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Pour une contre-révolution religieuse !

15 novembre 2020

 

zaccaria

« La seule vérité capable de changer les âmes,

c’est  la  Vérité de l’Evangile et de la Révélation ! »

Lorsqu’on examine les sinistres conditions de vie dans lesquelles nous nous trouvons placés aujourd’hui, et que l’on pose un regard lucide et un minimum objectif, sur la situation, il est évident que la désespérance ne peut que s’imposer, nous portant à ce constat pessimiste, développé sur tous les tons de la gamme des réflexions lues et entendues : « tout est désormais perdu« .  Et il est vrai qu’à vue humaine immédiate – la violente déchristianisation issue de la Révolution ayant entraîné dans son sillage une perte totale du sens du sacré au sein d’une société ravagée par la puissance du consumérisme, l’individualisme forcené, l’hédonisme compulsif, les populations, livrées aux pires déviances morales, vidées de tout sens historique, enfermées dans l’espace virtuel réducteur des lumières de leurs écrans, ce à quoi se rajoute l’effet destructeur, sur le plan de l’identité, des invasions migratoires musulmanes, sans compter les discours démentiels des pontifes romains depuis les années soixante du siècle dernier (dont certains ont même été canonisés à la hâte par l’inénarrable François « 1er du nom » !) imbibés des folies de l’utopisme démocratique depuis Vatican II, transformant l’Eglise moderne en une sorte de « club social » ressemblant de plus en plus à une vague structure syndicale aux orientations gauchisantes -, il faut bien l’avouer, rien ne porte vraiment à envisager un « redressement salvateur » dans un proche avenir pour ce monde en voie de décomposition extrêmement avancée.

Pourtant, le mouvement engendré en France, par la volonté à l’époque du gouvernement socialiste de légaliser le mariage pour des personnes de même sexe, fut un signe qu’il restait encore en ce pays, malgré bien des renoncements, un fond résiduel de conscience à l’égard de ce que représente la civilisation fondée, constituée et édifiée sur des bases chrétiennes. Le refus de la « marchandisation des corps », le rejet vigoureux de la dénaturation de l’institution par excellence donatrice de la vie qu’est le mariage avec son aspect sacramentel, a montré qu’il restait, de façon certes latente, mais fort heureusement, des éléments, non encore totalement disparus, capables  d’une saine réaction.

Par ailleurs, de temps à autre, on assiste à des sursauts timides, mais néanmoins significatifs, montrant qu’une infime minorité refuse de se soumettre aux lois scélérates visant à exercer, chaque jour de plus en plus, une domination sur les populations, la gestion « politique » de la récente pandémie de la « maladie à coronavirus« , dix-neuvième du genre, confirmant plus qu’il n’était nécessaire, que nous sommes entrés, sous de fallacieux prétextes sanitaires, dans l’ère de la « dictature 2.0. » des êtres vivants.

En bref, le nouveau désordre mondial semble à présent régner en maître incontestable et imposer sa volonté de gré ou de force !

Dans ces circonstances, une question immédiatement se pose, à savoir que faire pour éviter la destruction irréversible de l’identité européenne et de la civilisation chrétienne ?

I. La lutte contre-révolutionnaire contre le libéralisme

« L’idéologie des Droits de l’Homme, le libéralisme,

n’est pas une hérésie ordinaire,

c’est l’hérésie propre, personnelle de Satan..»

– Pie IX –

Il faut comprendre, que derrière les lois impies promulguées par des régimes nés des principes de la Révolution – et la République sur ce point est un exemple significatif – se situe le visage d’un ennemi contre lequel l’homme lutte depuis toujours et qui n’est point nouveau. Car la République et son régime, provenant de l’idéologie révolutionnaire de 1789, est une une authentique « contre-religion« , une machine de guerre antichrétienne, une entreprise vouée à la destruction des fondements spirituels de la société comme l’avait fort bien vu Joseph de Maistre (1753-1821).

L’idéologie qui préside à tout ce chaos infâme, issue de l’antique poison talmudiste, est le libéralisme athée véhiculant la doctrine satanique des « droits de l’homme », du triomphe de l’individualisme, de la civilisation des loisirs et du plaisir sans frein, de l’anarchie et de la révolte, du mercantilisme, de la destruction des familles et de la réduction marchande de la vie.

Voilà pourquoi le pape Pie IX a pu dire, que le libéralisme était « l’hérésie de Satan » :

« L’idéologie des Droits de l’Homme, le libéralisme, n’est pas une hérésie ordinaire, c’est l’hérésie propre, personnelle de Satan, puisqu’elle consiste, pour la créature, à usurper à son profit l’indépendance et la souveraineté qui n’appartiennent qu’à Dieu, de toute éternité, et dans l’ordre des temps à Notre Seigneur Jésus-Christ. (…) On voit par là en quoi le libéralisme moderne diffère de tout ce qui l’a précédé en fait de révolte et de péché. C’est le péché lui-même, le dernier terme et le plus haut degré du péché. Le libéralisme appelle “l’homme de péché”, il prépare les voies à l’Antéchrist. “Suivre le courant”, c’est à quoi se résument ces fameuses inventions et ces grandes fiertés du Libéralisme catholique. Le libéralisme “catholique” n’est autre chose, en effet, que l’esprit révolutionnaire cherchant à s’introduire dans l’Eglise elle-même.» (Pie IX, Déclaration du 18 juin 1871, Société de Saint-Augustin, Desclée De Brouwer et Cie, Paris 1899, p. 223)

 

II. Forme et caractère de la contre-révolution

Maistre

Pour Joseph de Maistre,

la Révolution ne peut être  combattue

que par la mise en œuvre d’un principe inverse

La particularité de la Révolution, de l’esprit révolutionnaire qui ronge la  chrétienté depuis 1789, est d’être une force aveugle, sans tête, sans responsable identifiable ; cette Révolution destructrice de toutes les lois traditionnelles, ayant une haine totale de la religion, est dirigée invisiblement par une énergie secrète dont ses thuriféraires ignorent l’origine, et ne soupçonnent même pas la présence sous le signe des crimes qu’ils commettent.

Cela est si vrai que les acteurs de la Révolution semblent avoir été de simples marionnettes sans réelle influence sur le cours des choses, des pantins suspendus à des fils actionnés par des mains inconnues ; à propos de cet aspect des événements Joseph de Maistre écrit :

« La Révolution française mène les hommes plus que les hommes ne la mènent.(…) Plus on examine les personnages en apparence les plus actifs de la Révolution, et plus on trouve en eux quelque chose de passif et de mécanique. On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la Révolution, c’est la Révolution qui emploie les hommes. On dit fort bien quand on dit qu’elle va toute seule. » (Considérations sur la France, ch. I.)

Joseph de Maistre restera de par son analyse, aux yeux de l’histoire et des générations futures, celui qui, en une phrase, a donné la définition la plus précise, la plus juste, la plus exacte de ce qu’est l’essence profonde de la contre-révolution, de sa perspective et son objet propre :

« Le rétablissement de la monarchie qu’on appelle « contre-révolution », ne sera point une « révolution contraire », mais le « contraire de la révolution ». » (Considération  sur la France, ch. X).

 

 Ainsi Joseph de Maistre comprend donc très bien que la Révolution ne peut être authentiquement combattue que par la mise en œuvre d’un principe inverse, d’une négation radicale des bases doctrinales du ferment corrupteur révolutionnaire.

Maistre dit à l’évêque de Raguse en 1815 :

« Si la Révolution est de nature satanique, elle ne peut être véritablement finie, tuée, que par le principe contraire, qu’il faut simplement délier (c’est tout ce que l’homme peut faire) ; ensuite il agira tout seul. » (Lettres et Opuscules inédits du comte Joseph de Maistre, E. Vaton, Paris, 1873).

III. Engagement contre-révolutionnaire

Ainsi donc, il nous faut d’abord et avant tout « rechercher le royaume de Dieu et sa justice » (Matthieu VI, 31-33), en n’hésitant pas à consacrer nos vies à Dieu, en se comportant saintement, loin des illusions de ce monde, en préservant nos enfants et nos familles, en approfondissant la sainte doctrine, en étant fidèles, pieux et inflexibles sur les principes, et pour d’autres, bénéficiaires d’un appel, à entrer dans les ordres, à s’engager dans le sacerdoce car l’Eglise a besoin de milliers de saints prêtres, de religieux et religieuses pour rétablir la foi.

Pour tout cela,  effectivement, il importe de « consacrer » nos vies pour la conversion de cette société ténébreuse en témoignant des vérités de l’Evangile.

Mais témoigner, jusqu’au martyr si nécessaire, des vérités de l’Evangile, c’est ne pas se tromper de combat, c’est ne pas s’épuiser et stériliser les énergies en des luttes vaines et périphériques pour favoriser – même si les sensibilités rendent plus proches les discours des candidats de fidélité nationale – l’élection d’un président d’un parti laïc et républicain, dont on sait d’ailleurs qu’il a fort peu de chances d’accéder un jour au pouvoir, et surtout qu’il ne possédera, comme tous les autres, aucune capacité à modifier la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons qui est d’origine spirituelle.

De ce fait l’unique nécessaire aujourd’hui, en notre temps de nihilisme actif, c’est le triomphe des vérité éternelles de l’Evangile et la Gloire de Jésus-Christ !

La seule politique réellement contre-révolutionnaire

 est de nature religieuse

 

IV. L’absolue suprématie du spirituel sur le temporel

L’erreur à ne surtout pas commettre est de juger des possibilité du retour à la Tradition et aux valeurs sacrées de la civilisation chrétienne, en regardant l’état des forces en présence, car à vue humaine, en effet, tout est perdu, tout combat apparaît comme inutile et vain. Mais les vues humaines sont des vues faussées par le piège d’une raison enfermée et aveuglée par l’illusion de la puissance du nombre. Or, dans la perspective spirituelle, le nombre, c’est-à-dire la « quantité », n’a strictement aucune importance.

a) Le nombre est sans importance pour Dieu

N’oublions jamais que « rien de grand n’a de grand commencement », que le nombre est dénué de validité au regard des grands enjeux métahistoriques. C’est la force de l’Esprit qui guide le destin du monde, qui renverse les civilisations ou les rétablit, qui fait surgir des hommes ou des femmes « providentiels » capables de modifier le cours des siècles !  

