Corrida : la Catalogne se ridiculise !
Célébrée à travers les siècles par Goya, Lorca, Montherlant ou Hemingway, protégée et soutenue par l’Eglise, organisée par les moines et les ordres religieux, la corrida, avec ses rites et sa dramaturgie, est la marque distinctive de l’Espagne éternelle ! Et c’est précisément pour cela que le Parlement catalan, animé par une volonté farouche et imbécile de se distinguer de Madrid, a voté mercredi 28 juillet son abolition en Catalogne, pas pour autre chose !
Dans une hypocrisie qui conjugue tartufferie et mauvaise foi, les parlementaires de Barcelone par 68 voix contre 55, la loi devrant être mise en application le 1er janvier 2012, ont en effet donné un brutal coup d’arrêt à la corrida dans leur région (qui pour l’occasion mérite bien d’être distinguée par l’âne qui est son symbole), car la détestation de tout ce qui peut rappeler, de près ou de loin, l’Espagne et les taureaux, est devenue le mobile principal des actions politiques confondantes de stupidité des indépendantistes catalans.
Les magnifiques arènes de Barcelone (Plaza de Toros Monumental)
devront fermer leurs portes en 2012 !
On s’amusera donc de voir ces tartuffes ridicules justifier l’interdiction de la corrida au nom du « respect des animaux », alors même que doivent être tuées dans l’indifférence générale plus de bêtes en une seule journée pour fournir les Mc Donald’s de Barcelone et des villes de la Catalogne, que dans les arènes de la Monumental en une année complète !
Ceci dit sans oublier que la Catalogne est une région de gastronomie particulièrement portée vers les viandes et charcuteries, les catalans raffolant de toutes sortes de saucisses, terrines (dolça de Girone, la secallona, le fuet, la soubressade, les butifarres, boles, etc.), ou de plats de viandes rôties ou à la plancha (mandonguilles, poulet aux langoustines, fricando, trinxat de la Cerdanya, etc.), provenant principalement d’animaux, parqués pendant des mois ou des années dans des conditions ignobles, et ensuite conduits à l’abattoir pour y subir une mort atroce. Mais, bien évidemment, comme cela se fait loin des regards et pour la seule satisfaction des estomacs, nul ne trouve rien à y redire, et il y a fort à parier que l’idée de promulguer une loi visant à interdire l’élevage industriel des bœufs, veaux, porcs, poulets, et autres bêtes comestibles, n’est pas prête d’être présentée au parlement de Catalogne !
Les anti-corridas sont en réalité les assassins des taureaux
qu’ils prétendent défendre !
Nous rajouterons volontiers sur ce point, et à titre plus général, que les anti-corridas, pseudos défenseurs des animaux, sont en réalité les vrais assassins des taureaux qu’ils prétendent défendre, puisque si les corridas venaient à disparaître, la race des taureaux de combat s’éteindrait immédiatement ! Ceci sans minimiser le fait, ce que personne ne semble voir, que tout l’écosystème naturel dans lequel évoluent aujourd’hui les taureaux, serait vite transformé après leur disparition, en parkings, immeubles et supermarchés !
Un éleveur de taureaux nous explique pourquoi cette loi est absurde et « infondée » :
« C’est l’Espagne qu’ils détestent, pas la cruauté envers les animaux » ! explique Alejandro Melgarejo qui est éleveur de toros. Sa famille exerce ce métier depuis deux siècles, et possède un élevage dans la région de La Mancha, au sud de Madrid :
Le problème en Catalogne n’a rien à voir avec les droits des animaux ; c’est purement politique ! Il y a un fort mouvement séparatiste dans cette région, et il est prêt à se saisir de n’importe quoi d’espagnol pour attaquer l’Espagne. Je ne parle pas de la population entière, mais surtout des politiciens locaux. A l’inverse, la corrida en Catalogne française est en hausse. Ils adorent. Ils ont de grandes arènes là-bas. La corrida reste soutenue par la majorité des Espagnols, bien que les jours où la corrida était plus populaire que le football sont depuis longtemps révolus. La majorité des habitants du pays, y compris les Catalans, ne se sentent pas concernés par les accusations de cruauté envers les animaux. Nos bêtes grandissent et vivent en paix à la campagne, avant de mourir honorablement dans l’arène. La façon dont on abat les animaux pour la viande est bien plus cruelle. Cette race de taureaux est le fruit de plusieurs siècles de travail des ‘rancheros’ (éleveurs). Afin d’obtenir les meilleurs veaux, l’éleveur doit tester tout son cheptel à la recherche de trois caractéristiques : ‘encaste’, ‘nobleza’ et ‘bravura’ – en gros, de déterminer le niveau de courage de l’animal face à la douleur et à la souffrance. Les meilleurs taureaux doivent être courageux, nobles. Au total, nous comptons 250 à 300 bêtes dans notre élevage. Source
Il y a donc surtout et d’abord dans cette décision, comme nous n’avons cessé de le rappeler dans nos divers articles – VIVE LA CORRIDA ! , LA TAUROMACHIE ET LA RELIGION , LA CORRIDA : UNE PHILOSOPHIE ET UN ART ! – une manifestation très concrète de haine de la Tradition (considérée lamentablement par la Catalogne comme « espagnole »), la corrida représentant, en nos temps de sécularisation et désacralisation avancées, un ultime témoignage d’un art noble et sacré, où est célébrée la lutte éternelle des puissances de la nature et de l’homme, valorisé le courage, exaltée l’audace, cultivé l’amour du beau geste et de la bravoure, tout ceci dans un chatoiement d’habits d’or et d’argent, et avec la bénédiction et les prières de l’Eglise catholique. Ce rite séculaire magnifique qu’est la tauromachie, incompris par les modernes populations actuelles dévorées et désorientées par les idées consensuelles molles et la bêtise généralisée, fait donc non seulement surgir en elles un rejet passionnel, mais de plus a la faculté de provoquer une sorte d’animosité hystérique immédiate car il leur renvoie directement à la face, leur mal-être, leur refus de la vie, leur nature misérable et leur profonde médiocrité !
Fort heureusement, en Espagne et en France, les aficionados de la corrida restent encore très nombreux et entendent bien préserver ce fondement de la culture. En Espagne, certains fervents partisans du maintien de l’unité du pays autour de Madrid, veulent même faire annuler l’interdiction et font pression sur les deux chambres du Parlement espagnol pour faire voter un statut protégeant les corridas et empêchant d’autres parlements régionaux de les interdire. Ainsi, dors et déjà, devant les menaces, le Parlement régional de la communauté de Madrid a estimé que la « fiesta nacional », c’est-à-dire la corrida, faisait partie intégrante de l’héritage culturel de l’Europe du Sud et doit être classée comme patrimoine culturel !
Le combat pour la défense de la Tradition du Sud de l’Europe est donc à présent engagé face à l’idéologie nihiliste !
Plus que jamais il est nécessaire de s’opposer à la mondialisation qui oeuvre de partout, avec les mêmes méthodes, en détruisant et niant les identités culturelles !
VIVE L’ART TAURIN ! VIVE LA CORRIDA !
Les catalans qui sont fascinés par leur réussite économique et l’argent du tourisme, ne savent plus penser sans manifester de façon constamment névrotique un rejet de tout ce qui à leurs yeux est espagnol. Lamentable !
Intéressante analyse, mettant en évidence que l’interdiction de la corrida en Catalogne reflète l’époque aseptisée dans laquelle nous vivons :
« L’essentiel ce n’est plus le sacré, ni l’esthétique, ni même la vérité du combat pour la vie, non l’essentiel c’est le propre, l’inodore, le sans saveur, voilà notre nouvelle morale d’occidentaux en perdition derrière nos écrans. Et nous appelons empathie ce qui n’est que sensiblerie dévoyée par nos vies stérilisées, insipides, allergiques au risque, étrangères à l’héroïsme, en panne de sacré, bercées de l’illusion funeste que la violence, à supposer qu’on refuse de la voir, disparaîtra.
