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L’Eglise s’obstine dans l’apostasie de Vatican II !

23 février 2010

Jean XXIII ouvre le concile Vatican II

Jean XXIII annonçait, le 24 janvier 1959, la convocation d’un concile œcuménique, dont les travaux préparatoires avait été l’objet de concertations et d’accords secrets avec les pires ennemis de l’Eglise (Protestants, Juifs, Francs-maçons, communistes, etc.). Le funeste concile s’ouvrit donc sous la présidence de Jean XXIII, le 11 octobre 1962, mais il ne le clôtura pas puisqu’il mourut le 3 juin de l’année suivante. Un « digne » successeur  lui succéda, tout aussi moderniste et motivé pour continuer le travail de destruction si bien commencé sous couvert d’oeucuménisme et d’évolution de l’Eglise. Ce fut l’archevêque de Milan, Giovanni Montini qui, succédant à Jean XXIII en plein concile au siège apostolique, prit le nom de Paul VI.

Alors que se concile a largement fait la preuve de son rôle nocif, pervers et mortifère pour l’Eglise, et que se profile le cinquantième anniversaire de son inauguration au moment où se poursuivent à Rome les discussions avec la Fraternité Saint-Pie-X, l’Église de France choisit, avec une folle passion aveugle, de se replonger dans les textes issus de Vatican II !

En effet, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, l’a choisi pour thème des conférences de Carême à Notre-Dame. Depuis hier, c’est également le sujet sur lequel planchent une soixantaine d’évêques réunis à Albi (Tarn), pour leur session annuelle de formation. Décidément, le concile Vatican II est à l’honneur. « Le thème a été choisi assez vite après la dernière session : il nous avait été suggéré par plusieurs des participants », fait valoir Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque d’Albi et organisateur de ces deux jours de formation en tant que président de la commission doctrinale de la Conférence des évêques. « Nous commençons à réfléchir aux célébrations du cinquantenaire. Il est important que, nous les évêques, nous nous y préparions, que nous réfléchissions à ce que nous pourrons prendre comme initiatives. »


Jean XXIII voulait « ouvrir » l’Eglise au monde…

Mais, tient à rappeler l’archevêque, « c’est une session “gratuite” pour nous : nous ne préparerons aucun texte final ». « Il y aura certainement des choses à imaginer lors du cinquantième anniversaire du Concile et il n’est pas inutile d’avoir une réflexion de fond préalable », appuie un autre évêque, qui voit toutefois une deuxième raison à ce choix, « davantage lié au contexte ecclésial actuel, dans lequel le Concile se retrouve au centre de discussions et parfois de polémiques ».  Indubitablement, les discussions qui ont débuté en octobre à Rome entre la Congrégation pour la doctrine de la foi et la Fraternité Saint-Pie-X contribuent, elles aussi, à la nouvelle actualité du Concile. En témoigne l’entretien accordé jeudi dernier au site allemand Kathnews par l’abbé Franz Schmidberger, supérieur de la Fraternité en Allemagne. À la question de savoir quels sont les thèmes les plus traités lors de ces discussions, celui-ci énumère « la question de la nouvelle liturgie (…), mais aussi l’œcuménisme, le rôle des autres religions, la relation de l’Église au monde ». Bref, des thèmes centraux lors du Concile. Le responsable lefebvriste se veut très clair : « Une union entre le Saint-Siège et la Fraternité » ne pourrait s’envisager qu’à la seule condition « que Rome reconnaisse la voix du Magistère avant le Concile ».

Paul VI

Autant de raisons pour les évêques, de saisir cette courte pause de réflexion comme l’occasion d’une « relecture attentive du Concile pour en poursuivre la réception et aider le peuple chrétien à en découvrir la profondeur évangélique », selon les termes du communiqué de presse de la Conférence des évêques. Réunis jusqu’au mercredi 24 février au centre Saint-Amarand à Albi, les évêques réfléchiront aussi à « ce qu’a voulu dire Jean XXIII en le qualifiant de “concile pastoral” ».

