L’antijudaïsme religieux et l’antisémitisme
« Les Juifs n’ont aucun droit de souveraineté sur la Terre Sainte.»
S.S. Benoît XV (1854-1922)
Les événements qui viennent de se dérouler, à propos d’une banale affaire portant sur les propos tenus par « l’humoriste » (sic) Dieudonné dans ses spectacles et sur la toile, nous rappellent ce que nous ne cessons de répéter depuis longtemps, à savoir que la société occidentale vit sous l’emprise d’une idéologie dominante tyrannique, qui repose sur quatre piliers fondateurs :
– 1) L’antiracisme et « l’anti-antisémitisme » ;
– 2) Le mondialisme ;
– 3) Le rejet de la Tradition ;
– 4) Le « dogme » mémoriel.
A partir de ce constat, tout essai visant à se placer en rupture d’avec ces valeurs tyranniques, conduit immédiatement l’imprudent contrevenant, à faire l’objet d’un rejet violent, pouvant aller, lorsque sont abordés certains points sensibles, jusqu’à des actions en justice, sachant que l’écriture de l’Histoire est encadrée par une loi ayant fixé, en notre système démocratique, ce qu’il faut croire et confesser impérativement. [1]
I. La dérision à l’égard de la « religion mémorielle » et des juifs est désormais interdite
Le comique qui fait l’actualité, et dont la vulgarité obscène mériterait à elle seule censure morale dans une société traditionnelle, s’est pourtant lancé dans une critique « humoristique » des points justiciables de l’idéologie tyrannique, en ayant imaginé que la liberté d’expression étant, en principe, protégée par la loi, il lui était possible de proférer quelques vérités dérangeantes sur le ton de la bouffonnerie. Quelle naïveté !
La Shoah et le culte de la mémoire sont en France,
devenus « religion laïque de l’Etat ».
La Shoah et le culte de la mémoire étant devenus « religion de l’Etat », puisqu’une loi dogmatique en fixe la croyance, loi placée sous l’œil vigilant d’associations qui en font l’objet même de leur activité permanente, comment imaginer que le rire allait être indéfiniment accepté sur ces sujets ?
L’Etat, ayant légiféré en pénalisant le négationnisme et le révisionnisme historique, il lui manquait à son arsenal d’interdire la « dérision » et l’humour, sous le prétexte plus que discutable et fallacieux de « respect de la dignité humaine ».
Voilà qui est chose faite à présent, le Conseil d’Etat ayant fait savoir que l’on ne pouvait « rire de tout », on sait désormais qu’il est possible, en poussant le blasphème et la christianophobie jusqu’à l’ignoble, de plonger des crucifix dans l’urine lors d’expositions prétendues « artistiques », de projeter des excréments à la face du Christ lors de « spectacles » qui conduisent, par la juste indignation de chrétiens scandalisés, à troubles réels et positifs à l’ordre public tout en bénéficiant de la protection de l’Etat républicain au nom de la « liberté d’expression », mais que rire de la Shoah ou plaisanter sur les Juifs, voire faire un simple geste grossier sur la voie publique, désigné sous le nom culinaire de « quenelle », est interdit. Dont acte. [2]
Ce petit épisode tragi-comique, nous donne ainsi l’occasion de rappeler quelques points fondamentaux, qu’il sera bon de conserver à l’esprit, sachant d’ailleurs que nous nous dirigeons, sans aucun doute, au fur et à mesure de l’avancement de la période de décadence de cette société, vers un renforcement constant des dispositions légales et judiciaires relatives aux points « sensibles » de l’idéologie tyrannique.