Ne voyez-vous pas que déjà elle se réfugie ailleurs ? Là où il n’y a ni musique, ni or, ni règles de combat, ni costumes de soie, ni bravoure, ni respect de l’adversaire ? »
http://laplumedaliocha.wordpress.com/2010/07/29/dune-barbarie-lautre/
La corrida, c’est le pire Sud qui soit, celui du général Franco envoyant ses toreros porter, sur les bords de la Nive et de l’Adour, la bonne parole du sang et de la torture.
Défenestrons ce Sud et dézinguons la corrida !
La corrida c’est le meilleur du Sud qui soit !
C’est la poésie de Federico Garcia Lorca, qui dédia à son ami Ignacio Sánchez Mejías tué le 11 août 1934 à Manzanares par le taureau « Granadino » de l’élevage Alaya, le célèbre LLanto por Ignacio Sánchez Mejías, qui se termine par ces vers :
Tardara mucho tiempo en nacer, si es que nace,
Un andaluz tan claro, tan rico de aventura.
Yo canto su elegancia con palabras que gimen,
Y recuerdo une brisa triste por los olivos.
(Il faudra longtemps avant que ne naisse, s’il naît jamais
Un Andalou si clair, si riche d’aventures.
Je chante son élégance avec des paroles qui gémissent
Et je me souviens d’une brise triste dans les oliviers)
Tout à fait d’accord avec vous zind!
Moi quand je vois ces photos ça me fait gerber!!
http://img195.imageshack.us/i/lvnjmbupi1.jpg/
Effectivement Carmen, qu’elle hypocrisie !
Pour les anti-corrida un taureau vaut mieux qu’un être humain!
faîtes donc l’expérience Carmen, balancez vos liens sur leur blog, vous verrez la réaction!
http://www.liberation.fr/monde/010168192-espagne-le-paradis-de-l-avortement-sans-regles
Beloc, je ne suis pas spécialement adepte de ce genre de spectacle, mais je demande aux anti corrida d’être cohérents, ce qui n’est pas le cas.
J’ai lu ici:
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/07/05/avorter-en-espagne-devient-un-droit_1383342_3214.html
Jusqu’à présent, la loi n’autorisait l’avortement qu’en cas de viol (12 semaines),
de malformations du fœtus (22 semaines)
ou de « danger pour la santé physique ou psychologique de la mère » (sans limitation de temps).
(sans limitation de temps).
Vous avez bien lu! Pour preuve tapez sur google, avortement 7 mois, voir 8 mois…vous serez surpris !!
L’immense majorité des avortements réalisés en Espagne étaient pratiqués pour « risque psychologique ». Un entretien avec un spécialiste était dans ce cas nécessaire pour avorter. Selon les médias espagnols, certains médecins auraient accepté de faire passer des patientes pour « fragiles psychologiquement » afin de les laisser interrompre leur grossesse, parfois contre rémunération. Quelque 115 000 avortements ont eu lieu en Espagne en 2008, selon le ministère de la santé espagnol.
http://fr.altermedia.info/general/espagne-scandale-pour-des-avortements-a-8-mois_9760.html
En France, c’est l’article 521-1 du code pénal qui définit le statut juridique des corridas, et en particulier son alinéa 3 qui rend l’alinéa 1 inapplicable dans certains territoires :
– 1.Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende.
– 2.A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d’un animal, à titre définitif ou non.
– 3.Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
Dans la rédaction actuelle de l’alinéa 3, les mots « tradition locale ininterrompue » sont diversement appréciés et conduisent les tribunaux à statuer au cas par cas. La corrida est ainsi autorisée sur une partie du territoire français uniquement.
Le 8 juin 2004, la députée Muriel Marland-Militello a déposé une proposition de loi pour demander l’abrogation de l’alinéa 3 de l’article 521-1 du code pénal . Si cette proposition de loi était adoptée, la corrida deviendrait illégale sur la totalité du territoire français.
Toutefois, seuls 51 députés sur 577 ont pour l’instant donné leur soutien à cette proposition.
Je suis partisan d’une véritable corrida, c’est-à-dire avec la participation d’un taureau non préparé pour faciliter le travail des toréadors.
Par conséquent les bêtes restent à l’air libre, les cornes ne sont pas limées et surtout on ne leur enduit pas les yeux avec de la glycérine.
Alors, oui, nous aurons de superbes spectacles où parfois le toréador se retrouvera soit l’hôpital soit entre quatre planches.
Même si dans les conditions actuelles les corridas restent dangereuses je ne suis pas totalement contre votre avis… mais le risque serai de perdre l’aspect esthétique pour l’efficacité.
Ce qui est beau dans ces corridas c’est la danse qui en résulte, le frollement des corps, pour ce faire les armes utilisées sont trés courtes… il faut donc que l’animal soit un minimum préparé (mais pas complètement out bien sur), ne soyons pas fou, un homme seul dans les conditions actuelles avec une bête complètement sauvage ne fait pas le poids… ou trés difficilement
Si l’on applique vos principes on aurait des corridas qui ressemblerait plus à de la tactique martiale avec plusieurs participants, des coups décisifs portés avec des armes forcément plus longues… bref un tout autre style… qui peu avoir ses amateurs… c’est comme celà que l’on faisait avant non ?
Au final l’intérèt c’est justement cette tension entre sauvagerie et humanité, l’humain a élevé cette race, la bonnifiée tout comme il s’est bonnifiéen célébrant encore la chasse de nos ancètres à l’origine de tout celà avec des rites qui évolus… avant il n’y avait pas moyen d’électrocuter à distance un animal jusqu’à l’assomer avant de l’égorger puis le vider… avant il fallait s’en rapprocher et donc prendre un risque avec sa vie, il fallait aussi être un peu sauvage (pour les non végétariens bien sur) la corrida c’est donc l’héritage d’une évolution… ce sera une grande perte si elle disparait complètement, ce sera le reniement de ce que nous avons été et donc de ce que nous sommes… bienvenue dans le super monde super propre… le monde où on critique la nécessaire réalité de la souffrance et où la monstruosité est caché derrière les beaux murs bien blancs des abattoires.
@ L’électron libre
Eh bien figurez-vous que nous aussi nous sommes partisans de véritables corridas ! Et c’est d’ailleurs pourquoi certains toréros sont morts (*) ou que José Tomas, récemment encorné par Valoreso le 24 avril 2010 lors d’une corrida à Aguascalientes au Mexique, ainsi que d’autres dernièrement (El Fundi, Ponce, etc.), ont été gravement blessés ou ont frôlé la mort, car la corrida véritable présente réellement un risque très sérieux pour le toréador.
Nous allons même plus loin, nous considérons que, paradoxalement, l’un des effets positifs de la lutte des anti-corridas, fut de faire nettement progresser le niveau des principales arènes, et d’en finir avec des spectacles ridicules où l’on voyait parfois il y a quelques décennies, dans d’authentiques parodies de corridas, des taureaux affaiblis être massacrés par de pseudos toréros, ce qui aura d’ailleurs largement contribué à nuire à l’image de la tauromachie.
Cependant nous tenons à insister sur un point, alors que votre commentaire pourrait laissé penser que toutes les corridas ne sont que des simulacres, c’est qu’à présent des normes très strictes entourent les spectacles taurins, et le Règlement Taurin Municipal de 1972 – dont l’équivalent existe en Espagne avec des normes aussi restrictives depuis bien plus longtemps encore – dans ses articles 45 et 46, indique positivement les conditions du déroulement des corridas :
ARTICLE 45
Les cornes des animaux combattus en CORRIDAS DE TOROS et NOVILLADAS AVEC PICADORS devront être intactes et, par conséquent, n’avoir subi aucune manipulation visant à les modifier, les raccourcir ou arrondir leurs extrémités.
