuple: celui ci à toujours été plus que sceptique quand aux réformes sociales. L’idéologie libérale s’impose plus facilement sans l’avis populaire et les exemples ne manquent pas: le référendum sur la constitution européenne, l’abolition de la peine de mort…etc

      C’est une réalité incontestable (voir les vidéos du politologue Pierre Hillard sur le mondialisme).

    • UnVraiChrétienraties... permalink
      9 février 2013 14:16

      C’est sur que les rois étaient à l’écoute de leur peuple. Pour preuve les jacqueries, et pour finir des révolutions dans la plupart des monarchies…

  16. pelerine permalink
    31 janvier 2013 13:52

    Comme on les retrouve!!! Le vrai machin ne peut pas se passer de Koopa!

    • 2 février 2013 11:43

      « La hyène est toujours dans le sillage du lion « .

  17. pelerine permalink
    31 janvier 2013 14:01

    La démocratie nr tue pas? Elle envoie simplement les français (et tous les démoncrates!) se faire tuer partout où elle met son nez, dans le monde entier.
    Et bon départ pour ele avec les massacres d’innocents (et de chrétiens!) à la révolution française, je suppose qu’en tout bon nouveau chrétien celui-ci est satisfait des oeuvres de ces démoncrates.

  18. 1 février 2013 10:00

    UnVraiChrétien a écrit : »Tuer les gens, c’est un procédé de dictateurs et de rois… Ou de théolocrates. »…Koopa Troopa lui répond : »‘Ou des démocrasseux et des républicaineux… »… BAH ! Querelle stérile ! Oui, il peut arriver aux démocrates et aux républicains de tuer ceux qui s’opposent à la démocratie et à la Républiques. Mais les dictateurs, les rois et même les théocrates peuvent tout aussi bien tuer ceux qui s’opposent à leur ¨pouvoir ! Parce qu’en vérité, tuer les gens, c’est un procédé employé par tous ceux qui rejettent l’Autre !

  19. 1 février 2013 14:51

    On voit sur le tableau que Louis XVI fait la main des francs-macons, sur Google Image, j’ai vu au moins 3 tableaux différents où il fait ce signe. Mon avis est qu’il est mort de ses mauvaises fréquentations.

    • Emmanuel:. permalink
      2 février 2013 00:00

      C’est le moins qu’on puisse dire!!!
      Les mauvaises fréquentations de Louis n’étaient pas maçonniques (c’est son frère qui en était). Mais elles étaient spéculatives. La famille royale a en effet trempé dans un « pacte de famine » (spéculation à grande échelle sur les approvisionnements) qui était une rupture d’un autre pacte dit de « St Denis » par lequel le roi s’engageait à permettre l’agrandissement du domaine exploitable au profit du peuple en échange de quoi il recevait la « maille du sacre ». La trahison de ce pacte était l’échaffaud.
      Ajoutez à celà la fuite…

  20. 3 février 2013 16:33

    @ UnVraiChrétienraties

     » une démocratie tue pour protéger la liberté, pas pour ,nier la liberté. Une démocratie tu pour protéger le peuple et le défendre. Pas pour l’opprimer. La nuance est de taille. »

    Oui, mais il arrive que des démocrates cherchent à « forcer la démocratie » dans des esprits ou dans des pays qui n’en veulent point. Ce fut le cas pour les Américains à l’égard de l’Irak.

  21. 21 janvier 2016 19:30

    Le testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793, dans sa version intégrale :

    « Au nom de la tres Sainte Trinité du Pere du fils et du St Esprit. Aujourd’hui vingt cinquieme jour de Decembre, mil sept cent quatre vingt douze. Moi Louis XVIe du nom Roy de France, etant depuis plus de quatres mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple a Paris, par ceux qui etoient mes sujets, et privé de toutte communication quelconque, mesme depuis le onze du courant avec ma famille de plus impliqué dans un Proces, dont il est impossible de prevoir l’issue a cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun pretexte ni moyen dans aucune Loy existante, n’ayant que Dieu pour temoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser. je declare ici en sa presence mes dernieres volontés et mes sentiments.

    Je laisse mon ame a Dieu mon createur, je le prie de la recevoir dans sa misericorde, de ne pas la juger d’apres ses merites, mais par ceux de Notre Seigneur Jesus Christ, qui s’est offert en sacrifice a Dieu son Pere, pour nous autres hommes quelqu’indignes que nous en fussions, et moi le premier.

