Pour le voile et la burqa contre les lois républicaines !

  

 Ce n’est pas à l’Etat de s’occuper de la question

de savoir comment doivent se vêtir les fidèles !

Redisons avec force, alors que la mission parlementaire sur le voile intégral doit rendre son rapport aujourd’hui, mardi 26 janvier et ira sans doute vers une loi liberticide, que ce n’est pas à l’Etat, officiellement laïque, de s’occuper de la question de savoir comment doivent se vêtir les fidèles. Il ne faut pas se focaliser sur la question de la burqa, médiatiquement mise en avant, et surtout voir plus loin et dire clairement aux athées qui nous gouvernent, que nous protestons, au nom des principes religieux, et exprimons notre opposition totale à toute loi d’interdiction !

Verrons-nous des lois républicaines interdires les pénitents ?

Face à un Etat qui n’a strictement rien à redire vis-à-vis d’une mode vestimentaire qui s’amuse d’année en année à dénuder de plus en plus les femmes, jusqu’à les faire ressembler, honteusement, à de vulgaires prostituées, que certaines souhaitent aller en sens contraire, et en particulier des jeunes filles issues du monde musulman que les laïcards voudraient en jeans, baskets et soumises aux impératifs de la modernité occidentale, des ne nous apparaît pas une mauvaise chose. Par ailleurs, il est bon de le souligner une nouvelle foi, le voile est peut-être plus  chrétien qu’islamique à l’origine, il est un élément de piété religieuse, et à ce titre doit être respecté !

Le modèle de la femme moderne selon la République  !

Il importe en effet de rappeler que la Bible évoque le voile dans le livre de la Genèse (XXIV, 65) et le Cantique des cantiques (IV,1), faisant d’une tête non voilée un symbole de prostitution :  « Découvre tes cheveux, retrousse ta robe, dénude tes cuisses », demande Isaïe (XLVII, 2) à l’infâme Babylone. La fiancée ne se dévoile que dans la chambre nuptiale. Dans le livre de la Genèse XXXVII, 14 on peut lire : « Alors elle ôta ses habits de veuve, elle se couvrit d’un voile et s’enveloppa, et elle s’assit à l’entrée d’Enaïm, sur le chemin de Thimna; car elle voyait que Schéla était devenu grand, et qu’elle ne lui était point donnée pour femme. » Dans le Cantique IV, 1, de même le voile est signalé : « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad. »

Le Nouveau Testament partage des positions identiques : « Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile » (1 Corinthiens XI, 6), ou encore :« Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c’est comme si elle était rasée. Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux . Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme.En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile? Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Eglises de Dieu. » (1Corinthiens II VI, 15-23. )

« Une jeune fille sans voile n’est plus vierge« 

Soulignons d’autre part que la Bienheureuse Vierge Marie, mère de Jésus, portait un voile, qu’on n’a jamais dit « islamiste ». Les vierges de l’Eglise primitive étaient donc voilées. Dans l’Eglise primitive Tertullien écrivait : « Une jeune fille sans voile n’est plus vierge » . Dès lors, toutes les religieuses catholiques (et orthodoxes) ont perpétué cette tradition, longtemps imitées par les infirmières des hôpitaux.

L’une des significations du voile nous est fournie par le latin qui fait dériver d’une même racine le « nuage » (nubes) et le fait de se marier (nubere). De même que le nuage voile le soleil, le voile nuptial couvre la demoiselle nubile qui se marie. Le voile des communiantes représente la noce mystique de la jeune catholique à son Seigneur. Voici quelques années, les femmes avaient la tête couverte dans les églises et elles portaient encore une mantille, que l’on retrouve obligatoire lors des audiences pontificales. Dans la langue douala, on a même traduit le mot « religion » par « petit fichu » (ebassi) parce que les missionnaires demandaient aux femmes de mettre dans les lieux de culte un foulard qui n’était évidemment pas islamiste.

Quant au Coran, il prescrit aux femmes de « rabattre leur voile sur leur poitrine » (sourate 24, 31) même si ce n’est pas une obligation absolue pour les femmes âgées (24, 60). Cette pratique est, pour elles, le meilleur moyen d’avoir une conduite irréprochable sans être importunées par les hommes (sourate33, 59). Il n’y a, à cela, rien de choquant, bien au contraire !

Ainsi donc, refusons les lois d’un Etat dépourvu de tout sens religieux et sacré, et soutenons le juste combat des principes religieux dans un monde désorienté, livré au vice et à la débauche.