ARTICLE 46
1 – Les animaux borgnes, ainsi que ceux dont les cornes seront abîmées (« astilladas », « escobilladas », « despitorradas ») ou malades (« hormigones ») ou enfin cassées (« mogones »), ne pourront être combattus en CORRIDAS DE TOROS.
http://www.torofstf.com/regementa.htm#tit5
Ainsi donc, nous réaffirmons que l’interdiction de la tauromachie participe d’une hypocrisie scandaleuse, alors que l’ont ne voient pas les adversaires de la corrida manifester devant les rayons viandes des supermarchés, ou s’enduire de sang aux portes des abattoirs, bien que les conditions d’élevage et de mort des animaux de boucherie destinés à la consommation est incomparablement plus ignoble que les taureaux de combat qui bénéficient d’une vie à l’air libre pendant plusieurs années, et finissent dignement dans les arènes.
En réalité se cache derrière la lutte contre la corrida, outre l’expression d’une sensiblerie immature assez répandue dans la jeunesse actuelle désorientée – sensiblerie entretenue à dessein par un monde médiatique vidé de substance et dénué de tout contact avec la vie – un puissant rejet des rites sacrés et de la tradition.
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* Récents toréros morts dans les arènes :
– Francisco Rivera « Paquirri » : Blessé à Pozoblanco (Espagne, province de Cordoue) le 26 septembre 1984 par le taureau « Avispado » de la ganadería Sayalero y Bandrés ; mort le 27 septembre 1984 durant son transfert à l’hôpital de Cordoue.
– José Cubero Sánchez « El Yiyo » : Tué à Colmenar Viejo (Espagne, province de Madrid) le 30 août 1985 par le taureau « Burlero » de la ganadería de Don Marcos Nuñez.
– José Eslava Cáceres « Pepe Cáceres » : Blessé à Sogamoso (Colombie) le 20 juillet 1987 par le taureau « Monin » de la ganadería San Esteban de Overas ; mort à Bogota (Colombie) le 16 août 1987.
Vous avez raison, l’Union des villes taurines françaises (UVTF) a établi dès 1972 un règlement très largement inspiré du règlement espagnol et invité ses membres à le rendre obligatoire sur leur territoire, par arrêté municipal. C’est donc ce règlement dont vous citez des extraits qui est en vigueur à présent de partout où se déroule des corridas.
Héhé grillé par La question ^^
C’est parfait, merci à vous pour ces précieux renseignements.
Pour dire vrai, je ne suis pas partisan des « CORRIDAS DE TOROS » mais il est ici évident que derrière une cause aussi noble que la défense des animaux se cache plus une interdiction fondée sur une profonde et maladive haine de l’Espagne et sa tradition par la Catalogne, qu’une réelle volonté d’abolir les sévices pratiquer sur les animaux.
« Une cause aussi noble »… qu’ils aillent plutôt faire un tour dans les zones industrielles de production massive de viande, qu’ils y ouvrent enfin les yeux et qu’ils combattent enfin les vrais monstres… à ce moment seulement il y aura alors un brin de noblesse dans cet océan de néant.
Vous avez raison, et c’est pourquoi cette interdiction relève de la grande tartufferie, que l’on essaie vainement et maladroitement de dissimuler sous une prétendue « défense des animaux », alors que les catalans dans leur immense majorité sont de gros viandards.
La haine de l’Espagne est parvenue aus stade quasi rréversible de la maladie mentale en Catalogne !
Il est intéressant de constater que ceux qui en Catalogne sont contre les corridas étaient les plus zélèes partisans du massacre des catholiques il y a 75 ans…
Il faut dire que pour les indépendantistes catalans, constitués de gauchistes encore intoxiqués par les idées républicaines, et qui viennent de prendre la décision d’interdire la corrida, la vie des prêtres et religieux a beaucoup moins d’importance que celle des taureaux !
Et la vie des bébés à naître horriblement tués dans le sein de leurs mères moins encore, puisque tous ces hypocrites adversaires de la corrida sont tous des chauds partisans de la libéralisation de l’avortement !
Une question me taraude sur ce sujet : vous qui êtes farouchement contre l’avortement, qui consiste à tuer une créature de Dieu, vous justifiez par contre parfaitement les corridas… Il s’agit pourtant bel et bien de la mise à mort de créatures de Dieu, et (pis encore que pour l’avortement) pour des considérations traditionnelles et sensationnelles, du « spectacle »! Je vais tenter un instant de raisonner comme, je pense, pourrait le faire un catholique lambda : Dieu créa les animaux, etc, et il créa l’homme, à qui il fit le don du libre-arbitre. L’homme invente, en utilisant son libre-arbitre, la corrida. Lorsque Dieu fit l’homme, il le fit omnivore (donc de ce fait partiellement carnivore), l’autorisant par cette seule caractéristique à tuer des animaux dans un but purement alimentaire. Or, les corridas n’ont en aucun cas un tel but. Expliquez-moi alors pourquoi on ne devrait pas condamner de telles mises à mort ?
@ Dura lex
Une différence notable semble vous échapper, la barrière des espèces. Si l’homme, comme les animaux, est une créature de Dieu, il l’est d’une manière toute spéciale et bien différente des animaux.
Ainsi, même si les animaux méritent le respect que leur confère le statut de créatures de Dieu, ils restent inférieurs à l’homme, la Bible s’ouvrant par l’injonction divine faite à l’homme de « remplir la terre et la soumettre » [Genèse 1, 28]. Le Catéchisme de l’Eglise Catholique stipule donc logiquement : « Dieu a confié les animaux à la gérance de celui qu’Il a créé à son image [cad l’homme]. Il est donc légitime de se servir des animaux pour la nourriture et la confection des vêtements. On peut les domestiquer pour qu’ils assistent l’homme dans ses travaux et ses loisirs. »
Et cette dernière expression du catéchisme romain – « ses loisirs » – vous explique pourquoi les corridas, qui ne sont pas de la barbarie gratuite visant à faire subir des traitements cruels pour le plaisir mais relèvent d’un art noble possédant ses codes et ses règles précises, sont autorisées par l’Eglise, qui fit même mieux que les autoriser, puisqu’elle a soutenu la tradition taurine, en la bénissant et lui conférant un caractère religieux qu’elle a conservé. Et c’est d’ailleurs à un ecclésiastique, Don Gregorio de Tapia y Salcedo, que se codifièrent avec en 1643, la publication du Traité d’équitation et diverses règles pour toréer, les bases de l’actuelle corrida (d’où les noms religieux pour certaines passes exécutées par les toréros : la célèbre « Véronique » par exemple dont le nom est lié à sainte Véronique et au linge qu’elle tendit au Christ pour essuyer le sang de son visage lors de sa Passion).
Je reprends pour revenir à votre question, en vous invitant à vous y reporter ainsi à qu’à ses instructifs commentaires, la conclusion d’un article publié sur La Question doctrine il y a un an, insistant sur le fait que l’homme n’est pas un animal comme les autres :
« Il faut se méfier de l’anthropomorphisme qui consiste à prêter aux animaux des sentiments ou raisonnements humains et à parler de la mort d’un chat ou d’un chien – même s’il s’agit d’un sympathique compagnon de notre vie quotidienne – comme s’il s’agissait de notre voisin ou de notre grand-mère ! A trop confondre l’homme et l’animal avec de faux bons sentiments, on en vient déjà à regarder l’animal comme un homme grâce à une propagande délirante, mais il y a fort à parier que tout cela nous conduise très vite, à force de toujours pousser trop loin l’inversion des valeurs, à positivement considérer les hommes comme de simples animaux. »
Antispécisme : le visage monstrueux de la cause animale !
http://www.la-question.net/archive/2009/06/17/le-caractere-monstrueux-de-l-antispecisme.html
En réponse permettez que je vous cite le commentaire d’un article sur le même thème issu du Salon beige :
« »2416 – Les animaux sont des créatures de Dieu. Celui-ci les entoure de sa sollicitude providentielle (cf. Mt 6, 26). Par leur simple existence, ils le bénissent et lui rendent gloire (cf. Dn 3, 57-58). Aussi les hommes leur doivent-ils bienveillance. On se rappellera avec quelle délicatesse les saints, comme S. François d’Assise ou S. Philippe Neri, traitaient les animaux.
