Aller au contenu principal

Un légende anticatholique : la papesse Jeanne !

1 novembre 2009

Metropolis a profité de la sortie du film « Die Päpstin » – La papesse – pour s’emparer en images de la prétendue « histoire » de la papesse Jeanne, et se livrer à une interprétation hasardeuse et malveillante du mythe, sachant qu’il s’agit évidemment d’une pure légende colportée par Luther et les Réformateurs au XVIe siècle afin de nuire à l’Eglise.

En effet aucune chronique contemporaine sérieuse n’accrédite plus désormais cette grotesque histoire, et la liste des papes ne laisse aucun interstice dans lequel le pontificat de Jeanne pourrait s’insérer. Entre la mort de Léon IV, le 17 juillet 855 et l’élection de Benoît III, période entre laquelle Martin le Polonais place la papesse, il ne s’écoule peu de temps, même si ce Benoît III n’est pas couronné avant le 29 septembre de la même année, du fait de l’antipape Anastase. Ces dates sont confirmées par des preuves solides, telles que des monnaies et des chartes. La chronique de Jean de Mailly suggère quant à elle un placement de Jeanne peu avant 1100. Or il ne s’écoule que quelques mois entre la mort de Victor III (16 septembre 1087) et l’élection d’Urbain II (12 mars 1088), et quelques jours seulement entre la mort de ce dernier (29 juillet1099) et l’élection de Pascal II (13 août 1099). La légende comporte de nombreuses variantes mais beaucoup des détails mentionnés sont totalement anachroniques, montrant le caractère fantaisiste de cette histoire imaginaire.

Georg Tschurtschenthaler et Lisa Häfner réalisateurs de l’émission en profitent cependant, mais cela devient une habitude aujourd’hui, pour égratigner au passage l’Eglise catholique, et laisser entendre que la question du sacerdoce des femmes, indirectement soulevée par ce film, est un problème qu’il convient à présent d’aborder. On distingue aisément les  intentions modernistes qui animent de tels propos.

Pour revoir l’émission Metropolis consacrée au film

veuillez  cliquer ICI

Interview du réalisateur allemand Sönke Wortmann
(en allemand)

One Comment leave one →
  1. Sarantopoulos permalink
    23 décembre 2010 16:46

    A faire circuler par ceux qui protègent sérieusement, pour du vrai, les enfants!
    Refus de dédommager. Et la Théologie alors? Et l’enseignement de Jésus?
    Un haut dignitaire de l’Eglise Catholique a annoncé «que l’Eglise ne dédommagera financièrement aucune des victimes des nombreux cas de pédophilie de ses membres».

    A) Que dit l’Ancien Testament?
    Oeil pour oeil, dent pour dent, c’est Dieu qui l’a dit!
    Tu casses un vase, on te casse un vase, c’est Dieu qui l’a dit!
    Tu casses une fenêtre, on te casse une fenêtre, c’est Dieu qui l’a dit!
    Tu sodomises de nombreuses fois, on te s……. de nombreuses fois, c’est Dieu qui l’a dit!

    Je pense que si l’on demande à l’Eglise Catholique que préférez-vous:
    – dédommager financièrement chacune des victimes, ou bien
    – qu’on sodomise les coupables?
    Il est possible que l’Eglise préférera que ses membres du clergé soient sodomisés, ainsi elle ne déboursera pas d’argent!

    B) Que dit le Nouveau testament?
    L’Empereur Romain avait levé un impôt de dédommagement en Palestine. Tibère avait estimé qu’il dépensait trop d’argent pour calmer les agitateurs Palestiniens!
    On demanda à Jésus, «Faut-il payer cet impôt aux Romains?»
    Jésus dit: «Montrez-moi une pièce» «Nous voyons la figure de César: il faut rendre à César ce qui appartient à César».

    L’enseignement de Jésus nous montre qu’il faut dédommager financièrement. C’est un plus par rapport à l’Ancien Testament. Si je casse la fenêtre du voisin, celui-ci cassera ma fenêtre d’après l’Ancien Testament, et comme résultat nous serons tous les deux lésés.
    Avec le Nouveau Testament au lieu de casser une de mes fenêtre par vengeance, je répare les dégâts que j’ai commis en payant une nouvelle fenêtre au voisin.

    Ce type de dédommagement on le retrouve dans les justices grecque et romaine d’avant Jésus, on le retrouve dans le Code Napoléon, dans les Justices française, canadienne, irlandaise, belge et de toute l’Europe, des Amériques de l’Australie, etc.

    On retrouve ce dédommagement partout, sauf dans l’Eglise Catholique.
    En rejetant le dédommagement financier, l’église catholique se moque de l’enseignement de Jésus, du Code Napoléon, de nos lois, de notre Justice, de nos coutumes, de notre philosophie, des bases de notre civilisation, de ce que nous enseignons à l’école à nos enfants, tout cela étant basé sur un principe déjà fort ancien: qui casse, paie!

    Du fait que l’Eglise rejette notre civilisation, nos Lois, nos coutumes, etc, il me semble qu’elle n’a rien à faire sur notre Territoire.
    Si l’Eglise refuse de dédommager qu’elle quitte nos pays.

    Nous demandons à tous les Elus, d’agir en conséquence afin de défendre et de protéger les citoyens et leurs enfants!

    Sarantopoulos.

Laisser un commentaire