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Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

13 février 2014

Williamson

« La Seconde Bête,

semblable à un agneau et au service de l’Antéchrist,

n’est autre que les autorités de l’Église,

car si celles-ci tenaient tête à l’Antéchrist,

jamais il ne serait en mesure de vaincre (…)

En ces temps la défection de la foi dans l’Eglise

peut aller très loin… » 

Mgr Williamson, – 25 janvier 2014.

Dans deux excellents articles récents, Mgr Williamson qui peut à présent s’exprimer librement [1], vient d’aborder la question des positions sédévacantistes, en montrant leur caractère erroné, absurde et infondé, comprenant que le sujet est d’importance afin de dissiper dans les esprits, le piège d’une fausse logique qui prétend pourtant s’imposer en vertu d’un pouvoir imaginaire, ramenant les fidèles qui se laissent prendre à des raisonnements identiques à ceux d’un Luther, aux pires hérésies schismatiques.

 Mgr Williamson souligne à juste raison, que les sédévacantistes «  paraissent désirer faire de la vacance du Siège de Rome un dogme que les Catholiques doivent absolument croire », alors que nul n’a autorité pour affirmer que le Siège de Rome est vacant. Ceci est un principe qui s’impose à tous les membres de l’Eglise, en vertu du fait que le Siège suprême, qui ne dépend que de Jésus-Christ, ne peut pas être jugé par un tribunal en ce monde, qu’il soit issu d’une instance romaine, et encore moins provenant d’un jugement privé.  Le droit canon est explicite à ce sujet : « le Siège suprême n’est jugé par personne » (can. 1556) [2].

 Montrant les raisons de la crise actuelle, en mettant en lumière le fait que la situation que nous connaissons est la conséquence  « d’une longue décadence qui remonte à la fin du Moyen Âge », Mgr Williamson replace Vatican II – qualifié de « désastre sans précédent dans toute l’histoire de l’Église de Jésus-Christ », au sein d’une perspective eschatologique, puisque de nombreux signes semblent indiquer « que nous sommes certainement en train de vivre la répétition générale de la fin du monde ».

 C’est pourquoi, puisque nous sommes sans doute dans une période « préfiguratrice » de la fin des temps – période où doit revenir Notre Seigneur, mais dont il a prévenu qu’il ne trouverait plus la foi sur la terre lors de son retour (Lc.XVIII, 8) – il n’est donc pas étonnant, en ces heures tragiques, « que la défection de la foi dans l’Eglise peut aller très loin », faisant que « rien n’empêche » que l’Église « ne disparaisse pas presque complètement » ; ce « presque complètement », inquiétant de par son imprécision, ne pouvant être connu en son importance dramatique, par personne.

 C’est pourquoi, si l’on intègre ces données factuelles, il n’est pas outre mesure surprenant que Rome se mette à perdre la foi. Comme l’écrit Mgr Williamson : « est-il si extraordinaire que lors de la répétition générale de la fin du monde les Vicaires du Christ parlent et se comportent comme des ennemis du Christ ? »

 Voici donc ces analyses réunies sous le titre qui leur a été donné par Mgr Williamson : «Anxiété sédévacantiste », accompagnées des réponses aux cinq principaux arguments des sédévacantistes que l’on rencontre très souvent, réponses qui seront très utiles aux fidèles qui souhaitent rester catholiques en évitant de tomber dans les erreurs et la terrible déviance du poison schismatique.

Mgr Williamson – Anxiété sédévacantiste 

 Bishop Williamson

« Les paroles et les actes du Pape François depuis son élection au début de l’année passée ont été si peu catholiques et si outranciers qu’ils ont relancé l’idée que les derniers papes ne furent pas réellement Papes (« sédévacantisme »). Remarquons d’abord que le Pape François ne fait qu’exprimer plus ouvertement que ses prédécesseurs la folie de Vatican II. La question demeure de savoir si les six Papes Conciliaires (excepté éventuellement Jean-Paul I) peuvent réellement avoir été Vicaires du Christ.

La question n’est pas d’une importance primordiale. S’ils n’ont pas été Papes, de toute manière la Foi catholique et la morale, au moyen desquelles je dois « faire mon salut avec crainte et tremblement » (Philip.II,12) n’ont pas changé d’un iota. Et, s’ils ont été Papes, de toute façon je ne peux leur obéir dans la mesure où ils se sont éloignés de cette Foi et de cette morale, car « nous devons obéir à Dieu avant que d’obéir aux hommes » (Actes V, 29).

Néanmoins je crois qu’il convient d’offrir quelques réponses à certains arguments des sédévacantistes, car il y a des sédévacantistes qui paraissent désirer faire de la vacance du Siège de Rome un dogme que les Catholiques doivent absolument croire. A mon avis ce n’est pas le cas. « Dans les choses douteuses, la liberté » (Saint Augustin).

trone_vatican

« Les sédévacantistes paraissent désirer

faire de la vacance du Siège de Rome

un dogme que les Catholiques doivent absolument croire… »

 

Je pense que la clef du problème dont le sédévacantisme n’est qu’une expression entre autres, c’est que Vatican II a été un désastre sans précédent dans toute l’histoire de l’Église de Jésus-Christ, tandis qu’en même temps il fut la conclusion logique pour les prélats catholiques d’une longue décadence qui remonte à la fin du Moyen Âge. D’un côté la nature divine de l’Église Catholique et les principes qui gouvernent toutes ses crises, y compris la crise Conciliaire, ne peuvent changer. D’un autre côté, l’application de ces principes doit prendre en compte les circonstances humaines toujours changeantes

à l’intérieur desquelles ces principes jouent. Et le degré de la corruption humaine de nos jours n’a pas de précédent.

Vatican II 

« Vatican II a été un désastre sans précédent

dans toute l’histoire de l’Église,

et en même temps la conclusion logique

d’une décadence qui remonte à la fin du Moyen Âge »

 Ceci dit, deux des principes qui ne changent pas sont d’un côté que l’Église est indéfectible, puisque Notre Seigneur a promis que les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle (Mt.XVI, 18). D’un autre côté Notre Seigneur s’est aussi demandé s’il trouverait encore la Foi sur la Terre lors de sa Seconde Venue (Lc.XVIII, 8), citation importante car elle suggère clairement que l’Église aura presque complètement déserté à la fin du monde, tout comme elle paraît être en train de le faire en 2014. En effet si aujourd’hui nous ne vivons pas la fin du monde, nous sommes certainement en train de vivre la répétition générale de cette fin du monde, ainsi que Notre Dame de La Salette, le Vénérable Holzhauser et le Cardinal Billot l’ont tous suggéré.

Paul VI 

« Lors de la répétition générale de la fin du monde

les Vicaires du Christ parlent et se comportent

comme des ennemis du Christ…. »

Par conséquent aujourd’hui, comme à la fin du monde, la défection peut aller très loin. Certes elle ne peut aller plus loin que Dieu Tout-puissant ne l’aura permis, afin de garantir que son Église ne disparaisse pas totalement. Mais la défection peut aller aussi loin que Dieu le permettra – en d’autres mots rien n’empêche que son Église ne disparaisse pas presque complètement. Et jusqu’où exactement ce « presque complètement » peut-il aller ? Dieu seul le sait, aussi n’y a-t-il que le temps qui puisse nous le dire, car nul d’entre nous autres hommes ne sonde l’esprit de Dieu, et seulement les faits peuvent nous révéler après coup ce qui était prévu dans l’esprit divin. Mais Dieu nous révèle en partie son esprit dans l’Écriture Sainte.

Or, en ce qui concerne la fin du monde, bon nombre des interprètes du Chapitre XIII, 11-17 de l’Apocalypse pensent que la Seconde Bête, semblable à un agneau et au service de l’Antéchrist, n’est autre que les autorités de l’Église, car si celles-ci tenaient tête à l’Antéchrist, jamais il ne serait en mesure de vaincre – mais l’Ecriture dit qu’il vaincra. Donc : est-il si extraordinaire que lors de la répétition générale de la fin du monde les Vicaires du Christ parlent et se comportent comme des ennemis du Christ ?

Réponses aux 5 principaux arguments des sédévacantistes

Paulus VI

« L’indéfectibilité de l’Église

passe par ceux qui suivent fidèlement

la ligne établie par Monseigneur Lefebvre,

mais cela ne signifie pas que Paul VI [est ses successeurs]

ne sont pas Papes. »

 A la lumière de ces antécédents nécessaires, le « Commentaire » [suivant] propose des réponses à quelques-uns des principaux arguments des sédévacantistes :

1 Ou bien on accepte les Papes Conciliaires en bloc (comme le font les libéraux – Dieu nous en préserve !) ou bien on les rejette en bloc (comme le font les sédévacantistes). Les accepter partiellement oui et partiellement non, c’est sélectionner et choisir ce que l’on acceptera, comme le fit Luther, et comme le font tous les hérétiques (du Grec : celui qui choisit). Cela est vrai si l’on sélectionne et choisit selon son propre choix personnel, mais cela n’est pas vrai si, comme Monseigneur Lefebvre, on juge selon la conformité ou non à la Tradition catholique, laquelle se trouve dans le trésor de 2000 ans de documents magistériels de l’Église. Dans ce cas on juge en accord avec 260 Papes contre seulement six, mais cela ne prouve pas l’invalidité de ces six derniers Papes.

2 Mais ces six Papes Conciliaires ont empoisonné la Foi et ont mis en danger le salut éternel de millions de Catholiques : cela est contraire à l’indéfectibilité de l’Église. Lors de la crise Arienne du 4ème siècle, le Pape Libère mit la Foi en danger en condamnant Saint Athanase et en accordant son appui aux évêques Ariens de l’Est. Alors pour un certain temps l’indéfectibilité de l’Église n’était plus assurée par l’intermédiaire du Pape mais par son adversaire apparent. Cependant cela ne signifie pas que Libère ait cessé d’être le Pape, ni qu’Athanase ait été le Pape. De même aujourd’hui, l’indéfectibilité de l’Église passe par ceux qui suivent fidèlement la ligne de conduite établie par Monseigneur Lefebvre, mais cela ne signifie pas nécessairement que Paul VI n’ait pas été le Pape.

3  Ce que les évêques du monde enseignent, unis au Pape, c’est le Magistère Ordinaire Universel de l’Église, lequel est infaillible. Or voici que, au cours des 50 dernières années, les évêques du monde unis aux Papes Conciliaires ont enseigné le délire Conciliaire. Par conséquent ces Papes ne peuvent avoir été de vrais Papes. Si le Magistère Ordinaire de l’Église devait s’éloigner de la Tradition en opposition avec elle, il ne serait plus « Ordinaire », mais plutôt tout ce qu’il y a de plus extraordinaire, parce que la doctrine de l’Église n’admet pas de nouveautés, devant être « Universel » autant dans le temps que dans l’espace. Or la doctrine Conciliaire s’écarte de beaucoup de la Tradition (par exemple la liberté religieuse et l’œcuménisme). Par conséquent la doctrine qui est propre au Concile ne tombe pas sous le Magistère Ordinaire Universel, et elle ne peut servir de preuve que les Papes Conciliaires ne furent point Papes.

Le Modernisme est « la synthèse de toutes les hérésies » (Saint Pie X). Or, les Papes Conciliaires furent tous des modernistes « publiques et manifestes », c’est-à-dire des hérétiques d’une nature telle que Saint Robert Bellarmin déclarait qu’ils ne pouvaient être membres de l’Église, et à plus forte raison en être la tête. Aux jours de Saint Bellarmin les choses étaient beaucoup plus claires, à savoir « publiques et manifestes », qu’elles ne le sont de nos jours où c’est la confusion qui règne dans les esprits et les cœurs. L’hérésie objective des Papes Conciliaires (c’est-à-dire ce qu’ils disent) est publique et manifeste, mais ce n’est pas le cas de leur hérésie subjective ou formelle (c’est-à-dire leur intention consciente et résolue de nier ce qu’eux savent être l’immuable dogme catholique). La preuve de leur hérésie formelle ne peut être obtenue que par une confrontation avec l’autorité doctrinale de l’Église, par exemple l’Inquisition ou Saint Office (quel que soit son nom). Mais le Pape est lui-même l’autorité doctrinale la plus haute de l’Église, au dessus et au-delà de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Comment donc pourrait-il être lui-même prouvé coupable d’appartenir à cette classe d’hérétique dont on suppose qu’elle seule peut le rendre incapable d’être le chef de l’Église?

5 Les esprits sont aujourd’hui si universellement embrouillés que Dieu seul peut débrouiller un tel chaos. Plutôt que de prouver que ces Papes embrouillés ne sont pas Papes, cette objection suggérerait que Lui seul doit intervenir (et vite, dirait-on !). Mais patience. Dieu nous soumet tous à l’épreuve, et Il a parfaitement le droit de le faire.

Kyrie eleison.

Mgr Williamson – 25 janvier 2014 et 1er février 2014

 Source : Commentaire Eleison

Notes.

1. Depuis le 24 octobre 2012, date de la publication du Communiqué de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Williamson a été exclu de la Fraternité, par décision du Supérieur général et de son Conseil le 4 octobre 2012.