Une formule qui, pour Mgr Carré, ne signifie pas « qu’il n’a aucun intérêt »…

On le constate, alors que les fruits du concile sont épouvantables (chute des vocations, fermetures des églises, destruction de la liturgie, perte de la foi, départs de milliers de prêtres, moines et religieux, réduction à l’état laïc des congrégations, désertification des paroisses, etc.), les évêques ne trouvent rien de mieux que de célébrer l’un des plus grands drames que l’Eglise ait connu dans son histoire !

21 commentaires leave one →
  1. hannibalgenga permalink
    23 février 2010 10:18

    La liberté religieuse est la plus rande hérésie proclamée par Vatican II ! Elle est contraire à la Révélation, contraire à l’enseignement de l’Eglise, contraire à Dieu !

    Quand les juifs rendaient un culte au veau d’or, Moïse les a-t-il fé­licités? II ne les a pas encouragés à : « manifester librement l’efficacité singulière de leur doctrine pour organiser la société et vivifier toute l’activité humaine » (Dignitatis humanae, § 4).

    • Miville permalink
      13 février 2013 02:21

      Sauf que pour beaucoup de prétendus croyants le vrai veau d’or c’est justement le catholicisme institutionnel, synonyme de pouvoir avant tout économique. En Inde c’est la religion in de l’hyper-classe qui veut signifier son mépris du peuple hindou. La liberté de pensée est nécessaire pour que le croyant fasse tous les efforts et ait tous les mérites de faire les efforts de tête pour avoir la divine surprise de découvrir dans son propre coeur les mêmes vérités que le magistère enseigne au catéchisme.

  2. Louis permalink
    23 février 2010 10:22

    « Il n’y a de liberté que de Dieu. La liberté humaine parfaite n’appartient qu’à Jésus-Christ et, dans le don divin qu’Il lui en a fait, à l’Église catholique. Elle seule est la religion véritable et la société parfaite dont les droits dominent tous pouvoirs et tous individus créés. C’est en vertu de leur appartenance à cette Église divine et vraie que tous les catholiques ont une pleine liberté de culte et d’apostolat en toute nation et tout État. C’est le fondement d’un droit familial, social, politique, international absolu et seul sacré. Les autres religions, étant dépourvues de toute preuve historique et de toute marque surnaturelle de vérité n’ont aucune autorité propre et ceux qui les pratiquent, même sincères, n’y ont aucun droit spécial autre que celui de la morale naturelle. Ni l’Église ni les États ne devront connaître de telles religions, ni leur accorder le moindre droit social, car l’erreur ne fonde aucun droit réel. » Abbé Georges de Nantes, CRC, n° 11, juin 2003.

  3. bernard Dumon permalink
    23 février 2010 10:28

    Revenu à la foi catholique intégrale depuis quelques années,
    après avoir été chez les témoins de Jéhovah pendant 25 ans ; j’essaie d’étudier et de comprendre certains sujets que je considère comme essentiel. Voiçi ma question : si le concilequi incontestablement est en rupture avec le magistère antérieur, l’abbé de Nantes l’a démontré ; est tombé dans l’apostasie, qu’advient-il :

    1/ de l’Eglise enseignante qui promulgue une telle apostasie?

    2/ Des promesses de NSJC, comme quoi les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre la Sainte Eglise?

    Nota : je tiens les Papes post-conciliaires, pour vrais papes
    puisqu’ils ont bénéficiés de l’acte de reconnaissance de l’Eglise lors de leur élection.

    Autre sujet :

    Retour des juifs/Morlier : un regret que son dernier texte
    ne soit pas donné intégralement aux fins d’analyse intégrale. Allez-vous le donner?