    Je meurs dans l’union de notre sainte Mere l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel J.C. les avoit confiés. je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Eglise, les Sacrements et les Mysteres tels que l’Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. je n’ai jamais pretendu me rendre juge dans les differentes manieres d’expliquer les dogmes qui dechire l’Eglise de J C. mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m’accorde vie, aux decisions que les superieurs Ecclésiastiques unis a la Sainte Eglise Catholique, donnent et donneront conformement a la discipline de l Eglise suivie depuis J.C. je plains de tout mon cœur nos freres qui peuvent estre dans l erreur, mais je ne pretends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en J.C. suivant ce que la charité Chretienne nous l’enseigne.

    Je prie Dieu de me pardonner tous mes pechés. j’ai cherché a les connoitre scrupuleusement a les detester et a m’humilier en sa presence, ne pouvant me servir du Ministere d’un Prestre Catholique. je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faitte et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) et des actes qui peuvent estre contraires a la discipline et a la croyance de l’Eglise Catholique a laqu’elle je suis toujours resté sincerement uni de cœur. je prie Dieu de recevoir la ferme resolution ou je suis s’il m’accorde vie, de me servir aussitost que je le pourrai du Ministere d’un Prestre Catholique, pour m’accuser de tous mes peches, et recevoir le Sacrement de Penitence.

    Je prie tous ceux que je pourrois avoir offensés par inadvertance, (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense a personne) ou ceux a qui j’aurois put avoir donné de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu’ils croyent que je peux leur avoir fait

    Je prie tous ceux qui ont de la Charite d’unir leurs prieres aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes peschés.

    Je pardonne de tout mon cœur, a ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donne aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de mesme que ceux qui par un faux zele, ou par un zele mal entendu m’ont faits beaucoup de mal.

    Je recommande a Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Freres, et tous ceux qui me sont attachés par les Liens du Sang, ou par quelqu’autre maniere que ce puisse estre. je prie Dieu particulierement de jetter des yeux de misericorde, sur ma femme mes enfants et ma Sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grace s’ils viennens a me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde perissable.

    Je recommande mes enfants a ma femme, je n’ai jamais doutté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recomande surtout d’en faire de bons Chretiens et d’honnestes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont comdamnes a les eprouver) que comme des biens dangereux et perissables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Eternité. je prie ma Sœur de vouloir bien continuer sa tendresse a mes enfants, [mots raturés], et de leur tenir lieu de Mere, s’ils avoient le malheur de perdre la leur.

    Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrois lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut estre sure que je ne garde rien contre elle, si elle croioit avoir quelque chose a se reprocher.

    Je recomande bien vivement a mes enfants, apres ce qu’ils doivent a Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obeissants a leur Mere, et reconnoissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en memoire de moi. je les prie de [mot raturé] regarder ma Sœur comme une seconde Mere.

    Je recomande a mon fils s’il avoit le malheur de devenir Roy, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses Concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommement tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’eprouve. qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en regnant suivant les Loix, mais en mesme temps qu’un Roy ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité necessaire, et qu’autrement etant lié dans ses operations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.

    Je recomande a mon fils d’avoir soin de touttes les personnes qui m’etoient attachées, autant que les circonstances ou il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée qui j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont peris pour moi, et ensuitte de ceux qui sont malheureux pour moi je scai qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’etoient attachées qui ne se sont pas conduittes envers moi comme elles le devoient, et qui ont mesme montrés de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent dans les moments de troubles et d’effervescence on n’est pas le maitre de soi) et je prie mon fils s’il en trouve l’occasion de ne songer qu’a leur malheur.

    Je voudrois pouvoir temoigner ici ma reconnoissance a ceux qui m’ont montrés un veritable attachement et desintéressé. d’un costé si j’etois sensiblement touché de l’ingratitude et de la deloyauté de gens a qui je n’avois jamais temoignés que des bontés, a eux a leurs parents ou amis, de l’autre j’ai eu de la consolation a voir l’attachement et l’interest gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrées. je les prie d’en recevoir tous mes remerciments, dans la situation ou sont encore les choses, je craindrois de les compromettre, si je parlois plus explicitement mais je recomande specialement a mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconoitre.