II. L’antijudaïsme, contrairement à l’antisémitisme, est de nature religieuse.
Tout d’abord une précision pour notre combat contre-révolutionnaire : on peut, et même on doit, être critique envers la désorientation juive, c’est une évidence, mais toujours et constamment, en le faisant d’un point de vue religieux. Tout autre position, hors contexte religieux, est une erreur gravissime, pour ne pas dire coupable.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que « hors contexte religieux », l’antijudaïsme se mue inévitablement en « antisémitisme », qui lui relève, non d’analyses théologiques, mais de théories raciales, darwiniennes, matérialistes, athées et politiques, théories qu’il est impossible pour un chrétien de soutenir, parce qu’elles n’ont strictement rien à voir avec l’antijudaïsme théologique auquel se rattache la Tradition catholique, antijudaïsme traditionnel fondé sur une permanente conviction : « Il n’y a pas pour les Juifs de chemins de salut séparés. »
«Les juifs sont complices du déicide
aussi longtemps qu’ils ne se distancent pas
de la culpabilité de leurs pères en reconnaissant
la divinité du Christ et en acceptant le baptême. »
On méditera ainsi avec attention, les termes de la lettre du 10 décembre 2008, dans laquelle l’abbé Franz Schmidberger, déclarait, en pleine affaire Williamson : « aucun chrétien véritable ne peut être antisémite », précisant en quoi consiste la doctrine catholique à l’égard du peuple Juif, et du Judaïsme. [3]
III. L’enseignement constant de l’Eglise à travers tous les siècles.
Ce rappel, exprimé par le Supérieur de District de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X d’Allemagne, était extrêmement instructif, éclairant les fondements spirituels de la théologie traditionnelle de l’Eglise :
Il n’y a pas pour les Juifs de chemins de salut séparés.
« Avec la mort du Christ le rideau du temple s’est déchiré, l’alliance ancienne fut abolie et l’Eglise qui contient tous les peuples, cultures, races et différences sociales, cette Eglise est née de par le côté transpercé du rédempteur. En cela les Juifs de nos jours ne sont pas nos frères aînés comme le prétendait le pape lors de sa visite à la synagogue à Rome en 1986 le Pape Jean-Paul II. Les juifs sont complices du déicide aussi longtemps qu’ils ne se distancent pas de la culpabilité de leurs pères en reconnaissant la divinité du Christ et en acceptant le baptême. Le Concile Vatican II en revanche déclare qu’on ne peut charger les Juifs de notre temps ni tous ceux ayant vécu à l’époque des évènements de la souffrance du Christ. Est-ce conforme avec l’enseignement du premier pape, Saint Pierre qui interpelle les Juifs sans distinction, selon lequel ils seraient les assassins du Sauveur ? Les Juifs croyants de l’Ancien Testament Abraham, Isaac et Jacob sont eux nos frères aînés dans la foi. Nous chrétiens sommes leurs fils spirituels car nous croyons au Messie qui s’est manifesté parmi nous et qui demeure parmi nous dans son Eglise. Abraham, Isaac, Jacob ont cru en son avènement, ils l’ont espéré et désiré. Nous voyons avec tristesse que le pape Jean-Paul II et maintenant aussi le Pape Benoît XVI entrent dans une synagogue Juive. L’assertion selon laquelle les Juifs d’aujourd’hui portent la faute de leurs pères doit être limitée aux Juifs qui approuvent la mise à mort de Jésus-Christ. Elle est inexacte dans les généralisations citées. Jésus-Christ, Dieu fait homme est pour les Juifs aussi le Rédempteur et la seule Voie pour le Salut : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie : personne ne peut aller au Père si ce n’est par Moi. » (Jn, 14,6). Il n’y a pas pour eux de chemins de salut séparés. C’est pourquoi Saint Pierre, un Juif, le premier Pape, appelle déjà ses auditeurs à se convertir et à se faire baptiser au Nom de Jésus Christ (Act. Ap. 2, 38). Nous trouvons ici l’enseignement de l’Eglise qui est resté constant à travers tous les siècles. Notre Seigneur Jésus-Christ est par Sa nature humaine Juif, Sa Très Sainte Mère est Juive, tous les Apôtres sont Juifs. Ne serait-ce qu’à cause de cela, aucun Chrétien véritable ne peut être antisémite. » Abbé Franz Schmidberger, 10 décembre 2008. [4]
De la sorte, c’est une radicale erreur que de se vouloir bon chrétien en manifestant de la déférence à l’égard des Juifs de la synagogue, car ils sont, positivement, lorsqu’ils proclament leur croyance, porteurs d’une faute qui les rend semblables à leurs pères qui condamnèrent le Christ. Les Juifs modernes, en faisant profession de leur judaïsme, s’affirment indirectement comme co-responsables du crime du Golgotha, et ne méritent donc pas qu’un chrétien, si du moins il se veut conscient des exigences de sa religion, leur exprime un hommage particulier ou leur accorde une quelconque piété, attitude que l’on rencontre malheureusement assez souvent depuis Vatican II chez les chrétiens modernes, bien qu’elle soit pourtant singulièrement déplacée et profondément injustifiable. Cependant l’attitude chrétienne, est d’abord et avant tout à l’égard du peuple juif, une action de conversion, non de mépris racial. Mais cette attitude se double également, d’une critique sévère de l’idéologie sioniste, non sur des motifs uniquement politiques – même si la situation en terre sainte et l’action de l’Etat sioniste depuis 1945 est un motif réel d’inquiétude – mais en raison d’une impossibilité religieuse.