2. Pourquoi est-il impossible à un catholique, quelle que soit sa position hiérarchique dans l’Eglise, de juger le pape ? Tout simplement parce que personne ne peut réaliser un jugement du Siège suprême, ni encore moins affirmer la déposition de celui qui l’occupe, car cet acte très coupable et schismatique, qui en revient à se substituer à Dieu et à se faire supérieur à Lui, est rigoureusement interdit : « Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots. Le vicaire de Jésus-Christ n’est soumis à aucune juridiction humaine. Son juge direct et immédiat est Dieu seul. » (R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. IV, col. 1159).

Lire :

Sede Vacante

L’absence de Pape est impossible !

Le CatholicaPedia Blog,

malade de son sédévacantisme schismatique !

Tiare et clés

Si le niveau général des docteurs schismatiques est celui de la prose d’écolâtre publiée sous le nom – assez bien trouvé au demeurant – de Iéschoua incorrect (et il l’est grandement), prose baptisée « Foi catholique ou carte d’adhérent à un parti ? » que vient de mettre en ligne suite à la publication du présent article reproduisant les analyses de Mgr Williamson mettant en lumières les erreurs sédévacantistes, le si mal nommé en revanche, CatholicaPedia Blog, on comprend pourquoi les aberrations proférées par ce courant schismatique sont si profondes, radicales et funestement mortifères.

Une telle ignorance crasse de ce que représente la constitution divine de l’Eglise – dans un texte ridiculement bavard et abscons, mêlant charabia estudiantin et verbiage inutile, rédigé visiblement par un poussif écolâtre plumitif, dont on sent l’acquisition récente d’un référentiel pseudo savant qui le dépasse – qui n’est d’ailleurs point du tout théologique mais issu de la terminologie profane des sciences sociales – serait assez clownesque et risible si elle n’était à ce point énormément affligeante.

Ainsi, les 8 points de ce long monologue lassant, qui prétend « réfuter » (sic), ce que ne cesse de rappeler LA QUESTION au sujet du « droit divin » régissant depuis toujours la Sainte Eglise de Jésus-Christ, et que piétinent indignement les sédévacantistes, n’en forment en réalité qu’un seul qui pourrait se résumer à cet aveu pitoyable qu’aurait dû préalablement nous faire avec humilité Iéschoua incorrect : « je méconnais les sujets dont je vais vous parler, donc convaincu de mes lacunes et de mes propres erreurs, je me risque à tenir avec emphase un discours qui a toutes les chances de me faire raconter des sottises et, de la sorte, me permettre d’apparaître pour ce que je suis : un cuistre ignorantin pontifiant en des domaines que je ne maîtrise pas ».

Pour permettre un jugement aisé, et considérant que la vérité est immédiatement comprise par les lecteurs lorsqu’elle est exposée clairement, nous appliquerons à la prose de l’écolâtre ignorantin, une mise en regard entre ses grotesques affirmations de luthérien enténébré par son illusion subjectiviste, et la position des docteurs, théologiens et papes de l’Eglise. L’exercice est sans appel.

Remarquons, que la conclusion du texte de l’écolâtre, nous gratifie d’un aveu comique, qui lui aurait valu d’être coiffé, à une époque pas si lointaine, d’un infamant chapeau d’hérésiarque par le Tribunal de la Sainte Inquisition.

Cet aveu est tout à la fois un témoignage et une confession :

–          1°) Le témoignage de la totale désorientation individualiste de nature réformée qui s’est emparée des esprits, connue sous le nom de « jugement privé érigé en sentence exécutoire », et qui définit dans sa forme et ses méthodes le sédévacantisme ;

–          2°) La confession des aberrations auxquelles conduisent les sortilèges diaboliques d’uns fausse logique sophistique dans les âmes fragilisées par une absence de connaissance, de ce qu’il en est de l’essence de l’Eglise ;

Voici cet aveu absolument démentiel : « M. Bergoglio est un faux pape, mais par déductions (sic !) de la prémisse erronée selon laquelle l’Autorité Divine est dévolue nécessairement à tout quidam titulaire d’un certificat de baptême alors même qu’il ne professe pas notoirement la Foi catholique » (Iéschoua incorrect).

Quel beau couplet ! conjuguant stupidité : (M. Bergoglio) – ignorance des règles catholiques faisant interdiction à chaque fidèle d’ériger son opinion en loi générale : (déduction) – et pour finir jugement privé auquel on confère un pouvoir décisionnel en matière de doctrine : (il ne professe pas notoirement la Foi catholique).

Le poison luthérien dans toute son hideuse splendeur, est ainsi résumé en une phrase.

173 commentaires
  1. Vehementer permalink
    13 février 2014 12:35

    Conférence de Monseigneur Richard Williamson en France

    Samedi 5 janvier 2013, veille de l’Epiphanie
    Alors où va-t-on demain?

    **********************************************************
    Mgr Fellay, L’abbé Shmidberger et le pape actuel, se ressemblent plus qu’ils ne se ressemblent pas! On pourrait dire que Mgr Fellay est un moderniste qui ne se reconnaît pas. Il se veut catholique, je pense, il se pense catholique, mais il ne comprend pas ce que c’est. Il ne comprend plus ce que c’est si jamais il l’a compris. On prête à Mgr Lefebvre le mot: « Jean-Paul II n’est plus catholique si jamais il l’a été! » Il l’aurait dit en Amérique du Sud. Donc le problème est profond, très profond, et il est tout-à-fait normal, malheureusement, que la Fraternité soit tombée, ou soit en train de tomber, tout-à-fait normal que Mgr Lefebvre mourant en 91, dés la fin de cette décennie-là on ait le GREC à Paris et même avant on a eu l’ombre de la concertation du supérieur général de la Fraternité et le supérieur d’Ecône avec le cardinal Ratzinger à Rome.

    Alors où va-t-on demain?

    Là, honnêtement je ne vois pas si clair et je suis tout-à-fait ouvert à vos idées.

    (…)

    La grande Eglise est tombée par la structure, la hiérarchie et l’obéissance aux années 60, l’œuvre de Mgr Lefebvre est en train de tomber par la structure, la hiérarchie et l’obéissance. Dieu sait s’il y a de braves prêtres dans toute la Fraternité et qui sont toujours braves, mais pas assez braves pour percer Mgr Fellay et son équipe, parce qu’il s’agit bien d’une équipe!

    Par exemple une bonne fidèle à Paris m’a raconté un mot de l’abbé Baudot, Eymeric Baudot, c’est un mot qui lui fait honneur d’un certain côté, mais qui le situe d’un autre côté, il aurait dit: « Voilà 10 ans que je fréquente Mgr Fellay de prés et je peux vous dire, c’est un saint! » L’abbé Baudot, prêtre parfait, prêtre qui se présente très bien, très bonne doctrine, tout ce qu’on peut vouloir, et pourtant quelque chose d’essentiel lui manque. Un brave tout ce qu’on veut mais il ne saisit pas l’essentiel.

    http://lefebvristes.forum-box.com/t1223-CONFERENCE-integrale-DE-MGR-RICHARD-WILLIAMSON-EN-FRANCE.htm

    • Eloi permalink
      13 février 2014 22:56

      Lettre ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”

      « Le vrai problème, où se situe-t-il ? Pour répondre, qu’il soit permis à l’accusé de faire un survol rapide de l’histoire de la Fraternité dont on veut qu’il soit en train de se séparer. En effet, le problème central remonte à loin….

      (…)

      Car l’histoire se répète, et le diable revient toujours à la charge. Tout comme hier le Concile a voulu concilier l’Eglise Catholique et le monde moderne, ainsi aujourd’hui on dirait que Benoît XVI et le Supérieur Général veulent, tous les deux, concilier la Tradition catholique et le Concile ; ainsi demain, si Dieu n’intervient pas d’ici là, des chefs de la Résistance catholique chercheront à la réconcilier avec la Tradition désormais conciliaire.
      Bref, cher Monsieur le Supérieur Général, vous pouvez maintenant procéder à m’exclure, parce que mes arguments ne vous persuaderont sûrement pas, mais cette exclusion sera plus apparente que réelle. Je suis membre de la Fraternité de Mgr Lefebvre de par mon engagement à perpétuité. Je suis un de ses prêtres depuis 36 ans. Je suis un de ses évêques, comme vous, depuis bientôt un quart de siècle. Cela ne se biffe pas d’un trait de plume, et donc, membre de la Fraternité je le reste.

      http://lefebvristes.forum-box.com/t850-MGR-WILLIAMSON-Lettre-ouverte-a-S-E-Mgr-Fellay-sur-une-exclusion.htm

    • Vehementer permalink
      14 février 2014 22:54

      Pour ceux qui n’en connaîtraient pas les termes, le texte de la « DECLARATION DOCTRINALE DU 15 AVRIL 2012 » que Mgr Fellay avait envoyée au cardinal Levada, qui permettra de comprendre pourquoi Mgr Williasmon parle de « trahison » de la part des autorités de la Fraternité Saint Pie-X.

      ********************************************************

      DECLARATION DOCTRINALE DU 15 AVRIL 2012

      I

      Nous promettons d’être toujours fidèles à l’Eglise catholique et au Pontife romain, son Pasteur suprême, Vicaire du Christ, successeur de Pierre et chef du Corps des évêques.

      II

      Nous déclarons accepter les enseignements du Magistère de l’Eglise en matière de foi et de morale, en donnant à chaque affirmation doctrinale le degré d’adhésion requis, selon la doctrine contenue dans le nº 25 de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II.

      Suite : http://www.lasapiniere.info/archives/206

  2. 13 février 2014 13:29

    Merci à La Question pour cet excellent texte de Mgr Williamson !

    Sermon de Mgr Williamson enregistré à Beaumont (Lévis, Québec), le 31 octobre 2013.

  3. Louis-Hubert REMY permalink
    13 février 2014 14:00

    La question, comme Mgr Williamson, n’a pas encore vu qu’une autre église a envahi les lieux de la sainte Eglise et que les papes de cette autre église ne sont ni catholiques, ni papes de la sainte Eglise.
    Que les lecteurs lisent et écoutent les trois messages suivants :

    UN CLERC ENFIN CLAIR


    Les absurdités de Mgr Willimason
    Sermon de l’Abbé Abrahamowicz du 2 février 2014 : Mgr Williamson et le sédévacantisme

    Les arguments théologiques précis de ce que dit l’abbé Abrahamowicz


    Les arguments théologiques précis de ce que dit l’abbé Abrahamowicz

    http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-mgr-williamson-et-mgr-fellay-main-dans-la-main-pour-attaquer-la-doctrine-catholique-122291389.html
    Mgr Williamson et Mgr Fellay unis dans les mêmes abominations hérétiques.

    • Gerdil permalink
      13 février 2014 23:00

      Et comme toujours, Louis-Hubert REMY, vous vous substituez au jugement de Dieu, pour décider qui est pape ou ne l’est pas.

      Cette décision ne vous appartient pas, elle relève de l’autorité de Jésus-Christ qui a confié son Eglise à Saint-Pierre et ses successeurs. Et Nul ne peut se faire plus savant que le Christ.

      Le sédévacantisme est réellement une hérésie schismatique, mais c’est de plus une attitude blasphématoire, car elle atteint l’autorité de Dieu !

  4. Lagomer permalink
    13 février 2014 22:45

  5. Louis-Hubert REMY permalink
    13 février 2014 23:19

    à Monsieur Gerdil,

    « se substituer au jugement de Dieu »
    Où avez-vous vu cela ?

    Je crois fermement que la sainte Eglise de Dieu ne peut ni se tromper, ni nous tromper.
    Je crois à tout ce que la sainte Eglise a toujours enseigné.

    Et n’avez-vous pas vu qu’il ont TOUT changé ?

    Cliquer pour accéder à LHR-Ils_ont.pdf

    Comment confondre, sans blasphémer, cette secte gnostique avec la sainte Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ ?

    Ma foi, celle de toujours, me permet de voir, de juger, de choisir, de refuser, de condamner !

    • Gerdil permalink
      14 février 2014 03:14

      Louis-Hubert REMY

      Votre foi peut faire beaucoup de choses, c’est certain. Mais elle ne peut pas vous permettre de vous substituer au Christ pour décider qui est, ou n’est pas Pape.

      Cette foi, si vous êtes catholique, vous fait même interdiction de « juger, de choisir, de refuser, de condamner », un Pape – ça c’est strictement impossible, sauf à vous faire semblable à Luther, qui tint exactement le même raisonnement que vous : le Pape enseigne des erreurs, donc il n’est plus Pape !

      Votre attitude sédévacantiste, est une méthode luthérienne car elle provient d’un jugement privé que vous transformez en décision exécutoire. Vous agissez comme si vous étiez un tribunal, en utilisant votre raison pour décider des questions surnaturelles.

      Vous êtes donc absolument identique aux luthériens, dont vous reproduisez le comportement schismatique.

      Et à ce titre, vous n’êtes plus catholique mais hérétique (le mot justement provient du latin haeresis (« opinion »), qui vient du au grec ancien αἵρεσις, haíresis (« choix »)……!

      Or un catholique ne « choisit » pas, il respecte la volonté de Dieu, sans quoi il se met lui-même en dehors de l’Eglise.

    • 15 février 2014 13:03

      Donc si on suit le raisonnement d’un Gerdil, les chefs de la secte conciliaire issus de vatican d’eux (II) appelés improprement  » Papes de l’Église Catholique  » ne peuvent être jugés et déclarés hérétiques et pourtant à partir d’éléments qui, au for externe, démontrent l’hétérodoxie criante de leurs doctrines.