La conversion de Clovis, obtenue par la force de conviction de son épouse saint Clotilde, qui fit de la France une Nation chrétienne en recevant le baptême le 28 décembre 498, était loin d’être acquise, l’initiative de sainte Jeanne d’Arc, par exemple, au moment où le royaume était entre les mains de l’étranger, les armées françaises vaincues et désorganisées, le souverain, Charles VII, doutant de la fidélité de la noblesse et de son ascendance royale authentique se croyant Dauphin illégitime, était normalement vouée à l’échec. La victoire de Lépante sur les armées ottomanes, le 5 octobre 1571, où se joua le destin de l’Europe, releva elle aussi d’une intervention surnaturelle. Et l’on pourrait multiplier ainsi les exemples, les uns après les autres, où, à « vue humaine », tout était irrémédiablement perdu pour la chrétienté. 

Ce qu’il convient de retenir, c’est que le nombre importe peu, pour ne pas dire pas du tout à Dieu, l’action de la « Divine Providence » dans l’Histoire – principe qui est la base de la doctrine contre-révolutionnaire -, échappe aux vues humaines et aux calculs limités d’une raison bornées par des réflexions temporelles qui n’accèdent pas à la « dimension spirituelle ». Le christianisme a commencé son entrée sur la scène de l’Histoire avec une toute petite poignée d’hommes et de femmes, venus de milieux pauvres et non lettrés, mais guidés par une puissance de foi transmise par l’Esprit-Saint.

b) L’action de la « Divine Providence » dans l’Histoire

Ce qui est réellement actif et agissant à l’intérieur des siècles, c’est donc la force transcendante invisible, car toutes les industries humaines sont impuissantes face à la volonté divine. Le Fondateur du christianisme, et de la civilisation qui en est issue, n’est autre que Jésus-Christ, et comme le rappelle Joseph de Maistre, les « événements » c’est-à-dire l’état de la situation envisagée en mode humain, « ne prouvent rien », nous sommes dans les mains du destin « historial » commandé par le Ciel, nous ne sommes pas soumis aux calculs des statistiques journalistiques : 

« Pour l’homme prévenu, et dont le cœur surtout a convaincu la tête, les événements ne prouvent rien; le parti étant pris irrévocablement en oui ou en non, l’observation et le raisonnement sont également inutiles. Mais vous tous, hommes de bonne foi, qui niez ou qui doutez, peut-être que cette grande époque du christianisme fixera vos irrésolutions. Depuis dix-huit siècles il règne sur une grande partie du monde, et particulièrement sur la portion la plus éclairée du globe. Cette religion ne s’arrête pas même à cette époque antique ; arrivée à son fondateur, elle se noue à un autre ordre de chose, à une religion typique qui l’a précédée. L’une ne peut être vraie sans que l’autre le soit: l’une se vante de promettre ce que l’autre se vante de tenir; en sorte que celle-ci, par un enchaînement qui est un fait visible, remonte à l’origine du monde. » (Considérations sur la France, 1797). 

Joseph de Maistre rajoute, montrant comment disparaîtront les vapeurs mortifères d’un monde enténébré, et la façon dont reviendront, lorsque la « Providence » le décidera, l’harmonie, la paix et les valeurs traditionnelles  :

« La magie noire qui opère en ce moment, disparaîtra comme un brouillard devant le soleil. La bonté, la clémence, la justice, toutes les vertus douces et paisibles, reparaîtraient tout à coup, et ramèneraient avec elles une certaine douceur générale dans les caractères, une certaine allégresse entièrement opposée à la sombre rigueur du pouvoir révolutionnaire. […] Le retour à l’ordre ne peut être douloureux, parce qu’il sera naturel, et parce qu’il sera favorisé par une force secrète, dont l’action est toute créatrice. On verra précisément tout le contraire de ce qu’on a vu. Au lieu de ces commotions violentes, de ces déchirements douloureux, de ces oscillations perpétuelles et désespérantes, une certaine stabilité, un repos indéfinissable, un bien-être universel, annonceront la présence de la souveraineté. Il n’y aura point de secousses, point de violence, point de supplices même, excepté ceux que la véritable Nation approuvera : le crime même et les usurpations seront traités avec une sévérité mesurée, avec une justice calme qui n’appartient qu’au pouvoir légitime. Le roi touchera les plaies de l’Etat d’une main timide et paternelle. Enfin c’est ici la grande vérité dont les Français ne sauraient trop se pénétrer : le rétablissement de la monarchie, qu’on appelle contre-révolution, ne sera point une révolution contraire, mais le contraire d’une révolution. » (Ibid.)

Conclusion

Ainsi, une chose est claire – et cette conviction fut celle de tous les auteurs contre-révolutionnaires de Joseph de Maistre à Louis de Bonald, en passant par Donoso Cortès, Blanc de Saint-Bonnet, Ernest Hello, Léon Bloy, Bernanos, etc. -, il ne saurait y avoir, alors que l’ensemble des structures anciennes se sont effondrées, d’action possible qu’exclusivement religieuse, de confiance placée uniquement dans l’intervention de la « Divine Providence« , ceci impliquant que toutes les autres préoccupations (de niveau social, économique, humain, moral, culturel, etc.), qui ne concernent pas directement le rayonnement de la Foi et le triomphe de la Croix, aussi légitimes soient-elles – et même nécessaires selon les circonstances, si elles relèvent d’impératifs vitaux immédiats – ne présentent en réalité aujourd’hui que des objectifs périphériques et subordonnés par rapport au combat essentiel qui est de nature spirituelle !

En effet, de par l’absolue suprématie du spirituel sur le temporel, le seul élément sacré véritable dont tout dépend du point de vue de l’avenir de la chrétienté, et qu’il faut défendre avec ferveur en concourant à en établir au plus vite le règne, à l’échelle du continent européen, c’est la sainte religion chrétienne.

Voilà ce que doit être notre conviction profonde : La seule politique qui soit réellement contre-révolutionnaire à présent est de nature religieuse, car il n’y a plus de solution politique aux problèmes de la société contemporaine. Il convient donc d’attendre que l’Eglise revienne à ses lois séculaires  ! Que les Nations, réduites en esclavage politique, économique et sanitaire, soumises à la dictature de la volonté cybernétique, se convertissent, et que les peuples se tournent enfin vers la religion ! 

Dès lors, si nous sommes convaincus de ce qu’est le combat réel qui se déroule dans l’invisible devant nous, conservons la foi en sachant que seule la Tradition réédifiée par la puissance transcendante, pourra rebâtir la société chrétienne, en nous rappelant que le catholicisme romain sera l’instrument, selon Joseph de Maistre, de la résurrection de la chrétienté !

Lire :

Le libéralisme est une hérésie !

54 commentaires leave one →
  1. Pie permalink
    9 Mai 2013 18:16

    En effet, cette contre-révolution si nécessaire, sans laquelle nous nous dirigeons vers le chaos généralisé, ne peut être que de nature religieuse.

    Merci de le rappeler, en reprécisant les positions fondamentales du courant contre-révolutionnaire, ce qui pourra aider beaucoup à éviter bien des pièges tendus par l’ennemi.

  2. 9 Mai 2013 18:42

    Je ne suis pas d’accord.
    L’Histoire n’a-t-elle pas suffisamment témoigné du fait que les religions et les idéologies politiques, par leur prétention d’imposer leur « Vérité » exclusive, sont à l’origine de l’intolérance et de la plupart des guerres ?
    La confrontation croissante des prosélytismes catholique, évangélique et islamiste aboutira forcément à une nouvelle guerre religieuse (avec cette fois des armes capables de supprimer toute trace de vie sur Terre …!).!

    Tout ça pour des dieux qui n’ont jamais donné le moindre indice de leur existence réelle, et qui n’existent donc que dans la tête, et encore, à condition qu’on les y ait mis précocement, en l’absence d’alternatives non confessionnelles …

    L’évolution animale, il y a quelques dizaines de milliers d’années, a lentement abouti à pourvoir le cerveau humain, soit d’intelligence (Albert Einstein), soit d’humanité (Albert Schweitzer), soit d’inhumanité (Adolf Hitler), mais aussi hélas de la capacité d’imaginer des dieux protecteurs, puis un seul. Le cerveau émotionnel a alors anesthésié le cerveau rationnel, au point de refuser l’alternative des valeurs universalisables de l’humanisme laïque (l’autonomie de la conscience, la liberté de pensée, etc.) et même de l’empêcher de remettre en question les « certitudes » religieuses imposées.
    http://michel.thys.over-blog.org/article-une-approche-inhabituelle-neuroscientifique-du-phenomene-religieux-62040993.html

    • Lagomer permalink
      9 Mai 2013 20:44

      Michel THYS

      C’est l’athéisme qui est une menace, qui fut même sanglante et criminelle comme lors de la Révolution en France ou en Russie, qui sema la mort au nom d’une idéologie négatrice de Dieu.

      Mais plus profondément, dans la perspective athée si l’on veut tenir à cette fable, la génération spontanée de l’univers puisque lui seul existe, l’univers se serait créé tout seul. Il n’aurait pas de géniteur. Il serait l’être merveilleux qui se donne l’être à lui-même. Le seul qui soit capable d’une telle prouesse.

      Résultat, L’athéisme est en réalité une pensée mythologique, qui nous fait retourner à la préhistoire de la pensée par une régression de l’intelligence. C’est en revenir aux doctrines des premiers balbutiements philosophiques simplistes d’Anaximandre, à une pensée théogonique de type mythique ; à l’animisme cosmique, au panthéisme des primitifs, à la métaphysique indienne païenne.

      Votre athéisme est un retour aux ténèbres de l’esprit humain, lors des premiers temps de l’humanité.

  3. Charles permalink
    9 Mai 2013 19:59

    Sophismes…pétitions de principes…faux éclairages…dissociation gravissime du politique et du spirituel…il y aurait tant à dire sur toutes ces dérives de La Question qui , l’oeil fixé sur une chimère, ne rêve que d’une théocratie cléricale….
    Pasteurs insensés, interprètes malhonnêtes, décidément les clercs de La Question arriveront sans doute à faire encore bien pire…..leur « pieuse chute » n’en finit pas de s’accélérer dans le vertige dune éternité.qui leur échappe de plus en plus……
    Pax vobis.

    • Sulpice permalink
      9 Mai 2013 20:34

      Calmez-vous Charles, en pleine éclipse (selon vos analyses…) un petit rayon de soleil de nature contre-révolutionnaire, n’est-il pas le signe que Dieu n’a pas complètement abandonné la fille aînée de l’Eglise ?