    Islam : A tout hasard je vous signale du père Galles de la
    communauté ST Jean , un ouvrage en 2 tomes sur les
    vrais origines de cette hérésie. Un bénédictin théologien
    m’a dit, après l’avoir examiné: si ce livre est vulgarisé dans
    tous les milieux ‘autorisés’, c’est l’implosion de l’islam!

    Merçi pour le suivi de mes demandes et avis

  4. Aloïs permalink
    23 février 2010 10:30

    Le 8 Novembre 1963, il a été distribué parmi les Pères du IIè Concile du Vatican un brouillon de document sur « l’attitude des catholiques à l’égard des non-chrétiens, particulièrement des juifs ».

    Or, les juifs se sont constitués en ennemis du nom du Christ et des Chrétiens qui manifestent ce Nom. C’est un fait : l’Histoire le démontre. Les Chrétiens ont l’obligation, malgré tout, d’aimer les juifs, et d’essayer de les sauver.

  5. avouedusaintsepulcre permalink
    23 février 2010 10:39

    Oui, en leur disant qu’ils sont gravement hérétiques, que Jésus était le Sauveur qu’Israël attendait. Un pape qui aujourd’hui aurait le courage de dire cela, serait descendu en flèches par les médias du monde entier. Un pape martyr et des catholiques martyrs au nom de la fidélité à leur foi, voilà ce que Dieu souhaite !

  6. sixte permalink
    23 février 2010 11:03

    Un jour viendra où il faudra dire les choses très clairement, et cesser de faire comme Jean-Paul II qui,
    s’appuyant sur le paragraphe 4 de Nostra Ætate, amplifiera tout au long de son pontificat le prétendu « caractère permanent de la Promesse et de l’Alliance de Dieu avec le peuple juif ». Alors que les juifs ont été infidèles et donc, puisqu’il y avait bien une condition à l’Alliance contrairement à ce que raconte Vatican II, ne sont plus héritiers des Promesses.

    Cela-dit, ce jour là, vous avez raison, on imagine le tintamarre prodigieux provoqué par une telle attitude ?

    Et pourtant tel est le devoir catholique, le devoir sacré que nous recevons de l’Evangile et de Jésus-Christ !

  7. Chris permalink
    23 février 2010 11:30

    la vrai question est de savoir si c’est vraiment vatican II qui a provoqué l’état desastreux de l’Eglise de nos jours ou si l’etat actuel n’aurait pas été pire sans vatican II …

  8. Chris permalink
    23 février 2010 11:35

    Je prend un exemple que je connais bien pour illustrer mon propos, la Pologne. Làs bas, malgré (ou grace…) vatican II, les Eglises sont tous toujours remplis, les jeunes vont à la messe, il ny’a pas de problèmes de vocations… Il ny’a pas de crise de l’Eglise…

    Les raisons de la crise de l’Eglise en France sont bien plus profondes, et même si Vatican II était modifié ou rejetté, cela ne résoudrai en rien cette crise de l’Eglise, au contraire…

    • Hilaire permalink
      23 février 2010 11:53

      La Pologne, avec quelques autres Etats principalement en Asie et Afrique, est une exception qui s’explique en raison des conditions propres à ce pays qui a subi pendant des années la loi d’un régime athée, et dont la population s’est tournée (et on peut la comprendre) vers l’Eglise pour échapper à la folie de ses dirigeants.

      Ceci précisé, le bilan de Vatican II est simple à établir au niveau mondial (pardon d’avoir à me répéter) :

      – 69 000 prêtres défroqués ces quarante dernières années (cf. « Civilta Catholica », 2007)

      – L’effondrement du nombre des séminaristes.

      – La perte généralisée de la foi.

      – La dégradation de l’enseignement religieux.

      – La destruction de la liturgie.

      – La dénaturation des ordres où la majorité des membres ont été réduits à l’état laïc.

      – La fermeture des paroisses.

      etc.

      Hommage à l’abbé Georges de Nantes !