      Par Gerdil peut déclarer que Mr Rémy est lui, hérétique luthérien, sans aucun fondement et cela ne pose aucun problème.

      Question: si on ne peut pas déclarer que l’enseignement de la secte conciliaire / vatican d’eux est hétérodoxe, hérétique même, alors adhérez y !!

    • Gerdil permalink
      15 février 2014 23:51

      Que le concile soit schismatique au regard de la tradition pastorale et liturgique Edouard-Marie Laugier, ne signifie pas qu’il ait proclamé un dogme en contradiction formelle d’avec la foi de l’Eglise.

      Donc s’il n’est pas dogmatique on ne peut lui imputer une valeur magistérielle qui n’est pas la sienne.

      Et c’est pourquoi votre thèse sur la prétendue vacance du Saint Siège s’effondre !

      Dire par exemple que la liberté religieuse « a ses racines dans la révélation divine » (Dignitatis Humanæ, § 9), ne constitue pas un dogme nouveau mais un point de vue, certes inexact, et on peut le déclarer contraire à l’enseignement de toujours, mais n’ayant aucun rapport avec le contenu de la foi dogmatique (Trinité, double nature du Christ, Résurrection, etc.)

      C’est pourquoi on fera difficilement de ceux qui proclament cette bêtise au sujet de la liberté religieuse, des « non-papes » pour autant.

      En revanche il est aisé de constater que celui qui prétend décider, et affirme de la déposition d’un Pape, en écrivant cela dans son salon, est dans une attitude luthérienne utilisant le jugement privé comme ayant force de loi. Ce qui est le cas – mais il n’est pas le seul dans cette situation – de Louis-Hubert REMY, car cette épidémie qu’est le sédévacantisme, érige le subjectivisme réformé en juge de l’Eglise.

      Votre constat de la défaillance est un constat privé, ne l’oubliez-pas, et s’il n’est suivi d’aucune décision du Ciel, ce qui est le cas pour l’instant, rien ne vous autorise à fulminer dans l’intime de vos convictions personnelles, un jugement en déposition à l’encontre des Pontifes sur le trône de Pierre depuis 1962.

      Votre attitude relève donc du libre-examen et du protestantisme, deux erreurs scandaleuses dans lesquelles tombent tête la première les sédévacantistes !

    • 16 février 2014 00:28

      Nous ne déposons pas un Pape, nous refusons d’adhérer à une secte (conciliaire) qui n’est pas l’Eglise Catholique.
      Vous par contre vous refusez l’enseignement, la liturgie, l’autorité d’un gars que vous tenez pour Pape.
      En conscience vous péchez gravement

  6. Jérémie permalink
    13 février 2014 23:48

    J’aimerais retrouver la déclaration exacte de Mgr Lefebvre concernant le sédévacantisme. Il ne l’a pas totalement exclu si je me souviens bien.

    • 15 février 2014 19:27

      L’Église non plus, n’a jamais condamné le sedevacantisme…

  7. Papy permalink
    14 février 2014 00:23

    Tous les démons de ce blog ressortent de leurs antres dès que l’on touche au sujet sacro-saint du sédévacantisme!!! Quel signe!!!!
    Même Gerdil, ce petit chantre moraliste, y va de sa ritournelle pitoyable!
    Où sont donc les grands prêtres de ce blog???Les Calixte et Cie? Ils s’imaginent sans doute que nous sommes tellement vaincus qu’il n’y a plus de combat à mener et ils laissent cela aux second couteaux!
    Prenez garde Messieurs car la colère de Dieu va tous vous confondre…et Mgr en premier!
    Votre rage de ne pouvoir nous exterminer s’exprime d’autant mieux que vous avez trouvé un renfort de choix en la personne de ce malheureux Williamson…..qui s’épuise à démontrer l’indémontrable!
    Quand on veut se débarrasser de son chien , on l’accuse d’avoir la rage….
    L’Enfer semblait en sommeil…le voilà qui se réactive soudain: cela veut sans doute dire que nous approchons d’échéances gravissimes………
    Pax vobis?

    • Gerdil permalink
      14 février 2014 03:26

      Mgr Williamson (qui lui est évêque contrairement à votre clergé de la lignée Thuc !), montre une chose évidente, qui réduit à néant les folies sédévacantistes….un Pape ne peut être jugé par personne en ce monde…

      Lisez ce que dit Mgr Williamson : « Le Pape est lui-même l’autorité doctrinale la plus haute de l’Église, au dessus et au-delà de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Comment donc pourrait-il être lui-même prouvé coupable d’appartenir à cette classe d’hérétique dont on suppose qu’elle seule peut le rendre incapable d’être le chef de l’Église? »

      C’est clair et simple, comme la foi catholique, que vous n’avez plus par votre attitude schismatique.

  8. Xorus permalink
    14 février 2014 01:53

  9. Pélikan permalink
    14 février 2014 03:36

    Il faut comprendre, ce en quoi Mgr Williamson a en partie raison, qu’un « pape materialiter» s’il n’est pas complètement pape, n’est pourtant pas rien d’un pape. Et il doit être considéré selon son apparence de pape.

    Ce « materialiter qui reste », même si formellement leur hérésie les retranche de la foi catholique, était en Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et est en François une disposition d’ordre juridique au pontificat. Et cela suffit pour en faire des pontifes de l’Eglise.

    Le « fomaliter » consisterait en une aptitude surnaturelle d’une autre nature que juridique, qui leur fait défaut. Mais matériellement, ils sont papes.

  10. Louis-Hubert REMY permalink
    14 février 2014 08:34

    M. Gerdil,

    J’ai écrit :Ma foi, celle de toujours, me permet de voir, de juger, de choisir, de refuser, de condamner !

    Et vous ? vous faites pareil : vous voyez, vous juger, vos choisissez, et vous accepter !
    Malheureusement vous vous obligez à appeler bien ce qui est mal, vrai ce qui est faux.

    C’est le péché contre le Saint-Esprit : aller contre la vérité connue.

    Je crois fermement que la Vérité ne peut changer.
    Vous, vous croyez le contraire.

  11. Papy permalink
    14 février 2014 11:37

    Ce qui est clair et simple Gerdil comme votre soi-disant foi catholique c’est que vous présupposez que ces personnages sont réellement papes et que comme tels ils ne peuvent être jugés par personne car leurs actes publics sont infaillibles.(ce qui est vrai dans une Eglise en ordre). Or il est rigoureusement impossible que ces personnages aient accédé à la papauté puisqu’ils sont hors de l’Eglise avant même leur élévation au trône pontifical! Ce sont des imposteurs modernistes et tout ce qu’ils disent et font s’avère vain, nul et non avenu!!!! Nous, Gerdil , ne faisons que constater alors que vous vous vous permettez de (nous) juger et condamner.
    Ce faisant , vous n’êtes plus catholique car votre aveuglement est pertinace et inspiré par l’orgueil …
    Comme le rappelle M.Rémy vous serez contraints, que vous le vouliez ou non; d’appeler bien ce qui est mal et mal ce qui est bien! Péché contre l’Esprit Saint! Vous vous condamnez vous-même sous de fallacieux prétextes et d’illusoires prétentions…..
    Quant à Pelikan il continue à divaguer, infesté littéralement par une thèse dont la nuisance démoniaque a été maintes fois démontrée….

    • Pélikan permalink
      15 février 2014 23:09

      Comme d’habitude, les adversaires de la doctrine catholique utilisent les invectives devenues la signature de leur mauvais combat.

      Rappelons qu’il existe donc une distinction réelle entre la simple occupation du siège et la possession de l’autorité, et ces deux réalités, ainsi que le soutiennent et l’expliquent les théologiens depuis des siècles, sont et peuvent être séparées. Et ce précisément parce que, la désignation à recevoir l’autorité n’implique pas nécessairement la possession de l’autorité.

      « La succession formelle, [est] distincte de la succession purement matérielle qui est compatible avec l’absence de l’apostolicité. La succession matérielle consiste en la nue occupation du siège par une série continue d’évêques. La succession formelle au contraire ajoute l’identité permanente de la même personne publique, de sorte que malgré la multiplicité des titulaires, un changement substantiel n’interviendra jamais dans l’exercice et dans, l’attribution de l’autorité (CARD. LUDOVICUS BILLOT, S.J. De Ecclesia Christi, Roma Università Pontificia Gregoriana 1927, p. 262).

  12. Gerdil permalink
    14 février 2014 12:55

    @ M. Louis-Hubert REMY,

    Votre foi, ceci rappelé une fois encore, vous fait devoir d’obéir et croire les vérités de la sainte religion.

    Et parmi ces vérités il en est une invariante à travers tous les siècles : il n’y a aucune autorité en ce monde pouvant juger le pape, le pape ne dépend que de Dieu et de LUI SEUL !

    Le péché contre l’Esprit c’est précisément ce que vous faites. C’est-à-dire vous hisser du haut de votre tribunal privé – imaginaire et subjectif, en bon luthérien – pour « juger », et « choisir » qui est pape ou ne l’est pas. Et ça c’est un PECHE GRAVE.

    Une vérité sacrée pour un catholique n’a jamais changé, et ne changera jamais : « Le Siège suprême n’est jugé par personne » (can. 1556).

    Ne pas la respecter c’est devenir schismatique et se retrancher de l’Eglise.

    @ Papy,

    Il ne s’agit de « présupposer », mais de considérer que les successeurs de Pie XII, élus à Rome, lors d’un Conclave dans la Chapelle Sixtine…..se nomment, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, Benoît XVI et François. POINT A LA LIGNE !

    Tout le reste n’est que du verbiage stérile, des miasmes d’une logique empoisonnée inspirée par le démon.

    Etre et demeurer catholique, c’est se conformer aux principes de la foi catholique, qui eux n’ont jamais changé avec le temps, même à l’époque où les scandales étaient 100 fois supérieurs au Vatican (Formose, Libère, Etienne VI, Jean X, Honorius, etc…).

    Et ces principes se résument en UN SEUL : PERSONNE EN CE MONDE NE PEUT JUGER LE PAPE !

    C’est ce que rappelle Mgr Williamson : « Lors de la crise Arienne du 4ème siècle, le Pape Libère mit la Foi en danger en condamnant Saint Athanase et en accordant son appui aux évêques Ariens de l’Est. Alors pour un certain temps l’indéfectibilité de l’Église n’était plus assurée par l’intermédiaire du Pape mais par son adversaire apparent. Cependant cela ne signifie pas que Libère ait cessé d’être le Pape, ni qu’Athanase ait été le Pape. »

    L’exemple s’applique à nos jours :

    « De même aujourd’hui, l’indéfectibilité de l’Église passe par ceux qui suivent fidèlement la ligne de conduite établie par Monseigneur Lefebvre, mais cela ne signifie pas nécessairement que Paul VI n’ait pas été le Pape. »

    (Mgr Williamson – Anxiété sédévacantiste, janv. 2014).

    CQFD.

    • 15 février 2014 13:06

      Donc vous adhérez à 100 % à TOUT ce qu’enseignent, sur la foi et les moeurs, les chefs conciliaires que vous tenez pour papes Catholiques ?

    • Gerdil permalink
      15 février 2014 23:12

      Lisez mieux, et surtout beaucoup plus attentivement Edouard-Marie Laugier : « On est en accord avec 260 Papes contre seulement six, mais cela ne prouve pas l’invalidité de ces six derniers Papes. »

    • 16 février 2014 00:07

      Mais de quel droit vous opposeriez vous aux 6 derniers, que vous tenez pour papes Catholiques ?

    • Gerdil permalink
      17 février 2014 11:53

      Edouard-Marie Laugier

      Ce droit est sacré, vous le sauriez si vous étiez encore catholique.

      Il s’agit du devoir de résistance à l’autorité lorsqu’elle n’enseigne pas la doctrine traditionnelle. Mais ce droit ne confère pas pour autant le pouvoir de renverser l’autorité, comme de vulgaires révolutionnaires, auxquels vous êtes assimilés en introduisant l’anarchisme et les principes de 1789 par votre sédévacantisme.

      Saint Robert Bellarmin écrit : « Tout comme il est licite de résister à un Pontife qui attaque le corps, il est tout aussi licite de résister au Pontife qui attaque les âmes ou détruit l’ordre civil ou, à plus forte raison, essaie de détruire l’Église. Je dis qu’il est licite de lui résister en ne faisant pas ce qu’il ordonne de faire et en empêchant l’exécution de sa volonté. » (De Romano Pontifice, Lib. II, c.29).

      Mais à votre différence – très coupable, schismatique et pécheresse – nous n’oublions pas la suite de saint Robert Bellarmin : « Il n’est pas licite, cependant, de le juger, de le punir, ou de le déposer, parce que ce sont là des actes relevant d’un supérieur.» (De Romano Pontifice, Lib. II, c.29).

      Et ce supérieur en l’espèce pour le Pape…….c’est Jésus-Christ !!

      En réalité, les sédévacantistes sont des luthériens,doublés de sans-culottes, des esprits égarés qui vont jusqu’à se substituer à Jésus-Christ, en prétendant décider de qui est Pape ou ne l’est pas !

    • 17 février 2014 22:57

      Sur quelles bases vous permettez vous de dire que je ne suis plus Catholique (si vous étiez encore Catholique) ??

  13. Papy permalink
    14 février 2014 17:57

    Certains écrivains prétendent que le pape saint Libère (352 – 366) aurait pris le parti des hérétiques ariens et excommunié l’évêque catholique saint. Athanase.