      Comment ne pas souscrire à ceci, si l’on se dit catholique, aimant le Christ et son Eglise : « l’unique nécessaire aujourd’hui, en notre temps de nihilisme actif, c’est le triomphe et la Gloire de Jésus-Christ ! »

  4. Lancre permalink
    9 Mai 2013 20:29

    Vous avez raison La Question : « L’idéologie qui préside à tout ce chaos infâme, issue de l’antique poison talmudiste, est le libéralisme athée… »

    Il faut avouer qu’une telle affirmation correspond de façon surprenante à la réalité :

    « Le taux de naissance des goyim doit être diminué matériellement ».
    (Talmud, Zohar II, 64b).

    Avortement, contraception, mariage homosexuel, etc., toutes les dispositions votées par les milieux infestés par l’idéologie libérale.

  5. 9 Mai 2013 20:41

    @ Michel THYS

    De la plupart des guerres ? Mais quelle malhonnêteté !

    Ouvrez un peu le livre de l’Antiquité, cette « belle époque » connue pour sa tolérance religieuse, qui allait jusqu’à absorber les dieux des autres… vous n’y verrez que guerres, meurtres, abominations en tous genres. On était loin de l’idée d’une Vérité spirituelle à imposer aux autres, et pourtant, quelle barbarie !

    Maintenant ouvrez les pages du XIIIe siècle, vous y verrez une Europe unie malgré les inimitiés politiques, une société pacifiée, un ordre des choses où l’Église imposait la paix aux seigneurs belliqueux… La soit disant « intolérance religieuse » a formé la plus brillante civilisation que le monde ait jamais connu (Daniel-Rops), et ne connaîtra peut-être jamais plus.

    Alors oui à une théocratie pontificale, oui à une contre-révolution religieuse qui fasse courber l’échine à l’orgueil des puissances temporelles pour restaurer la Chrétienté, seule Europe qui vaille.

  6. 9 Mai 2013 21:03

    Quelles nouvelles « avancées sociales » nous réserve encore, dans un avenir proche ou un peu plus lointain, la République sioniste, maçonnique et apostate ? Voyons voir…

    – La transmission du nom bientôt double

    – L’appellation « école maternelle » doit être remplacée car trop sexiste

    – Des salles de consommation de drogues pour encadrer les drogués

    – Mise en place de structures pour aider les invertis à divorcer

    – Stop au redoublement à l’école primaire !

    – L’autorisation de la pédopornographie pour les pédophiles

    – La suppression des fêtes de Noël, de Pâques et de la Toussaint pour de bon

    Lire les explications détaillées de Jean-Michel Eriche :

    Que nous réserve encore la république ?

  7. 10 Mai 2013 13:13

    @ LAGOMER : Par effet boomerang, je me permets de vous retourner votre « argumentation » en y remplaçant « athéisme » par « croyance religieuse » :
     « C’est la croyance religieuse qui est une menace, qui fut même sanglante et criminelle comme lors de l’Inquisition ou en Amérique du Sud, qui sema la mort au nom de l’obligation en croire en Dieu. Mais plus profondément, dans la perspective croyante, si l’on veut tenir à cette fable d’un univers unique, anthropomorphique, créé ex nihilo par un Dieu lui-même incréé, cela revient à nier l’évolution. Résultat, la croyance religieuse est en réalité une illusion affective, qui nous fait retourner à la préhistoire par une régression de l’intelligence. C’est en revenir aux doctrines des premiers balbutiements animistes et chamaniques, au panthéisme des primitifs. Votre croyance religieuse est un retour aux ténèbres de l’esprit humain, lors des premiers temps de l’humanité ».

    @ Charles : merci.

    • Lagomer permalink
      10 Mai 2013 23:51

      Michel THYS

      Attention au boomerang, vous pourriez vous blesser.

      Lorsque l’athéisme essaye de se penser lui-même jusqu’au bout, on observe qu’il ne se survit pas à lui-même ; qu’il mute en une autre espèce de pensée qui n’est plus une philosophie soi-disant athée, mais un idéalisme imaginaire à la religiosité naïve, une religiosité magique et idolâtrique qui n’est autre que l’antique panthéisme des paganismes archaïques, car en philosophie il est impossible de concilier l’athéisme et la pensée rationnelle, et celui qui le pourrait n’est pas encore né – pour cause : l’athéisme pur, compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui de l’univers de manière certaine et irréversible, à savoir qu’il ne fut pas toujours et qu’il a commencé d’exister, est impensable.

      La perspective athée est une fable, celle de la génération spontanée de l’univers puisque lui seul existe.

      Encore une fois que l’univers se soit créé tout seul, qu’Il n’ait pas de géniteur, qu’il soit l’être merveilleux qui s’est donné l’être à lui-même, le seul qui soit capable d’une telle prouesse….relève de la plaisanterie ridicule.

      On est en pleine naïveté burlesque.

      Vous devriez vous essayer dans une carrière de comique…..

  8. 10 Mai 2013 13:36

    @ François DEVOISE : Si j’ai écrit « la plupart des guerres », c’est parce que certaines ont aussi des causes économiques.
    Mais la politique a toujours exploité les religions, les divergences religieuses et vice-versa.
    A toutes les époques, la volonté de puissance, de domination, d’expansion, s’est manifestée parce que l’être humain mâle est un animal dominent toujours pourvu d’un cerveau reptilien qui répond d’abord à la peur d’être dominé (d’où le « si vis pacem para bellum »). Nous possédons toujours ce cerveau primitif, même s’il est compensé par le cerveau émotionnel et par le cerveau rationnel, en interactions constantes, mais en équilibre instable.

    Si l’on excepte l’influence de certaines tumeurs cérébrales et celle des carences éducatives, voire de violences parentales non récupérées, et si l’on se place dans une approche génétique et neurophysiologique, l’animal humain, placé dans un certain contexte éducatif, culturel, affectif, hormonal, …, a fortiori s’il a été endoctriné, reste virtuellement capable de haine et de violence.

    L’Histoire confirme d’ailleurs abondamment la piètre aptitude des religions et des idéologies politiques à développer une conscience morale autonome et le respect de la dignité humaine. Elle témoigne au contraire de leur remarquable aptitude à inciter, dès l’enfance, à la soumission à tous points de vue. Je pense même que l’absence totale de respect de la vie humaine du nazisme et du stalinisme n’est pas due à leur idéologie politique soi-disant athée, mais à la croyance religieuse initiale, aussi bien celle des « dominants » que furent Hitler ou Staline, que celle des dominés qu’ils ont facilement endoctrinés, la soumission religieuse ayant constitué un terreau favorable à leur soumission idéologique et permis aux premiers de transférer aux seconds la conviction de leur prétendue « supériorité arienne ».

    De nos jours, la violence est de moins en moins contenue par les interdictions religieuses de jadis (« Tu ne tueras point ! ») et par « la peur du gendarme ». Mais l’actuel déclin de la religiosité, du moins dans la plupart des pays européens, n’a pas été suffisamment compensé par une éducation laïque « humanisante ».

  9. 10 Mai 2013 13:38

    @Actualités : « Que nous réserve encore la République ? 
    Quelles nouvelles « avancées sociales » nous réserve encore, dans un avenir proche ou un peu plus lointain, la République sioniste, maçonnique et apostate ? Voyons voir… ».
    Rien de ce que vous mentionnez, mais j’espère beaucoup, depuis le projet de Vincent PEILLON, du rôle préventif qu’aura le « cours » de morale laïque, inspiré (en l’améliorant) de l’expérience belge depuis 1958.

    Je pense en effet que la conscience morale, le sens des valeurs, « universalisables », non négociables parce que bénéfiques à tous et partout, telles que le respect de l’autre et de sa différence enrichissante, celui de la dignité de l’homme, de la femme et de l’enfant, de leur liberté (effective, pas seulement symbolique !) de conscience, de religion, de pensée et d’expression, loin d’apparaître spontanément, ou par obéissance à des « commandements » religieux, ne s’acquièrent que par une éducation familiale puis scolaire, fondées sur l’autonomie, la responsabilité individuelle, l’esprit critique, l’apprentissage des limites et du respect des autres et de soi-même, sur l’exemple des parents et des éducateurs, non pas intellectuellement, mais par des expériences affectives, vécues ou suggérées par empathie, parfois a contrario (cf. les « dilemmes moraux » de Lawrence KOLHBERG), etc …

  10. Charles permalink
    10 Mai 2013 14:13

    Pie, Lagomer, Sulpice, Langre (et où est notre grand Pontife Calixte????) me font mourir de rire!!! Pardonnez-moi c’est nerveux! Dès que votre serviteur (leur « diable sédévac ») refait surface pour juste un petit mot, tous nos grands prêtres et grands gourous de La Question , officiels, officieux ou auto-proclamés, se gaussent de mon humble personne car j’ose critiquer vertement leur dogme central sans lequel il seraient réduits à l’état de néant ou iraient rejoindre très mécaniquement le grand-fourre-tout conciliaire, sensibilité  » chapelle intégristo-théocratique d’extrême droite »!!! Un Michel Thys n’est que leur alter-égo mais de l’autre côté du miroir…là où d’autres dogmes ténébreux règnent également…..Les extrêmes se rejoignent dans une sorte de grand collapsus intellectuello-mystico-gnostique.Ce qui ne les empêchent pas de « s’exterminer » courtoisement et verbalement. Laissons tout ce petit monde en bonne compagnie.IL y a longtemps qu’il n’y a plus rien à faire…
    Fermons ce ban!
    Pax vobis..chers lecteurs de bonne volonté!

    • Lancre permalink
      11 Mai 2013 00:14

      Mais non Charles, les sédévacs ne sont pas des « diables », ce sont juste des schismatiques….parfois sérieusement dérangés…voyez par vous-même :

      https://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/10/13/les-antipapes-sedevacantistes/

    • 11 Mai 2013 13:34

      @ Charles :
      Je serais intéressé de vous voir préciser quels sont, selon vous, les « dogmes ténébreux » qui m’habiteraient. Certes, je suis athée, mais pas « athéiste », puisque je n’impose pas mon athéisme et que je prône au contraire un système éducatif qui favoriserait le choix effectif, aussi libre et tardif que possible, entre croyance et incroyance. Je reconnais même l’existence de Dieu, mais seulement dans l’imaginaire des croyants, et à condition qu’on l’y ait mis.