2418 – Il est contraire à la dignité humaine de faire souffrir inutilement les animaux et de gaspiller leurs vies. Il est également indigne de dépenser pour eux des sommes qui devraient en priorité soulager la misère des hommes. On peut aimer les animaux ; on ne saurait détourner vers eux l’affection due aux seules personnes. »
Catéchisme de l´Église Catholique
source : le site du Vatican » (commentaire de Amarie)
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/07/le-monde-%C3%A0-lenvers.html#comments
Ne peut-on dire que les corridas reviennent à gaspiller la vie d’animaux ?
Et pour ma part, je considère l’homme comme un animal (ce n’est ni un végétal ni un minéral, CQFD) au sens biologique du terme voire même souvent au sens social du terme 🙂
Qui pourrait critiquer la sollicitude que nous devons aux animaux ? et le Catéchisme de l’Eglise a raison d’insister sur ce point. Mais la question qui nous occupe est tout autre. A savoir la signification de la corrida et son sens propre sur le plan traditionnel, ce que beaucoup aujourd’hui cherchent à lui contester au prétexte qu’il s’agirait d’infliger gratuitement des mauvais traitements à un animal, ceci au risque de faire disparaître une culture et les mêmes taureaux que ces ignorants prétendent défendre.
C’est donc une conception faussée qu’il convient de chasser de l’esprit en montrant en quoi la corrida n’est pas de la barbarie et du sadisme, ceci afin de comprendre sérieusement ce que représente la tauromachie en ne se satisfaisant pas de clichés.
En effet la corrida, qui possède ses règles, ses principes, est un art. Socrate disait : « Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver ».
La corrida est une école du courage, de la droiture et de l’exigence, c’est pourquoi le clergé catholique espagnol à l’époque de l’émergence de la corrida, entre les XVIe et XVIIe siècles, a conféré un caractère religieux à la Corrida qu’elle a conservé, et c’est en cela qu’elle relève de la Tradition catholique qui a toujours ainsi procédé, c’est-à-dire en christianisant ce qui pouvait l’être des anciennes cultures ancestrales (ce qui vous rappellera des débats précédents au sujet du paganisme sur La Question).
Quant au nécessaire respect des animaux, s’il est important d’y insister, la tendance actuelle visant à faire sauter la barrière des espèces et conférer des sentiments humains aux bêtes est une pente dangereuse. Désolé, mais l’homme n’est pas un animal comme les autres, votre affirmation est délirante.
Un précision intéressante : n’oubliez pas que le Christ lors de son séjour sur cette terre mangea de l’agneau immolé de façon rituelle selon le mode kasher (l’animal est égorgé vivant puis vidé de son sang et agonise dans des souffrances atroces pendant de longues minutes) à chaque Pâque juive, sans compter les divers repas festifs auxquels il assista sans doute avec ses parents.
De la sorte, ne vous aveuglez donc pas sur ce que nous enseignent les évangiles par une interprétation superficielle, et considérez plutôt en quoi la tradition tauromachique est devenue aujourd’hui, alors que le monde se déchristianise à grande vitesse, un élément particulièrement essentiel dans la conservation de la tradition religieuse de l’Europe méditérranéenne.
Aux administrateurs de La Question :
c’est un peu hors sujet, mais tous les commentaires sont-ils désormais soumis à validation par vous ? Ou est-ce temporaire ?
[Le blog est, du moins en théorie, actuellement en période de vacances https://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/07/04/bonnes-vacances-a-tous/
Cependant des événements importants inattendus nous ont conduits à publier quelques articles, dont les commentaires sont soumis à modération. LA QUESTION ]
Je suis loin de partager vos idées, très loin même, mais concernant le sujet de votre article (on dirait d’ailleurs que dans la blogosphère réac vous vous êtes fait une spécialité de la défense de la tauromachie, il doit donc y avoir parmi vous des aficionados…), vous avez entièrement raison, la décision d’interdire la corrida en Catalogne ne signale le triomphe que d’une chose : l’hypocrisie.
Les parlementaires catalans, et c’est là où leur attitude risque de ne pas être une si bonne nouvelle que ça pour les défenseurs de la cause animale car elle relève d’une pure stratégie politique, ont fait un vote de réaction afin de dire, une fois encore, leur rejet de Madrid et de l’Espagne. Et l’occasion était trop belle pour ne pas la rater. Résultat on encourage et donne du crédit au discours des adversaires de la corrida qui aboutirait, s’il était suivi d’effet, à la ruine du secteur agricole taurin et à la mise en désertification de zones naturelles immenses dont les promoteurs en tous genres, en particulier du côté espagnol beaucoup moins protégé que le secteur français, ne feraient rapidement qu’une bouchée, ce qui serait une véritable catastrophe.
Comme on dit, les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions…
Votre papier, comme ceux sur les corridas, est absolument grotesque !
Vous complaisez à établir un manichéisme entre les gentils conservateurs pro-corridas et les vilains gauchistes anti-corrida.
Ce que le gauchiste n’aime pas dans la corrida, c’est le côté noble et viril. C’est pour cela que les gens nobles l’apprécient, mais de là à se réjouir du sacrifice d’un animal…
Votre position est d’autant plus amusante que vous vous réclamez de Joseph de Maistre… Relisez donc l’éclaircissement sur les sacrifices….
Ne pas rejeter viscéralement l’effusion de sang gratuite, même pour un animal est une tare pour des personnes se prétendant catholiques vrais.
Si je puis vous donner un conseil, lisez aussi l’essai sur la réversibilité de Nicolas Mullot, auteur un peu vaniteux mais au demeurant passionnant.
Quant à la corrida, prétendre qu’elle serait d’inspiration catholique quand on sait qu’elle vient du mithracisme où le taureau (assimilé à Dieu) était sacrifié de force par l’humanité afin qu’elle puisse ainsi se régénérer…
Excellent votre blog, mais sur ce point, vous faites complètement fausse route.
MERCI DE ME PUBLIER.
Cédrik,
Votre ignorance visible du sujet vous amène à soutenir des stupidités.
Ce combat à propos de la corrida oppose bien, d’un côté des bobos-gauchistes travaillés par des idées saugrenues à propos de la souffrance animale, et de l’autre une frange de la population, en Espagne et en France – qui n’est d’ailleurs pas toute passionnée de spectacles taurins mais qui se rend bien compte que l’enjeu du débat est situé précisément sur un rejet de vénérables traditions détestées car considérées comme trop réactionnaires et catholiques – refusant que l’on détruise une part importante de l’héritage culturel de l’Europe du Sud.
Quant à votre amusante référence à Joseph de Maistre, il semble visiblement que vous n’ayez pas bien lu, ou pas bien compris le sens de ses propos dans son ouvrage dans lequel il souligne en quoi le sacrifice sanglant se trouve bien à la base de « toute espèce de culte, sans distinction de lieu, de temps, d’opinions ou de circonstances » (Eclaircissement sur les sacrifices, ch. I).
De ce fait, si l’Eglise jugea nécessaire de conférer une dimension religieuse à la corrida, au point que les arènes possèdent depuis des siècles des aumôniers et des chapelles dans lesquelles viennent prier les toréros, c’est que le lien justement, entre expiation sacrificielle et tauromachie et l’un des plus évidents qui soient sur le plan spirituel.
Lisez avec attention : « L’Eglise catholique et la corrida »
http://www.la-question.net/archive/2009/06/03/l-eglise-catholique-et-la-corrida.html
>> Ce combat à propos de la corrida oppose bien, d’un côté des bobos-gauchistes travaillés par des idées saugrenues à propos de la souffrance animale, et de l’autre une frange de la population, en Espagne et en France – qui n’est d’ailleurs pas toute passionnée de spectacles taurins mais qui se rend bien compte que l’enjeu du débat est situé précisément sur un rejet de vénérables traditions rejetées car trop réactionnaires et catholiques – refusant que l’on détruise une part importante de l’héritage culturel de l’Europe du Sud.
