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L’Encyclique antijudaïque de Pie XI !

18 décembre 2010

« Tant que persiste l’incrédulité du peuple juif,

l’Eglise doit prévenir les périls que cette incrédulité et cette hostilité

pourraient créer pour la foi et les mœurs de ses fidèles.

  L’Eglise n’a jamais failli à ce devoir de prémunir les fidèles

contre les enseignements juifs. » 

Pie XI

 

Certains prétendent, du moins si l’on en croit le texte qui figure sous son portrait au musée de Yad Vashem à Jérusalem, que Pie XII fit disparaître le texte d’ Humani Generis Unitas,  l’Encyclique que préparait Pie XI avant sa mort. En effet, comme on le sait, Pie XI mourut peu de temps avant de pouvoir promulguer cette Encyclique, que beaucoup évoquent et considèrent comme « avant-gardiste » et libérale, faisant grief à Pie XII, ce qui mettrait bien en évidence son esprit conservateur, réactionnaire, philo-germanique et anti-judaïque, de n’avoir pas voulu rendre publiques les lignes écrites par son prédécesseur.

 

PIO XII: GUMPEL, PER BEATIFICAZIONE DOSSIER DI 3000 PAGINE

Beaucoup font grief à Pie XII,

de n’avoir pas voulu rendre publiques

 les lignes écrites par son prédécesseur.

 

Or, ce qui est intéressant, c’est qu’à cette même et identique période, concernant le problème juif, cette Encyclique dont le contenu fut tenu secret pendant des décennies, et dont on nous dit qu’elle marquait une rupture d’avec la position de l’Eglise, bien au contraire réaffirme avec beaucoup de force, les thèses anti-judaïques traditionnelles que Rome professe depuis toujours, et ce en 1939 à une période où plusieurs régimes politiques en Europe, notamment en Allemagne, avaient pris des dispositions à l’encontre des juifs, quelques mois seulement avant le début de la guerre.

Révélation du texte de Pie XI !

Ces lignes, que nous découvrons puisqu’elles ne sont accessibles que depuis peu, le texte ayant été déclassifié en 2007, prennent donc une importance doctrinale significative, et méritent d’être connues, d’où notre initiative d’en publier un large extrait totalement inédit, soit celui portant sur la « Question Juive », qui pourrait être de nature à surprendre beaucoup de monde.

Jésus-Christ fut rejeté par les juifs,

répudié violemment,

condamné comme un criminel

par les plus hauts tribunaux de la nation juive

 

Pie XI rappelle la thèse traditionnelle de la théologie catholique, à savoir que Jésus-Christ « fut rejeté par les juifs », et de plus « répudié violemment, condamné comme un criminel par les plus hauts tribunaux de la nation en collusion avec l’autorité païenne », ce qui est très loin des thèses philo-judaïques cherchant à minimiser la responsabilité des juifs dans la crucifixion. L’expression du Pontife, pour qualifier la responsabilité juive dans la mort du Christ, est très forte : « Le geste même par lequel le peuple juif a mis à mort son Sauveur ».

 Suit alors une évocation des conséquences de ce crime des juifs qui, en 1939, n’était pas neutre, pour le moins :

« Le peuple juif s’est jeté lui-même dans le malheur, dont les chefs aveuglés ont appelé sur leurs propres têtes les malédictions divines, condamné, semble-t-il, à errer éternellement sur la face de la terre ».

Ecrire cela, à la période où le pape travaillait à son Encyclique et était évidemment informé des conditions qui étaient faites aux juifs dans certains pays en Europe, et ce jusqu’en Russie soviétique où les fameux procès de Moscou étaient encore d’actualité, nous laisse mesurer l’indéfectible attachement de Rome à la doctrine de l’antijudaïsme.

Si, comme il est normal, est réaffirmée la possible repentance libératrice faisant que les juifs, « qui demeurent le peuple jadis choisi »,  pourront bénéficier du salut, alors même que bénéficiant d’une clémence divine il a été « préservé de la ruine totale », ce salut ne lui sera octroyé que si les juifs « se détournent de leur péché ».

 

Juifs antichrétien.jpg

Nous constatons chez le peuple juif

une inimitié constante vis-à-vis du christianisme 

Puis prenant acte de l’antagonisme qui existe entre judaïsme et christianisme, le pape déclare :

« Nous constatons chez le peuple juif une inimitié constante vis-à-vis du christianisme ».