      Je suis évidemment antidogmatique et anticlérical, mais pas antireligieux, malgré parfois les apparences. Je respecte en effet les croyants (sauf les fanatiques), surtout s’ils ont remis en question la foi de leur enfance, à la lumière de la réflexion et du libre examen, mais je condamne toutes les religions en proportion du degré de soumission qu’elles imposent affectivement et autoritairement dès la prime enfance, en l’absence de tout esprit critique.

      L’éducation religieuse, fût-elle sincère et « de bonne foi », m’apparaît donc comme une malhonnêteté intellectuelle et morale. Et je condamne tout aussi logiquement tout enseignement confessionnel, y compris le catholique, parce que son projet éducatif, même s’il est devenu hypocritement lénifiant, reste évangélisateur et donc prosélyte.
      Mais ce ne sont là que mes conceptions personnelles : chacun en prend ou en laisse, à sa guise. Bien sûr, on pourrait « fermer ce ban ». Mais ce serait dommage.

  11. Gerdil permalink
    10 Mai 2013 23:58

    A vous entendre Charles il ne nous resterait que le suicide. L’Eglise est éclipsée, le monde est foutu, la fin des temps est arrivé, tout est dans les mains du chaos, Satan a triomphé, etc, etc, etc….

    Reste que ce petit discours on l’entend depuis des siècles, ce qui n’empêche nullement les temps de continuer, l’Eglise de poursuivre (tant bien que mal on est d’accord) son chemin, et les faux prophètes de disparaître aux oubliettes de l’histoire.

    Soyez donc plus prudent dans vos jugements, vous verriez les choses avec plus d’objectivité, et surtout vous ne pêcheriez-pas contre l’espérance, ce qui est une faute grave contre l’Esprit.

  12. 11 Mai 2013 12:44

    @ Lagomer :
    Permettez-moi de réagir à vos propos, sans chercher à vous convaincre que mon point de vue soit pertinent. Il ne s’agit que d’un échange de points de vue divergents.
    Ne vous déplaise, loin de ne pas « se survivre à lui-même », l’athéisme se généralise dans la plupart des pays intellectualisés (sauf aux USA, …, en l’absence d’alternatives laïques).
    Et loin d’être une « religiosité naïve, magique et idolâtrique » ou « panthéiste », l’ « idéalisme » des athées qui souhaitent combattre l’obscurantisme religieux est seulement inspiré par leur souci humaniste de faire découvrir aux croyants – qui le souhaitent – les horizons philosophiques qui leur ont été volontairement occultées par les religions. Mais ces athées-là sont hélas minoritaires, la majorité étant indifférente, attendant au mieux que les croyances religieuses disparaissent d’elles-mêmes au fil des générations.

    D’un point de vue aussi bien philosophique que psycho-neuro-physiologique, la « pensée rationnelle » est nécessairement athée, par opposition aux croyances religieuses qui sont irrationnelles. L’athéisme n’existe d’ailleurs que par réaction légitime au théisme, initialement panthéiste puis monothéiste. L’être humain naît « a-thée » : l’évolution animale l’a seulement pourvu génétiquement d’une composante irrationnelle qui n’est que virtuelle. Elle n’est actualisée et concrétisée en croyance religieuse qu’à la suite d’une éducation religieuse confortée par un milieu croyant excluant les alternatives non confessionnelles.

    Vous estimez enfin que « l’athéisme est impensable, compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui de l’univers, de manière certaine et irréversible, à savoir qu’il ne fut pas toujours et qu’il a commencé d’exister ». D’abord, en science, et surtout en cosmologie et en astrophysique, rien n’est jamais connu « de manière certaine et irréversible ».
    Ensuite, les athées n’ont jamais prétendu que l’univers se serait « créé tout seul » !
    En effet, à leurs yeux, la notion de création est anthropomorphique et donc suspecte d’être illusoire et donc fausse.

    Certes, la théorie du big bang est généralement admise. Je ne vais pas entamer un débat sur l’entropie, le hasard, le chaos, le big-bang, le big crunch, les différentes théories des astrophysiciens sur la mécanique quantique, la théorie des cordes, la relativité générale, le décalage vers le rouge, les corps noirs, la matière/antimatière, etc.
    Mais la prétention des cosmologistes (souvent croyants ou déistes, aussi éminents soient-ils) de vouloir tout expliquer, hic et nunc, à partir des observations et des connaissances actuelles afin de les intégrer en un ensemble cohérent, confirmant impérativement le big-bang, les empêche, me semble-t-il, de reconnaître l’immense part d’inconnu qui subsistera sans doute toujours à propos de la formation des étoiles et des galaxies.

    Bien qu’incompétent en la matière, je reste sceptique (et ne suis pas le seul) quant à la pertinence de l’hypothèse du big bang, même si elle est généralement admise, étant logiquement confirmée notamment par l’expansion accélérée de l’univers et le fond diffus cosmologique. Cette hypothèse implique en effet non seulement que toute la matière et toute l’énergie aient pu être concentrées en un point (qui est d’ailleurs infiniment petit et donc théorique), ce qui échappe à mon faible entendement !, mais aussi et surtout que la notion anthropomorphique de « commencement » est, je l’ai dit, suspecte à mes yeux, (cf le chanoine Georges LEMAÎTRE, qui s’en est hypocritement « tiré » en distinguant « commencement », notion physique, et « création », notion religieuse).

    Certes, on lit que « le big bang ne signifie pas « instant initial » de l’histoire de l’univers », mais seulement que celui-ci a connu une « période plus chaude et plus dense », nécessaire à la nucléosynthèse des éléments primordiaux.
    Mais puisque le « fond diffus de l’univers » est un rayonnement venant de toutes les directions (isotrope), cela ne plaiderait-il pas plutôt pour une infinité de big-bangs et de big-crunches successifs, au fil des collisions de planètes et de galaxies, dans un espace et un temps infinis ?

    Le cosmologiste bouddhiste Trinh Xuan Thuan devrait vous faire plaisir ( cf son article : « Nous sommes tous des poussières d’étoiles »). Il y écrit notamment : « Dans Le Hasard et la Nécessité, le biologiste Jacques Monod a avancé que nous étions là par hasard, au sein d’un monde indifférent. Vision pessimiste et réductrice de notre place dans le cosmos sur laquelle le prix Nobel de physique Steven Weinberg a renchéri en affirmant que «plus on comprend l’Univers, plus il nous apparaît dépourvu de sens». Je ne partage nullement cette vue désespérante. La cosmologie, bien au contraire, a réenchanté le monde, redécouvrant l’ancienne connexion entre l’homme et l’Univers ».
    Quand on lui pose la question : « Cela dit, est-il bien sérieux de la part du découvreur de galaxies que vous êtes de croire au karma, et donc aux vies antérieures ? », il répond : « Cela relève du domaine de la foi » …

    Me suggérer « une carrière de comique » reste courtois et plaisant, mais me semble tendre vers « l’argument ad hominem », lequel, faute de mieux se décrédibilise d’office …

  13. Charles permalink
    14 Mai 2013 00:47

    Pour Lancre et Gerdil:

    Sur la Fin des temps. (Garabandal).

    De 1961 à 1965 la Sainte Vierge est apparue de nombreuses fois à quatre fillettes du village espagnol de Garabandal. Elle leur a annoncé, entre autres, trois événements successifs qui seraient susceptibles de survenir à la « Fin des Temps »: 1) Le Grand Avertissement; 2) Le Grand Miracle; 3) Le Grand Châtiment.

    1. Le Grand Avertissement, le premier de ces trois événements, a été décrit par les voyantes de Garabandal de la façon suivante:

    – Concita: « L’avertissement inspirera la crainte de Dieu. Il attirera les bons plus près à Dieu, et avertira les méchants que la Fin des Temps approche. L’avertissement sera donné au monde entier pour qu’il se convertisse. »

    – Giacinta: « L’avertissement sera quelque chose qui d’abord apparaîtra dans les airs, partout dans le monde, et par après sera transmis à l’intérieur de nos âmes. Le phénomène durera peu de temps, mais nous semblera long à cause de l’effet qu’il produira en chacun de nous. L’avertissement sera donné pour le bien de nos âmes, pour nous permettre de voir l’état de notre conscience, comme si nous étions déjà devant Dieu… de façon à nous permettre de voir le bien que par négligence nous n’avons pas fait, et le mal que nous avons fait. » [149]

    – Une des voyantes a dit avoir eu une vision d’après laquelle le Pape fuyait la ville de Rome au moment de l’avertissement. [150]

    – Le frère de Concita, bien placé pour recevoir les confidences de sa sœur, aurait dit en 1965 que l’Avertissement n’était pas imminent [pour cette époque-là, ndr] mais qu’il se produirait plus tard, quand dans l’Église éclaterait un schisme.

    2. Le Grand Miracle est le deuxième des trois grands événements prophétisés. Selon les voyantes il devrait se produire au-dessus des Pins, moins d’un an après l’Avertissement. On sait qu’il laissera un signe visible en permanence. On sait aussi que toutes les personnes présentes seront guéris de leurs maladies.

    3. Le Grand Châtiment est le troisième des grands événements prophétisés à Garabandal . De quoi s’agit-il? Malgré les nombreuses spéculations personne ne sait de quoi il s’agit. Une hypothèse parmi d’autres identifie le Grand Châtiment avec les trois Jours d’obscurité totale que Padre Pio et plusieurs autres prophètes chrétiens contemporains ont annoncé et décrit.

    S’il est vrai que le Pape sera un jour contraint de fuir le Vatican et la ville de Rome, et que l’Avertissement surviendra en cette circonstance – tel qu’annoncé à Garabandal par l’une des voyantes – ce fait servira de confirmation et de préavis aussi bien au Grand Miracle qu’au Grand Châtiment qui le suivra aussitôt.

    La raison d’être de ces événements? Ils sont en lien avec la Parousie intermédiaire car ils lui serviront de préparation, comme les douleurs d’un accouchement servent de préparation à l’accouchement lui-même. Nos prophètes appellent cela : la Grande Tribulation. Il faut, d’après ces mêmes prophètes, que la Parousie intermédiaire soit précédée de cette période éprouvante et purificatrice, éprouvante sur le plan matériel, purificatrice sur le plan spirituel.

    Conclusion : à partir de ce que nous avons appris jusqu’ici, l’Avertissement pourrait s’identifier au Jugement intérieur, le Grand Miracle à la Pentecôte universelle, et le Grand Châtiment au trois Jours d’obscurité.

    Schéma visuel:

    Le Jugement intérieur = Le Grand Avertissement?

