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L’archétype féminin en Occident est devenu celui de la putain !

7 novembre 2009

La Question L'Écho de la mode

Est-ce excessif d’écrire que les femmes occidentales, alors que  depuis l’avènement du christianisme, on avait toujours privilégié la pudeur, la décence et la modestie, sans pour autant nier les signes de la beauté féminine, sont habillées comme des « putains » ? Or à présent, la mode, de façon « hyper-sexualisée », les dénude au niveau réel dans la rue, mais aussi virtuel (la fiction télévisuelle, la publicité, la propagande), à grande vitesse et  depuis le plus jeune âge.

Certains parents s’en inquiètent. Mais n’ont-ils pas cautionné cela eux-mêmes, ne sont-ils pas baignés dedans, ne le financent-ils pas bon gré mal gré ce système de corruption des consciences et des moeurs ? Ne l’oublions pas : « Les enfants n’écoutent pas les paroles, ils imitent les actions, suivent les exemples ! »

Quelle logique derrière tout cela ? derrière cette effroyable décadence des mœurs ?

D’ailleurs le logiciel de l’hyper-érotisation du corps ne date pas d’aujourd’hui, alors que certains ont l’air seulement de le découvrir ! Sa pratique courante fait partie du système consumériste qui s’est greffé comme un chancre parasite sur la société européenne depuis la Révolution française et qui parle aux hommes comme à des enfants du Jardin public. Ainsi, faire croire à l’interdit en le montrant est considéré un art ; la littérature morbide, réservée jadis à une toute petite frange de la population, qui esthétise la perversion, la prostitution, la sodomie, le viol, l’inceste, la pédophilie (Sade en est le meilleur exemple), est devenue un critère d’excellence et de goût pour les modernes !

Regardons les affiches publicitaires. Le corps est mis en scène, principalement celui de la femme (de plus en plus jeune et retouchée), dans des poses suggestives, moyen d’atteindre le subconscient, les instincts et l’énergie primaires, des mondes inférieurs, et de solliciter en nous les réflexes de consommation (consommer pour survivre étant l’énergie présente dans le monde qui depuis l’Eden), autour desquels tourne toute l’économie, seul pilier qui soutient l’existence de l’Occident. Consommation au-delà de la nourriture essentielle, consommation masturbatoire instrumentalisée par des boutiquiers apatrides qui génèrent et lancent des modes de plus en plus décadentes visant à ronger les derniers reliquats de culture chrétienne et de religion, et à enfiévré le circuit du plaisir dans les cerveaux pour rendre l’esprit critique, ou le sursaut moral, inopérant.

De la sorte, l’archétype féminin en Occident, en l’espace de quelques décennies seulement au XXe siècle, est passé de celui de la mère de famille pieuse, à celui de la putain ! Là où la chrétienté et l’islam, sur le plan traditionnel, voient dans la Femme le Principe « féminin » de Dieu, pouvoir caché et intériorisé de la Création traversant tous les plans de La Manifestation, la société contemporaine, féminisme, érotisme, consumérisme et déchristianisation étant passés par là, l’a réduit à un vulgaire objet, à une chose abjecte !

L’inquiétude qui devrait nous étreindre aurait donc à porter sérieusement sur le délabrement moral qui règne dans le monde occidental en général. Les musulmans pieux voient aujourd’hui les occidentaux comme de méprisables décadents. Force est de constater qu’ils n’ont pas tout à fait tort ! Cette décadence est peut-être l’un des fléaux les plus dangereux qui soient pour le devenir de l’histoire de l’Europe et du monde !

3 commentaires leave one →
  1. Kumil permalink
    17 décembre 2010 21:58

    Les filles qui s’habillent vulgairement son assez rare. La grande majorité des filles de tout âge que je croise dans la rue s’habillent avec pudeur et élégance, et ne sont pas pour autant catholique pratiquante. Cessez cette malhonnêteté.

    • gerdil permalink
      17 décembre 2010 22:21

      On doit pas habiter le même pays Kumil 🙂

  2. Pascal Gruselle permalink
    8 juin 2011 11:43

    Assez juste me concernant, la publicité éhontée vise un public de plus en plus jeune, en leur faisant croire que seuls les standards de mode (de forme donc), sont ceux qui détermineront leur identité, et de plus, cette publicité vise quasi exclusivement l’aspect sexuel de la libido, alors que la libido est le flux de vie, dont la sexualité fait partie, mais en aucun cas n’en n’est l’exclusivité.

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