Je ne pense pas qu’Hitler, que vous ne devez pas aimer mais c’est une autre histoire, et B. Bardot soit à classer dans la catégorie bobo-gaucho. C’est une vision simpliste. Quant au mépris de certains de gens de gauche, ce n’est pas tant l’effusion de sang qu’ils rejettent que l’aspect digne et viril.
>> Quant à votre amusante référence à Joseph de Maistre, il semble visiblement que vous n’ayez pas bien lu, ou pas bien compris le sens de ses propos dans son ouvrage dans lequel il souligne en quoi le sacrifice sanglant se trouve bien à la base de « toute espèce de culte, sans distinction de lieu, de temps, d’opinions ou de circonstances » (Eclaircissement sur les sacrifices, ch. I).
C’est vous qui n’en avez visiblement pas compris le sens. Il parle de sacrifice sanguin universel, certes, mais pas éternel, et celui-ci est évidemment aboli par celui du fils. Toute effusion de sang fait désormais figure d’outrage à la divinité !
>> Si l’Eglise jugea nécessaire de conférer une dimension religieuse à la corrida, au point que les arènes possèdent depuis des siècles des aumôniers et des chapelles, c’est que le lien justement entre expiation sacrificielle et tauromachie et l’un des plus évidents qui soient sur le plan spirituel.
Cela signifie juste que les corridas se déroulaient dans une société catholique où de petits clercs tenaient à sanctifier la chose, sans doute principalement pour éviter les morts chez les toréadors, ce n’est pas une validation de la part de Rome. Cette effusion de sang étant contraire au dogme catholique, rappelez-vous que de tout temps, l’Eglise a eu horreur du sang. Il n’est pas non plus besoin d’ironiser sur le caractère prétendument chrétien d’un spectacle d’origine mithraïque.
Enfin, c’est bien beau de se gausser des gens de gauche favorables à l’avortement mais contre la corrida : qu’en est-il de vous hostiles à l’avortement mais favorables à la corrida ?
PS : merci de m’avoir publié
PPS : j’ai rédigé un mémoire sur la comparaison du traitement médiatique de la mort de Jean-Paul II et de Paul VI, j’aimerais bien vous en envoyer par mail un exemplaire, à quelle adresse le pourrais-je ? Merci.
Vraiment téméraire ce petit viking de venir sur La Question prétendre donner des leçons à propos de la corrida alors qu’il méconnaît totalement l’enjeu du débat et qu’il n’a pas été très attentif au texte : « L’Eglise catholique et la corrida », pourtant très explicite sur le sujet.
Plusieurs points de son raisonnement sont absolument contestables : « les gens de gauche, ce n’est pas tant l’effusion de sang qu’ils rejettent que l’aspect digne et viril ». Erreur, car le slogan principal des bobos-gauchistes contre la corrida porte justement sur la torture et le sang :
Par ailleurs amusante remarque de sa part : « les corridas se déroulaient dans une société catholique où de petits clercs tenaient à sanctifier la chose (…) ce n’est pas une validation de la part de Rome. »
Rappelons que certaines Confréries catholiques, comme Notre Dame de Sabor, n’admettaient en leur sein que des « chevaliers courant les taureaux », c’est-à-dire se livrant à l’art noble, codifié par un ecclésiastique, de la corrida, que l’Eglise soutenait, comme elle soutient et célèbre aujourd’hui la Saint Hubert, au point que les ordres monastiques s’étaient spécialisés dans l’élevage de taureaux de combat.
C’est effectivement Don Gregorio de Tapia y Salcedo, qui codifia en 1643 les règles de la corrida, par la publication d’un Traité pour toréer.
http://books.google.fr/books?id=B1sJiawwQtIC&pg=PA86&lpg=PA86&dq=Don+Gregorio+de+Tapia+y+Salcedo&source=bl&ots=7MG2X1dA5s&sig=SiAQk0kgCDsuZtiiVX2kx-wj_ao&hl=fr&ei=77hZTNzLDo3s4AbYv_2ZDg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CB8Q6AEwAQ#v=onepage&q=Don%20Gregorio%20de%20Tapia%20y%20Salcedo&f=false
Lors de la béatification de sainte Thérèse d’Avila, en 1614, on organise trente courses lors desquelles cent taureaux sont mis à mort. Il en va de même lors de la canonisation de saint Ignace de Loyola, de saint François Xavier, de saint Isidore le Laboureur en 1622, de saint Thomas de Villeneuve en 1654.
Les anti-corridas sont une ramassis de gauchistes délirants, haineux, anti-catholiques, pro-avortements, naturistes impudiques. C’est une évidence, il n’y a qu’à observer leurs méthodes !
Leurs actions débiles et ridicules, qui finirait par détruire toute une part de la culture du Sud de l’Europe si on les laissait faire, témoignent plus qu’il n’est nécessaire de leur repoussante idéologie nihiliste.
Mais cette manifestation à Barcelone des anti-corridas qui se mettent absolument nus sur la place publique aux yeux de tous, dont des femmes, est une honte totale ! Ces gens sont indignes et déments !
Mais ils sont complètement malades ces anti-corridas, des fous à enfermer tout de suite !
Toujours les mêmes méthodes gauchistes de manifestation de la part des militants contre la corrida. On fait dans la provoc pour faire réagir les bourgeois conformistes, en voulant prouver que l’on défend les animaux contre la barbarie des hommes.
De la grosse débilité.
A savoir que les mouvement anti-corridas sont soutenus par la plupart des organisations d’extrême gauche ou anarchistes en Espagne.
L’interdiction pour les chrétiens, du moins pour les ecclésiastiques depuis Grégoire XIII d’assister à la Corrida ; quand a-t-elle été levée ?
C’est le pape Clément VII, en 1526, pape qui fit terminer les travaux de la cour de San Damaso et de la villa Madama et chargea Michel-Ange de représenter le Jugement dernier dans la chapelle Sixtine, qui décida définitivement de lever l’interdiction d’assister aux corridas.
Ah l’abominable Jules de Médicis qui fit représenter la Vierge sous les traits d’une de ses maîtresses !
En tous cas merci pour la réponse
Cédrik le Viking téméraire Ohhh!!
Pour ceux qui ne connaissent pas Nicolas Mullot, dit Sombreval!
D’un Maistre à l’autre : un géant et un médiocre
http://www.sombreval.com/D-un-Maistre-a-l-autre-un-geant-et-un-mediocre_a716.html
Cédrik,
Nous ne forçons personne à apprécier la corrida, nous considérons au contraire qu’elle relève de la tradition de l’Europe du Sud, et comprenons parfaitement qu’elle puisse choquer les populations étrangères géographiquement à la culture tauromachique. Mais nous ne nous méprenons pas pour autant sur les mobiles politiques et l’idéologie malsaine que véhiculent les adversaires de la corrida, ce qui a été largement exposé sur La Question, afin d’en démontrer le caractère haineusement anti-traditionnel et antireligieux, dans la mesure où l’Eglise, depuis Grégoire XIII, a officiellement décidé de christianiser ces jeux taurins, (ce qu’elle fit pour bien d’autres pratiques païennes : pèlerinages, culte des saints se superposant aux anciennes divinités, fêtes des rogations, dates solsticiales, etc.)
L’exemple scandaleux que donnent les militants anti-corridas de leur hostilité à cet héritage qui préserve des pratiques agricoles séculaires, des élevages magnifiques, un art fondé sur des vertus nobles (courage, bravoure, audace, honneur, etc.), démontre largement où se trouve le juste combat sur ce sujet.
D’ailleurs plusieurs intervenants sur ce fil ont déjà signifié ce qu’on devait penser de l’action des adversaires de la corrida, pour qu’il ne soit plus nécessaire d’y insister à notre tour. Vous pouvez évidemment rester réfractaire à la corrida, là n’est pas le problème, et nous l’admettons volontiers, mais au moins ne vous fourvoyez pas, pour justifier votre position et votre respectable sensibilité, dans un soutient aux initiatives ridicules et anti-traditionnelles des anti-corridas.