    La Pentecôte universelle = Le Grand Miracle?

    Les trois Jours d’obscurité = Le Grand Châtiment?

    3. Sur le Jugement intérieur. [151]

    Grâce aux informations accumulées jusqu’ici, nous savons que l’événement grandiose et singulier qui donnera le coup d’envoi au Royaume messianique c’est la Parousie intermédiaire. [152] Nous savons aussi qu’avant la Parousie intermédiaire il y aura une Pentecôte universelle, et que peu avant cette Pentecôte universelle (ou pendant aussi, peut-être) tous les habitants de la Terre subiront un jugement, appelé Jugement intérieur.

    Comment sera ce Jugement? Nos prophètes disent que c’est une espèce d’examen de conscience destiné à éclairer l’esprit des gens qui à ce moment-là seront présents sur la Terre. Voici quelques extraits qui montrent comment s’expriment nos prophètes à propos du Jugement intérieur. [153]

    Œuvre de la Divine Sagesse, sur le Jugement intérieur.

    Message ODS du 3 mai 2000. L’examen des examens.

    – La Sainte Vierge dit: « Obéissez à mes paroles, celles qui vous sont parvenues ces dernières anées. Relisez les messages, revisez-les attentivement, car le moment est arrivé de les mettre tous en pratique. Jésus vous a parlé d’examen. Chacun sera tenu à s’y soumettre, mes chers fils, vous qui en toutes ces années n’avez pas cessé de vous y préparer: c’est un examen qui vous prépare à la grande joie de la promotion, à la grande joie du changement de vie. »

    Don Gobbi, sur le Jugement intérieur.

    – La Sainte Vierge dit: « L’Esprit Saint viendra pour instaurer le Règne glorieux de Christ. Ce sera un Règne de grâce, de sainteté, d’amour, de justice, de paix. Avec son Amour divin l’Esprit ouvrira les portes des coeurs et éclairera toutes les consciences. Tout homme se verra dans le feu brûlant de la divine Vérité. Ce sera comme un jugement en petit. Par la suite Jésus introduira dans le monde son glorieux Royaume. » [154]

    St Pierre et St Paul, sur le Jugement intérieur.

    Même s’ils ne parlent pas de Parousie intermédiaire comme telle, St Pierre et St Paul mettent celle-ci en relation avec le Jugement intérieur. St Pierre écrit : « Dans les derniers temps vous connaîtrez votre salut. … Quand le Christ reviendra, l’épreuve de votre foi aura pour résultat votre louange, gloire, et honneur. » (1Pt 1, 5-7). St Paul écrit : « Quand le Seigneur reviendra, les secrets de nos cœurs seront tous dévoilés, et chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. » (1Cor 4, 5).

    Maria Valtorta, sur le Jugement intérieur.

    – Jésus dit: « Cette colère des nations [1943: deuxième guerre mondiale] c’est le prodrome de ma colère. Il faut qu’il en soit ainsi. Pour vous c’est une heure pénible, mes pauvres fils qui la subissez, mais elle est inévitable, car sur Terre tout doit s’accomplir, en Bien et en Mal, avant que mon heure ne survienne. Alors je dirai: ‘C’est assez’, et Je viendrai comme Juge et comme Roi pour assumer même le Royaume de la Terre [Parusia intermédiaire, ndr], et pour juger les péchés et les mérites des hommes. » [Jugement intérieur, ndr] [155]

    – Jésus dit: « À l’heure de mon retour comme Roi et comme Juge [Jugement intérieur + Parousie intermédiaire, ndr] mon sourire à l’intention de mes bien-aimés allumera un soleil sept fois plus brillant que le soleil ordinaire. Sa lumière remplira les cieux de sa splendeur, pendant que des milliers d’anges chanteront mes louanges et celles de mes serviteurs. En cette heure, ceux-ci verront proclamées par Moi, contre le monde sot et aveugle, les vertus qui devant Moi les sacreront mes fils. » [156]

    – Jésus dit: « Je viendrai, avec ma chair glorifiée, réunir les créatures pour la dernière bataille contre l’Ennemi. Je jugerai, avec mon vêtement resplendissant de Chair glorifiée, les corps des ressuscités pour l’extrême jugement. Je retournerai au Ciel pour toujours après avoir condamné à la mort éternelle les chairs qui auront refusé de devenir esprits. J’y retournerai comme un Roi resplendissant.  » [157]

    4. Sur la Pentecôte universelle.

    Mère Carolina Venturella (sur le Pentecôte universelle).

    Il y a quelques années Jésus a prédit à Mère Venturella que pour préparer sa Venue intermédiaire il y aurait sur terre une Pentecôte universelle. S’il est vrai que le Royaume de Dieu doit venir (tout confirme cette hypothèse) il est normal qu’un tel événement le précède.

    Les deux textes suivants parlent de la nécessité et de l’urgence d’une Purification générale destinée à préparer l’humanité pour le retour de Christ.

    – La Voix divine: « Maintenant le monde court à sa perte. … Ceci rend nécessaire une Nouvelle Pentecôte, une nouvelle vague du feu de l’Esprit Saint, qui pénètre le coeur des hommes et le réchauffe par sa chaleur. » [158]

    Sr CAROLINA VENTURELLA

    ++ 1984

    C’est la religieuse qui dans la ville de Palestrina (Province de Rome, Italie) a prophétisé la Pentecôte universelle.

    En relation avec cette prophétie, Mgr Spallanzani, l’évêque du diocèse, s’est exprimé en faveur de la construction d’un Temple consacré au Saint-Esprit. Dans ce projet Mgr Spallanzani a été imité par son successeur, Mgr Tomassetti.

  14. Charles permalink
    14 Mai 2013 11:16

    Pour gerdil et Lancre:

    «Et à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge».

    Il ne s’agit pas ici du jugement éternel contre les impies (Apoc. 20:11-15), mais d’un jugement temporel, d’un endurcissement gouvernemental. Il s’exerce contre des hommes qui n’étaient chrétiens que de nom. Les mots «et à cause de cela», par lesquels commence ce verset, soulignent le fait que cet endurcissement est une conséquence de leur conduite. Non seulement ils périront parce qu’ils ont refusé «l’amour de la vérité», mais ils seront endurcis, de leur vivant, par Dieu lui-même. Durant le temps de la grâce, ils ont foulé aux pieds la vérité et le salut qui leur était offert. Ils ont ainsi fixé eux-mêmes leur propre sort. Ils ont voulu les ténèbres et ils les ont eues. Ils ont refusé la vérité et ils devront croire au mensonge.

    Ce sera un temps où ceux qui auront entendu l’évangile de la grâce ne pourront plus se convertir. Dieu leur enverra une énergie d’erreur à laquelle ils ne pourront pas résister. Ils ne pourront faire autrement que de croire au mensonge de l’Antichrist. Le verset 4 nous a déjà appris en quoi consiste ce mensonge. L’Antichrist se présentera lui-même comme étant Dieu et s’élèvera «contre tout ce qui est appelé Dieu ou qui est un objet de vénération». Ceux qui auront refusé de rendre hommage au Fils de Dieu seront contraints à rendre hommage aux puissances diaboliques. Ce sera leur jugement.

    Dans le temps actuel, Dieu agit encore par sa grâce et opère dans les cœurs en particulier, afin d’amener les hommes à la repentance. Cela n’exclut pas, évidemment, qu’il peut endurcir certains d’entre eux. Le Pharaon d’Égypte en est un exemple bien connu. En ce qui le concerne, l’endurcissement opéré par Dieu était une conséquence de son propre endurcissement. Lorsqu’il a clairement démontré qu’il refusait d’écouter les paroles de Dieu prononcées par Moïse, Dieu a endurci son cœur de façon qu’il ne puisse plus les écouter.

    Nous trouvons aussi dans la Bible des exemples d’endurcissement collectif, et toujours comme un acte du gouvernement de Dieu. En Romains 1:18 à 28, il est parlé de l’endurcissement des nations qui s’étaient détournées de Dieu, leur Créateur. Au moment où leur faute a été clairement manifestée, «Dieu les a livrés…» (v. 24, 26 et 28) ; c’est chaque fois leur comportement qui en est la raison. En Romains 11, Paul parle de façon détaillée de l’endurcissement du peuple d’Israël (voir particulièrement les versets 7 et 25). Sa cause, ici encore, c’est la conduite même de ce peuple, qui s’est constamment détourné de Dieu et en est arrivé à crucifier le Messie. Ésaïe l’a annoncé déjà : «En entendant vous entendrez et vous ne comprendrez pas, et en voyant vous verrez et vous ne connaîtrez pas. Engraisse le cœur de ce peuple, et rends ses oreilles pesantes, et bouche ses yeux, de peur qu’il ne voie des yeux, et n’entende de ses oreilles, et ne comprenne de son cœur, et ne se convertisse, et qu’il ne soit guéri» (És. 6:9, 10). Ce passage est cité plusieurs fois dans le Nouveau Testament, en particulier en Jean 12:40.

    Notre verset parle de l’endurcissement d’une troisième catégorie de personnes : la chrétienté apostate. Il est effrayant de penser que des hommes qui auraient pu connaître la vérité de Dieu vont être frappés par ce jugement. Ils ne pourront plus croire la vérité, et ils devront croire au mensonge. Ils n’auront plus la possibilité de se convertir. Bien qu’ils soient encore vivants, il sera trop tard. Dieu, dans sa patience, offre aujourd’hui encore le salut à tous les hommes. Y aurait-il, parmi nos lecteurs, quelqu’un qui connaît la vérité mais ne l’a pas vraiment reçue dans son cœur ? Aujourd’hui, vous pouvez encore saisir le salut, mais si le Seigneur vient demain, vous ne le pourrez plus. Vous croirez, et devrez croire, au mensonge et vous serez perdu pour l’éternité.

    3.11 2 Thes. 2:12
    «Afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice».

    Ici, «juger» signifie certainement : prononcer et exécuter le jugement. Deux motifs de ce jugement sont mentionnés : ceux qui le subissent n’ont pas cru la vérité et ils ont pris plaisir à l’injustice. Bien qu’ayant entendu la vérité, ils ne l’ont ni aimée ni crue, et ils n’y ont pas obéi. Ils ont peut-être eu «la forme de la piété» mais ils en ont «renié la puissance» (2 Tim. 3:5). Et non seulement cela, mais ils ont pris plaisir à l’injustice, ce qui prouve qu’ils n’ont jamais passé par la nouvelle naissance.

