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Le retour des catholiques intégristes !

14 septembre 2010

     

  « Ces catholiques héritiers de cette Église de la Contre-Réforme,       

 de la contre-révolution, du contre-modernisme…  

les voilà de retour !      

         

    

  

   Henri Tincq, avec une pointe perceptible de regret, écrit dans son livre « Le retour des intégristes » : « On les croyait vaincus, anéantis, renvoyés aux poubelles de l’histoire, ces catholiques intégristes, héritiers de cette Église de la Contre-Réforme, de la contre-révolution, du contre-modernisme qui, jusqu’aux années 1950, avait écrasé de son arrogance la scène politique et religieuse de l‘Europe. Or, les voilà de retour« , et il a raison, la Tradition catholique est effectivement de retour afin, avec l’aide de Dieu, de réédifier la chrétienté ! 

 L’Eglise doit se comprendre comme une critique de l’idéologie moderne et de la pensée des Lumières, et par voie de conséquence du libéralisme en tous ses aspects. L’Eglise oppose sa conception de l’homme et de la société à celle du monde moderne. Elle ne vise pas simplement à apporter son concours à l’analyse de la critique du monde moderne, mais elle sert un objectif spirituel pour chercher à organiser le monde en référence à sa vérité. Ce dessein est traversé l’ensemble du magistère doctrinal de l’Eglise.

 

p12_xxxx_001.jpg image by zwoj

 L’Eglise oppose sa conception de l’homme      

et de la société à celle du monde moderne.   

    

    L’Eglise traditionnelle n’a pas renoncé à opposer son système de pensée aux valeurs modernes impies, qui sont en opposition directe avec l’enseignement de l’Evangile. La traduction théologique et politique de ce débat porte inévitablement sur la question de la laïcité, et par voie de conséquence sur la place de l’Eglise dans la sphère temporelle. L’institution religieuse n’oublie pas qu’elle a joué un rôle politique important de la fin de l’Empire romain jusqu’au XVIIIème siècle, période à partir de laquelle elle est progressivement expulsée des affaires temporelles. C’est cette réalité politique dont la Révolution a fait table rase, qui doit de nouveau s’imposer, et que l’Eglise doit retrouver pour que surgisse de l’Histoire, à la faveur de la Divine Providence, une nouvelle chrétienté !   

 

8 commentaires leave one →
  1. kurtisd permalink
    14 septembre 2010 14:03

    Des manipulateurs d’enfants….!!!

  2. Aloïs permalink
    15 septembre 2010 09:11

    L’Eglise reste la dernière chance pour une chrétienté mourante, comme le disait Alphonse de Chateaubriand.

    • apostolatus specula permalink
      17 septembre 2010 10:03

  3. DST permalink
    15 septembre 2010 09:14

    Affaire Anatrella : Henri Tincq, désinformateur en chef du journal « Le Monde » !
    http://www.golias.fr/spip.php?article1128

  4. Martin permalink
    17 septembre 2010 10:00

    Ce que vous écrivez rassure lorsqu’on est parfois, et même souvent, tenté par le doute et le désespoir : « L’Eglise traditionnelle n’a pas renoncé à opposer son système de pensée aux valeurs modernes impies, qui sont en opposition directe avec l’enseignement de l’Evangile ».

    Merci pour votre combat au service de la Tradition et de la contre-révolution catholique !

  5. Actualité : Petite apologie de l’intégrisme catholique permalink
    20 décembre 2011 20:19

    Le blog « Rpoublik.com« , vient de se doter d’un nouvel environnement du plus bel effet et fort agréable.

    Par ailleurs on lira de leur part un texte très intéressant :

    « Petite apologie de l’intégrisme catholique à l’usage du monde moderne »

    Notre temps se caractérise par l’instauration d’un rapport de force qui repose presque uniquement sur la rhétorique, soutenu par un zeste d’émotion et de terrorisme intellectuel.

    Pour nous autres catholiques, que l’on soit traditionaliste ou progressiste désinvolte, une menace pèse sur nous à tout instant: se faire traiter d’intégriste.