    Cette accusation est totalement injuste, car saint Libère se distingua au contraire par sa lutte contre l’arianisme, ce qui lui valut même d’être exilé de Rome par l’empereur arien. Loin d’excommunier Athanase, il le défendit au contraire contre ses adversaires!

    Suite – Saint Libère :
    http://www.virgo-maria.org/mystere-iniquite/documents/chapters/documents_published/doc1/node17.html

  14. Turbato corde permalink
    14 février 2014 22:24

    Témoignage intéressant : « Un autre personnage pour lequel j’ai beaucoup d’estime et de considération, c’est Mgr Williamson. Je suis d’ailleurs allé le rencontrer à Londres où il vit replié, en paria. Le courage qu’il a manifesté montre qu’il est à mes yeux un vrai et un grand homme d’Eglise. Sa démarche est christique. Mgr Williamson est un résistant, un homme qui inspire le respect. A l’opposé de tout carriérisme qui n’est hélas pas rare chez les ecclésiastiques, il a renoncé à tout pour ses convictions. L’Eglise devrait s’inspirer de son exemple ; elle retrouverait de l’énergie et de la force. »

    Interview de Dieudonné dans Rivarol, no 2990, 11 mars 2011.

    Merci à La Question pour son soutien à Mgr Williamson !

  15. Lozère permalink
    14 février 2014 22:32

    Les positions anti-sédévacantistes de Mgr Williamson ne sont pas nouvelles, il s’est toujours opposé aux analyses schismatiques, qui vont jusqu’à affirmer la « vacance » du Siège de Saint-Pierre, comme si Notre Seigneur avait abandonné son Eglise.

    Et ça, l’idée d’un abandon de l’Eglise par son fondateur, même si son épouse est imparfaite et gravement pécheresse (ce qui est bien le cas depuis la crise moderniste et Vatican II), est impossible pour un catholique !

    Voici ce que disait Mgr Williamson dans un entretien récent :

    « Donc en réalité, par ce que Soeur Lucie de Fatima a nommé une « désorientation diabolique », les hommes d’Église depuis les années 1950 et 1960 ont laissé pervertir leur foi catholique par les idées et idéaux de la Révolution au sens large du mot, à savoir par cette insurrection radicale de l’homme moderne contre son Dieu et Créateur. Pourtant ces traîtres restent les hommes d’Église dans ce sens qu’il n’y en a pas d’autres qui « occupent la chaire de Moïse », comme dit Notre-Seigneur (Mt. XXIII, 2).

    Autrement dit, le sosie en question est l’Église occupée non pas par des hommes qui ne sont pas des hommes d’Église, mais par des hommes dont les têtes sont occupées par une nouvelle religion qui n’est absolument pas catholique.

    Ce qui n’empêche pas que dans cette Église faussée, quelques évêques, plusieurs prêtres et bon nombre de fidèles peuvent avoir gardé la Foi catholique. Ils se trouvent sur une pente glissante et bien dangereuse, mais on ne peut pas dire qu’ils soient en-dehors de la vraie Église.

    Bref, je traiterais avec ces autorités de la Néo-église comme j’agirais envers un père de famille provisoirement fou. Je ne prêterais aucune attention à sa folie si ce n’est l’attention nécessaire pour observer le moment où sa folie prend fin, et je ne cesserais de l’aimer, et même de respecter l’autorité intrinsèque à sa qualité de père. »

    (Mgr Williamson, RIVAROL, N° 3105 — du 2 AOÛT au 4 SEPTEMBRE 2013, p. 8).

    • Papy permalink
      18 février 2014 23:09

      Lozère! votre petit couplet psychiatrique va faire hurler de fou-rire tous les psychiatres du monde!!! Votre « église faussée » à laquelle vous osez mettre un E majuscule blasphématoire va sans doute faire l’objet de toutes les attentions de la FSSPX pour une prochaine signature puisque la « folie » de cette église là va certainement prendre fin….dès que tous les sédévacantistes du monde seront éliminés et exterminés.
      Merci Lozère de ce moment d’humour qui détend un peu l’atmosphère…vous nous faites bien rire!!!!!

  16. 15 février 2014 12:24

    Pourquoi l’abbé Chazal tout comme Mgr Willianson ont TOUT FAUX :

    L’abbé Chazal : Zizania in Tradiland ; « in discordia traditionem » : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=12601

    Pourquoi Mgr Williamson ne veut pas reconnaitre ces simples vérités ?

  17. 15 février 2014 13:35

    Tout ceci est bien amusant mais personne sur ce blog, parmi les défenseurs des thèses de Mgr Williamson (appelons la chose ainsi) ne semblent se soucier de la chose a plus fondamentale.

    On disserte sur le conclave, qui serait dit-on parfaitement Catholique, droit canon à l’appui.
    Ce faisant on décrète que ce personne serait le Pape légitime et que personne ne peut juger le Pape …
    Donc quoi qu’il advienne quoi qu’il fasse ou dise il est pape.

    Et personne ne se soucie de la Foi ?
    Personne ne se demande si son enseignement et celui de ses prédécesseurs, jusqu’à Roncallli inclut, est orthodoxe ou non !
    Humilité humilité !! (fausse conception de l’humilité en fait).

    Donc Messieurs, Mesdames, qu’attendez vous pour professez votre foi à l’intégralité des enseignements de vatican II ?

    Car il n’existe pas de milieu entre le vrai et le faux.

    Mais .

  18. Lagomer permalink
    15 février 2014 23:33

    Edouard-Marie Laugier

    Se soucier de la Foi, c’est se demander ce que l’Eglise ordonne sur le plan disciplinaire, et non pas se prétendre supérieur à Dieu afin de décider qui est Pape ou ne l’est pas. C’est ça la Foi catholique, pas votre anarchie subjectiviste, agissant au sein de votre tribunal privé, instituée juge suprême du Pontife romain.

    Encore une fois : « Le Siège suprême n’est jugé par personne » (can. 1556).

    Quant à la question des thèses modernistes, apprenez à y résister, défendez-vous contre leurs analyses, résistez aux vues faussées, mais surtout ne vous faites pas luthérien afin d’échapper au modernisme.

    Vous remplacez par votre sédécacantisme absurde, un mal (le modernisme), par un mal plus grand encore (le schisme) !

    Revenez à la Foi catholique et cessez de parler « d’hérésie » sans en comprendre le sens, comme si les Papes modernes (et modernistes), niaient la double nature du Christ ou l’unité des trois Personnes de la Sainte Trinité.

    Votre « sédévacantisme » est la conséquence d’un rêve. Celui d’une Papauté idéale qui n’a presque jamais existé dans l’histoire. Et votre rêve vous fait tomber dans un idéalisme s fort éloigné de la réalité.

    Si les derniers papes (Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI), flirtent avec les idées modernistes, aucun d’entre eux n’est comparable en scandales, crimes, corruptions, viols, luxures, simonies, aux papes des siècles précédents, en particulier ceux du temps désigné comme étant celui de la « pornocratie ».

    En cette période sombre de la papauté romaine, on rappellera que les papes vont jusqu’à s’assassiner entre eux, Jean XII est battu à mort par le mari de sa maîtresse qui le découvre au lit avec sa femme, Boniface VI est étranglé par Boniface VII !

    On est très loin, mais vraiment très loin, des faiblesses, non à l’égard du dogme d’ailleurs puisque Vatican II n’en proclama aucun, mais de la conception apostolique de l’Eglise.
    Cette conception, qui n’est pas une obligation en matière de foi, correspond à un passage, un état d’esprit relatif à une atmosphère caractéristique des années d’après-guerre qui, espérons-le, seront sous peu remplacés par une conception beaucoup plus sérieuse – on en voit poindre doucement l’horizon pour la plus grande crainte des modernistes qui font tous leurs effort pour en repousser l’échéance – mais de grâce éviter de parler « d’hérésie » sur le dogme, alors qu’il ne s’agit que d’une « corruption doctrinale » sur des sujets ne touchant pas aux dogmes essentiels, mais à des questions sur lesquelles le jugement privé de certains pontifes et même des évêques réunis en assemblée, a pu s’égarer.

    Il n’y a pas de quoi abandonner l’Eglise, mais à travailler à en redresser les fondements !

    • 16 février 2014 00:25

      1/ Vous partez du postulat qu’ils sont papes, donc que la Foi qu’ils enseignent est orthodoxe et sans contestation possible.

      Moi je pars du catéchisme qui dit qu’un pape ne peut ni se tromper ni nous tromper. J’applique ce catéchisme à un constat flagrant, à savoir que les chefs conciliaires enseignent l’hérésie, dans la théorie (défense de la « liberté » religieuse, entre autres) et dans la pratique (Assise).

      Saint Pie X a condamné les modernistes à son époque, leurs successeurs (modernistes) d’aujourd’hui sont pires.
      Lisez donc le livre de l’abbé Ricossa sur Roncalli, vous comprendrez à QUI vous avez à faire.

      Je ne « juge donc pas » le Sait Siège, je reste Catholique et refuse de suivre une secte conciliaires de vague apparence catholique.

      2/ Pour justifier les ignominies de vos « papes » les chefs conciliaires, vous n’hésitez pas:
      – A faire le jeu de l’ennemi en rabaissant la papauté à travers la plupart des 260 Papes.
      – A affirmer que nous idéalisons la papauté … alors même que la papauté n’a pas été établie (Divinement) pour autre chose que la défense Infaillible de la Foi.

      Les péchés personnels des papes (bien moins nombreux et graves que ceux que vous prétendez -lisez Darras-,) n’ont aucune incidence sur le rôle joué par ces derniers. Rôle, non pas idéalisé mais bien réel de roc indestructible, de garant infaillible du dépôt de la Foi.

      Mais avez vous seulement la Foi en Dieu, en son Toute Puissance à protéger et guider sans faille son Église ou bien n’êtes vous que des fonctionnaires d’une institution qui ne serait à vos yeux que purement juridique et par là humaine.

      3/ Si vous pensez sérieusement que Saint Pierre, Urbain V et Saint Pie X professent la même foi que roncalli, wojtyla, et françois, alors votre place n’est pas ici, mais au catéchisme pour enfant.

      J’ai l’impression de lire EA ou PGM (libre forum)

  19. Papy permalink
    16 février 2014 19:51

    Edouard-marie ne vous laissez pas impressionner par le Grand-Prêtre Lagomer, l’un des défenseurs de l’indéfendable qui nous ressasse toujours les mêmes arguments et lieux communs sur toutes les tares supposées de notre sédévacantisme!
    Prenons juste un exemple : celui de l’hérésiarque Karol Wojtyla.
    Wojtyla a-t-il approuvé ex cathedra des hérésies ?

    Certains penseurs, contraints et forcés d’admettre l’évidence que Wojtyla professe des hérésies, essaient néanmoins de lui sauver la mise, en prétendant qu’il serait pape malgré son héré­sie. Voilà leur raisonnement: il aurait « seulement » (« seulement »! Une broutille, quoi…) dévié en tant que simple particulier, mais non en tant que docteur enseignant ex cathedra.

    Ce raisonnement est basé sur une analyse incorrecte de la situation. Car Wojtyla a engagé (au moins) une fois son autorité de docteur ex cathedra pour imposer des hérésies. Il a approuvé ex cathedra le Catéchisme de !’Église catholique, qui est hérétique en plusieurs endroits. Ce catéchisme contient plusieurs hérésies: évolu­tionnisme, abandon du Filioque, droit à l’insurrection, liberté reli­gieuse, déicide. Prenons, à titre d’exemple, la présentation du déi­cide par le C.E.C., en vue de démontrer l’HÉRÉSIE FORMELLE[1] de ceux qui ont rédigé et de celui qui a approuvé le catéchisme.

    Suite : http://www.virgo-maria.org/mystere-iniquite/documents/chapters/documents_published/doc2/node48.html

  20. Papy permalink
    16 février 2014 20:02

    Et un petit dessert pour Lagomer et tous les Grands Prêtres idolâtres de ce blog infesté!
    Bien que ne partageant nullement l’illusion mortelle -je dis bien MORTELLE- de la prétendue conversion possible de la Rome apostate (qui ne doit pas être confondue avec la Sainte Eglise!), je communique à Lagomer et Cie ces quelques compilations de la Résistance interne de la FSSPX:

    Exode 34, 11 : Dieu dit à Moïse : « Garde-toi de t’allier aux habitants des pays où tu vas, de peur qu’ils ne soient pour toi un piège. Mais vous renverserez leurs autels et briserez leurs idoles … »  »

    Proverbes, 1, 10-14 : « Mon fils, si les pécheurs cherchent

    à te séduire fuis leurs caresses. »

    Romains XVI, 17-18 :

    Je vous prie, mes frères de prendre garde à ceux qui causent parmi vous des divisions et des scandales en s’éloignant de la doctrine que vous avez apprise : ayez soin d’éviter leur compagnie. – Car de tels hommes ne servent point Jésus-Christ Notre-Seigneur, mais leurs appétits grossiers; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent les âmes simples.