IV. Le sionisme est un projet antichrétien
Il est d’ailleurs à noter, pour aller au bout de notre examen de la question juive, que le mouvement national Juif qui apparaîtra au XIXe siècle, à savoir le sionisme, fondé lors de ses trois premiers congrès constitutifs à Bâle, en août 1897, août 1898 et août 1899, par des hommes imprégnés de laïcisme, de conceptions révolutionnaires, républicaines et athées, voulut imposer cette idée saugrenue et impie que la venue de Jésus-Christ n’avait modifié en rien la situation pour le peuple d’Israël, et qu’il restait, malgré son crime, sa réprobation et l’exil, propriétaire de la Terre sainte.
Le sionisme et sa volonté de reconstitution
d’un Royaume Juif en Israël
représente, et représentera toujours,
la négation de la Croix.
Les Archives israélites, organe le plus important du judaïsme français à l’époque, dira ceci, montrant bien en quoi le sionisme se positionnait en contradiction directe d’avec l’Eglise : «La reconstitution de la nationalité juive, nous l’avons dit et nous ne cesserons de le redire, est d’ordre providentiel….Quand l’heure de la patrie juive, devenue la patrie de toute l’humanité, sonnera, quand il faudra battre le rappel de tous les dispersés d’Israël, le souverain Maître de l’univers suscitera les agents de ce mouvement de ralliement… » [5]
« [C’est une] chimère d’attendre
la restauration matérielle d’un État juif à Jérusalem.
Cette Jérusalem à laquelle les Juifs seront ramenés un jour,
n’est point une Jérusalem matérielle.. »
Or, cette idée était, et reste une chimère dangereuse, une vision illusoire, comme le souligna l’abbé Joseph Lémann (1836-1915) :
« [C’est une] chimère, encore une fois, d’attendre la restauration matérielle d’un État juif à Jérusalem. Il ne faut pas transporter à une nouvelle Jérusalem terrestre les promesses qui appartiennent à l’Église de Jésus-Christ. Cette Jérusalem à laquelle les Juifs seront ramenés un jour de l’Orient et de l’Occident, et vers laquelle tous les peuples accourront avec eux, n’est point une Jérusalem matérielle, qui jamais ne pourrait être assez vaste pour contenir une si grande multitude dans son sein ; c’est l’Église même de Jésus-Christ, qui, comme l’annonce Zacharie dans une autre prophétie, est comparée à une ‘‘ville sans murs’’ (Zacharie II, 4-5), parce qu’elle est ouverte à tous, et qu’il n’y a point de multitude, si grande qu’elle puisse être, que l’Église ne Puisse contenir dans son Sein. » [6]
On comprend mieux pourquoi, le projet national Juif, élaboré par les sionistes au XIXe siècle, participe d’une intention forgée à la même période où Rome tremblait sous les coups de la Révolution, où le pape était enfermé comme un prisonnier dans le Vatican.
Il participe donc, précisément, d’un objectif antichrétien en ce sens qu’il souhaitât faire comme si le Christ n’avait pas changé la Loi et aboli, en en modifiant le sens et la lecture, les promesses.
En un mot, du point de vue catholique, du point de vue même de Dieu, le sionisme et son ambition de reconstitution d’un Royaume Juif en Israël représente et représentera toujours, concrètement, la négation de la Croix et du Golgotha !