Plus intéressant la question de la place et du rôle du sacrifice chez Joseph de Maistre, dont vous soutenez, curieusement, qu’il affirme que « toute effusion de sang fait désormais figure d’outrage à la divinité ! »
C’est en appendice des Soirées de Saint-Pétersbourg (1821), qui exposent les grands thèmes de la pensée maistrienne : le satanisme de la Révolution, la réversibilité des mérites et de peines, la régénération par le sang, l’horizon eschatologique de l’Histoire, etc. que se trouve ce texte « l’Eclaircissement sur les sacrifices », qui prolonge la réflexion de Maistre sur la souffrance et la violence.
Que dit Maistre ? Il remarque tout d’abord l’énorme place de la violence dans l’histoire du monde, mais, à la différence de certains penseurs de l’antiquité païenne, il lui apparaît que le christianisme a introduit sur ce point une donnée radicalement nouvelle, apte à fournir précisément un «éclaircissement» prodigieux concernant les mécanismes de compensation intervenant dans l’accomplissement des rites sacrificiels. Maistre souligne donc positivement que le sacrifice se trouve bien à la base de « toute espèce de culte, sans distinction de lieu, de temps, d’opinions ou de circonstances » (Eclaircissement sur les sacrifices, ch. I), mais, pense-t-il, c’est dans le sacrifice sanglant du Calvaire qu’est ouverte et proposée à tous pour la première fois depuis la Chute une authentique voie de régénération spirituelle. Jésus fait homme, par sa mort consentie et assumée, libère pour toujours les créatures du péché, son sang est versé pour la Rédemption du genre humain, son sacrifice devient le moyen merveilleux du salut offert gratuitement à tous.
Toutefois, et c’est en cela que réside la difficulté, et l’incompréhension de ceux qui imaginent naïvement que tout est achevé et que toute forme de sacrifice est devenue inutile, c’est que, comme le souligne Maistre, « bien que le Christ soit mort pour tous, il n’a pas changé la condition des êtres ». C’est là un point très important qu’il faut bien comprendre sous peine de verser dans un charismatique eschatologique comme le font certains millénaristes ignorants.
La mort du Sauveur écrit Maistre, « si elle nous restitue le droit d’entrer en possession de l’héritage perdu, ne nous dispense pas des conditions nécessaires pour le reconquérir ». De ce fait le fidèle membre du Christ, doit collaborer avec Lui, et les mérites de tous les justes ajoutés, quelque faibles qu’ils soient relativement à ceux du Sauveur (le sang des martyrs, des saints, des victimes pour la proclamation de la foi, le sang versé des justes qui meurt en état de grâce, les pénitences, les mortifications, etc.), forment un trésor dont l’Eglise est l’éternelle dépositaire.
Ainsi, et ce point est essentiel, l’effort purificateur se poursuit sans relâche. Le Bien travaille à extirper le Mal. Les souffrances restent toujours proportionnelles aux vices, l’humanité attend le jour où la volonté divine sera faite sur la terre comme au Ciel. Voilà pourquoi, le manteau du blanc cavalier apocalyptique continuera à être taché de sang, jusqu’au jour où le Prince de ce Monde rentrera dans l’abîme. En attendant la fin des temps actuels, qui doivent être précédés d’une recrudescence de calamités, car « l’iniquité s’étant accrue, l’amour se refroidira », la terre continuera à boire le sang des êtres… »
Cette domination constante au sein du monde de la rigoureuse puissance de la violence, du crime et de la mort, de la guerre, qui accompagne depuis toujours l’histoire des hommes, en donne un exemple pour le moins saisissant. Elle apparaît bien comme une sorte de « modalité » spécifique de la loi universelle du sacrifice, du dogme de la réversibilité des peines et des souffrances. Maistre en quelques lignes le démontre très clairement : « Il n’y a pas dans tout le monde spirituel une plus magnifique analogie, une proportion plus frappante d’intentions et de moyens, d’effet et de cause, de mal et de remède. Il n’y a rien qui démontre d’une manière plus digne de Dieu ce que le genre humain a toujours confessé, même avant qu’on le lui eût appris : sa dégradation radicale, la réversibilité des mérites et l’innocence payant pour le coupable, et LE SALUT PAR LE SANG. » (Eclaircissement, ch. III.)
De la sorte, même si l’art taurin ne s’apparente absolument pas à un culte, ce qui serait blasphématoire et impie, et reste uniquement et simplement un « art », il participe cependant de la loi sacrificielle qui perdure après la mort du Sauveur, car le monde demeure en agonie jusqu’à ce que les temps soient accomplis, faisant que la mort, la violence, la souffrance, la maladie, le versement du sang, la guerre, etc., constituent inévitablement des principes inchangés selon la formule saisissante de Maistre : « bien que le Christ soit mort pour tous, il n’a pas changé la condition des êtres ».
Il nous faut donc voir dans ce principe inflexible et terrible de la perpétuité de la violence en ce monde malgré les souffrances de la Croix, une marque directe, un signe visible de notre dégradation, et du prix exorbitant qu’il fallut pour notre nécessaire rédemption par le Sang versé du Sauveur – certes une fois pour toutes – mais dont l’effet définitif s’exercera pleinement que lorsque la cruelle loi de mort sera abolie, ce que le renouvellement du Calvaire, lors du saint Sacrifice eucharistique, nous rappelle à chaque messe célébrée.
Le sens de la Croix
http://www.la-question.net/archive/2006/04/14/le-sens-de-la-croix.html
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Un fait peu connu est à rappeler, soit l’attentat de Deuil, en région parisienne, commis le 4 juin 1901 alors qu’une corrida se préparait. L’auteur de coups de pistolets – qui ne blessèrent que légèrement l’un des toréadors – est Ivan Aguéli, nom d’artiste du peintre suédois John Gustav Agelii (1869-1917) qui vit alors à Paris. Si elle est spectaculaire, cette action n’est cependant pas isolée : elle s’inscrit aussi dans un mouvement d’opposition à la tauromachie qui toucha les milieux républicains radicaux et socialistes depuis les années 1850.
La tauromachie est souvent, dans les milieux conservateurs, un emblème national qui cultive, face aux étrangers, une singularité hispanique. Ainsi en 1912, l’écrivain et chroniqueur Azorín (1873-1967), peintre et chantre de la Castille, fait de la corrida un divertissement empreint de passion qui ne peut qu’être incompréhensible pour des Anglais.
Le thème de l’opposition entre Nord et Sud de l’Europe intervient aussi dans le croquis que le fameux dessinateur antidreyfusard Caran d’Ache a consacré dans Le Journal à l’attentat de Deuil, Ivan Aguéli étant supposé incarner un type nordique a priori hostile à la corrida : le croquis, qui représente Aguéli tirant sur un toréador mais lui-même pris à partie par le taureau, a pour légende : « Le Nord contre le Midi… et le choc en retour ».
Rajoutons qu’Ivan Aguéli, protagoniste de l’attentat de Deuil, est l’ami de Marie Huot proche des idées néomalthusiennes, poétesse symboliste qui mène un combat radical contre la vivisection, la vaccination pasteurienne et la tauromachie. À certains égards, c’est une figure qui anticipe l’actuel courant « antispéciste » anarchiste et violemment anti-corrida qui conteste la domination humaine sur les autres espèces animales.
Ivan Aguéli est également lié au milieu anarchiste, et figure, pour avoir donné asile à un compagnon, parmi les inculpés du « Procès des Trente » d’août 1894, faisant plusieurs mois de prison à Mazas avant d’être acquitté.
Mais ce qui est beaucoup plus intéressant pour nous, c’est qu’il s’intéresse comme d’autres artistes à des questions ésotériques ; il publie dans la revue occultiste de Gérard Encausse dit Papus l’Initiation en 1902, et deviend soufi en Égypte où il réside une dizaine d’années au cours de sa vie.
Le plus significatif à retenir c’est que c’est lui qui a initié au soufisme le célèbre ésotériste René Guénon en 1911 !