    Je croirois ca[lo]mnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recomandois ouvertement a mon fils Mrs de Chamilly et Hue, que leur veritable attachement pour moi, avoit porté a s’enfermer avec moi dans ce triste sejour, et qui ont pensés en estre les malheureuses victimes. je lui recomande aussi Clery des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi comme c’est lui qui est resté avec moi j’usqu’a la fin, je prie Mrs de la Commune de lui remettre mes hardes mes livres, ma montre ma bourse, et les autres petits effets qui ont estés deposés au Conseil de la Commune.

    Je pardonne encore tres volontiers a ceux qui me gardoient, les mauvais traitements et les genes dont ils ont cru devoir user envers moi. j’ai trouvé quelques ames sensibles et compatissantes, que celles la jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

    Je prie Mrs de Malesherbes Tronchet et de Seze, de recevoir ici tous mes remerciments et l’expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.

    Je finis en declarant devant Dieu et pret a paroitre devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.

    Fait double a la tour du Temple le 25 Décembre 1792.

    • PETRUS permalink
      25 février 2017 21:56

      Bernard Fellay, le saint de Menzingen

      A chaque époque ses saints, ses héros et confesseurs de la foi. Les catholiques qui ont vécu au XIXe siècle ont ainsi eu la grâce d’être les contemporains d’un curé d’Ars, d’une sainte Bernadette et d’une sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Les catholiques d’aujourd’hui ont la grâce et le privilège — mais s’en rendent-ils seulement compte ? — d’être les contemporains de Bernard Fellay, le saint de Menzingen. Au début du XXe siècle, nous eûmes un saint Pie X. Au début du XXIème, nous avons un saint Fellay. L’orthographe a son importance : pas un saint fêlé, non, un saint Fellay. Pas le saint Môret, le produit du fromager. Non. Le saint Fellay, le produit de la Fraternité.
      Tout en effet respire la sainteté chez ce petit Suisse 100 % matière grâce. Là aussi la graphie est essentielle, comme dans Lactel : c’est grâce avec un accent circonflexe qu’il faut écrire et non avec deux “s”.
      Encore enfant, le petit Bernard aimait à contempler l’usine électrique d’Ecône que dirigeait son géniteur. Le jeune homme, qui était passé de la voie illuminative à la voie unitive avant même que sa voix ne mue et que n’apparaisse cette fossette sur son menton qui le rend si intelligent et lui donne un air si pénétré, avait-il déjà conscience qu’il était une lumière, une étoile, une étincelle divine, un astre pur né parmi les hommes pour les irradier de ce feu dévorant d’amour, un brasier vivant de charité ? Le jeune Bernard (que ses condisciples surnommaient avec affection Nanard, gentil sobriquet s’il en est) savait-il déjà qu’un jour sa parole électriserait les foules, réchaufferait les cœurs, irradierait les âmes, ressusciterait les morts (spirituels s’entend) ? Des recherches plus poussées dans une prochaine hagiographie du saint de Menzingen nous permettront peut-être de répondre à cette légitime interrogation des fidèles. Mais l’aurait-il su, il n’en aurait rien dit tant ce qui frappe chez Bernard Fellay, c’est son incomparable humilité. C’est en vain qu’on chercherait chez lui la moindre colère, le moindre emportement, la moindre trace d’orgueil ou de suffisance alors même qu’il dirige depuis près d’un quart de siècle une forme de multinationale présente sur les cinq continents et qui fait du chiffre, en termes de millions, en dépôts bancaires, en possessions mobilières et immobilières et surtout, car c’est l’essentiel, en bouquets spirituels avec ces millions de chapelets débouchant invariablement sur d’étonnants miracles.