Conclusion : la nécessaire conversion des Juifs
Tant qu’il ne se convertira pas au christianisme, tant que cet agent ténébreux travaillera à mettre en œuvre son projet criminel, le risque sera grand pour la civilisation chrétienne et la menace très importante pour elle.
Dans l’Expositio in Cantica Canticorum, attribuée à s. Thomas d’Aquin, on trouve cette phrase : « Synagogue ! Reviens et quitte l’erreur de ton intelligence, reviens et quitte ton sens charnel ! Reviens en adhérant à la vérité ! Jerusalem, Jerusalem, revertere ad Dominum Deum tuum ! »
Espérons et prions effectivement pour que ce retour, le seul vrai et authentique « Retour » qui soit, advienne au plus vite.
Et alors, quand il sera entièrement accompli par la grâce du Ciel, un cantique nouveau remontera dans l’âme des fils d’Israël, mais un cantique désormais pur, qui passera pour l’éternité du cœur aux lèvres afin de louer et glorifier Jésus-Christ !
Le sionisme est un agent ténébreux,
qui travaille à mettre en œuvre un projet criminel,
représentant une menace pour la civilisation chrétienne.
Notes.
1. La loi dite « Gayssot » no 90-615 du 13 juillet 1990, en son article 9, qualifie de « délit », la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg. Cet article 9 introduit dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse, un article 24 bis dont voici le premier alinéa : « Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »
2. Ceci étant dit, en droit, la décision du Conseil d’Etat par l’ordonnance du juge des référés en date du 9 janvier 2014, est sérieusement critiquable. En effet, selon une jurisprudence datant de l’arrêt Benjamin, rendu par le Conseil d’État en 1933, le principe est clair : « La liberté est la règle, la restriction de police l’exception« , ceci signifiant que la justice administrative ne peut faire interdire une manifestation publique (spectacle, etc.), qu’en raison d’un trouble matériel objectif à l’ordre public, et les interdictions, depuis des décennies, se sont fondées sur l’hypothèse d’une menace avérée à l’ordre public. Or cette menace, dans le cadre des représentations de l’humoriste Dieudonné, était loin d’être avérée, analyse que l’institution judiciaire nantaise avait préalablement confirmée. Mais la justice administrative, en invoquant l’atteinte à la très imprécise notion de « dignité humaine », vient de mettre en un équilibre incertain « liberté d’expression » et respect de la « dignité humaine », créant un nouveau critère pour limiter la liberté d’expression, en rajoutant à la menace à l’ordre public qui doit être matériellement prouvée, une atteinte à la « dignité humaine », qui reste hautement subjective et relève du domaine des idées. On vient donc d’ouvrir clairement, par cette décision, largement la porte à des interprétations « politiques » et « idéologiques » du droit à la liberté d’expression.
3. Dans le journal La Croix, dirigé par les Assomptionnistes, dont le sous-titre à l’époque était : « le journal catholique le plus anti-juif de France », le père Bailly écrivait : « L’antisémitisme racial se trompe grossièrement. C’est dans cette erreur que ce trouve le côté faible de M. Drumont et de ses émules.» (La Croix, 8 décembre 1894).
4. Abbé Franz Schmidberger, Supérieur de District de la FSSPX d’Allemagne, ancien supérieur général de la FSSPX, 10 décembre 2008.
5. Archives Israéliennes, 2 septembre 1897.
6. J. Lémann, (abbé), L’Avenir de Jérusalem, IIe Part., ch. II, 1901.
On résume : il est possible de se livrer aux pires sacrilèges blasphématoires, de créer des émeutes où il est nécessaire d’embarquer des centaines de manifestants, au nom de la liberté d’expression….mais si un clown se moque de la Shoah……INTERDICTION !
Bravo la République !
Appeler au meurtre des chrétiens comme lors du Hellfest c’est permis….plaisanter sur les Juifs là c’est justiciable. C’est un scandale.