      Sincèrement, en terme de bilan, on peut difficilement faire pire !

  9. 23 février 2010 11:36

    Bernard Dumon,

    Votre interrogation est absolument légitime, à savoir comment l’Eglise, société surnaturelle fondée par Jésus-Christ, a-t-elle pu s’égarer à ce point, jusqu’à promulguer dans ses actes officiels lors du concile Vatican II, des déclarations positivement hérétiques ?

    Il y a là un mystère, humiliant, montrant que l’épouse de Jésus-Christ, qui est divine et humaine (cette double nature est fatalement oubliée par certains de ceux qui analysent cette crise), n’est pas exempte de péché, et qu’elle peut, également, si elle n’y prend garde, être infidèle temporairement à certaines périodes de son histoire.

    Cela ne signifie pourtant pas que Satan soit devenu le maître absolu de Rome ! Il existe encore, fort heureusement, une capacité de redressement car il serait fou d’imaginer que la Divine Providence a définitivement abandonné l’Eglise, la parole du Seigneur étant pour tout catholique une certitude : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu XVI, 18).

    Il faut donc croire, de foi certaine, et d’ailleurs Vatican II n’est pas le seul concile qui fut hérétique dans l’Histoire ([Rimini (359), des centaines d’évêques du monde entier se laissent duper par les ariens et si­gnent une formule susceptible d’une interprétation hérétique : « L’univers gémit et s’étonna d’être arien » (Saint Jérôme) / Bâle (1431 – 1443), dissous par le pape / celui de Pistoia (1786) tomba dans de nombreuses erreurs: démocratisation de l’Église, réforme de la liturgie, contre les reliques sur l’autel, pour le vernaculaire, réforme de la disci­pline, infaillibilité attribuée au concile national sans le pape. Le pape Pie VI (constitution Auctorem fidei, 28 août 1794) condamna pas moins de 85 propositions tirées de ses actes], que le Ciel nous donnera, sous l’impulsion d’un pape providentiel, un Vatican III de Tradition, qui corrigera Vatican II et reviendra sur toutes les hérésies proclamées en les déclarant fautives, scandaleuses, contraires à la foi et à la doctrine de l’Eglise !

    IL NE FAUT JAMAIS DESESPERER DE DIEU !

    PS. Selon votre demande, voici les liens pour accéder aux textes de Vincent Morlier :

    Cliquer pour accéder à 780633657.pdf

    Cliquer pour accéder à 1200728449.pdf

    Cliquer pour accéder à 140934536.pdf

    N’oubliez pas cependant, en forme de contrepoison indispensable, de lire les réponses de Zacharias…

    Cliquer pour accéder à 582062655.pdf

    Cliquer pour accéder à 2091930608.pdf

    http://www.la-question.net/media/01/01/651016202.pdf

  10. Chris permalink
    23 février 2010 12:20

    Le régime athée n’explique pas tout, regarder la république Tchèque comparé à la Pologne !

    Je pense que divers éléments explique cela, mais principalement le rôle de la famille, qui doit transmettre la pratique de la religion, et elle parvient bien souvent à le faire bien mieux que le clergé. Et il suffit d’une génération qui se détourne de la Foi pour que les suivantes suivent… Et a mon avis c’est cette coupure qu’il y’a eu qui a provoqué l’effondrement de la foi en France.

    A noter aussi que l’Eglise n’est plus en France un lieu où on se rencontre à la sortie de la messe, qui créait des liens entres fidèles, et là aussi cette perte de liens sociaux entres pratiquants n’a pas aidé les choses… Cela est favorisé par l’urbanisme croissant qui casse encore plus ses liens. Ce n’est pas un hasard que les villes soient les lieux où le fait religieux disparait en premier…

    Aussi le changement du rôle du curé, qui n’est plus que cantonné à son role de faire la messe alors qu’auparavant il encadrait aussi la vie d’une communauté, et ce pas seulement pour la religion mais dans des éléments de la vie de tous les jours. Vatican II n’a rien à voir avec ca, il s’agit plus de la laicité qui est en question ici.