      La sainteté, on le sait, c’est l’équilibre parfait. Et en effet chez saint Bernard du Valais tout est calme. Ecoutez ses sermons où jamais sa voix ne s’élève et ne s’abaisse. C’est toujours le même rythme, une semblable intonation qui permet aux nourrissons les plus récalcitrants de s’endormir, aux insomniaques chroniques de se reposer enfin dans les bras de Morphée. Ces paroles toutes d’or sont seulement ponctuées de longs silences où son âme contemple les réalités célestes, où son cœur se dilate, où son esprit se complaît dans ce qui est comme un avant-goût de la vision béatifique, du cœur à cœur, du face à face avec son Divin Maître. Même quand il prêche, Bernard Fellay est en oraison. Il fallait le voir interrogé par Jean-Pierre Maugendre le 29 janvier sur TV-Libertés, il fermait les paupières puis les ouvrait à nouveau avant de répondre des propos directement tombés du Ciel, une manne céleste : « il manque le tampon ». D’évidence, tout au long de cet entretien, le futur chef à vie de la Prélature Saint-Pie X était en prière. En extase disent certaines âmes privilégiées qui ont eu la grâce de le côtoyer de près et qui confient que parfois, au cours de ces oraisons, elles l’ont vu brièvement léviter. Tel Tryphon Tournesol et son huile Lesieur. Pas d’erreur, ce n’est pas un leurre. D’où l’importance pour lui de ne se déplacer que dans des pièces hautes de peur que sa tête — et non son pied — ne heurte la pierre du… plafond.

      Ce qui frappe aussi chez le saint de Menzingen, c’est sa dévotion mariale. Tous les élus ont été des dévots à la Sainte Vierge. Mais qui plus que le supérieur de la sainte Fraternité Saint-Pie X aime et vénère la Mère de Dieu ? Et Celle-ci le lui rend bien. Chacune de ses croisades du Rosaire depuis plus d’une décennie s’est invariablement achevée par un grand miracle récompensant la sainteté, l’héroïsme de l’héritier légitime de saint Mgr Lefebvre. La première croisade du Rosaire que l’abbé Alain Lorans, directement inspiré du Ciel avait appelée avec modestie « la nouvelle bataille de Lépante » (numéro 100 de Nouvelles de Chrétienté, septembre-octobre 2006), avait débouché sur un premier miracle, la libération de la messe en vigueur sous saint Jean XXIII. Saint Benoît XVI, dans un Motu Proprio du 7 juillet 2007 qui fit la joie de saint Fellay et de ses disciples, parla, sous la dictée lui aussi du Saint-Esprit, de « la forme extraordinaire du rite romain ». Et de l’extraordinaire, on en a tous les jours grâce au petit saint du Valais.
      La seconde croisade du Rosaire du saint, trois fois saint de Menzingen déboucha sur un second miracle, la levée des excommunications des quatre évêques sacrés par le saint fondateur d’Ecône. L’impensable se produisait, l’impossible devenait possible. Merci qui ? Merci Bernard !
      Oui n’en doutons pas, n’en doutons jamais, Bernard Fellay est un athlète de la foi, le lieutenant de Dieu sur terre, l’instrument que la Providence s’est choisie pour les hommes de notre temps afin qu’il sauve l’Eglise, assure la gloire de Dieu et le salut des âmes. Et nous savons d’ores et déjà que l’actuelle croisade du Rosaire que Mgr Fellay a voulue pour le centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima et qui s’achève pour la fête du Cœur immaculé de Marie le 22 août (quelle délicatesse fellaysienne, quelle magnifique dévotion mariale, comment ne pas en avoir la chair de poule et les yeux embués de larmes ? ) débouchera sur un miracle encore plus grand que les deux premiers : l’érection d’une prélature personnelle pour la Fraternité Saint-Pie X dirigée à vie par saint Bernard Fellay lui-même.
      Le saint de Menzingen était allé à Lourdes en octobre 2008 pour la fête du Christ-Roi lors du cent-cinquantième anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge à sainte Bernadette pour lancer sa seconde croisade du Rosaire. Notre-Dame de Lourdes lui répondra en deux temps : d’abord par le miracle (la levée des excommunications) puis par l’épreuve (Dieu n’éprouve-t-il pas ceux qu’Il aime ?) avec la mort subite le jour même de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le 11 février 2009, de trois séminaristes écôniens victimes, lors d’une randonnée en raquettes, d’une avalanche tout aussi subite. On admirera la discrétion de l’abbé de Cacqueray et de l’abbé Lorans qui, pourtant parfaitement au courant de cette tragédie, n’en souffleront mot le soir même dans la conférence qu’ils tinrent à la Mutualité à Paris pour célébrer avec transport cette divine levée des excommunications. A aucun moment ils n’en parleront à l ’assistance venue nombreuse, pas même pour l’inviter à prier pour les trois défunts. Quelle admirable délicatesse !
      Après le miracle de Notre-Dame de Lourdes qui lève les sanctions canoniques, c’est au tour de Notre-Dame de Fatima de permettre l’érection d’une prélature. Il y eut le 13 octobre 1917 le grand miracle solaire. En 2017 il y aura le grand miracle de la prélature.