Le Conseil d’État s’est clairement soumis à la consigne de Manuel Valls qui lui demandait de statuer en référé le plus rapidement possible, afin d’interdire le spectacle de Dieudonné le soir même à Nantes. Il n’était pas obligé de le faire. Le Code de justice administrative prévoit que le juge des référés statue dans un délai de 48 heures. Il ne s’est écoulé que quelques heures entre la décision du tribunal administratif de Nantes et celle du Conseil d’État. Du jamais-vu ! À tel point qu’un des avocats de Dieudonné, Me Jacques Verdier, n’a pu faire le trajet entre Nantes et Paris. « Si la justice avait pris plus de temps, elle aurait pu s’exprimer dans la sérénité, analyse Roseline Letteron. Le scénario d’hier a donné une image catastrophique de la procédure, des droits de la défense. On avait l’impression qu’il n’y avait pas égalité des armes. »
http://www.lepoint.fr/societe/dieudonne-pourquoi-la-decision-du-conseil-d-etat-est-tres-contestable-11-01-2014-1779137_23.php
Excellents rappels de La Question….
CONSIDERATIONS SUR L’ANTISEMITISME
Article complet (à la page 24) : http://www.saint-remi.fr/medias/esrvoixdesfrancs/La_Voix_des_Francs_003.pdf
Notre catalogue (www.saint-remi.fr) est devenu une référence quant à la publication des ouvrages traitant de la question juive et du plan de domination mondiale par le peuple déicide, nos ennemis s’en sont certainement aperçu. D’ailleurs nous avons reçu d’une organisation juive, un message par courrier électronique, nous accusant «d’antisémitisme». Nous avons répondu à nos accusateurs, qu’en tant que catholiques, nous adorions un Juif, et un Juif crucifié , et nous honorions également sa très Sainte Mère juive, fille de David, la Vierge Marie ; sans parler des Apôtres et des soixante-douze disciples, tous juifs. Nous republions en particulier la plupart des ouvrages des abbés Lémann, juifs convertis si éminents, du RP Ratisbonne, juif converti, et de l’ancien rabbin Drach, lui aussi converti. Comment donc peuvent-ils nous accuser, au sens où ils l’entendent , « d’antisémitisme » ? Ils ne nous ont plus rien répondu…
La découverte des auteurs antilibéraux nous a mieux fait comprendre la globalité du problème juif. A notre époque il est courant de le faire dériver essentiellement sur l’antisémitisme, intégrant les horreurs et leurs suites des événements souvent vrais, parfois faux ou exagérés de la Seconde Guerre mondiale. Tout est centré sur le problème des juifs et de leurs ennemis, les antisémites, avec la question obligatoire : êtes-vous pour ou contre les juifs ?
Pour les catholiques, le problème ne se pose pas ainsi. Centrée sur le Christ, Messie et vrai Dieu, la question est : croyez-vous que Jésus est le Messie, vrai Dieu et Rédempteur ?
Alors, toute l’approche du problème juif s’éclaircit. Les juifs qui reconnaissent Notre-Seigneur Jésus-Christ (et ils furent nombreux à toutes les époques !) sont nos frères en Jésus-Christ et du camp de Sa très Sainte Mère (Genèse, III, 15). Ils partagent toute notre Foi et nous n’avons aucune animosité envers eux. En revanche, ceux qui refusent d’adorer Jésus-Christ, sont les fidèles de la synagogue de Satan, comme un juif, saint Jean, l’explique deux fois dans l’Apocalypse et sont du camp de l’Adversaire (Genèse, III, 15). Nous renvoyons à l’épître aux Hébreux de saint Paul, lui aussi juif, pour l’explication théologique.
Deux auteurs antilibéraux ont plus que d’autres fait le point, depuis la Révolution, sur ce délicat problème : Mgr Delassus dans La Conjuration antichrétienne et l’abbé Meinvielle dans Le Judaïsme dans le mystère de l’histoire. Ils savent mieux que beaucoup souligner la note surnaturelle primordiale qui permet de tout comprendre. Nous renvoyons nos lecteurs à ces deux œuvres, disponibles aux Editions Saint-Rémi, et qui doivent être lues attentivement.
Ils savent expliquer combien le combat entre les deux camps est avant tout un combat surnaturel et combien pour nous fidè-les il n’y a qu’un devoir : prier pour leur conversion (cf. particulièrement Mgr Delassus, tome III, pages 1255-1261).
