Mercredi des cendres : début du Saint Carême
Le Carême commence le Mercredi des cendres et s’achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques. La Semaine sainte – dernière semaine de Carême – qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ. Le Carême est un temps de pénitence, entre le mercredi des Cendres et Pâques.
Symbole de pénitence dans le rite de l’imposition des cendres. Fête chrétienne qui commémore l’entrée de Jésus à Jérusalem. Centre de la foi et de l’espérance chrétienne. Semaine qui précède la Pâque chrétienne.
Un temps de conversion
La durée du Carême – quarante jours sans compter les dimanches – fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4, 1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements. Le Carême, temps de conversion, repose sur la prière, la pénitence.
Le Mercredi des cendres, premier jour du Carême
« L’abstinence de viande ou d’une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Evêques, sera observée chaque Vendredi de l’année, à moins qu’il ne tombe l’un des jours marqués comme solennité ; mais l’abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le vendredi de la Passion et de la Mort et de notre Seigneur Jésus Christ. » (Can. 1251, code de droit canonique).Faites pénitence et convertissez-vous !Bon et saint Carême à tous, en cheminvers le Sacrifice salvifique du Seigneur sur la Croix,et sa glorieuse Résurrection !
Psaume 31 de Pénitence
« Toutes les iniquités remises, toutes les tâches sur l’âme effacées, quel bonheur !
Cet homme redressé et lavé de son imputation, qu’il est beau !
Je me suis tu, mais sous le sourd avancement du mal je ne pouvais empêcher mes os de crier !
Sur moi cette main qui s’appesantit : sous moi cette épine dont je ne puis venir à bout.
Alors voici ma plaie, regarde ! cela, regarde, tu vois ? c’est cela que le péché m’a fait ! Je me suis dit : Allons-y ! A la fin je prends les armes contre moi ! Je me confesserai de ce que j’ai fait !
L’heure est venue ! Je demande pardon ! Au fond de cet engloutissement il y a quelqu’un en moi qui est demeuré intact.
Noyé de remords et ne voyant que reproches de toutes parts… Tu es là !
« Je te donnerai l’intelligence, je t’instruirai de ton chemin pour y marcher, j’arrêterai sur toi mon regard. »
O mon âme, ne fais point la bête ! laisse ça au cheval et au mulet !
C’est pour eux, qui n’ont point sens, que mors et frein ont été inventés.
Le pécheur s’attire des maux sans nombre. Mais dis : j’espère ! et te voici au milieu de Dieu, poreux de toutes parts à Sa miséricorde.
Donc, O justes, vive la joie et vive ce Dieu qui la donne ! Poussez un long cri de bonheur, ô RECTIFIES ! »
‘ Jolie texte pour ne pas dire magnifique
…Merçi pour le partage KC quelque part en France .
Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie « quarantième ». On appelle aussi le carême la Sainte Quarantaine.
La pratique du carême remonte aux premiers siècles du christianisme. Il consistait sans doute à l’origine à jeûner pendant les quelques jours qui précédaient Pâques. Puis, la durée du carême s’étendit et c’est durant le concile de Laodicée (IVe) que fut prescrite la xérophagie, c’est-à-dire l’usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au carême.
Au VIIe siècle, le carême fut établi dans son calendrier actuel. À cette époque, le jeûne consistait à ne prendre qu’un repas quotidien en fin de journée et à s’abstenir de toute nourriture les jours du Vendredi et du Samedi saints.
A noter que dans le rite latin, les trois dimanches précédant le carême — la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime — étaient eux-mêmes inclus dans le carême.
Le mercredi des Cendres, « dies cinerum », est le premier jour de carême. Les cendres sont un symbole de deuil et de pénitence.
Ce jour doit son nom au rite de l’imposition des cendres. On brûle les rameaux desséchés de l’année dernière puis le prêtre trace une croix avec les cendres des rameaux sur le front des croyants en disant :
« Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris »
(souviens-toi, homme, que tu es poussière et à la poussière tu retourneras).
d’après le livre de la Genèse III, 19.
Abraham s’exprime ainsi :
moi qui ne suis que poussière et cendre (Genèse XVIII, 27)
Cette locution exprime la fragilité de la nature humaine.
עפ (`aphar) : poussière
אפ (‘epher) : cendre
en latin : pulvis et cinis
en grec : γῆ καὶ σποδός
italien : Miercoledì delle Ceneri
espagnol : Miércoles de Ceniza
anglais : Ash Wednesday (ash = cendre) à ne pas confondre avec le frêne : ash en anglais et Esche en allemand
allemand : Aschermittwoch : même origine que l’anglais
Bon et saint Carême !
Il y a un temps pour jeûner
http://lafemmecatholique.wordpress.com/2014/02/10/il-y-a-un-temps-pour-jeuner/