    Les croyants peuvent tomber dans le péché, mais ils n’y prennent pas plaisir. Une brebis peut tomber dans la boue, mais elle s’efforce aussitôt d’en sortir, car elle ne s’y sent pas à l’aise. Il en est tout autrement du porc : rien ne sert de le laver, il retourne toujours dans le bourbier (2 Pierre 2:21, 22). C’est le comportement de ceux dont il est parlé ici.

    Les hommes dont il est question dans les versets 10 à 12 n’auront aucune nouvelle offre de salut. Ce sera comme dans la parabole du grand festin, que le Seigneur Jésus conclut en disant : «Car je vous dis qu’aucun de ces hommes qui ont été conviés ne goûtera de mon souper» (Luc 14:24). Celui qui foule aux pieds la grâce de Dieu en subira les conséquences pour l’éternité.

    Ceux qui, par contre, n’auront jamais entendu l’évangile de la grâce auparavant, auront alors la possibilité de recevoir «l’évangile du royaume», annoncé par des messagers juifs en vue du Millénium. Et même s’ils n’entendent pas ce message-là, ils pourront répondre à «l’évangile éternel» du Dieu Créateur et reconnaître celui qui a créé les cieux et la terre. Il est remarquable que Dieu parle de l’évangile éternel en Apocalypse 14:6, c’est-à-dire après le chapitre 13 où apparaissent les deux bêtes. Le Dieu de grâce se penchera encore une fois, durant ces temps terribles, vers les hommes qui n’ont jamais entendu l’évangile de la grâce, en leur donnant la possibilité de lui rendre hommage en tant que Créateur.

    • Luryio permalink
      3 juin 2013 15:45

      J’ai trouvé votre double commentaire très intéressant et instructif, de plus vous m’avez bien fait remarquer cet endurcissement des coeurs, ce qui explique bon nombre de situations. C’est évidemment une chose dont il faut absolument s’éloigner, ainsi je pense qu’il faut assouplir constamment son coeur envers Dieu, priant sincèrement, paraissant comme un petit enfant devant notre Seigneur.
      Je vous conseille d’aller voir ce site là : http://restaurationdelafamille.blogspot.fr/
      Auquel vous pourrez peut-être contribuer avec charité, puisque j’ai vu que vous ne vous défilez pas devant un débat d’autant plus que quand cela concerne la Vérité. Cela ne peut qu’être profitable, un débat honnête avec raison ne peut qu’éloigner le Mensonge.

  15. Albert: Où puis-je trouver ? permalink
    20 Mai 2013 19:45

    Salut a tous,
    Je cherche une oeuvre/livre de langue française où sont rassemblées les encycliques de l’Eglise catholique avec le texte en parallèle en latin/français.
    Cela existe-t-il ?
    Merci pour votre aide – Je reviendrai lire vos réponses ici
    Albert

  16. Organiste39 permalink
    21 Mai 2013 16:43

    Ce que nous réserve encore la république?
    hélas…
    L’euthanasie, massacre des âmes « inutiles (vieux, malades, handicapés, donc…non-rentables), la théorie du genre. D’ailleurs, il paraît qu’en Suède on apprend aux petits garçons à uriner assis; j’espère qu’on oubliera pas d’apprendre aux petites filles à la faire debout…

    Bref : un livre à lire : » L’Antéchrist » de l’abbé Lémann (1905).

    Prions!

    • charles permalink
      21 Mai 2013 21:31

      l’inversion de toutes choses…la marque personnelle du Démon!

  17. David permalink
    21 Mai 2013 21:35

    « La Révolution est comme une bicyclette: quand elle n’avance pas , elle tombe! »

    Hier, ce fut comme une illumination. Cette petite phrase tirée du film Rabbi Jacob, film de tolérance s’il en est, m’a trotté dans la tête une bonne partie de la journée. Soudain, je me suis dit: « Bon sang, mais c’est bien sûr! » Il est des situations que l’on côtoie en permanence mais qu’une simple phrase permet de décrypter plus sûrement que des heures de réflexion. Il en est ainsi pour notre France.

    La France révolutionnaire, le Progrès et le Mariage pour Tous

  18. 21 Mai 2013 21:56

    La manif du 26 mai et Heidegger

    Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée.

    Je viens d’écouter un blogueur algérien : « De tout façon, disait-il, dans quinze ans les islamistes seront au pouvoir en France et il supprimeront cette loi ». Non pour nous faire plaisir, on s’en doute, mais parce qu’elle est contraire à la charia (loi islamique).

    C’est bien le seul point commun, superficiellement, entre la tradition européenne (qui respecte la femme) et l’islam (qui ne la respecte pas). Mais l’affirmation péremptoire de cet Algérien fait froid dans le dos. Ses conséquences serraient autrement géantes et catastrophiques que la détestable loi Taubira.

    Il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités. Depuis 40 ans, les politiciens et gouvernements de tous les partis (sauf le FN), ainsi que le patronat et l’Église, y ont travaillé activement, en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine.

    Depuis longtemps, de grands écrivains ont sonné l’alarme, à commencer par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints (Robert Laffont), dont la nouvelle édition connait des tirages record.

    Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.

    Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable « réforme intellectuelle et morale », comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu.

    Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.

    Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien.

    Dominique Venner
    http://www.dominiquevenner.fr/2013/05/la-manif-du-26-mai-et-heidegger/

  19. 21 Mai 2013 22:43

    « Nous apprenons à l’instant le décès tragique de Dominique Venner survenu à Notre Dame de Paris. Nous ne connaissons pas les circonstances exactes, mais il semblerait qu’il se soit donné la mort lui même à l’âge de 78 ans devant le maître autel de la cathédrale. Dominique Venner n’était pas d’Action française, et malgré des divergences, il a été notre compagnon de route dans de nombreux combats pour la France et très récemment encore il a apporté sa précieuse contribution à la lutte contre l’institution du mariage *** avec le Printemps français.

    Sa passion et ses talents d’essayiste et d’historien ont permis de rétablir la vérité de nombreuses fois, mettant ainsi à mal le système de société qui nous est imposé et qui est fondé sur le mensonge historique.

    L’Action française adresse à sa famille ses condoléances les plus attristées et ses prières au « dieu des cavalcades » afin qu’il repose en paix.

    Nous appelons nos militants et sympathisants à se présenter aujourd’hui même devant Notre Dame vers 19 h pour un dernier hommage qu’il convient de rendre à cet homme de grand courage et de conviction. »

    Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Dominique-Venner-n-est-plus

  20. Actualités: La dernière lettre de Dominique Venner : les raisons d’une mort volontaire permalink
    21 Mai 2013 22:54

    http://www.bvoltaire.fr/document/la-derniere-lettre-de-dominique-venner-les-raisons-dune-mort-volontaire,23625

  21. 25 Mai 2013 01:01

    En annonçant ce vendredi matin 24 mai 2013 sur France Info sa volonté d’interdire Le Printemps Français, nébuleuse militante regroupant les défenseurs les plus déterminés de la famille, le ministre de l’intérieur vient de franchir un nouveau pas dans l’instauration d’un Etat policier et dans la violation des libertés publiques.

    Malgré les mobilisations historiques du 17 novembre et du 8 décembre 2012 dans nos provinces, malgré la manifestation du 13 janvier 2013 à Paris,

    celles du 2 février dans plus de 200 villes de France, malgré la pétition de 700 000 signatures rejetée par le CESE,

    malgré 1,4 millions de manifestants le 24 mars à Paris, aucune réponse n’est venue du gouvernement !

    Le dimanche 24 mars, le mépris a fait place à une répression digne d’un régime policier.

    Des femmes, des hommes, des enfants, des personnes âgées, des élus et des personnalités politiques, des journalistes

    et de simples citoyens ont été gazés et matraqués par les forces aux ordres du régime.

    Le Printemps Français est né ce soir du 24 mars, sur les Champs Élysées, au milieu des chants et des lacrymogènes.

    Il convient évidemment de ne voir aucun lien entre cette déclaration et la manifestation pacifique que Le Printemps Français organise, ce soir, à Paris, devant le Grand Orient de France, les sectes maçonniques n’ayant, comme chacun sait, aucune influence sur le gouvernement actuel.

    Alors que François Hollande trahit toutes ses promesses de campagne visant la dictature de la finance internationale ou les revenus insolents des grands patrons, on comprend sa volonté de faire diversion en réprimant violemment l’opposition du pays réel à sa politique de destruction de la société.

    Les Français qui, tout au long de leur histoire, ont prouvé qu’ils formaient un peuple libre, sauront répondre comme il convient à cette nouvelle tentative d’étouffer leur juste colère.

    http://konigsberg.centerblog.net/2346-manouel-gaz-interdit-le-printemps-francais

  22. 25 Mai 2013 02:07

    « Toute loi n’est pas respectable. À d’autres époques, l’esprit de résistance a évité au pays de sombrer. C’est la vertu de ce peuple dont le cri monte de nos campagnes.

    François Hollande a donc promulgué, sans surprise, la loi instituant le mariage homosexuel. Il l’a fait dans la précipitation. Comme s’il lui fallait provoquer, une nouvelle fois, tous ces Français qui se sont levés contre ce projet de loi inepte. Ce faisant, il a repris à son compte la fameuse phrase de Brecht : « Quand le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple. »

    Le président de la République comme le Conseil constitutionnel ont délibérément ignoré tous les corps intermédiaires qui les ont mis en garde contre cette loi qui consacre l’abolition du principe fondamental du mariage entre un homme et une femme et qui implique, par l’adoption plénière, qu’un enfant peut être prétendument né de deux hommes ou de deux femmes. Ils n’ont écouté ni les avertissements de l’Académie de médecine, ni les réserves du Conseil d’État, ni l’opposition de l’Académie des sciences morales et politiques. Ils ont fait fi des 700 000 pétitions parvenues sur le bureau du président du Conseil économique, social et environnemental. Ils n’ont pas même prêté attention aux voix de maires socialistes comme Gérard Collomb à Lyon ou Bernard Poignant à Quimper, et de proches comme Lionel Jospin et Michel Rocard. C’est dire à quel point le pouvoir s’est isolé, pour devenir prisonnier d’une minorité agissante.