Mais c’est un juif antilibéral, Joseph Lémann, qui a le mieux expliqué la faute de la Révolution française :
Deux faits d’une incalculable gravité se juxtaposent au début de la Révolution française : le renvoi du Christ et l’admission des juifs.
Premier fait historique : Le Christ rejeté en tête de la Déclaration des droits de l’homme ;
Second fait historique : Les juifs admis dans la société, en vertu de cette même Déclaration des droits.
Renvoi du Christ, entrée des juifs ! les juifs deviennent la punition des Droits de l’homme !
…enlever la foi chrétienne aux populations au milieu desquelles ce monstre de machine de guerre était introduit, ah ! c’était la plus détestable trahison en même temps que la plus incroyable ineptie. Les hébreux seront les maîtres, à bref délai, de ces populations désarmées.
…On se plaindra qu’ils deviennent les maîtres, qu’ils le sont ; on a tout fait pour qu’ils le soient ! En même temps qu’on les introduisait au sein de la généreuse France, on lui arrachait la foi, bouclier de sa poi-trine !…
O Jésus-Christ (pardonnez la réflexion), en vertu de la Déclaration des droits de l’homme, il faut que Vous sortiez, et que les Juifs se mettent à entrer !…
…Nous touchons ici au point le plus délicat, le plus important, de toute cette grande question. Qu’on veuille bien méditer ce qui suit : Les droits de l’homme, au premier abord, paraissaient être un terrain neutre, une transaction, où le chrétien et le juif, si longtemps ennemis acharnés, al-laient enfin pouvoir se rencontrer et s’entendre. Mais qu’on y prenne garde : en adoptant, comme base de sa rencontre avec le juif, l’homme, l’humanité, le chrétien nécessairement descendait, non par humilité, mais par oubli de sa dignité chrétienne ; il se dégradait ; il s’infériorisait, pour se rencontrer au niveau du juif qui, lui au contraire, montait et se relevait. Oui, nous aurons le courage de le dire, de tous ses contrats ou échanges avec les hébreux, le chrétien n’en fit jamais de plus aveugle ni de plus dé-sastreux. C’était l’abandon du surnaturel, cet avantage non seulement cé-leste, mais terrestre qui lui venait du Christ, et qui faisait sa supériorité ; il rejetait la perle évangélique… !
Cette conséquence, désastreuse dans le domaine individuel, se prépa-rait, plus désastreuse encore, dans le domaine social.
…L’Assemblée constituante et les Français renversent leurs propres défenses, leurs solides institutions, devant les juifs assiégeants, et leur di-sent, après avoir pratiqué eux-mêmes la brèche : «Entrez parmi nous comme citoyens».
O France généreuse, mais imprévoyante, ne t’es-tu pas démantelée et livrée toi-même !
A Jéricho, les droits de Dieu marchaient devant Israël, avec le bruit des trompettes ; en France, ce sont les droits de l’homme, avec la hache ré-volutionnaire, qui lui frayent la voie.
A Jéricho, le miracle a ouvert la brèche ; l’apostasie, hélas ! ouvre la France. Le peuple qui entrait dans Jéricho était le peuple de Dieu ; tandis que celui qui entre dans la société française est le peuple déicide, toujours ennemi de Jésus-Christ.
…Deux mille années d’isolement en Palestine, isolement d’honneur ;
Deux mille autres années d’isolement au milieu des nations, isolement pénal;
Un total de quatre mille années d’isolement : tel avait été l’état prodi-gieux de ce peuple, sans exemple dans les annales humaines.
Or, c’est cet isolement, immense comme le désert, que le décret du 27 septembre 1791 venait faire cesser ; ce peuple allait être mêlé au reste du monde, pour les dernières destinées de la société.
…c’est la satanique Révolution qui vient dire à la Providence, avec un ricanement qui n’est pas imaginaire : C’est moi qui te les amène ! Et tu t’en serviras, si tu peux, après qu’ils auront passé par l’éducation que je leur donnerai…
et citoyens aujourd’hui, ils seront maîtres demain, ils le sont déjà ! Nous défions qu’on nous réfute !