Et les mots du Saint-Père ont une force impressionnante, car touchant aux domaines où l’esprit juif est dangereux pour les catholiques, il mettent en lumière le germe corrupteur de « la persistance de l’incrédulité du peuple juif », ceci aboutissant à ce que l’Eglise soit invitée à mettre en garde les fidèles contre les périls de l’incrédulité judaïque selon Pie XI : 

« L’Eglise est invitée à prévenir les périls que cette incrédulité et cette hostilité pourraient créer pour la foi et les mœurs de ses fidèles ».

Mais cela va même plus loin si l’on y réfléchit, car ce sont les relations mêmes avec les juifs qui reçoivent un sévère avertissement, le pape alertant contre « les enseignements juifs [qui] menacent la foi », insistant sur le fait que l’Eglise prévient les fidèles « contre des relations trop faciles avec la communauté juive », car elle ne s’aveugle pas « sur les dangers spirituels auxquels le contact avec les Juifs peut exposer les âmes ».

L’Encyclique cachée de Pie XI

 recèle certains passages qui auraient de quoi étonner fortement,

tant les Juifs que de nombreux chrétiens.

On le constate, que Pie XII n’ait pas fait publier cette Encyclique inachevée de Pie XI, ne relève donc pas d’une volonté de sa part de cacher un texte jugé trop libéral, car cette Encyclique recèle certains passages qui auraient de quoi étonner fortement, tant les Juifs que de nombreux chrétiens libéraux qui voient en Pie XI un avocat de leur cause. Il est ainsi prouvé que fidèle à sa doctrine séculaire, l’Eglise, jusqu’à Vatican II, et malgré les tendances libérales de certains papes, réussira à conserver intacte sa position, insistant comme il le fallait, sur la nécessaire prévention contre les enseignements hébraïques et les idées pernicieuses qui menacent la cité chrétienne, et surtout sur le caractère impératif de la conversion des Juifs, car, pour reprendre les termes mêmes de Pie XI, et ce point est essentiel :

La prétendue question juive, dans son essence, (…) est une question de religion et, depuis la venue du Christ, une question de christianisme.’’

21 commentaires leave one →
  1. wendrock permalink
    18 décembre 2010 14:04

    C’est une révélation dont il faut remercier Zacharias et La Question !

    Il y a quelques années le père Georges Passelecq, secrétaire de la Commission nationale catholique belge pour les relations avec le monde juif, parti en chasse avec l’historien Bernard Suchecky, afin d’exhumer, non sans peine, l’intégralité des versions française et anglaise d’Humani Generis Unitas, titre de l’Encyclique que préparait Pie XI.

    Ils purent accéder au texte, mais ne furent pas autorisés à le photocopier.

    Ils déclaraient après lecture :

    « La partie la plus «explosive» sur l’antisémitisme reste en effet pétrie de l’antijudaïsme traditionnel à l’Eglise de cette époque, pour qui «Israël a encouru la colère divine parce qu’il a rejeté l’Evangile». Le texte soumis à Pie XI «n’était pas, à l’égard des juifs, porteur d’un retournement révolutionnaire, tant s’en faut, souligne le livre. »

    Tonnerre dans les caves du Vatican
    http://www.liberation.fr/culture/0101157220-tonnerre-dans-les-caves-du-vatican-pie-xi-avait-bien-commande-une-encyclique-denoncant-le-racisme-revelations-sur-l-eglise-et-le-nazisme

  2. Vehementer permalink
    18 décembre 2010 14:19

    Ledóchowski, jésuite polonais qui fut le 26e Supérieur Général de la Compagnie de Jésus de 1915 à 1942, et qui craignait que Pie XI ne soit trop critique envers l’Allemagne, aurait selon certain, tenté de retarder le plus possible la communication du projet d’encyclique au pape, parce qu’il était opposé à l’idée d’une rupture ouverte avec le troisième Reich, la Russie soviétique restant pour lui la menace principale pour l’Église catholique et la civilisation.