Voici sa photographie :

Ernest Coeurderoy, poète, anarchiste du XIXe, participant aux journées de barricades de juin 1848 et de mai 1849 à Paris, forcé à l’exil par Louis-Napoléon, préfigure les postions des anti-corridas actuels qui reprennent, en le sachant ou non, ses thèses sur la non-séparation des espèces, et la réduction de l’homme à un animal comparable aux autres.
L’Atelier de Création libertaire, collectif d’édition lyonnais, vient de publier le texte d’Ernest Coeurderoy, intitulé Corrida qui date de 1853. Cette oeuvre est particulièrement intéressante par la critique résolue qu’il en fait du point de vue de la souffrance des animaux dont il épouse absolument la cause : « Je sympathise avec le taureau. C’est bête, mais c’est juste ». Il se fait fort de répondre aux arguments pro-corrida, s’attardant pour cela longuement sur la question de la consommation de viande, qu’il qualifie d’« horrible injustice ». Il appelle explicitement de ses voeux « ces époques fortunées » où l’on ne massacrera plus pour vivre, où la corrida et toutes les autres formes d’exploitation ou de domination sur les animaux auront disparu. Il évoque déjà des « droits des animaux » et parle d’équité et de justice à leur égard, que notre « soif de la domination » leur dénie… Coeurderoy était déjà connu, dans les milieux de l’ultra-gauche comme un visionnaire, révolté et exalté (cf. son livre Hourrah, ou la Révolution par les Cosaques !), anticipant les anarchistes individualistes qui apparaîtront quelques décennies plus tard.
On constate donc une ligne constante entre les thèses des anarchistes naturistes du XIXe, qui n’hésitèrent pas à aller jusqu’à l’attentat, et les adversaires de la corrida aujourd’hui.
Extrait significatif de l’anarchiste Ernest Coeurderoy :
« Je suis convaincu que le plus sûr moyen de soulever une révolution en Espagne serait de prohiber les courses de taureaux. Ce peuple supportera tout : la misère, la faim, le choléra, sept années de guerres civiles atroces, des commotions et des épreuves sans fin. Mais malheur au gouvernement qui porterait la main sur les plaisirs et le luxe qui sont l’âme de sa vie !
C’est qu’il faut bien l’avouer, quelqu’adversaire qu’on soit de ces divertissements sanguinaires, aucun spectacle au monde ne peut donner une idée de la magnificence d’une course de taureaux dans la très héroïque capitale des Espagnes ; aucun ne peut faire naître dans l’âme humaine d’émotions plus fortes, plus terribles ; le grand génie de Shakespeare ne rêva pas de drame plus fécond en péripéties. »
http://ateliber.lautre.net/Corrida.html
Ce qui est absolument scandaleux, c’est que ces mêmes anarchistes qui s’émouvaient des taureaux et publiaient des textes ridicules pour faire interdire la corrida, sont les mêmes qui massacrèrent les prêtres et les religieux par milliers lors de la guerre civile en Espagne !
moi j’aime bien quand le taureau plante le toreador et lui met les tripes a l’air pour lui faire comprendre qui est le maitre avec son habit de tafiole!vive la corrida et vive les tripes des toreadors a l’air!
bon alors la question on ose pas publier mon com que j’ai posté hier trop choquant?
@ fred
Il est pas choquant ce com, il est simplement débile et montre bien le niveau zéro des arguments des adversaires de la tauromachie, mettant en lumière surtout le manque complet de compréhension de ce qu’est et représente la corrida en valeur de noblesse et d’art.
Au contraire ce type de réaction est très utile car elle renforce plus encore la conviction de ceux qui luttent pour défendre un patrimoine culturel et traditionnel, que des fous inspirés par l’idéologie de mort et le nihilisme voudrait faire disparaître.
Une très belle chanson de Dalida en l’honneur de l’esprit de la corrida !
Merci LA QUESTION pour votre courageuse défense de la tauromachie !
Le dernier jour de la féria
Les places se vendent au marché noir sur la piazza
De Barcelone jusqu’à Seville
Ils sont là de tous les pays de toutes les villes
Et déjà sur les gradins la foule joue le destin du matador
Dans la chapelle de San-Ramon Pablo Miguel
Allume un cierge à la Madone
Il lui demande protège-moi
Car cette fois c’est ma dernière corrida
Pour l’amour de Maria et les yeux de Maria
Il a jurer que jamais plus il ne combattrait
Pour l’amour de Maria
Pour la main de Maria qui faisait le signe de croix
Il abandonne la gloire, les bravos les victoires
Et tous ceux qui criaient
Olé…Olé…Olé…Olé
Oh oh oh …La féria
Oh oh oh …La féria
Le dernier jour de la féria
La vie se joue au marché noir sur la piazza
Le cœur tranquille le regard fier
Pablo Miguel s’avance tout droit vers la lumière
Et le public sur son passage
Ovationne le courage du matador
Soudain le silence est tombé
Quand dans l’arène c’est la minute de vérité
Superbe dans son habit d’or
C’est le triomphe sur la mort une fois encore
Pour l’amour de Maria et les yeux de Maria
Il a jurer que jamais plus il ne combattrait
Pour l’amour de Maria
Pour la main de Maria qui faisait le signe de croix
Il abandonne la gloire les bravos les victoires
Et tous ceux qui criaient
Olé…Olé…Olé…Olé
Oh oh oh …La féria
Oh oh oh …La féria
~Musique~ Pour l’amour de Maria et les yeux de Maria
Il a jurer que jamais plus il ne combattrait
Pour l’amour de Maria
Pour la main de Maria qui faisait le signe de croix
Il abandonne la gloire les bravos les victoires
Et tous ceux qui criaient
Olé…Olé…Olé…Olé
Pour l’amour de Maria
Et les yeux de Maria
Pour l’amour de Maria
Qui faisait le signe de croix
Pour l’amour de Maria
Oh oh oh la féria
Magnifique chanson de Luis Mariano : Olé Toréro !
Ainsi que les fiers toréros,
Dominguez , Romero
Dont la vaillance
Sans défaillance fut mon drapeau
Amis, dans la plazza tantôt
Je vais , moi , Juanito
Par ma victoire
Gagner la gloire
De vos bravos
Et si Dieu veut bien être avec moi
Je ferais mieux que ceux d’autrefois
Olé Torero
C’est l’honneur des gens de coeur et de courage
Olé torero
De tenter de récolter tous les suffrages
Comme le soleil éclaire
De ses feux joyeux le monde entier
En costume de lumière
Un grand matador doit briller ( enregistrement : toi seul matador)
Olé torero
Que c’est beau quand le taureaux furieux s’élance
D’entendre après un silence
Un peuple entier crier :
OLE Torero !
[Choeur]
Et quand, pour le suprême effort
le dernier corps à corps
Soudain s ‘ élèvent
Les notes brèves sonnant la mort
Jetant au loin sa montera
Le matador s’en va l’âme virile
D’un pas tranquille
Seul au combat
Et pour mieux souligner ses exploits
Tout le cirque entonne à pleine voix
Olé Torero
C’est l’honneur des gens de coeur et de courage
Olé torero
De tenter de récolter tous les suffrages
Comme le soleil éclaire
De ses feux joyeux le monde entier
En costume de lumière
Un grand matador doit briller
Olé Torero
Quel instant , quand on entend sur les estrades
Pour une belle estocade
Un peuple entier crier
Olé toréro
Et les 20 000 personnes qui ont défilé à Madrid contre la corrida , c’était aussi par « opposition à l’Espagne « , comme vous le dites des catalans ?Vous croyez qu’à Barcelone , il n’y a pas de gens sincèrement révulsés par la souffrance du taureau et par les pratiques mafieuses du milieu taurin ( les passe-droits financiers ,sanitaires ,l’utilisation de subventions publiques ) ?
Moi, je suis anti corrida et c’est les aficionados que je trouve hypocrites !
Si vous voulez de l’émotion , du courage, de l’honneur , choississez le rugby, le foot, la boxe ,qui se pratiquent entre adversaires responsables , consentants et de meme niveau… Prenez un risque vous memes, en personne , au lieu de jouir de la torture et de l’agonie du taureau, votre cul délicat posé sur un coussin !