En réfléchissant il n’y a pas pour nous, fidèles du rang, d’autres devoirs que de protéger notre Foi et pour cela prier pour une vraie conversion de tous nos adversaires, quels qu’ils soient, conversion qui, comme toute conversion, ne peut s’obtenir que par une grâce spéciale de Dieu. A nous la prière, à Lui, la conversion .
Pour tout le reste, ce n’est pas à nous de dicter ce que devra faire demain un vrai gouvernant chrétien contre ceux qui ne vou-dront pas se convertir et qui continueront à comploter pour nous combattre. Ce ne sont pas les gouvernés qui dictent au gouver-nant ses devoirs. C’est l’inverse.
Israël a été le peuple élu de l’Ancienne Loi, celui de qui devait sortir le Messie. Le Messie est venu, Il a accompli toutes les pro-phéties , et beaucoup en Israël n’ont pas voulu Le reconnaître : «Il est venu dans son propre héritage, et les siens ne l’ont pas reçu» ; ivres de haine à la vue des miracles qu’Il semait sur sa route et furieux d’entendre le fils de Marie et de Joseph ne leur annoncer que le Royaume des cieux et flageller leur hypocrisie, ils Le chargèrent de chaînes, Le traînèrent devant le proconsul romain et arrachèrent à l’infâme lâcheté de ce dernier la délivrance de Barabbas et la mise en croix de Jésus, au cri de : «Que Son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » Et le sang divin du Crucifié du Golgotha est retombé tout au long des siè-cles sur ceux du peuple élu devenus le peuple déicide ; il est retombé sur eux en malédiction.
De cette malédiction les effets n’ont été et ne sont que trop manifestes. Les voici :
1. La prise de Jérusalem, la destruction de la ville et du Temple, le massacre de ses habitants par les Romains, prédits par le Sauveur Lui-même ;
2. La dispersion des Hébreux hors du sol ancestral et parmi toutes les nations ;
3. Une cupidité et un appétit de l’or en même temps qu’une exceptionnelle aptitude à le capter, à le manier et à le faire fructi-fier qui, d’une part, en ont fait les vampires de tous les autres peuples et qui, d’autre part, est la principale cause de la haine et du mépris que tous leur ont voués ;
4. Un orgueil de race et un dédain pour les goym qui ont aboli dans l’âme juive la notion de toute morale et lui font puiser dans le Talmud, œuvre du Kahal, un amoralisme et une exécra-tion du chrétien qui vont jusqu’à son assimilation aux animaux ;
5. Et surtout un endurcissement dans la haine du Christ et de Son Église qui a fait d’Israël, depuis les premiers jours de l’ère chrétienne, le principal véhicule de la rage infernale, l’animateur de toutes les sectes acharnées contre l’œuvre divine de la Ré-demption (la dernière étant l’occupation de l’Eglise Catholique par la secte gnostique conciliaire ), l’instigateur de tous les crimes et de toutes les trahisons par lesquels Satan poursuit son irrépres-sible complot .
6. Fait aussi certain que péremptoire à cet égard : la tête de la Franc-maçonnerie est exclusivement juive ; elle est formée par une Loge Suprême, plus ténébreuse que toutes les autres, dont les membres sont tous juifs . Le vrai nom de la Secte, dont l’inspira-tion est véritablement luciférienne, est donc bien celui de Judéo-maçonnerie (comme les travaux de Mgr Jouin, dans la RISS que nous avons rééditée, l’explicitent si abondamment), et son princi-pal objectif est la ruine de l’Église et de la France, fille aînée de l’Église. On ne peut abattre l’une sans l’autre.
Les deux directives que notre foi nous imposent vis-à-vis des Juifs sont donc celles-ci :
Orate. A l’égard des personnes, la charité nous défend la haine et nous commande même le devoir d’assistance, que l’Évangile nous prescrit vis-à-vis de nos ennemis eux-mêmes et qui doit sur-tout se traduire par des œuvres d’apostolat en vue de leur conver-sion, mais sans oublier que la perfidie propre à la race déicide doit aussi nous inspirer une particulière prudence, justifiée par de nombreux cas d’impudente fourberie.