    N’en déplaise aux modernistes qui se réclament de N.S. Jésus Christ: le Chef de l’Eglise catholique est un modèle d’intégrisme et de lutte contre les accommodements. Et s’il faut le prouver, voici quelques exemples de parole du Seigneur ne laissant place à aucune demi-mesure ni compromissions:

    ■” Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi “ (Jean 14 :6)

    http://ripoublik.com/2011/06/petite-apologie-de-lintegrisme-catholique-a-lusage-du-monde-moderne/

  6. Actualité : Hommage de Madiran à François Brigneau permalink
    11 avril 2012 23:34

    Un bel hommage de Madiran dans le « Présent » à paraitre demain :

    Notre presse de réfractaires et de contre-révolutionnaires vient de perdre son doyen. Parmi nous, depuis plus d’un demi-siècle, il était le meilleur. Il était aussi romancier, historien, et orateur de meetings. Mais c’est dans le journalisme, je crois, qu’il avait davantage le don, l’imagination, le mot juste et la formule qui frappe. Aucune rubrique, de l’éditorial politique au reportage du Tour de France, ne lui était étrangère, et dans chacune, il inventait une manière, un style inédit. Pour faire la chronique de la télévision, il avait créé le commentaire anticipé des programmes annoncés, afin de n’être jamais en retard auprès des téléspectateurs, c’est une invention qui a été beaucoup imitée. Il aimait l’écriture, il aimait la mise en pages, il aimait l’esprit d’équipe et l’improvisation, il aimait ce métier, il l’avait appris sur le tas, il savait qu’il y excellait. Brasillach avait distingué son talent et pressenti la puissance de feu de sa forte personnalité, il lui avait donné cette sorte d’encouragement qui peut être décisif dans une destinée. Il l’avait retrouvé voisin de prison et avait consacré à « l’ami têtu » une strophe dans Le Testament d’un condamné qu’il écrivait à Fresnes après sa condamnation à mort. C’est une strophe dont le murmure à mi-voix vient accompagner aujourd’hui le départ de François Brigneau :
    Cher Well, notre sainte colline,
    Le petit peuple du marché,
    La rue grouillante où l’on chemine,
    Les charrettes des maraîchers,
    Ils sont à toi, ami têtu,
    Qui dans l’ombre toujours devines
    Ce que l’espoir jamais battu
    Malgré l’apparence dessine

    suite : http://www.contre-info.com/hommage-de-madiran-a-francois-brigneau#more-19155

  7. 5 août 2013 12:00

    Jean Madiran s’est éteint ce mercredi 31 juillet, à l’âge de 93 ans.

    C’est une figure importante de la droite nationale et catholique de ces 60 dernières années qui disparaît. Un intellectuel véritable et une fine plume.

    Jean Madiran (de son vrai nom Arfel) avait commencé jeune, et fort, étant secrétaire de Charles Maurras durant la Seconde guerre, durant laquelle il fut décoré de la Francisque.
    Il collaborait alors à L’Action française et à la Revue universelle (fondée par Jacques Bainville et Henri Massis).

    Réfugié dans un monastère situé sur la colline de Madiran, d’où son pseudonyme, après 1945, il devint ensuite journaliste et essayiste. Il publia son premier livre, La Philosophie politique de saint Thomas (Les Éditions Nouvelles, 1948), sous le pseudonyme de Jean-Louis Lagor et lanca une publication d’inspiration maurassienne, l’Indépendance française, rachetée en 1950 par Aspects de la France.

    Il marqua son époque avec la publication de qualité Itinéraires, fondée en 1956 et qu’il dirigea durant 40 ans, réunissant des intellectuels réputés et menant un inlassable combat face au modernisme.

    Madiran cofonda (en 1982) et dirigea aussi (pendant 25 ans) le quotidien Présent.

    Les obsèques de Jean Madiran seront célébrées, ce lundi 5 août à 10 h en la chapelle Notre-Dame des Armées (Impasse des Gendarmes) à Versailles, par Dom Louis-Marie, Père Abbé du Barroux.

    Source : http://www.contre-info.com/deces-de-jean-madiran

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