    Ces décisions et la manière utilisée tant par l’Élysée que par le Conseil constitutionnel — tenu par les derniers gardiens de la chiraquie — sont évidemment tristes et lourdes de conséquences pour notre pays. Mais cela ne doit que renforcer la mobilisation prévue pour ce dimanche 26 mai, jour de la fête des Mères. Des mères qui ont été en pointe dans tout ce combat et que l’on ne saluera jamais assez ! Toute loi de la République n’est pas nécessairement respectable. Lorsqu’elle crée un droit à l’enfant au mépris des droits de l’enfant, elle mérite d’être combattue, même une fois promulguée. À d’autres époques, la désobéissance civile et l’esprit de résistance ont permis à notre pays d’éviter de sombrer. Ces vertus sont celles du peuple de France. De ce peuple tranquille dont le cri sourd monte de toutes nos campagnes. »

    http://www.valeursactuelles.com/politique/cette-r%C3%A9volte-qui-ne-s%E2%80%99arr%C3%AAtera-plus20130524.html#.UZ_kMEc36gg.twitter

  23. Actualités : forum sur la conversion des musulmans permalink
    25 Mai 2013 07:37

    Forum « Jeshua al Massih »
    (Jésus le Messie)

    Avec la participation de groupes chrétiens impliqués dans
    l’annonce de l’amour du Christ
    aux personnes de tradition musulmane.

    http://www.jeshuaalmassih.sitew.fr/#Page_1.A

  24. 6 juin 2013 11:50

    De mieux en mieux !

    Alors que l’archevêché de Bourges comptait revendre une église de Vierzon à une association musulmane, l’émoi suscité par ce symbole avait alors fait reculer l’évêque. Désormais, c’est aux frères trois-points que le diocèse compterait vendre son bien…
    Pour le maire, l’important est qu’elle ne tombe pas entre les mains de catholiques « intégristes »…

    Alimenté par l’opposition municipale, le bruit d’une cession à l’association « Les Amis de la Liberté », une loge du Grand Orient de France, a fait repartir la polémique. Un indiscret du Berry Républicain signale que « les francs-maçons vierzonnais chercheraient à acquérir un nouveau local pour y installer leur temple et lorgneraient sur l’église Saint-Eloi ».

    http://www.contre-info.com/vierzon-leglise-saint-eloi-pourrait-etre-vendue-aux-francs-macons

  25. 9 novembre 2013 21:33

    Bonsoir,
    Je vous signale la parution d’un nouveau site laïque :
    http://www.manifestedegobertange.sitew.be
    Il est diffusé en Belgique mais aussi tous azimuts.
    Merci pour votre commentaire.
    Michel THYS

    • Lars permalink
      27 janvier 2014 17:48

      C’est vraiment les manifestations du Démon… Ils s’agitent encore et encore, hurlent comme des possédés etc. Et dire que des gens qui se disent catholiques appellent à manifester, à protester, à se révolter. Ce n’est rien qu’un piège que leur tend la démoncratie, ça l’amuse de les voir s’agiter, au lieu de se former et de prier, les aveugles tombent en plein dedans.

  26. 27 janvier 2014 14:29

    Nouvelles de Frannce annonce que des affrontements ont été « provoqués par la police » :

    Des tensions entre manifestants et policiers ont également été relevés vers Odéon (photos ici et là). Il semble que la police ait reçu les instructions de lancer les hostilités 8 minutes après 18h, ainsi que le montre ce témoignage d’une manifestante :

    « Petit témoignage rapide sur la façon dont les manifestants se sont fait piéger. 10 mn après l’annonce de la fin de la manif, je descends l’avenue de Breteuil en direction du XVe, pour rentrer chez moi. Pas envie de me faire embarquer, je pars donc à l’opposé de l’Elysée vers la sweet home ! La majorité des gens en font autant. Soudain, mouvement de foule. Un premier cordon de CRS avançait vers nous. 10 mn encore après, alors qu’on regardait ça sans vraiment comprendre, on se fait gazer une première fois. On retrouve deux amies qui ont été bloquées en essayant de rentrer chez elle côté Vauban. Nous sommes encerclés, et la manif n’est pas finie depuis 30mn !! Au final ils ont laissé partir les manifestants par petits groupes, jusqu’au moment où ils ne les ont plus laissé passer du tout. On a vu, de loin, la rue bloquée définitivement. C’est ce qui s’appelle chercher l’affrontement… côté CRS en tout cas. »

    D’autres témoignages confirment que la Préfecture de police a cherché l’affrontement :

    Première manif où je vois la dispersion officielle et calme bloquée par les CRS afin de faire dégénérer #JDC pic.twitter.com/SbmZEwFyKA
    — Florent #PCD (@Florent75015) 26 Janvier 2014

    « Moins de 5minutes après la dispersion, je quitte la place Vauban par l’avenue de Breteuil pour rejoindre Montparnasse.

    A 20 m de la place il y a un barrage de CRS avec barrières anti-émeute. Le chef des CRS nous indique un passage de 2m de large sur le trottoir de gauche. Je lui fait remarquer que le dispositif n’est pas approprié car tout le monde va vouloir sortir par là (c’est le métro le plus proche) et que ça va mal finir. Il me répond par un large sourire.

    Source : http://christroi.over-blog.com/article-jour-de-colere-26-janvier-2014-hollande-condamne-les-violences-contre-les-manifestations-pacifiqu-122266693.html

  27. 1 février 2014 12:49

    La crainte de «groupes à risques»

    Pour faire face à cette nouvelle démonstration de force, pas moins de 1500 policiers et gendarmes devraient encadrer le cortège. Le dispositif pourra monter au maximum à 1900 hommes, sachant que les organisateurs eux-mêmes ont fait appel à des centaines de bénévoles pour assurer le bon déroulement de cet événement qui se veut «familial».

    Les services spécialisés redoutent la venue quasi programmée de «groupes à risques» émanant de la «droite radicale» et habitués à venir perturber de précédents rassemblements.

    Parmi ce vivier potentiel de 300 «activistes», les identitaires gravitant dans le sillage de structures dissoutes telles que les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) ou l’Œuvre française, les ultras de l’Action française ainsi que les radicaux du Printemps français feront l’objet d’une attention particulière.

    À Lyon, où 15.000 manifestants sont attendus, empruntant pour nombre d’entre eux la cinquantaine de bus affrétés dans tout le sud de la France, les forces de l’ordre ont prévu de mobiliser entre 500 et 600 hommes.

    Quatre unités des forces mobiles sont appelées en renfort, appuyées par des canons à eau et un hélicoptère de la gendarmerie. «Le dispositif mis en place est celui d’un match à risque opposant l’Olympique lyonnais au PSG ou à Saint-Etienne, résume un haut responsable policier. Sans être anxieux, nous sommes calmes, attentifs et déterminés à ce que la liberté de manifester ne vire pas aux échauffourées.»

    Les militants du Bloc identitaire, actifs dans l’ex-capitale des Gaules et qui se greffent en queue de cortège, seront eux aussi dans le collimateur.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/31/01016-20140131ARTFIG00355-manif-pour-tous-1500-policiers-mobilises-a-paris-600-a-lyon.php