Vigilate. A l’égard de tous leurs écrits, de tout ce qu’ils in-fluencent, de tout ce qu’ils imposent, nous devons avoir une vigi-lance continuelle, une observation attentive, pour tout rejeter.
Et cette vigilance qui a pour but de protéger notre Foi de l’aventure de la République Universelle et de la Religion Univer-selle nous oblige, pour tout comprendre, à la lecture d’un certain nombre d’auteurs qui ont dans le passé découvert, dévoilé et dé-montré les projets qui se mettaient en place, fruit d’un complot satanique.
Ce complot a pour but l’entier asservissement à Israël du monde chrétien. Cet asservissement, il le poursuit au moyen de la conquête de toutes les positions maîtresses dont dépendent l’en-seignement populaire et la formation de l’opinion, l’éducation na-tionale, la presse, les médias et le cinéma, mais aussi les gouver-nements et les législations, tombés presque entièrement, entre les mains d’Israël.
A nous donc l’étude et la prière.
– La prière sans l’étude ne permet pas au catholique de comprendre et de tenir. Il ne saura pas, lui, membre de l’Eglise militante, contre qui il doit lutter et surtout comment il doit se défendre.
– L’étude sans la prière prouve que l’on n’a pas tout com-pris, que l’on n’a pas intégré la partie surnaturelle de ce combat et débouche trop souvent, sur un activisme stérile, engendrant découragement et très vite abandon.
Nous devons aller au ciel, nous devons aider ceux dont nous avons la charge à aller au ciel. Le problème juif ne peut être oc-culté par un catholique. Ce problème n’est pas celui de l’antisémitisme, comme nos adversaires voudraient nous le faire croire et nous l’imposer, ce problème est celui de Jésus, Messie ou pas, à adorer, à chercher, à suivre, à aimer.
Que la très sainte Vierge Marie, gloire d’Israël, reine de tous les croyants, nous aide, les aide, à aimer Celui qui a osé dire : « Qui d’entre vous peut Me convaincre de péché » (Jean, VIII, 46), de Ce-lui qui a enseigné : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jean XIV, 6), de Celui qui nous prouve chaque jour que : « Sans Moi, vous ne pouvez RIEN faire » (Jean XV, 5).
RIEN : pas même comprendre le problème juif et surtout pas le résoudre.
A Lui, l’honneur et la gloire de leurs conversions, par Sa très Sainte Mère, Mère de tous, croyants et futurs croyants qui seront de son sang.
Bruno Saglio et ses collaborateurs
« Comment voulez-vous que les juifs prient le vrai Dieu ? Ils sont formellement, essentiellement contre Notre Seigneur Jésus-Christ, depuis précisément le jour de la Résurrection de Notre Seigneur. Et même avant, puisqu’ils L’ont crucifié.
Mais d’une manière quasi officielle, après la Résurrection de Notre Seigneur. Et ils se sont mis immédiatement à persécuter les disciples de Notre Seigneur et cela pendant des siècles. Comment peut-on prier le vrai Dieu avec les juifs ? Qui est Notre Seigneur Jésus-Christ ? Le Verbe de Dieu. Il est Dieu. Nous n’avons qu’un seul Dieu : Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et qu’un seul Seigneur : Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ce sont les évangélistes qui nous rappellent cela à satiété. Si donc on s’oppose à Notre Seigneur
Jésus-Christ, comme le dit explicitement saint Jean dans ses Lettres : “Qui n’a pas le Fils, n’a pas le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père.”
C’est normal, il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Si l’une des Personnes est déshonorée, est refusée, on ne peut pas honorer les autres Personnes, c’est impossible. C’est détruire la Sainte Trinité. Par conséquent, en déshonorant Notre Seigneur Jésus-Christ, les juifs déshonorent la Sainte Trinité. Comment peuvent-ils prier le vrai Dieu ? Il n’y a pas d’autre Dieu au Ciel, que nous connaissions, qui nous ait été enseigné par notre foi catholique. »
Homélie Monseigneur Lefebvre
Pâques
30 mars 1986
http://ledoctrinaire.blogspot.fr/2014/02/monseigneur-lefebvre-embarassant.html