    Galates 1, 9 : « Je le répète : si quelqu’un vous prêche un évangile différent que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème !  »

    St Paul à Tite : Tite, III, 10 : « Évite un homme hérétique après une première et une seconde admonition, sachant qu’un tel homme est perverti et qu’il pèche puisqu’il est condamné par son propre jugement. »

    2 Jean 10 : « Si quelqu’un vient à vous qui ait une doctrine différente, ne le recevez pas chez vous et ne le saluez même pas. Car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises.  »

    St Ignace d’Antioche : « Fuyez les hérétiques, ce sont des successeurs du diable qui a réussi à séduire la première femme. »

    Saint Ignace d’Antioche, épître aux Smyrniens p. 209 de ce livre :
    [A propos des hérétiques] : « Ce que je vous dit, mes chers frères, non que je doute que vous ayez là-dessus une autre foi que la mienne, mais pour vous avertir de prendre garde à ces bêtes cruelles qui n’ont de l’homme que la figure extérieure. Non seulement ne leur pas donner entrée chez vous mais les fuir et les éviter pour ne pas même les rencontrer s’il est possible. Il ne vous reste qu’à prier pour eux, quoique leur conversion et leur pénitence soient fort difficiles. Mais jésus-Christ, notre véritable vie peut aisément changer leur coeur.

    St Irénée « Fuis tout hérétique ! »
    St Irénée contre les hérésies, livre III :
    [Saint Irénée parle de saint Polycarpe ; l’ = Saint Polycarpe]
    « Certains l’ont entendu raconter que Jean, le disciple du Seigneur, étant allé aux bains à Éphèse, aperçut Cérinthe à l’intérieur ; il bondit alors hors des thermes sans s’être baigné, en s’écriant : « Sauvons-nous, de peur que les thermes ne s’écroulent, car à l’intérieur se trouve Cérinthe, l’ennemi de la vérité ! » Et Polycarpe lui-même, à Marcion qui l’abordait un jour et lui disait : «Reconnais-nous», «Je te reconnais, répondit-il, pour le premier-né de Satan. » Si grande était la circonspection des apôtres et de leurs disciples, qu’ils allaient jusqu’à refuser de communier, même en paroles, avec l’un de ces hommes qui falsifiaient la vérité. Comme le dit également Paul : « L’hérétique, après un premier et un deuxième avertissement, rejette-le, sachant qu’un tel homme est perverti et qu’en péchant il est lui-même l’auteur de sa condamnation. » » (…)
    « C’est pourquoi il faut les rejeter, mais aimer par contre avec un zèle extrême ce qui est de l’Eglise et saisir la Tradition de la vérité. Eh quoi ! S’il s’élevait une controverse sur quelque question de minime importance, ne faudrait-il pas recourir aux Eglises les plus anciennes, celles où les apôtres ont vécu, pour recevoir d’elles sur la question en cause la doctrine exacte ? Et à supposer même que les apôtres ne nous eussent pas laissé d’Ecritures, ne faudrait-il pas alors suivre l’ordre de la Tradition qu’ils ont transmise à ceux à qui ils confiaient ces Eglises ? Telle étant la force de ces preuves, il ne faut donc plus chercher auprès d’autres la vérité qu’il est facile de recevoir de l’Eglise, car les apôtres, comme en un riche cellier, ont amassé en elle, de la façon la plus plénière, tout ce qui a trait à la vérité, afin que quiconque le désire y puise le breuvage de la vie. C’est elle, en effet, qui est la voie d’accès à la vie ; « tous » les autres « sont des voleurs et des brigands». C’est à cet ordre que donnent leur assentiment beaucoup de peuples barbares qui croient au Christ : ils possèdent le salut, écrit sans papier ni encre par l’Esprit dans leurs cœurs, et ils gardent scrupuleusement l’antique Tradition, (…) ; mais, pour ce qui est des pensées, des usages, de la manière de vivre, ils sont, grâce à leur foi, suprêmement sages et ils plaisent à Dieu, vivant en toute justice, pureté et sagesse. Et s’il arrivait que quelqu’un leur annonçât les inventions des hérétiques en s’adressant à eux dans leur propre langue, aussitôt ils se boucheraient les oreilles et s’enfuiraient au plus loin, sans même consentir à entendre ces discours blasphématoires. »(fin de citation de Contre les hérésies de Saint Irénée)
    Pour Saint Irénée, c’est donc une marque de sagesse suprême que de fuir les hérétiques.

    St Antoine du désert : « Fuyez le venin des hérétiques ! »

    St Ephrem : « Ne t’assied pas avec des hérétiques ! » .

    Saint Vincent de Lérins : « L’Apôtre commande cette intransigeance à toutes les générations : il faudra toujours anathématiser ceux qui ont une doctrine contraire à celle reçue ».

    Dom Guéranger à Mgr d’Astros : « Un des moyens de conserver la foi, une des premières marques de l’unité, c’est la fuite des hérétiques. ».

    En effet, cette « première marque de l’unité » concerne évidemment l’unité de foi, la première note caractéristique de l’Eglise catholique, qui ne peut avoir « qu’un seul Seigneur et une seule foi » (Eph. 4, 5).

    Cette même Eglise avertit solennellement les futurs sous-diacres ainsi : « Restez fermes dans la vraie foi catholique, car selon l’Apôtre, tout ce qui ne provient pas de la foi est péché (Ro. 14, 23), schisme, étranger à l’unité de l’Eglise ».

    Le concile de Constantinople explique, à propos de l’anathème : « Ignorent-ils donc que la sentence d’anathème n’est autre chose qu’une sentence de séparation ? On doit toujours éviter tout commerce avec ceux qui sont esclaves de crimes énormes, qu’ils soient du nombre des vivants ou parmi les morts, car on doit toujours se séparer de ce qui est coupable et nuisible. D’ailleurs nous avons d’Augustin, de pieuse mémoire, et qui jeta un si vif éclat parmi les évêques d’Afrique, plusieurs lettres où il enseigne qu’il faut anathématiser les hérétiques même après leur mort. Les autres évêques d’Afrique ont conservé cette tradition ecclésiastique, et la sainte Église romaine elle-même a anathématisé aussi quelques évêques après leur mort, quoique leur foi n’eût pas été incriminée pendant leur vie. » (source Chaîne d’or de Saint Thomas sur Matthieu XVI 13-19)

    Extrait du Développement du petit catéchisme qui est en usage dans les diocèses de Cambrai, de Liège et de namur, Maestricht, 1788. p. 234 et 235

    « Pourquoi comparez-vous la parole des hérétiques au chancre ?

    Parce que c’est un mal qui gagne et qui s’étend sans cesse.

    Pourquoi la comparez-vous à la peste ?

    Parce que c’est une contagion qui se répand rapidement.

    Comment faut-il donc fuir les hérétiques ?

    Aussi soigneusement que le chancre et la peste.

    Pourquoi cela ?

    Parce que leurs discours gagnent et se communiquent comme le chancre et la peste.

    Faut-il haïr les hérétiques ?

    Non, il faut les fuir.

    Pourquoi faut-il les fuir ?

    Par la juste crainte d’en être séduits.

    Sont-ils si pernicieux ?

    Oui, aussi pernicieux que le chancre et la peste.

    Pourquoi ne doit-on pas les haïr ?

    Parce que la religion chrétienne est une loi de charité.

    Que nous ordonne cette loi de charité ?

    Elle nous ordonne de faire du bien à ceux qui nous veulent du mal et qui nous en font.

    Faut-il fuir plutôt les hérétiques que les païens, les infidèles et les Juifs ?

    Oui, parce qu’ils sont plus dangereux et plus criminels.

    Pourquoi sont-ils plus dangereux ?

    Parce que leurs discours gagnent comme le chancre et la peste.

    Pourquoi sont-ils plus criminels ?

    Parce qu’ils renoncent à la foi qu’il ont reçue dans leur Baptême. » (fin de citation)

    • 17 février 2014 08:57

      Cher Papy, e vous en faites pas, ces « grands prêtres » ne m’impressionnent guère.
      Nous ne répondons pas ici pour les convaincre, ils sont aveuglés, c’est un chatiment !
      Non c’est pour « la périphérie » comme le disait un ami.

  21. Moria permalink
    16 février 2014 23:14

    L’entretien explosif de l’antipape François

    • Lozère permalink
      17 février 2014 11:41

      Voilà le type de vidéo, faisant la démonstration du caractère outré et déplacé des positions sédévacantistes. Tour à tour, le commentateur, se fait procureur, accusateur, juge et exécuteur de ses sentences délirantes….usant et abusant des épithètes ridicules, qui à force de répétions en deviennent comiques – « diabolique », « hérétique », etc.

      Tout ceci n’est pas la marque de l’équilibre spirituel. Triste spectacle.

    • 17 février 2014 14:20

      Ainsi l’ « équilibre spirituel » serait de tenir pour Pape Catholique une personne qui n’a plus la Foi et qui agit à l’inverse de ce que ferait n’importe lequel des 260 Papes Catholiques.
      Les Lozériens sont normalement des gens de bon sens (Chrétien) … Il y a sans doute trop de brumes à Mende, la raison ne « passe plus »

    • Lozère permalink
      17 février 2014 23:13

      L’équilibre spirituel, pour un catholique, c’est de respecter la discipline de l’Eglise et d’avoir la décence d’éviter de jouer au Torquemada d’opérette en se permettant de déverser des discours délirants sur youtube.

      La raison chrétienne, c’est précisément de s’en tenir à un juste discours lorsqu’on se dit catholique, et de ne pas divaguer dans des périphrases grotesques : « l’antipape », « déclarations démoniaques », « grandes hérésies », « hérésie majeure », « hérésie totale », « blasphème », « François crache », « hérésie diabolique », « François n’est pas catholique, il n’est pas le pape »,….etc, en s’imaginant pourvu d’une autorité imaginaire.

      Rappelons que pour être déclaré hérétique au sein de l’Eglise, il faut de longs procès, à charge et à décharge, des examens précis, des jugements, et avoir épuisé de nombreux appels.

      Ces parodies de jugement, sont significatives du caractère fantaisiste du sédévacantisme.

    • 18 février 2014 00:10

      Oui, en gros, tout est fait pour que l’hérétique, surtout aujourd’hui puisse être protégé.

      Surtout ne dénonçons pas l’erreur, l’hérésie et ceux qui la propage, desfois qu’on les blesserait.

      Les meilleurs défenseurs des hérétiques sont les tradis chamallows qui ne veulent surtout pas appeler un chat un chat.

    • hannibalgenga permalink
      18 février 2014 11:38

      Internet est devenu malheureusement le défouloir pitoyable de tous ces frustrés qui auraient aimé être juges au Saint Office.

      Faute de qualifications, le web leur permet de s’en donner à coeur joie dans l’ignominie en vitupérant des énormités scandaleuses.

      Cette vidéo, où un individu anonyme depuis sa salle à manger, le nez collé sur son ordinateur pendant que madame fait la cuisine, vomit les pires insanités sur un pape, en est un exemple frappant !

  22. Papy permalink
    16 février 2014 23:56

    Voilà, cher Moria, la démonstration absolue que ce personnage ne peut pas être pape…..même « materialiter »…n’en déplaise à Pélikan!Merci pour ces rappels en vidéo.
    Tous ceux qui prennent la position inverse sont anathèmes et idolâtres.
    C’est pour cette raison que le traditionalisme ne donne que peu de bons fruits et est de plus en plus divisé!
    Châtiment de l’aveuglement intellectuel pertinace….dont on peut craindre qu’il ne se transforme en péché contre l’Esprit Saint.
    Prenons garde car ce péché guette tous ceux qui n’adhèrent pas à la foi de l’Eglise de toujours….mais se contentent de glorifier et conserver les rites d’une institution du passé complètement éclipsée par la secte diabolique du conciliabule de Vatican II.
    Etat d’esprit mondain entièrement étranger à l’esprit de l’Evangile!

  23. Moria permalink
    17 février 2014 11:37

    Merci, bien de votre avis !

  24. Eloi permalink
    17 février 2014 11:59

    Rappel judicieux de Mgr Williamson, qui permet d’éviter le piège du sédévacantisme :

    « Si le Magistère Ordinaire de l’Église devait s’éloigner de la Tradition en opposition avec elle, il ne serait plus « Ordinaire », mais plutôt tout ce qu’il y a de plus extraordinaire, parce que la doctrine de l’Église n’admet pas de nouveautés, devant être « Universel » autant dans le temps que dans l’espace. Or la doctrine Conciliaire s’écarte de beaucoup de la Tradition (par exemple la liberté religieuse et l’œcuménisme). Par conséquent la doctrine qui est propre au Concile ne tombe pas sous le Magistère Ordinaire Universel, et elle ne peut servir de preuve que les Papes Conciliaires ne furent point Papes. »

    .Mgr Williamson – Anxiété sédévacantiste – janv. 2014.

  25. Lagomer permalink
    18 février 2014 00:03

    Edouard-Marie Laugier,

    Vous tournez en rond, prisonnier de votre funeste logique mortifère, destructrice de la discipline catholique.

    Votre anarchisme luthérien sédévacantiste, s’exprime avec une telle naïveté que vous devenez tristement touchant.

    Reprenons vos objections.

    1) « Vous partez du postulat qu’ils sont papes, donc que la Foi qu’ils enseignent est orthodoxe et sans contestation possible. »

    Deux contre-vérités :

    A – Le fait que les papes soient papes n’est pas un postulat, c’est un fait incontestable. Ils ont été élus par l’Eglise selon les formes traditionnelles réglant ce type d’élection. Reconnus par l’Eglise entière, ils sont papes. Sachez une chose : « L’Eglise est constituée de telle manière qu’elle a toujours à sa tête et dans sa chaire immuables ses pontifes légitimes, qui remontent sans interruption jusqu’à Pierre. Où est Pierre, là est l’Eglise. » (Cardinal Gousset, Théologie dogmatique, 1866).