      Ne saviez-vous pas que c’était cela, et rien d’autre, le troisième secret de Fatima ? L’érection d’une prélature personnelle dirigée par un saint qui sauverait l’Eglise et qui multiplie les miracles ? Notre-Seigneur multipliait les pains, Bernard Fellay multiplie les millions. Avec son associé ami de Tsahal, saint Maximilien Krah, ils répètent en chœur avec Jean-Pierre Foucault : « Qui veut gagner des millions ? » Partout des églises, des séminaires, des chapelles s’élèvent de terre et montent vers le ciel en une admirable symphonie. Les nobles bâtiments de la prélature personnelle achetés par la FSSPX jouxtent le Vatican. Avec son compère et complice, saint François-Bergoglio, le saint de Menzingen fera marcher les aveugles, rendra la vue aux paralytiques, donnera la parole aux sourds et des oreilles aux muets, bénira les sodomites, les concubins et les divorcés remariés, visitera les mosquées et les synagogues, recevra avec déférence le B’nai B’rith, les francs-maçons, les adorateurs de la lune et de l’oignon. Au XIIIe siècle nous eûmes saint François et saint Dominique. Au XXIème nous avons saint François Bergoglio et saint Bernard Fellay ! Ah quelle merveille, près d’un demi-siècle de combats traditionalistes pour en arriver là ! Tant de sermons, de processions, de pèlerinages, de retraites et d’exercices spirituels, tant de dons et de legs, tant d’héritages captés pour en arriver à ce triomphe à nul autre pareil !
      Et ce qui est encore plus merveilleux, c’est l’unanimisme des troupes du saint de Menzingen. Pas un seul des 613 prêtres de cette sainte Fraternité pour s’opposer publiquement à cette prélature placée directement sous la dépendance de saint François-Bergoglio, l’ami des transsexuels, des juifs et des mahométans, des invertis, des divorcés et des fornicateurs. On voit là le travail de l’oraison, la qualité de leur vie intérieure, le témoignage de leur bravoure, l’excellence de leur formation à Ecône, le résultat impressionnant de leur vie de prière, de pénitence, de mortification et de sanctification, les grâces innombrables obtenues par la célébration quotidienne du saint sacrifice de la messe una cum famulo tuo Papa nostro Francesco, la force des prières de Mgr Lefebvre qui du Ciel comme sainte Thérèse n’a de cesse de faire du bien sur la terre et de veiller sur son œuvre si sainte. Ces âmes d’élite prouvent à tous en grandeur nature ce qu’est la sainteté en actes, la force de leur foi, l’attachement à la doctrine et à la morale catholiques de toujours, à des principes intangibles. Ils nous ravissent par leur tranquille héroïsme.

      Qui peut douter qu’ils sont les héritiers des martyrs qui préféraient être donnés aux bêtes plutôt que de trahir leur foi, plutôt que d’accepter le moindre accommodement, la moindre compromission avec le scandale, l’hérésie et l’apostasie ? Mgr Fellay le disait déjà dans sa lettre aux fidèles du 24 janvier 2009 dont plusieurs versions contradictoires ont circulé (encore un miracle du saint de Menzingen !) : « nous sommes prêts à signer de notre sang le Credo ». Qui peut en effet en douter devant une telle héroïcité des vertus ? Mgr Fellay et son porte-parole, l’abbé Alain Lorans, que les mauvaises langues appellent le petit chiot à rubans de Sa Sainteté, élèvent tellement notre âme par la pureté de leur actions, l’invariance de leurs déclarations, la noblesse de leurs intentions, la franchise de leurs entreprises, l’amour de leur Créateur et Sauveur que parfois nous en avons les oreilles qui bourdonnent comme lorsque nous prenons l’avion. Il faut dire qu’ils nous élèvent à une telle altitude. Plus haut c’est le soleil comme dirait Dieudonné !

      D’un pôle du monde à l’autre s’élève une voix unanime comme à la mort de Jean Paul II : Santo subito. Santo Subito. Santo Subito. Bernard Fellay est saint, trois saint, triple saint. Saint est le Fellay, saint est le Bernard, sainte est sa Prélature, sainte est sa Tonsure, sainte est sa Fraternité.