    En 1936, il confiait au primat espagnol Góma y Tomas : « l’Europe est entrain d’être conquise par le Communisme. Influence du judaïsme sur ce point. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Led%C3%B3chowski

  3. PEB permalink
    18 décembre 2010 14:39

    Il était juste que ce texte ne fût jamais publié. Le Pape, providentiellement accueilli dans la maison de son Maître et Seigneur, ne pouvait évidemment plus parler. Ce texte n’est secret dans le sens que les archives exhumées sont essentiellement des brouillons n’ayant pas reçu l’approbation matérielle ultime du Saint-Père.

    Son successeur devait reprendre l’ouvrage en y mettant ce qu’il lui semblait juste compte tenu des circonstances. Il n’était plus question d’attiser accidentellement la haine mais de sauver ce qui pouvait l’être encore.

    Sur le fond, c’est bien la doctrine traditionnelle qui y est énoncée. Cette pensée évolua peu à peu à la relecture d’ évènements historiques sans précédents.

  4. gerdil permalink
    18 décembre 2010 15:44

    C’était moins deux tout de même, car d’après le Cardinal Tisserant homme bien informé s’il en est, doyen du collège des cardinaux — Humani Generis Unitas était sur le bureau de Pie XI ne manquant plus que la signature quand il mourut d’une crise cardiaque le 10 février 1939.

  5. Aloïs permalink
    18 décembre 2010 16:22

    Les termes chez Pie XI dans ce texte qu’il préparait, le même qui avait écrit « Mit brennender Sorge » en 1937, sont très forts :

    « Aveuglés par une vision de la domination et du gain matériels, les israélites ont perdu ce qu’ils avaient cherché eux-mêmes. « 

    • Herder permalink
      19 décembre 2010 22:57

      Il aurait fallu rappeler au pape qui écrivit « Mit Brennender Sorge », que l’article 24 du programme du NSDAP, proclamé en 1920 et qui resta en vigueur pendant tout le IIIe Reich, déclarait :  » le parti épouse tous les points de vues de l’Eglise ».

      On signalera également au passage, qu’Hitler, qui avait dit aux évêque allemands lors de son arrivée au pouvoir : « j’apporte ma contribution à la pratique de l’Eglise vieille de mille cinq cent ans, et je suis en train de rendre un grand service au christianisme, car lorsque je résiste aux Juifs, je mène le combat du Seigneur » (D. Fricke, Die bürgerlichen Partein in Deutschland, Leipzig, 1968, p. 248), en tant que membre de l’Eglise catholique, s’est acquitté jusqu’à sa mort du dernier du culte.

  6. apostolatus specula permalink
    18 décembre 2010 17:55

    En réalité Pie XI – qui pouvait avoir des sensibilités plutôt modérées sur le plan politique – conservait la pensée traditionnelle que l’Eglise a toujours eu (depuis Vatican II on devrait dire « avait toujours »), à propos du judaïsme.

    On retrouve dans son texte la même ligne qui fut défendue par tous les papes jusqu’au dernier concile. Reste que cette Encyclique, dont on disait que Pie XII l’avait fait disparaître car beaucoup trop libérale à son goût, exprime des idées absolument conformes à la doctrine de l’Eglise. Le problème, car s’en est un sur le plan doctrinal et théologique, c’est qu’aujourd’hui ce discours est catégoriquement refusé par l’actuelle hiérarchie romaine.

  7. avouedusaintsepulcre permalink
    18 décembre 2010 20:08

    J’ignorais totalement ce texte. Merci beaucoup. Le combat contre les forces de l’Enfer continue plus que jamais.

  8. 19 décembre 2010 18:09

    avouedusaintsepulcre

    Lorsque Zacharias nous a informé qu’il préparait un texte sur Pie XI, avec une révélation à la clé, il faut avouer que nous sommes restés légèrement dubitatifs.

    Ce pape est tout de même celui qui prit la décision de condamner l’Action Française et de mettre à l’Index les œuvres de Charles Maurras en 1926, obligeant les fidèles de l’époque à des choix dramatiques, puisque les adhérents du mouvement royaliste étaient interdits de sacrements, faisant que certains furent même privés de sépulture chrétienne par leurs curés comme les francs-maçons !

    Mais si cette décision de Pie XI fut vécue comme un drame par les catholiques proches de l’AF, et ils étaient nombreux au début du siècle dernier, conduisant d’ailleurs beaucoup de fidèles vers les partis modérés, dévoyant ainsi scandaleusement les forces de la réaction dans un compromis indigne avec les républicains, le plus grave porte sur un autre élément bien souvent ignoré.