    L’élection du successeur de Pierre est garantie par l’assistance de l’Esprit-Saint, assistance de nature infaillible.

    « L ’adhésion universelle de l’Eglise sera toujours en elle-même le signe infaillible de la légitimité de la personne du Pontife et de l’existence de toutes les conditions requises pour la légitimité même. La raison d’une telle vérité ne nécessite pas de longues argumentations. En effet, elle est immédiatement démontrable à partir de l’infaillibilité promise par le Christ et par sa Providence : “Les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle”, et encore : “Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles”. De cela il s’ensuit que si l’Eglise adhérait à un faux pontife ce serait comme si elle adhérait à une fausse règle de la foi, le Pape étant la règle vivante de la foi que l’Eglise doit suivre et de fait suit toujours. » (Cardinal L. Billot,, De Ecclesia Christi, Quaest. XIV Th. 29, § 3).

    B – Vous jugez donc, contre les promesses du Christ, contre l’Eglise, de qui est pape, en vous faisant supérieur à l’autorité même de Dieu, en vous substituant à sa décision, puisqu’Il laisse sur le trône de Pierre un imposteur qui n’est pas pape (à vos yeux)!

    2) « Pour justifier les ignominies de vos « papes » les chefs conciliaires, vous n’hésitez pas à faire le jeu de l’ennemi en rabaissant la papauté à travers la plupart des 260 Papes »
    Deux absurdités graves :

    A – Les papes élus depuis Jean XXIII ne sont pas « mes papes », mais les papes de l’Eglise catholique, que vous puissiez employer un tel langage, montre votre absence de toute connaissance des bases minimales de la foi catholique.

    Et cette foi enseigne – pour ce faire il fallait lire votre catéchisme jusqu’au bout – que le Siège de Pierre ne peut rester vacant, sans quoi Satan aurait vaincu contre le Christ et son Eglise.

    En effet, élu, le pape, de « droit divin », est le chef de l’Eglise :

    « Si Dieu peut permettre que parfois la vacance du Siège apostolique se prolonge longtemps, s’Il peut aussi permettre qu’un doute se lève sur l’un ou l’autre élu, en revanche il ne peut pas permettre que toute l’Eglise reconnaisse comme Pontife un pape qui ne soit pas vrai et légitime. Dès l’instant où il est reconnu, il est uni à l’Eglise comme la tête l’est au corps ; aucune difficulté ne doit plus être soulevée quant à une éventuelle anomalie dans la procédure de l’élection ou quant à l’absence d’une des conditions nécessaires à la légitimité, car la reconnaissance de l’Eglise ôte à la racine toute éventuelle anomalie dans l’élection et elle manifeste infailliblement la présence de toutes les conditions requises. » (Cardinal L. Billot,, De Ecclesia Christi, Quaest. XIV Th. 29, § 3).

    B – Reconnaître qu’au cours de l’histoire il y eut de mauvais papes, et même de très grands pécheurs et singuliers coupables, est cependant beaucoup moins grave que de dire qu’il n’y a plus de pape aujourd’hui, péché infiniment supérieur. Car cette affirmation détruit l’essence de la papauté, non pas celle d’admettre que les papes sont aussi des hommes et peuvent, parfois, n’être pas à la hauteur de leur charge, mais de considérer que la charge instituée par le Christ aient été brisée par le démon.

    Votre attitude est donc fautive à l’extrême.

    3) « Si vous pensez sérieusement que Saint Pierre, Urbain V et Saint Pie X professent la même foi que roncalli, wojtyla, et françois, alors votre place n’est pas ici, mais au catéchisme pour enfant. »

    A – Pensez-vous sérieusement que Libère, Honorius, Formose, Boniface IV Jean XXII, etc., avaient la même foi que Saint Pierre, Urbain V et Saint Pie X ? En êtes-vous certain ?!

    Mais là où vous tombez dans le piège luthérien, c’est que vous faites de votre jugement, une loi, une sentence exécutoire, montrant que vous n’avez strictement rien compris au droit entourant la papauté.

    Rentrons dans votre logique.

    Imaginons que l’hérésie des derniers papes soient avérées – de ce fait les papes hérétiques devraient perdre leur pontificat sur une déclaration officielle d’hérésie.

    Mais c’est là que réside votre erreur majeure, car il est clair qu’une telle déclaration ne peut être légalement exécutée, car le pape n’a pas de supérieur sur la terre qui soit capable de le juger et de le démettre de sa fonction. De la sorte, même s’il tombe dans une hérésie notoire, ce qu’à Dieu ne plaise, le pape ne perd jamais son pontificat, et vous devez, tant que le Christ le maintient sur le trône de Pierre, le reconnaître comme pape. Ne pas le faire, vous place dans le schisme.

    Vous écartant de cette règle, en déclarant de par votre jugement privé, vacant le Siège de Saint Pierre, vous rejoignez à l’identique Luther, Calvin et tous les infects schismatiques qui travaillèrent à détruire l’Eglise.

    Je vous invite donc à vous replonger au plus vite dans votre catéchisme en le lisant entièrement, mais aussi à vous imprégner de la doctrine catholique, et de méditer le canon 219 : « Le Pontife romain, légitimement élu, obtient de droit divin, immédiatement après son élection, le plein pouvoir de souveraine juridiction. »

    Rajoutez ceci pour votre édification : refuser ce principe, c’est-à-dire ne pas reconnaître comme pape celui élu par le conclave comme authentique Pontife de l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine, légitime successeur de Pierre, c’est être « anathème » selon les termes de Vatican I : « Si donc quelqu’un dit que le Pontife romain n’est pas successeur de saint Pierre en cette primauté: qu’il soit anathème. » (Pastor Aeternus, 1870).

    L’avertissement est sérieux « Si donc quelqu’un dit…..qu’il soit anathème » – Savez-vous ce que signifie être anathème…?

    Il n’est pas trop tard pour en éviter les conséquences et revenir à la foi de l’Eglise. il en va du salut de votre âme !

  26. Lagomer permalink
    18 février 2014 00:17

    Papy,

    Vous aimez les desserts ? En voici un pour votre gourmandise :

    L’éventualité qu’un Pape professe une erreur n’est pas chose nouvelle pour l’Eglise, d’ailleurs le Canon 2264 déclare illicite, mais pas automatiquement invalide, les actes de juridiction posés par quelqu’un qui a été excommunié: « Un acte de juridiction posé par une personne excommuniée, que ce soit au for interne ou au for interne, est illicite; cependant si une sentence condamnatoire a été prononcée, il devient invalide, sans porter préjudice aux prescriptions du Can. 2261; sinon il est valide. »

    Donc le clerc hérétique ne perd pas automatiquement ses fonctions, mais doit être déposé en bonne et due forme par l’autorité légitime avant d’affirmer qu’il n’est plus autorisé à exercer sa charge.

    Le problème, c’est que l’autorité qui a autorité sur le pontife, n’est point humaine, elle est donc bien délicate à convoquer car il s’agit du Christ. Il est même pire de prétendre qu’Il a jugé d’une hérésie en déposant le pape, alors que le pape est à Rome manifestement et visiblement sur le Trône de Pierre.

    Nous pouvons ainsi en conclure que l’hérésie, même externe, n’enlève pas automatiquement la juridiction tant que le Ciel accepte de conserver le successeur de Pierre comme pape. CQFD.

    C’est pourquoi : « Ceux qui affirment qu’il n’y a pas de Pape simplifient trop les problèmes. La réalité est plus complexe. Si l’on se penche sur la question de savoir si un pape peut être hérétique on s’aperçoit que le problème n’est pas aussi simple qu’on le croirait… » (Mgr Lefebvre, La Nouvelle Messe et le Pape, 8 novembre 1979).

    Que Dieu vous garde !

  27. 18 février 2014 11:56

    Mais mon cher Lagomer, ces esprits égarés ignorent ce que signifie être « anathème », sans quoi, ils trembleraient d’épouvante à éructer leurs folies sédévacantistes, car l’anathème se traduit par l’excommunication dite « majeure », c’est-à-dire avec plus de force et de cérémonie que les autres types d’excommunication, puisque les excommunications pour les faits les plus graves, et le schisme rentre dans ce cas de figure, sont « latae sentenciae », c’est-à-dire automatiques !

    Ils ignorent d’autre part ces sédévacantistes anathèmes, péché aggravant et disqualifiant montrant leur profonde ignorance des sujets qu’ils prétendent traiter, que l’Eglise est une société de droit.

    Et ces droits, spécifiés dans le droit canon, précisent que nul fidèle ne peut de sa propre autorité décider de la situation d’un clerc, prêtre ou évêque, plus encore évidemment s’il s’agit du Souverain Pontife.

    Rappelons le droit de l’Eglise :

    Can. 129 – § 1. Au pouvoir de gouvernement qui dans l’Église est vraiment d’institution divine et est encore appelé pouvoir de juridiction, sont aptes, selon les dispositions du droit, ceux qui ont reçu l’ordre sacré.
    Can. 145 – § 1. Un office ecclésiastique est toute charge constituée de façon stable par disposition divine ou ecclésiastique pour être exercée en vue d’une fin spirituelle. § 2. Les obligations et les droits propres à chaque office ecclésiastique sont déterminés par le droit qui le constitue ou par le décret de l’autorité comptétente qui, tout ensemble, le constitue et le confère.

    Ainsi donc, un fidèle ne peut en rien intervenir selon son jugement privé afin de modifier, rejeter ou poser un avis sur un office ecclésiastique, qui ne se perd que dans plusieurs cas bien déterminés :

    Can. 184 – § 1. Un office ecclésiastique se perd par l’expiration du temps déterminé, par la limite d’âge fixée par le droit, par la renonciation, le transfert, la révocation et la privation.
    Seule l’autorité compétente peut légiférer dans l’Eglise, qui n’est pas, en effet, une démocratie :
    Can. 192 – On est révoqué d’un office par décret légitimement émis par l’autorité compétente.
    Can. 194 – § 1. Est révoqué de plein droit de tout office ecclésiastique:
    1 celui qui a perdu l’état clérical;
    2 la personne qui a publiquement abandonné la foi catholique ou la communion de l’Église;
    3 le clerc qui a attenté un mariage même civil.
    § 2. La révocation dont il s’agit aux nn. 2 et 3 ne peut être jugée que si elle est établie par une déclaration de l’autorité compétente.

    De ce fait, sortir de ce cadre, sortir du droit de l’Eglise pour juger comme le font les sédévacantistes comme des démons, de qui est ou n’est pas ceci ou cela, prêtre, évêque ou pape, en se fondant sur un lecture personnelle de l’Ecriture en dehors du contrôle du magistère, en s’appuyant sur une bulle ou n’importe quel autre document, en le faisant en dehors de toute forme d’autorité compétente, c’est se faire révolutionnaire, républicain et démocrate dans l’Eglise, ce qui revient à dire, pour être clair : positivement schismatique et luthérien !

    Enfin soulignons que Saint Robert Bellarmin expose magnifiquement en ces termes ce que doit être l’attitude catholique, ce sur quoi ne cesse d’insister La Question :

    « Le peuple peut certes, par la règle que nous avons posée, discerner le vrai prophète du faux, mais il ne peut pas pour autant déposer le faux pasteur, et en substituer un autre à sa place. Car le Seigneur et l’apôtre ordonnent seulement que les faux prophètes ne soient pas écoutés par le peuple : mais non pas que le peuple les dépose. » (De membris Ecclesiæ, Lib. I, ch. 7).

    Le sédévacantisme par son erreur gravissime, jugeant de qui est pape et déclarant l’élu du conclave déposé pour son hérésie, contredit précisément ce que souligne saint Robert Bellarmin.

    Ce sédévacantisme démoniaque fait peser par ailleurs deux menaces directes pour l’Eglise de Jésus-Christ :

    – 1°) Le risque de tomber gravement dans le subjectivisme anarchique, en s’imaginant compétent à la place du Christ comme Luther, puisque le Pape n’a pas de supérieur sur cette terre, pour juger et déposer dans son esprit et selon l’effet du libre examen le Souverain Pontife, ce qui est une pure folie Protestante.

    – 2°) Le péril absolu de tomber dans l’hérésie majeure et terrifiante du conciliarisme, ou conclavisme – qui a été condamnée par l’Église dont on sait qu’elle fait surgir – et on est en plein dans ce cas de figure abominable aujourd’hui avec tous les clercs « ordonnés » (sic !) par Ngô-Dinh-Thuc qui remplissent les chapelles non una cum – des prétendus « Papes », élus par de pseudos évêques, et dont la conséquence directe est l’éclatement en d’innombrables morceaux disparates et des groupuscules ennemis, la sainte unité de l’Eglise dès lors brisée, morcelée et infectée irrémédiablement par l’esprit de secte, assurant le triomphe du démon qui, vainqueur, se réjouirait d’avoir réduit à néant l’épouse de Jésus-Christ !