    Je pense qu’agir sur ses éléments seraient plus efficaces pour ramener les gens à la Foi qu’un nouveau concile.

  11. xavier permalink
    23 février 2010 12:36

    Chris – La famille d’accord, mais lorsque les prêtres balancent leurs soutanes, se mettent au rock’n roll, qu’ils vivent scandaleusement, qu’ils n’enseignent plus la doctrine, faut pas s’étonner des résultats catastrophiques après.

    Quant à Vatican II, désolé, mais sa responsabilité est écrasante dans le dévergondage des esprits. Toutes les déclarations conciliaires transpirent de modernisme. Rien ne sert de vouloir faire l’autruche – les fruits du concile sont pourris !

  12. Chris permalink
    23 février 2010 12:55

    Oui, je suis d’accord xavier, je dis juste que croire que le fait de passer à un vatican 3 plus traditionnel suffira à ramener les gens à la fois.

    Quand aux prêtres je suis d’accord aussi, mais il y’a moyen d’encadrer une communauté tout en restant honorable, comme en organisant des rencontres sportives, des visites culturelles… sans se rendre pour autant ridicule, qui se qui décridibilise complétement…

  13. apostolatus specula permalink
    23 février 2010 20:43

  14. 8 mars 2010 02:14

    Si, probablemente lo sea

  15. huskylover permalink
    18 mars 2010 10:21

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    Emily R. from Husky Tips

  16. lea permalink
    19 avril 2010 22:58

    jamais le Christ n’a laissé la direction de son eglise à un être humain qu’est le Pape.

    La bible seule est la parole de dieu, Jesus Christ seul est le chef universel de l’Eglise

  17. apostolatus specula permalink
    19 avril 2010 23:23

    Et pourtant, dans l’Ecriture, le Christ dit bien : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle »
    (Matthieu 16.18-19)

    Rajoutant ceci qui est important : « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux »

    Or, avec ces clefs, Pierre va ouvrir les portes du Royaume des cieux, donner ainsi libre accès à la grâce, par l’Eglise, que Dieu offre aux hommes par le sacrifice de son Fils mort sur la croix pour nos péchés (Jean 3.16).

    Dans le livre des Actes des Apôtres, nous voyons, en effet, Pierre ouvrir la porte du Royaume successivement :

    • aux Juifs (à Jérusalem le jour de la Pentecôte ; Actes 2),
    • aux Samaritains (mi-Juifs, mi-païens ; Actes 8),
    • aux païens (chez l’officier romain Corneille ; Actes 10).

    Ainsi se trouvait réalisée la promesse que Jésus avait faite à ses apôtres : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités des la terre » (Actes 1.8).

    Les portes étant ouvertes, il restait aux apôtres, par l’Eglise à poursuivre l’oeuvre ainsi inaugurée par Pierre, Eglise dont Dieu reste le Maître Souverain ; les hommes qui annoncent sa Bonne Nouvelle ne sont que des instruments dans sa main.

    N’oubliez pas également cette phrase lourde de sens, dans le même passage de Matthieu où Jésus s’adresse à Pierre : « Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux »

    Et cette prérogative n’est pas particulière à Pierre puisqu’en Matthieu 18.18, Jésus l’accorde aussi à l’ensemble de ses disciples, c’est-à-dire à tous les membres de l’Eglise : « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les cieux » Il s’agit donc de l’autorité que les apôtres exerceront dans l’Église par l’Esprit Saint :

    « Celui qui vous écoute m’écoute, et celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Luc 10.16). Ainsi les hommes qui accepteront le message de l’Évangile et entreront dans l’Eglise, seront déliés de la servitude du péché et du pouvoir de la mort, tandis que les hommes qui le rejetteront resteront liés.

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