  28. 23 août 2014 10:15

    LA REVOLUTION ROYALE
    Le malheur absolu de tant de peuples et de nations tombés sous le joug effroyable de l’euro-mondialisme, la multiplication des foyers de guerre et de de soulèvements populaires, les troubles socieux prémices de guerres civiles engendrés par une économie sans cesse perturbée, devraient avertir nos contemporains de la menace qui pèse sur eux. Pourtant, il semble que tout le monde poursuive en aveugle sa marche à l’abime. La raison : tous les organes de reflexion et de décision sont inféodés au système capitalo-socialiste du nouvel ordre mondial qui les empèche de se ressaissir et de réagir.
    Pour une contrerévolution enfin populaire et libératrice, sur qui compter? sur quels exclus du “Pays Légal” (Charles Maurras), quels grouopes d’opposants, quels “collectifs”? Au début des années 1980, il existait bien une extrème-gauche révolutionnaire exédée par l’opposition capitaliste et rebelle à l’embrigadement socialiste, ainsi qu’une droite concervatrice et nationale avide de justes liberté et d’initiative, protestant contre le carcan de l’Etat bureaucratique et contre l’étouffement de la libre entreprpise. Sutout, il existait encore cette droite historique, monarchique et catholique traditionnaliste, qui va de Jospeh de Maistre à Charles Maurras, et seule munie d’une doctrine de Restauration. Aujourd’hui, nous devons constater que qu’il n’existe plus au pouvoir d’élite dotée d’un certain pouvoir et capable de renverser le système capitalo-socialiste du mondialisme.
    La contrerévolution que les temps actuels exigent sera donc consécutive à l’écroulement du monde actuel impie et le triomphe des Coeurs-Unis de Jésus et de Marie qui disposeront les coeurs et les esprits au retour de la vérité catholique dans tous ses aspects. Fasciné par la puissance du Divin, libéré de l’emprise de l’argent, le “Pays Réel” lui-meme, désireux en ses communautés naturelles de liberté, de propriété, de responsabilité, aspirera à reprendre ses légitimes pouvoirs économiques en brisant le carcan de l’Etat capitalo-socialiste.
    Cependant, il n’y aura pas de véritable Restauration de l’ordre sans contrerévolution ou Révolution Nationale, c’est à dire sans le renversement des institutions et des groupes sociaux oppresseurs à la faveur d’une terrible crise économique accompagnée d’un vide polituqe ou d’un violent mécontantement populaire. Cette réaction nationaliste pourra etre provoquée par des hommes politiques déjà en place, soit par un coup d’état militaire, soit encore par l’arrivée au pouvoir d’un leader charismatique, d’un homme providentiel, capable de prendre en main les destinées de la nation. L’idéal serait pour la France la restauration au plus vite d’un pouvoir royal, providentiel. Une perspective qui n’a plus rien d’utopique.
    La Révolution Royale consistera à écarter du pouvoir économique et politique les organisations synarchiques occultes et oppressives tant de la haute finance que des partis et de leurs filières syndicales. Elles devra anéantir et interdir les idéologies qui ont été le support mental et moral de l’oppression, et leur opposer, leur substituer fièrement les Valeurs, les lois saintes et saines de notre véritable tradition catholique et française.
    Contre la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’ame de nos enfants, contre les catholique, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur de la France, les royalistes se doivent d’opposer une saine réaction. Des lors qu’elle sera, sous l’égide Royale, une mobilisation générales de toutes les forces économiues de la nation, toutes les compétances seront rendues à elles-meme et réemployées non plus à de fins partisannes mais dans l’inéret général. Et dans un climat d’honnète liberté, une longue période de paix royale s’ouvrira, où pourront se reconstituer lentement les communautés naturelles, spirituelles, familiales, professionnelles, les élites traditionelles et leurs organismes économiques spontanées.
    Point de révolution Royale qui ne soit Catholique!
    1. Point de révolution sociale qui ne soit Royele. Point de Révolution Royale sans destruction radicale des philosophies athées, matérialistes, décadentes du libéralisme capitaliste et du socialisme démocratique, responsables de l’appât du profit, du culte de l’argent, de la frénésie des jouissances immédiates et égoïstes, et qui ont ainsi entraîné la dégénérescence de la race, les fléaux de la dénatalité et de l’immoralité. Il n’y aura donc pas de révolution nationale sans l’Église revenue de son modernisme et de son libéralisme. Car elle seule aura le pouvoir de dénoncer le crime de ces fausses philosophies et d’y opposer la vraie doctrine, tout en donnant la grâce qui disposera les cœurs aux efforts nécessaires pour le redressement national.
    2. Comme, d’une part, la révolution nationale suppose le triomphe du Cœur Immaculé, et que, d’autre part, Dieu nous donne « la vie, le mouvement et l’être », que sa Providence dispose les biens temporels nécessaires à la prospérité de la nation, et ne donne la paix qu’aux sociétés humaines soumises à sa loi, la révolution Royale ne réussira que si elle obéit à la maxime de Sainte Jeanne d’Arc : « Dieu premier servi ». Elle ne pourra se faire qu’au nom de la seule doctrine de fraternité qui nous était traditionnelle et familière, celle de la foi religieuse unique et vraie, proclamée religion de la nation : la religion Catholique Romaine.
    Cependant, à moins d’un miracle qui est certes possible, ce retour à la religion Catholique, revenue de son medernisme et de son libéralisme, ne se fera pas par décret, en quelques jours. Ce sera un long travail qui pourra prendre plusieurs générations. Une certaine tolérance sera donc nécessaire vis-à-vis de ceux qui sont encore rebelles à la foi Catholique, pourvu qu’ils ne nuisent pas au redressement Royal de la France. Peu à peu, le tissu social séculaire se reconstituant, loin des prestiges de l’Argent et des discordes qu’il provoque, se créera un climat social très favorable aux conversions.
    3. Toutefois, comme la Restauration n’aura pu se faire que par quelque miracle divin plus étincelant encore que celui de Sainte Jeanne d’Arc délivrant Orléans et menant le Roi à Reims pour y être sacré, l’action de grâces jaillira forcément alors de toutes les bouches vraiment Françaises. Il s’ensuit que, sans attendre la conversion de tous, notre Dieu et l’Immaculée Conception, notre Mère à tous, seront publiquement et légalement honorés par des liturgies publiques à l’occasion de leurs fêtes, par le respect de la loi divine et du repos dominical.
    4. La Foi en la Providence Divine imprégnera la vie temporelle. Manifestée par la prière, elle donnera à l’écologie nouvelle sa loi la plus sûre, à sa prudence naturelle une garantie supérieure. Ainsi notre peuple retrouvera le sens du réel, du possible, du souhaitable, contre l’utopie mensongère, la critique subversive, la croyance en l’État-Providence et sa démagogie, les revendications abusives, le parasitisme social. Le « retour au réel » marque l’exacte mesure de la vertu humaine fondamentale, qui est l’humilité, mais seule la confiance en Dieu, qui est amour, lui donne son incontestable noblesse.
    5. La légitimité des autorités, la solidité des communautés, la loyauté et la fidélité des contrats, et par conséquent l’ensemble complexe et heureux des droits et des devoirs réciproques des personnes prendront ainsi solidement appui sur la foi catholique nationale, clef de voûte de l’ordre ancien et nouveau de la France.
    Nous laisserons humblement à Dieu, quand à nous, le choix du Roi à venir…

    Texte communiqué par Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie.

  29. 7 juin 2015 09:27

    Très juste : « De ce fait l’unique nécessaire aujourd’hui, en notre temps de nihilisme actif, c’est le triomphe et la Gloire de Jésus-Christ ! »

    On ne saurait mieux résumer la situation.

  30. charles permalink
    27 décembre 2020 17:56

    Chers lecteurs,
    qui d’entre vous croit réellement que notre misérable pays, enfoncé dans l’apostasie, le meurtre de masse, la luxure généralisée, le mensonge glorifié, la haine de Dieu professée ouvertement et non plus « seulement » dans le mépris et la violation intégrale de tous ses commandements, qui donc, dis-je, peut croire que la miséricorde qui a été faite à Ninive se reproduira pour nous ?
    A moins d’être totalement fou ou inconscient, personne.

    Certains se bercent d’illusions dangereuses, en exaltant la miséricorde infinie de Dieu au mépris de sa justice, pourtant tout autant infinie.

    Nombreux sont ceux qui disent que la conduite de Dieu ici-bas est selon sa miséricorde et que sa justice s’exerce au-delà de la mort. C’est bien vrai, pour les âmes ! Mais c’est oublier un peu vite que les Nations étant des entités morales et non des personnes, la justice divine doit tirer vengeance de leurs crimes dès ce monde, ne pouvant le faire dans l’autre étant donné qu’une entité morale n’a pas d’âme personnelle.

    Croyons-nous que les 98% de nos contemporains qui vivent dans la haine implicite et explicite de Dieu vont soudain se convertir et faire pénitence comme les Ninivites ? Les gens par tombereaux autour de nous vivent, depuis l’âge de raison jusqu’à la tombe, dans le péché mortel, ils s’en félicitent, haïssent et raillent les catholiques, blasphèment si on évoque Dieu et ricanent si on leur parle de l’enfer…où selon tous les Pères de l’Eglise ils tombent comme les flocons de neige en hiver.

    Ou bien pensons-nous que Dieu fera miséricorde sans qu’on fasse pénitence, sans même qu’on implore son pardon, fût-ce au moins par crainte de l’enfer ?

    Voyez-vous les contemporains avoir la moindre volonté de demander le pardon de Dieu, ou pensez-vous qu’à force de malheurs, ils finiront par se coucher à ses pieds ? Est-ce vers cela qu’ils tendent, alors que pourtant le malheur tient le pays dans ses griffes de plus en plus acérées ? Ne les voyons-nous pas au contraire s’endurcir de plus en plus dans leur haine satanique ?

    Ou encore, en laissant de côté l’énorme masse de ces âmes qui veulent se perdre, prétendons-nous que nous autres, les 2% et quelques de catholiques de France, allons détourner par notre seule existence les châtiments de Dieu sur notre pays ?

    Nous, nous sérieusement ? qui sommes tièdes, nonchalants, immortifiés, tellement épris au fond des plaisirs de ce monde qui se damne massivement, que nous essayons de ménager la chèvre et le chou, que nous partageons notre âme entre Dieu et ce monde infâme et de plus en plus infect que notre Seigneur a maudit et pour lequel il a refusé de prier ?

    Considérez, chers lecteurs, que probablement une bonne partie d’entre nous ne sera plus de ce monde dans quelques mois, ou au plus une paire d’années. J’ai déjà écrit ici bien souvent ce que je pensais des temps que nous vivons; de deux choses l’une, soit l’Antéchrist est à notre porte, et alors nous savons qu’il exterminera la quasi totalité des catholiques (cf Apocalypse chapitre 7), soit nous sommes dans les grands châtiments annoncés par maintes prophéties privées, et pour ce qui est de notre taux de survie, cela revient au même.

    Je rencontre des catholiques qui semblent s’accrocher à la vie terrestre en guettant les événements politiques, tels l’espoir qu’ils ont de voir Trump réélu, ou Macron renversé. Je leur demande : ces événements résoudraient-ils notre situation apocalytique, ou ne feraient-ils au mieux qu’en retarder le dénouement aux dimensions eschatologiques ? Comment penser qu’en l’état des choses où nous sommes rendus, notre patrie et ce monde puissent continuer leur train sans une purification exorbitante et un retour à Dieu général?

    Encore une fois, soyons sérieux, et cessons nos enfantillages, et que chacun d’entre nous accepte de regarder la vérité en face.

    Il est plus que temps de nous préparer à la mort, non pas en nous lamentant, mais bien au contraire joyeux et galvanisés par ce dernier « sprint » de notre vie terrestre : si nous sommes tièdes, revigorons-nous pour (re-)devenir pieux, et si nous sommes pieux, devenons fervents.
    D’ailleurs si comme moi vous êtes plus doués pour le « sprint » que pour la course de fond, parce que se renoncer en tout pour conquérir quelques degrés de charité supplémentaires vous semble très dur sur le long terme… et beaucoup plus facile sur le court, eh bien je vous assure que c’est le moment de nous y mettre sérieusement !

    Arrêtons également d’arborer des visages déprimés comme si nous étions de ces esclaves du monde qui ont fait de leur corps leur dieu et qui vivent dans la terreur de sa destruction, alors qu’ils ont tué leur âme sans pitié.
    C’est pour cela qu’ils embrassent, en braves toutous de l’Antéchrist, la religion du « covid » avec ses sacrements : la muselière i.e. le refus et la dénaturation du visage humain créé par Dieu, la distan-machin i.e. la négation formelle de la charité envers le prochain, et le « vaccin » i.e. la singerie satanique de l’Eucharistie, qui va transformer ses dévots dans leurs gènes pour les unir à leur maître.

    Les temps sont courts, très courts, me dis-je, c’est pourquoi je voulais vous faire partager ces quelques réflexions avant ce qui sera peut-être notre dernier Noël sur terre.

    Et d’ailleurs, si je me trompe et que nous survivons, qu’aurons-nous perdu à avoir couru ce « sprint » ?

    Saint et joyeux Noël à tous !

  31. Lagomer permalink
    1 janvier 2021 21:55

    Charles, vous devriez citer vos sources lorsque vous publiez un commentaire, c’est plus honnête : https://blogdelamesange.wordpress.com/2020/12/19/invitation-au-sprint/

    Par ailleurs le rédacteur du blog de la Mésange semble oublier qu’on ne juge jamais de l’Histoire avec des vues humaines. C’est Dieu qui conduit les Nations, et son intervention qui se manifeste par la survenue de personnalités capables de changer le cours des choses (Constantin, sainte Blandine, sainte Jeanne d’Arc, etc.), surprend toujours le pessimisme naturaliste humain.

    Il faut donc certes beaucoup prier car la situation est très préoccupante, mais il est également essentiel d’espérer !

    « Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible » (Matthieu 19:26).

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