    En effet, au niveau de l’épiscopat et de l’ensemble de la hiérarchie de l’Eglise de France, comme du clergé des paroisses (sans même évoquer le cas du cardinal Billot qui démissionnera de ses fonctions à Rome en signe de protestation), entre 1926 et 1939, l’attitude de Pie XI aura pour conséquence directe que les partisans de Maurras et les traditionalistes seront systématiquement remplacés dans l’hexagone par des modernistes qui formeront, quelques années plus tard, le gros des bataillons conciliaires français (de Lubac, Congar, Maritain, etc.), aboutissant à la catastrophe de Vatican II, conférant à l’Eglise d’aujourd’hui, notamment en France, le visage ultra-progressiste que nous lui connaissons.

    Ainsi donc, la surprenante révélation du passage concernant le rappel des positions anti-judaïques séculaires de l’Eglise, que Pie XI avait prévu de faire figurer dans son encyclique Humani Genris Unitas en 1939, peut être regardée comme une réponse inattendue du camp traditionaliste aux positions des modernistes, une confirmation de la justesse de nos positions sur le sujet, et surtout un juste retour des choses vis-à-vis de Pie XI, pape critiquable sur bien des points, mais dont on citera désormais volontiers certains « extraits choisis »…

    Vobis In Christo +

  9. PEB permalink
    19 décembre 2010 21:33

    Ce Pape a manqué de lucidité politique. La Contre-révolution l’effraya toujours. Son attitude vis-à-vis des maurassiens est à comparer avec son désir de ne pas laisser les Cristeros mexicains achever leur insurrection. Dans les deux cas, il se fit avoir. Certes, il prêchait la démocratie chrétienne mais cette doctrine est bonne pour les terres d’Empire et les cités-Etats.

    Si sa doctrine est restée traditionnelle, il n’en a pas moins manquer le coche de l’entre-deux-guerres.

    Ne faudrait-il pas prévoir, d’après cet exemple, l’esprit de tradition restant sauf, dans les séminaires une formation politique, économique et sociale des futurs pasteurs de la Sainte Eglise? Je suis sûr que des laïcs professionnels y participeraient volontiers.

  10. Pitoyables Pie XIet XII ! permalink
    19 décembre 2010 23:37

    Quels papes géniaux quand même !

    Le bilan de Pie XI : le communisme au Mexique (avec massacre des Cristeros à la clef) et condamnation de l’Action Française…

    Le bilan de Pie XII : le communisme dans la moitié de l’Europe, condamnation du national-socialisme, complaisances avec le judaïsme.

    Pas étonnant d’avoir eu Vatican II, ces deux papes ont eu un sens politique proche du néant. Ils n’ont pas su prévenir la montée du libéralisme qui a transformé le catholicisme en une secte protestantoïde insipide.

    Quant à Pie XII, il a eu l’infâmie de blâmer en mai 45 le national-socialisme, « création du mal » après toutes les souffrances imposées au peuple allemand, sans avoir vu que le national-socialisme représentait la dernière possibilité pour le monde de ne pas évoluer dans les démocraties totalitaros-mondialo-libérales préantéchristiques dans lesquels le chrétien vrai ne peut qu’agoniser…

    Je les tiens personnellement responsables du merdier dans lequel nous souffrons, de la déchéance de l’Eglise et de l’humanité.

    Il était temps que l’âge du fils se termine…

    Pie 11 et 12 ont eu le résultat de leurs méfaits politiques lamentables : Vatican II.

    Merci de me publier !

    • sixte permalink
      20 décembre 2010 17:04

      Ce que vous dites des comportements politiques de Pie XI et de Pie XII, n’est en rien une surprise pour nous. Nous ne cessons de répéter que les papes, quel que soit le caractère éminent de leur fonction en tant que Successeurs de Pierre, peuvent avoir, et ont très souvent eu dans l’Histoire, des attitudes critiquables, des analyses erronées, des décisions terriblement contraires à la foi de l’Eglise.

      D’ailleurs aux deux papes évoqués par vos soins (bien que le cas de Pie XII soit plus complexe), vous pourriez rajouter nombre de pontifes depuis la Révolution, à commencer par Pie VI et son scandaleux bref « Pastoralis Sollicitudo » (1796), dans lequel le pape exigeait des fidèles l’obéissance au Directoire criminel et antichrétien !