La « beauté » de la corrida ? si on enlève les paillettes , les flonflons , le pastis , qu’est ce qui reste ? Un cheval drogué et aveuglé pour qu’il se tienne tranquille .Un bovin trafiqué pour etre plus « performant », qui meugle de douleur, qui ne peut plus se defendre avec ses cornes ,car pique et banderilles lui ont bien déchiré le cou et le dos , qui pisse le sang ,qui est seul à crever devant la foule à l’abri .
Et sachez que les anti se battent aussi pour d’autres causes, humaines et animales , car ils veulent un monde meilleur . Les fantasmes de domination, force , noblesse ,du monde de la corrida , comme tous les fantasmes , ça devrait rester au niveau de l’imaginaire !quand ça se concrétise dans le réel d’une arène , ça devient obscène et minable !
« les anti(s) se battent aussi pour d’autres causes, humaines »… pourtant on les voit pas beaucoup manifester contre l’avortement, et pour cause ces militants gauchistes y sont massivement favorables !
C’est ce que l’on pourrait appeler de la sensibilité à géométrie super variable… les anti-corridas hypocritement disent s’émouvoir de la souffrance des taureaux alors que 250 000 bébés à naître sont tués chaque année en France dans le silence total !
Au cours de l’année 2008 en Europe (UE 27 et reste de l’Europe) un avortement a été pratiqué toutes les 11 secondes, 327 avortements par heure et 7.846 avortements par jour.
L’Espagne, bien qu’étant le pays de l’UE où l’augmentation du nombre d’avortements pratiqués a été la plus importante au cours de ces dix dernières années (augmentation de 61.965 avortements par an entre 1998 et 2008) vient même d’adopter une loi qui augmentera encore le nombre d’avortements ! bravo les anti-corridas !
L’avortement en Europe ! Triste record !
1 237 731 avortements ont été enregistrés en 2007, soit un avortement toutes les 25 secondes !
https://lebloglaquestion.wordpress.com/2009/11/02/%ef%bb%bf-l%e2%80%99avortement-en-europetriste-record/
Que font les anti-corridas ?
Précoce, Brigitte Bardot l’aura été dans tous les domaines : premier flirt à 12 ans, premier sauvetage d’une souris à 13 ans, première une de Elle à 14 ans et demi, premier amour (Vadim) à 15 ans, première tentative de suicide à 15 ans et demi rapidement suivie d’un premier avortement, d’un premier film (Le trou normand) ensuite, à 18 ans, d’un premier mariage, puis défendant à la télé le droit à l’avortement dès 1973 !
Les manifestants contre la corrida en Espagne sont des gauchistes écolos et anarchistes paumés, aux idées corrompues par une propagande stupide !
Ce n’est pas la souffrance du taureau qui les mobilise, mais une haine contre ce que représente la corrida. D’ailleurs pourquoi ne vont-ils pas manifester devant les supermarchés qui débitent des animaux élevés misérablement en batterie et tués de façon ignoble dans les abattoirs industriels, devant les échoppes qui vendent de la viande Hallal où les bêtes sont égorgées sans étourdissement, où plus encore les centres d’IVG qui massacrent dans le sein de leurs mères des enfants à naître ?
Cette lutte anti-corrida est une mascarade politique instrumentalisée par les partis de gauche et d’extrême-gauche, dirigée contre un art et une tradition, que ne supporte plus une frange de la population qui a perdu ses repères, ses racines et le sens de son héritage culturel. Cet oubli qui frappe comme une maladie mortelle les peuples en Europe, est un symptôme significatif de la décadence tragique de notre civilisation.
La corrida, contrairement aux mensonges répandus, d’autant que les conditions de contrôle sont draconiennes aujourd’hui dans les grandes arènes, est un art noble, un engagement risqué de l’homme face à un animal magnifique, mais sauvage et imprévisible.
Rappel des règles imposées pour la corrida :
https://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/07/29/corrida-la-catalogne-se-ridiculise/#comment-10875
La corrida est un ultime témoignage, dans notre société aseptisée et technocratique, sans doute le plus beau et extraordinaire, du lien entre art, honneur et sacralité. Et c’est ce qui le rend incompatible avec la culture de mort qui s’impose de partout en Occident par la négation de la Tradition !
Une belle brochette d’hypocrites larmes de crocodiles, avec les stars pornos-gauchos-bobos anti-corridas du showbiz !
Vite, après ces imbéciles, retour à la tradition !
Hommage à Le 28 août 1947, Manuel Laureano Rodríguez Sánchez dit « Manolete », né le 4 juillet 1917 à Cordoue (Espagne), mort le 29 août 1947 à Linares.
Manolete fut grièvement blessé dans les arènes de Linares par le taureau « Islero » de la ganadería de Don Eduardo Miura. Lors de l’estocade, l’une des cornes pénétrant dans l’artère fémorale provoque une terrible hémorragie. « Manolete » décède le lendemain à cinq heures du matin. Il repose au cimetière San Agustín de Cordoue.
Il a été nommé par la vox populi « Quatrième Calife de la Tauromachie » après « Lagartijo », « Guerrita » et « Machaquito ».
Au titre des hommages modernes en mémoire du grand Manolete !
Cinq mois après l’interdiction de la corrida en Catalogne, Barcelone s’interroge sur l’avenir de ses arènes.
Neuf mois après la dernière corrida et cinq mois après son interdiction en Catalogne, Barcelone n’a pas encore tranché le sort réservé à la Monumental, une arène de 18 000 places ouverte en 1914.
Reportage dans la capitale de la Catalogne :
http://www.sudouest.fr/2012/05/25/tauromachie-que-va-devenir-la-monumental-de-barcelone-725142-727.php
Pour parler de taureaux et de ce que signifie pour un torero la fermeture définitive des places catalanes, el “Maestro”, Juan Mora répond :
http://fr.euronews.com/2011/09/23/juan-mora-matador-fermer-la-monumentale-de-barcelone-est-un-drame/
Acclamés par 18 000 aficionados, trois toreros espagnols de renom ont tué dimanche les huit derniers taureaux lâchés dans les arènes de La Monumental à Barcelone, pleines à craquer pour l’ultime corrida de l’histoire de la Catalogne.
Sous les cris de «Liberté!», les matadors Juan Mora, José Tomas et Serafin Marin ont tourné la page d’un siècle de combats sur le sable de La Monumental, les arènes de la capitale catalane ouvertes en 1914, avant l’interdiction de la corrida en Catalogne à partir du 1er janvier 2012.
Symboliquement, dans cette région très nationaliste du nord-est de l’Espagne, c’est le jeune torero catalan Serafin Marin, 28 ans, enfant de Barcelone, qui a donné le coup de grâce au dernier taureau de cette soirée, le huitième.
Vêtu de rouge et or, Serafin Marin portait une cape multicolore sur une face, aux couleurs rouge et jaune du drapeau catalan de l’autre.
Suite : http://www.lapresse.ca/international/europe/201109/25/01-4451168-barcelone-dit-adieu-a-la-corrida.php
Pourquoi un anti-corrida devrait-il combattre le droit à l’avortement ? Où est le rapport ? Les anti-corrida se battent contre la torture et la barbarie, rien à voir avec l’avortement. Et non, ce n’est pas de la sensiblerie ! La majorité d’entre eux sont végétariens et militent pour d’autres causes que celle-ci et pas seulement pour des causes animales !!!
Elle est belle la « culture », il y a 2000 ans, on jetait des hommes et des lions dans les arènes et les gens applaudissaient. Aujourd’hui, le spectacle a quelque peu changé mais le public dans les arènes reste le même. Toujours la même soif de sang. Vous ne faites que transmettre la haine et la violence ! Vos arguments ne valent rien !
Que pensez-vous de la chasse à la baleine ? Que vous pensez-vous du massacre des éléphants ? Et, svp, ne me parlez pas de spectacle ou de culture ou tradition !
Un animal souffre comme vous, apprenez donc la signification du mot « altruisme ».
CORRIDA ABOLITION !!!