      Petrus.

  22. Jean de Waifhari permalink
    28 février 2017 17:00

    Ma questions sera la suivante :
    – Comment pouvez-vous encore participer à l’ignominie républicaine, en vous soumettant à l’idolâtrie du suffrage universel, ce subterfuge illégitime !!
    – Comment pouvez-vous ainsi vous faire les complices de ce que vous sembliez combattre ? – Comment pouvez-vous au sein de vos Eglises, de vos prieurés, de vos Chapelles ne pas appeler à la résistance face à la république illégitime, qui assassine à tour de bras notre Seigneur dans son image que sont les fils et les filles de France empoisonnés, démembrés et aspirés dans le sein même de leurs mères.
    – Comment, comment, voilà ma question. A laquelle je n’ai qu’en seule réponse !!!

  23. 4 mars 2017 17:10

    Mgr Bernard Fellay, Supérieur Général de la Fraternité Saint-Pie X, était l’invité de l’émission Terre de mission de TV Libertés. Il a notamment confirmé qu’un accord avec Rome était possible, sans attendre que la situation de l’Eglise soit complètement satisfaisante.

    http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog/mgr-fellay-tv-libertes

    file:///C:/Users/Jean-Marc/Desktop/Documents/mgr-fellay-tv-libertes.pdf

  24. 11 décembre 2017 14:50

    A reblogué ceci sur La France Chrétienne et son histoire.

  25. Anwen permalink
    1 février 2019 11:12

    Bonjour,
    Connaître les origines de la Révolution Française pour en comprendre les évènements dramatiques et surtout stériles.
    C’est, de tout temps, l’esprit de la femme qui a guidé le monde. Quand la femme pense et agit, le monde marche ; quand elle tombe dans l’apathie intellectuelle, quand elle se laisse réduire en esclavage et abdique son pouvoir, le monde tombe dans l’obscurité.
    Tous les grands mouvements de l’esprit sont dus à l’initiative féminine. La femme donne l’impulsion, l’homme la suit.
    Le grand mouvement philosophique qui au XVIIIème siècle a remis tous les problèmes de la Nature en discussion a été, tout entier, fait par des femmes.
    La marquise de Lambert, Mme de Tencin, Mme Geoffrin, inspirent Fontenelle et son école. La marquise du Deffand, la baronne de Staal, surtout la marquise du Châtelet, influencent l’esprit de Voltaire. Mlle de Lespinasse fait d’Alembert. Mme d’Épinay, la comtesse d’Houdetot font Rousseau. Mme d’Épinay, cette petite femme que Voltaire appelait « un aigle dans une cage de gaze », fait aussi Grimm.
    C’est ce grand réveil de la pensée féminine, se dégageant subitement des entraves du Christianisme, qui prépare la Révolution. Mais cette première révolte de l’esprit de la femme en face des erreurs du vieux monde n’est pas bien comprise par l’homme, elle est défigurée, mal interprétée, mal rendue, elle est traduite en idées masculines.
    La femme esclave demandait son affranchissement : l’homme traduit ce cri de révolte par la demande des droits de l’homme. La femme veut l’affranchissement des entraves mises à la liberté des fonctions de son sexe : l’homme traduit cette aspiration par un nouveau déchaînement dans ses vices à lui et ne continue pas moins à opprimer la femme dans sa sexualité ; ce déchaînement de l’homme amène même une recrudescence de jalousie sexuelle.
    Tout ce que la femme demande pour elle, l’homme, dans la traduction qu’il fait des idées de la femme, le demande pour lui.
    C’est ainsi que la Révolution préparée par la femme pour être l’avènement de la justice ne fut que l’avènement d’un système bâtard qui vint détruire l’ancien régime, mais ne le remplaça pas par ce que la femme avait rêvé.
    Marie-Antoinette, Reine de France, dans une de ses dernière lettre écrivait : « Les méchants font leur métier en faisant le mal mais les honnêtes gens ont si peu de courage, de tenue qu’ils deviennent souvent aussi dangereux. Ils prêtent le flanc à toutes sortes d’intrigues, ils se laissent pénétrer, ils sont toujours disposés à des concessions qui demain leur en feront arracher d’autres. »
    Cordialement.

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