      Et y adjoindre Pie VII le pape du concordat napoléonien, ainsi que la scandaleuse politique de ralliement imposée par Léon XIII contraignant les catholiques français à faire allégeance à la IIIe République maçonnique athée, politique définie dans l’encyclique » Au milieu des sollicitudes » du 16 février 1892.

      LE SÉDÉVACANTISME EST UN PÉCHÉ MORTEL !

      C’est pourquoi nous croyons nécessaire de toujours fermement conserver dans l’esprit un principe intangible, sans quoi le risque est grand de tomber dans deux pièges caractéristiques :

      – Avaliser les erreurs au nom de la fidélité d’avec l’Eglise (c’est ce que font tous les catholiques conciliaires aujourd’hui qui acceptent en bloc les erreurs de Vatican II, la nouvelle liturgie, la réforme des règles monastiques, les thèses modernistes etc.).
      – Rompre d’avec Rome et tomber dans le schisme sédévacantiste en jugeant, par l’effet d’un subjectivisme d’essence luthérienne, que les papes ne sont plus papes.

      Ce principe intangible est le suivant : le fondement sacré de l’Autorité catholique et la règle de l’infaillibilité, c’est la Tradition. Ce qui lui est étranger demeure suspect, ce qui lui est contraire est faux. Désapprouver les conduites erronées, refuser les analyses politiques désorientées, résister aux erreurs disciplinaires, doctrinales et théologiques est légitime, les critiquer et les combattre également. Mais il ne faut pas toucher à la charge pontificale fondée par Notre Seigneur lorsqu’il remit son Eglise à Pierre, car elle dépend d’un principe supérieur d’origine surnaturelle qui seul a autorité sur elle.

      De ce fait, lorsque les papes se trompent – ce qui est déjà arrivé, nous arrive et espérons-le n’arrivera plus dans le futur mais a de grandes chances de se produire avant les derniers temps de l’Eglise – il faut prier, résister en tenant fermement à la Tradition de toujours, et surtout ne jamais rompre d’avec Rome par le sédévacantisme schismatique.

    • Vehementer permalink
      21 décembre 2010 11:36

      Vatican II c’est surtout Jean XXIII le grand fautif.

      C’est lui qui souhaita que la question des relations de l’Église catholique avec les Juifs soit abordée au concile, alors même qu’en 1959, il avait supprimé les termes « perfidis » et « perfidiam », à l’occasion du premier Vendredi saint qui suivit son élection au pontificat.

      Il officialisa cette décision par une circulaire du vicariat de Rome en date du 21 mars 1959, puis étendue à l’Eglise universelle par un décret du 5 juillet 1959 de la Congrégation des rites.

    • Sulpice permalink
      21 décembre 2010 11:42

      Le lundi 13 juin 1960, 13H45, l’historien juif Jules Isaac, pénétrait dans le bureau-bibliothèque du pape Jean XXIII, au titre de Président d’Honneur – avec Jacques Maritain – de l’Amitié judéo-chrétienne de France. Jules Isaac tenait en main un dossier qui cherchait à démontrer la nécessité de redresser l’enseignement catholique vis-à-vis des juifs. Son but était de demander que soit constituée une sous-commission, chargée d’étudier cette question et de la présenter au Concile Vatican II. On connaît la suite : Nostra Aetate !

    • Pitoyables Pie XIet XII ! permalink
      27 décembre 2010 00:51

      Sixte, je le sais bien ce que vous dites, et soyez gentil de cesser de ressortir l’anathème « sédévacantiste » dès qu’on s’attaque à cette bande de minables responsables de la situation dégénérée où nous sommes… Ok ils sont papes, pour le reste.. pas sûr qu’ils soient au ciel, pas sûr du tout même.

      Merci à La Question de m’avoir publié.

    • sixte permalink
      27 décembre 2010 16:00

      @ Pitoyables Pie XIet XII !

      Si pour vous « ils sont papes », alors pas de problème.

      Je vous ai directement classé dans la catégorie « sédévacantiste » à vous lire, car ces derniers temps le type de propos caractérisant votre commentaire émanait plutôt des milieux schismatiques à l’encontre desquels nous avons d’importantes divergences.