    Pour comprendre où conduit inévitablement le sédévacantisme dans sa folie, on lira utilement cet article : Les antipapes sédévacantistes https://lebloglaquestion.wordpress.com/2013/06/26/les-antipapes-sedevacantistes/

    • 18 février 2014 13:01

      Ouai on tremble, pour sur !
      Sinon il est vrai donc, que le sédévacantiste est bien le pire fléau, lui, cet être infâme qui « juge » les « Papes ».
      Par contre à côté, les ennemis de l’Eglise, qui se parent de ses ornements pour la détruire, là non y’a pas danger … amis amis quoi !!

      Bergoglio une bénédiction selon vos finalement …

  28. 18 février 2014 12:55

    @ hannibalgenga qui dit :
    Internet est devenu malheureusement le défouloir pitoyable de tous ces frustrés …

    Faute de qualifications, le web leur permet de s’en donner à cœur joie dans l’ignominie en vitupérant des énormités scandaleuses.

    …C’est exactement ce que je me dis en lisant un article comme celui-ci sur le Net !!!

    • Charles permalink
      19 février 2014 14:21

      Cher Cave Ne Cadas, ces gens , grands gourous pseudocatholiques devant l’Eternel, veulent vraiment exterminer tous ceux qui n’admettent pas que la secte conciliaire puisse avoir quelque existence légale au sein de l’Eglise qu’ils (les conciliaires!) ont pris d’ailleurs bien soin d’éclipser car ils sont et constituent aux yeux de la grande masse catholique du monde entier un véritable LEURRE démoniaque. Ce qui est vraiment comique c’est que les Lagomer, Calixte et Cie sont incapables de raisonner autrement que dans les schémas structurés et hiérarchiques d’une Eglise en ORDRE!!! Ce faisant leurs discours et démonstrations sont eux aussi des leurres puisqu’ils revêtent tous les attributs et apparences d’un raisonnement tout à fait catholique.
      Ce sont des gens du passé, des mondains soucieux principalement de la légitimité de l’autorité dans l’Eglise, des libéraux qui nient effrontément certains dogmes comme par exemple l’infaillibilité pontificale.Bien sûr, comme un seul homme, ils vous jureront sur l’Evangile que pour rien au monde ils ne respectent pas ce dogme!!!
      Seulement voilà! de par leurs conclusions impies et leurs actes tordus de traditionalistes bornés et aveuglés, tous ces gens (prêtres et laïcs) nous permettent au for externe de les juger à leurs fruits!!!
      En déni perpétuel, leur intellect est comme forcé à la malhonnêteté .C’est la raison pour laquelle je ne discute plus (à n’en plus finir!) avec ces gens car cela ne sert à rien.Seules les âmes de bonne volonté, assoiffées de vérité, pourront éventuellement tirer profit de nos misérables et épisodiques affrontements…si Dieu le veut! C’est en tout cas la grâce que je leur souhaite.

  29. Papy permalink
    18 février 2014 23:47

    APPEL PRESSANT AUX LECTEURS et AMES DE BONNE VOLONTE de ce blob:

    Nous, pauvres sédévacantistes égarés dans les méandres de l’abomination du libre-examen, humblement prosternés aux pieds miséricordieux des Lagomer, Eloi, Lozère, CALIXTE et Cie, désirons faire amande honorable et reconnaître notre diabolique fourberie, conformément au décret d’accusation dont on trouvera ci-dessous les expressions les plus marquantes.Ce catalogue devrait nous envoyer directement en enfer, mais nous comptons tellement sur les supplications et prières de nos Saints Gourous, défenseurs patentés de la Secte et de ses œuvres, que nous sommes certains d’arriver au moins en même temps qu’eux au Paradis et peut-être même, en tant qu’ouvriers de la dernière heure,un peu avant nos propres et estimables maîtres! Que Notre-Seigneur nous pardonne notre luthérianisme forcené et nous permette d’entrer auprès de Lui pour avoir le bonheur éternel d’y retrouver ces bons maîtres que sont les sus-nommés!!!
    Voici le catalogue qui nous condamne sans appel:
    Hérésie schismatique
    Comportement schismatique
    Attitude blasphématoire
    Attitude schismatique
    Semblable à Luther
    Hérétique
    Epidémie
    Subjectivisme réformé
    Libre-examen
    Protestantisme
    Erreur sacandaleuse
    Les folies sédévacantistes
    Péché contre l’esprit
    Péché grave
    Retranché de l’Eglise
    Verbiage stérile
    Logique empoisonnée
    Vulgaires révolutionnaires
    Différence schismatique et pécheresse
    Sans-culottes (sic !)
    Esprits égarés
    Anarchie subjectiviste
    Sédévacantisme absurde
    Rêveur
    Idéaliste
    Caractère outré et déplacé
    Sentences délirantes
    Juge, accusateur, exécuteur…
    Torquémada d’opérette
    Déséquilibré spirituel
    Divaguer
    Autorité imaginaire
    Parodies de jugement
    Caractère fantaisiste du sédévacantisme
    Des frustrés
    Ignominies scandaleuses
    Vomir les pires insanités
    Funeste logique mortifère
    Destructeurs de la discipline catholique
    Anarchisme luthérien
    Se font supérieurs à l’autorité même de Dieu
    Absence de toute connaissance minimale…
    Péché infiniment supérieur
    Destructeur de l’essence de la papauté
    Fautifs à l’extrême
    A l’identique de Luther, de Calvin et de tous les infects schismatiques….
    Sédévacantistes ANATHEMES (Calixte)
    Profonde ignorance
    Comme des DEMONS (Calixte)
    Révolutionnaire, républicain et démocrate
    Sédévacantisme démoniaque (Calixte)
    Une pure folie protestante
    Subjectivisme anarchique
    Esprit de secte
    Assure le triomphe du démon
    Hérésie majeure et terrifiante
    Péril absolu

    • Lancre permalink
      19 février 2014 23:53

      On est pas sur LA QUESTION pour rien Papy…..le passage par l’examen, lors des débats contradictoires, est toujours, comme au temps de la Sainte Inquisition, le moment révélateur de l’étendue des horribles péchés…..et apparemment ils sont sérieux pour les sédvacs schismatiques !!

      Mes préférés dans la lite :

      « Retranchés de l’Eglise »
      « Révolutionnaire », républicain » et démocrates »
      « Esprits égarés »
      « Anarchie subjectiviste »

      Et le meilleurs pour la fin……celui-là il fallait le trouver !

      « Sans-culottes de la religion »…..

      ………c’est exactement ça…..l’autorité ne nous plait plus….on l’a démoli et on ne la reconnaît plus….

      …les sédévacs…….des disciples de Danton et Robespierre !!!

      On dit merci à qui Papy ?……….MERCI LA QUESTION ! 🙂

  30. Papy permalink
    19 février 2014 11:12

    Ah! pendant que j’y pense! Les lecteurs de bonne volonté de ce blog auront sans doute besoin de bons contre-poisons pour ne pas se laisser corrompre l’âme par tous nos grands prêtres-gourous du « droit divin » qui ne cessent de nous donner des leçons de catéchisme……
    Alors je leur conseille vivement, parmi tant d’autres, une lecture revigorante:

    Cliquer pour accéder à INFAILLIBILITE-du-Magistere-ordinaire-du-Pape.pdf

  31. Louis-Hubert REMY permalink
    19 février 2014 11:26

    ayant peu de temps à perdre j’ai peu suivi ces commentaires, mais je découvre que le pire ennemi est le sédévacantisme!
    Ces gensse semblent malades ! Sont-ils en état de grâce ?

    Alors que je ne me considère pas comme sédévacantiste !
    Pour moi il ne s’agit pas du problème des papes, des papes hérétiques, du siège, de l’autorité…
    Il s’agit qu’une nouvelle religion éclipse la sainte religion catholique.

    Il me semble clairement que s’applique ce passage de saint Paul : « …même si un ange du ciel vous annonce un autre évangile que celui que je vous ai prêché, qu’il soit anathème.

    Je conseille à nos contradicteurs de relire Pierre M’aimes-tu ? ou encore Dieu est-il antisémite ?

  32. 19 février 2014 12:40

    Charmants commentaires des schismatiques qui s’enferment dans leur coupable égarement …

    Rappelons à tous ces adeptes du jugement privé ignorant du droit divin entourant le Pontife romain, qui jugent de qui est pape ou ne l’est pas comme de parfaits disciples de Luther (accordons cependant à Louis-Hubert REMY d’être plus prudent sur ce point), que le pape, hors de son magistère infaillible, peut errer dans les questions qui appartiennent à la foi, aux moeurs, à la morale, à la discipline, etc..

    Et il y eut des papes, fort heureusement peu nombreux – et ceci sans même évoquer la vie scandaleuse, désordonnée, prévaricatrice, impie, criminelle et corrompue de certains – qui enseignèrent ou soutinrent notoirement des erreurs faisant, aussi humiliant que cela soit pour l’Eglise, que plusieurs papes se fourvoyèrent s’obstinant parfois jusqu’à condamner les tenants de l’orthodoxie et même avec une certaine solennité.

    Voici la déclaration d’Adrien VI :

    « Si dans l’Église Romaine, on considère la tête ou le pontife, il est hors de question qu’un Pape peut errer dans les domaines touchant à la foi. Il le fait quand il enseigne une hérésie par son jugement propre ou par ses décrets. En vérité, beaucoup de Pontifes Romains ont été hérétiques. »

    (Adrien VI, Quaestiones in IV. Sententiarum, art. 3, Roma, 1522)

    Adrien VI et la possibilité du pape hérétique : https://lebloglaquestion.wordpress.com/2013/02/08/adrien-vi-et-la-possibilite-du-pape-heretique/

    • Papy permalink
      19 février 2014 14:31

      Cher, ô très cher Lagomer! Nous sommes heureux que vous nous comptiez comme schismatiques par rapport à vos pieux égarements!!! Cela nous fait chaud au cœur! Cela me rappelle Mgr Lefebvre, de pieuse mémoire, qui disait qu’il se moquait bien d’être excommunié par des gens qui ne sont plus catholiques!!! Mgr exerçait sans doute un peu trop son jugement privé!…Que ne l’a-t-il exercé jusqu’au bout! Mais les forces de l’Enfer sont puissantes et subtiles……Vous nous en donnez la preuve tous les jours! Etre un si bon (?) et un si savant catholique ne vous met pas à l’abri de ses leurres!!! (comme dit plus haut si bien Charles!).
      Oui, en effet, vous appartenez bien au passé de l’Eglise et comme tel vous serez un jour balayés car le réel finit toujours par se venger…….

  33. Louis-Hubert REMY permalink
    20 février 2014 10:35

    Cher Papy,
    Il est étonnant qu’ils ne nous aient pas traités d’orgueilleux !
    C’est pourtant le qualificatif que j’ai souvent entendu de mes contradicteurs.

  34. Papy permalink
    21 février 2014 02:55

    Oui, cher Louis-Hubert, c’est surprenant…mais ils en ont sans doute gardé des tonnes en réserve….Alors ne nous inquiétons pas , celui-ci ne va pas tarder à sortir!!!

    J’aimerais à présent faire un petit cadeau à notre Cancre…euh…..je veux dire à notre Lancre national. C’est juste une belle petite prière pour les fidèles….persécutés:
     » O Vous qui êtes depuis toujours le seul Dieu et le seul Seigneur de bonté, Maître ami des hommes, Vous qui, par la Pâque, avez arraché Israël à la servitude de l’Égypte et lui avez donné la liberté par le sang de l’agneau, veuillez donc maintenant, par Votre Corps très pur et Votre Précieux Sang, délivrer Votre peuple de la servitude amère. Vous qui avez dû Vous exiler en Égypte avec Votre mère, rappelez de leur long exil les mères et les enfants. Vous qui, pour nous, avez reçu sur Votre dos les coups et les menaces de Pilate, accordez à Votre peuple une trêve dans ses douleurs et ses misères. Vous qui avez crié sur la Croix: « J’ai soif « , apaisez la soif et la famine atroce des âmes. Vous qui avez été condamné avec des criminels par des criminels, arrachez-nous aussi aux desseins des criminels. Vous qui avez été dénudé et ligoté, déliez ceux qui sont retenus dans les chaînes. Comme Vous Vous êtes souvenu du larron fidèle, souvenez-vous aussi, Seigneur, de Votre peuple fidèle. Vous qui avez versé pour nous Votre Sang très pur, empêchez qu’on verse davantage notre propre sang. Sauvez Votre peuple, Seigneur, épargnez Votre héritage! Levez-vous, pourquoi sommeillez-vous, Seigneur? Pourquoi supportez Vous patiemment Vos ennemis? Pourquoi détournez-vous de nous Votre Visage? Levez-vous et ne nous repoussez pas à jamais. Souvenez-vous de Votre Croix, souvenez-vous de Votre peuple, souvenez-vous de Votre bonté! Vous qui avez été tenté volontairement pendant quarante jours pour nous, souvenez-vous de Votre peuple qui est tenté dans des solitudes sans chemin et sans eau. Aidez, secourez, regardez d’en haut ceux qui sont les plus malheureux de tous les hommes, ceux qui vivent sur terre dans la plus extrême misère, ceux qui, dans les déserts, sont privés de tout secours humain, ceux dont personne ne voit la déréliction, sauf Vous dont les yeux ne connaissent jamais le sommeil et qui mesurez seul l’étendue de leur détresse. Nous avons beau être pécheurs, nous n’en sommes pas moins chrétiens. Nous sommes un peuple misérable, mais un peuple de foi. Nous sommes indignes de Votre bonté, mais nous sommes les brebis de Votre Église, rassemblées dans l’unité. Mendiants que nous sommes, nous Vous offrons nos prières pour la détresse immense de Votre peuple. Arrachez-nous tous aux dangers qui nous menacent et rendez-nous dignes de Votre royaume, par la grâce et la bonté de Votre Fils unique, notre.Seigneur, notre Dieu et notre Sauveur, JésusChrist, avec l’ Esprit très saint et vivifiant, maintenant, et toujours, et dans tous les siècles. Amen ».
    Bonne nuit Lancre!!!! Pax vobis?