      Quant à fortement douter que les pontifes modernistes soient au ciel, loin de moi de vous interdire de le supposer…

      Joyeuses fêtes de Noël !

    • wendrock permalink
      27 décembre 2010 20:46

      sixte a raison, le critère premier est celui de la reconnaissance du pape, ensuite, mais ensuite seulement, on peut discuter 😉

  11. avouedusaintsepulcre permalink
    20 décembre 2010 08:30

    Les recherches doivent se poursuivre sur l’infiltration de l’Eglise par des réseaux occultes. J’ignorais également que les premières tentatives pour la transformation de la prière pour les Juifs remontait déjà aux années 20. Ce sujet est clef lorsqu’on pense que c’est Jules Isaac lui-même (membre du B’nai B’rith) qui s’attela ensuite après guerre à poursuivre cette oeuvre.

    Pourquoi est-ce un sujet clef? Parce que la prière pour les Juifs n’est pas simplement un symbole de défiance catholique contre les Juifs comme le pensent les esprits les moins pieux. Si l’on suit les écrits du père Amorth, exorciste, et de tous ceux qui l’ont précédé dans cette noble tâche, la prière possède une puissance de délivrance extraordinaire. Par exemple, le « sed libera nos a Malo » du Notre Père fait peur à Satan. Le Père Amorth pense d’ailleurs que la traduction par « mal » (notion abstraite et non plus personnelle) est mauvaise. On aurait dû traduire par « Malin » avec une majuscule. Il s’agit bien de Satan.

    Toujours selon le Père Amorth, l’évocation dans la prière des scènes de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ ont un pouvoir terrible sur Satan. Le diable craint beaucoup la Passion parce que c’est Elle qui nous a délivré de son emprise. C’est pourquoi, ici c’est moi qui parle et plus le père Amorth, réciter le Vendredi Saint, en communion avec toute l’Eglise du Christ, la prière pour les Juifs, n’est pas seulement un « symbole » fort. C’est surtout une prière « de libération » puissante que les kabbalistes doivent craindre par dessus tout. Elle enlève RÉELLEMENT une partie de l’emprise que le démon possède sur les adeptes de cette religion satanique.

    Il me semble que la Fraternité Saint Pie X elle-même devrait réintégrer dans la prière du Vendredi Saint la mention explicite de « perfides » et « perfidiam » qui désigne l’action de Satan dans le coeur des Juifs. En revanche je ne m’explique pas la suppression de l’agenouillement dès le VIIIe s. Je pense que le fait de réinstaurer cet agenouillement est une bonne chose, elle montre notre humilité de chrétien. La seule bonne chose dans la réforme de cette prière cruciale du Temps Pascal que je m’applique toujours à réciter avec foi et ferveur.

    Y a-t-il une explication au fait que les chrétiens ne s’agenouillaient pas après cette prière ?

    Transmettez mes meilleurs voeux à Zacharias. Saintes Fêtes de Noël à tous les rédacteurs de la Question.

  12. PEB permalink
    20 décembre 2010 15:51

    La raison de ne pas s’agenouiller pro Judaeis est dû sans doute à leur tâche d’infamie déicide.

    Cette prière est, à la différence des autres, un exorcisme comme dit si bien l’Avoué. Pour toutes les autres intentions, on s’agenouille devant le Père de toute Grâce pour lui demander secours sur le chemin de la Foi, de l’Espérance et de la Charité dans l’Église et dans le Monde (Urbi et Orbi ?) et qu’il envoie son ange au secours de ses créatures bien aimées.

    La bonne attitude semble donc être la station debout car il faut être fort devant les ténèbres. Le voile qui obscurcit les cœurs n’est pas seulement le péché de nos premiers parents mais celui de la participation spirituelle directe à la Passion de Notre Seigneur, mystère d’iniquité entre tous. L’invocation est déprécatoire car l’Église seule n’a pas la force du Rédempteur suppliant Son Père d’épargner ceux qui lui faisaient subir les derniers outrages. Ainsi, les fidèles se dressent face au Mal comme la Croix sur le monde. Ils soutiennent l’assaut des cohortes démoniaques afin d’aider au Salut les fils de perdition. A ce titre, le Peuple chrétien, vrai Israël et Corps mystique du Crucifié, se dresse en juge miséricordieux face à la synagogue déchue.

    Bref, c’est la seule oraison universelle de combat.

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