  35. 21 février 2014 13:20

    Le plus étonnant c’est que nos « amis » de La Questin aient les yeux fixés sur l’ennemi « sédévacantiste » et pas sur les horreurs du vatican, depuis plus de 50 ans, en matière de Foi de moeurs, de liturgie etc etc ….

  36. Gerdil permalink
    21 février 2014 16:53

    Edouard-Marie Laugier, au lieu d’écrire des bêtises…. …..il faudrait consulter un opticien rapidement….!!

    Pour rappel :

    Intronisation du pape François pour sauver Vatican II !

    Intronisation du pape François pour sauver Vatican II !

    Aucun accord avec Rome sur les bases de Vatican II !

    Aucun accord avec Rome sur les bases de Vatican II !

    L’erreur de Vatican II à l’égard du judaïsme !
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/03/24/lerreur-de-vatican-ii-a-l%E2%80%99egard-du-judaisme/

    Le Carême de Notre-Dame célèbre l’hérésie de Vatican II !

    Le Carême de Notre-Dame célèbre l’hérésie de Vatican II !

    L’Eglise s’obstine dans l’apostasie de Vatican II !

    L’Eglise s’obstine dans l’apostasie de Vatican II !

    La sinistre désorientation de Vatican II !

    La sinistre désorientation de Vatican II !

    Benoît XVI persévère dans les funestes erreurs de Vatican II avec les Juifs !

    Benoît XVI persévère dans les funestes erreurs de Vatican II avec les Juifs !

    La gnose sexuelle de Jean-Paul II
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2013/01/16/la-gnose-sexuelle-de-jean-paul-ii/

    Mgr Lefebvre : l’Église est occupée par la contre-église !
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2013/09/28/mgr-lefebvre-leglise-est-occupee-par-la-contre-eglise/

    etc……

    Allez bonne lecture !

  37. Vivien permalink
    21 février 2014 18:57

    Eh ben voilà ! Nos « amis » de La Question n’ont pas  » les yeux fixés sur l’ennemi « sédévacantiste » et pas sur les horreurs du vatican » : ils rejettent l’un comme les autres. Dans cet article-ci, ils dénoncent et rejettent le sédévacantisme : mais dans bien d’autres, mis en liste par Gerdil, ils dénoncent  » les horreurs du vatican »….

    • Papy permalink
      21 février 2014 21:57

      Ils sont admirables nos chers amis tradis!!! Que n’eussent-ils conservé l’Eglise en ordre!!! Il sont si bien adaptés au décor!!!!!….
      Ils sont tous là ou presque nos chers petits et grands prêtres-gourous! Tous là en chœur, comme réactivés secrètement par je ne sais quelles forces obscures qui leur susurrent à longueur de journée: les vrais ennemis…c’est eux!
      Forcément sans nous…ils n’existent plus eux aussi!
      Gerdil vient de mettre à son tour son petit grain de sel (pas exorcisé hélas!) et croit nous impressionner avec sa liste à gogos!!! Le malheureux! IL est presque comique!!!
      Auraient-ils des milliers de textes supplémentaires à leur disposition…qu’ils ne comprendraient pas encore….Qu’ils sont admirables (d’aveuglement!) nos chers amis tradis!
      La façade est belle, dorée à l’or fin…leur liturgie est impeccable mais vide de toute oblation pure capable de plaire à Dieu…mais nous nous sommes exclus (ouf!) de ce beau spectacle car nous sommes luthériens(ne riez pas!)…selon un décret de droit divin de ces mêmes tradis!!!
      Et Vivien qui rime avec…..je n’ose le dire par charité…..lui ajoute son petit grain de poivre, dès fois qu’il en manquerait, et en bon diacre subalterne défend son p’tit Gerdil dans un beau mouvement de fraternelle complicité! Mon Dieu c’est à mourir de rire!!!!
      Car malgré la gravité du sujet et la corruption des meilleurs (du moins ceux qui devraient l’être) le rire est la seule réponse qui vaille face à ce pourrissement intellectuel volontaire de nos bons fidèles catholiques.
      Aussi n’ai-je pas l’intention de ménager mes zygomatiques dans le secret espoir de dérider un peu ces petits frères ennemis car comme chacun sait parfois il arrive que l’Esprit Saint au sourire malicieux entre par une porte latérale en s’imposant un peu….On n’en sort jamais indemne mais c’est le prix à payer pour le salut éternel.
      Alors de tout cœur, je leur souhaite cette visite très inattendue pour le plus grand bien de leur âme!…

  38. 21 février 2014 19:06

    Et la fonction de Pape est compatible avec de pareilles immondices ?

  39. Papy permalink
    22 février 2014 11:15

    Et comme les Lagomer, Gerdil et Cie aiment les desserts, voici une petite douceur qui tombe à pic et qui vient de leur mouvance, ce qui leur permettra d’apprécier et décrypter davantage! Vous y verrez que ce malheureux Abbé , dont le diagnostic est en partie excellent, ne peut y parvenir, le pauvre, qu’en prenant comme base et pour exemple premier les soi-disant dérives du sédévacantisme dans les années 80 , comme si celui-ci était né, comme le croit naïvement l’Abbé, à cette même époque! Tout se passe donc comme si , pour faire passer son analyse en deuxième partie et comme pour se dédouaner d’être si clairvoyant, notre pauvre Abbé avait d’abord besoin de brandir l’oriflamme symbolique de la croisade antisédévacantiste, inspiratrice perpétuelle (et brevet d’excellence!) de leurs analyses sur le mal qui ronge le traditionalisme……..Mais lisez plutôt en étant tout particulièrement attentif à la seconde partie, celle où certains de ces messieurs, nos admirables gourous de La Question ne manqueront pas, s’ils font un petit effort d’honnêteté intellectuelle, de se reconnaître!!!!!!

    [Abbé Pierre-Marie Gainche, fsspx] Gare à la contagion !
    SOURCE – Abbé Pierre-Marie Gainche, fsspx – 5 février 2014

    ——————————————————————————–

    Il a sans doute existé de tout temps ou au moins aux époques de crise grave de la société une espèce d’humains qui n’ont au fond qu’un principe premier : la vie morale n’est possible qu’en se coupant le plus possible de tout ; qu’en se constituant en ghettos ou bastions hérissés de défenses et autant que possible autonomes, au spirituel comme au temporel ; qu’en faisant abstraction de la nature sociale de l’homme, de son appartenance normale à des sociétés civile et spirituelle, voire même à sa propre famille. Pourquoi ? Parce que tout le monde civil et spirituel serait tellement corrompu qu’il serait devenu absolument infréquentable et qu’il ne faudrait même plus chercher à directement (mais que par la prière et les sacrifices) le convertir, sous peine de mettre nécessairement et gravement son âme en danger.

    Pour ne prendre un exemple que dans le passé relativement récent, celui des années 1980, n’est ce pas ce principe qui a (au moins implicitement) fait naître ce qu’on a appelé le « sedevacantisme » ? Lequel, non content de se couper totalement de Rome (corrompue dans sa foi), a fait un devoir de se couper aussi de tout prêtre traditionaliste qui n’est pas « non una cum », pour en arriver ensuite à se couper les uns des autres entre « sedevacantistes » pour l’on ne sait quelle autre futilité, au point qu’aujourd’hui, après à peine plus de 30 ans, bien malin qui peut dire combien de groupuscules autonomes constituent cette nébuleuse qui en est venu à ressembler, comme il se doit, à celle des sectes protestantes (plutôt tendance puritaine ou rigoriste), sinon à en faire finalement ou vraiment partie de fait!

    C’est au fond un mal similaire qui a touché le monde de la Tradition groupé autour de la Fraternité St-Pie X et qui est en train en ce moment de faire en lui des ravages … Depuis quand ? Depuis probablement des années de façon très marginale ou latente. Et avec une rapidité d’expansion impressionnante, notamment depuis la généralisation relativement récente d’internet dans les foyers… Quel est-il, au juste, ce mal? Le principe énoncé plus haut ne repose pas sur une constatation objective, paisible et équilibrée de la raison mais sur du volontarisme ou plus précisément sur la crainte qui est une passion (non paisible par nature) ; et une passion devenue ici déchaînée car obsessionnelle, voire maladive, par rapport à toute influence venant de ce monde corrrompu. Elle a donc pour effet d’aveugler l’intelligence et de la rendre incapable de raisonner justement. Ainsi tous ses discours sonnent faux, exagérés, déconnectés du réel, sont des tissus de sophismes ou de contradictions dont elle ne se rend même plus compte. Et elle a aussi pour effet de rendre incapable de comprendre d’autres raisonnements que ceux qui émanent d’elle ou qui lui ressemblent. C’est donc peine perdue de s’efforcer de les démonter car l’intelligence est devenue comme un prisme qui déforme gravement tout ce qui passe par elle; et est donc vraiment incapable de le comprendre comme il faut. C’est un mal très profond et très persistant (non sans analogie avec le scrupule grave)!

    Il est grand temps de réagir énergiquement au moins au niveau individuel et familial! Car force est de constater que, dans nos milieux certainement plus disposés que d’autres, le mal est aussi, à l’évidence, très contagieux, comme celui qui fait disparaître en peu de temps certaines espèces d’arbres ! C’est un véritable poison dont il faut donc se garder comme de la peste ; et il est d’autant plus dangereux qu’il émane de bouches qui sont ou se disent amies… Si l’on veut en être épargné, le seul vrai remède est donc le cordon, le couloir ou le vide sanitaire, en attendant que ce mal s’éloigne de la façon que la Providence voudra ! Il est donc urgent de ne plus aller sur certains sites internet (ou de se débarrasser même d’internet si l’on ne peut y résister…), de ne plus répondre à certains courriers (électroniques ou non), de ne plus même les lire, de ne plus fréquenter ces pauvres malades (en laissant ce soin aux « médecins » spécialistes ou aux personnes immunisées…), de ne plus se rendre dans des lieux de messe où l’on vous assènerait ce genre de discours empoisonnés (et qui plus est assommants !) etc.

    C’est à la lumière de ce diagnostic pathologique qu’il faut comprendre le prétendu principe intangible, érigé en dogme de foi (alors qu’il n’est que circonstanciel ; ou prudentiel en fonction de circonstances précises mais par nature changeantes), de ces malades: « pas de réintégration officielle dans l’Eglise sans avoir d’abord résolu tous les désaccords graves sur la doctrine ». Il est évident qu’il procède du précédent, tout autant exagéré ou manquant de réalisme. Cette obsession maladive est, d’ailleurs, d’autant plus manifeste que cette réintégration semble bien loin d’être à l’ordre du jour depuis le nouveau pape !

    Un autre symptôme de leur terrible mal est qu’ils sont tout sauf les hommes de principe qu’ils croient être. Puisque le premier de tous les principes est celui de non-contradiction : une chose ne peut pas en même temps et sous le même rapport être et ne pas être. Or ils disent ce qu’il faut faire et ils font exactement le contraire !

    Par exemple, ils disent vouloir être « en paix avec tout le monde » (Ep. aux Romains) en tapant sur autrui d’un bout à l’autre de leur discours ; en cherchant à répandre le plus possible leur venin de la zizanie ; et en troublant ainsi le repos dominical des fidèles (en les privant de la sainte nourriture de l’évangile du jour) sans la moindre nécessité ou urgence objectives.

    Ils disent être de farouches défenseurs du principe d’autorité en semant le trouble dans les esprits des fidèles quant à la grande estime qu’ils doivent avoir pour les vrais docteurs de la foi que sont leurs évêques ; en sapant l’autorité dans la Tradition ou en détruisant la confiance envers le sacerdoce, en général.

    Ils disent « nul ne peut servir deux maîtres » (opposés et en même temps) et ils refusent de choisir (soi disant, sinon cela révèle une mentalité pacifiste ou œcuméniste ; ou prouve qu’ils n’ont depuis longtemps pour maîtres qu’eux-mêmes) leur camp ou leur maître.

    En conclusion, ce sont plutôt eux-mêmes qui semblent devenus absolument infréquentables et qu’il ne faudrait peut être même plus chercher à directement (mais que par la prière et les sacrifices) convertir, sous peine de mettre nécessairement et gravement son âme en danger ?

    Pierre-Marie Gainche + , le 5 février 2014.

    Conclusion après cette lecture: plus que jamais la FSSPX reste et restera une VOIE SANS ISSUE!
    Mon opinion personnelle est que l’Esprit Saint est en train d’entrer par la porte latérale de l’âme de cet Abbé…La pôrte s’entrouve mais pas suffisamment! Que cet Abbé se débarrasse de ce dernier obex et c’est un flot de grâces qui déferlera sur ce prêtre! Orémus.

  40. Papy permalink
    22 février 2014 22:45

    Revenons chers amis lecteurs sur ce pauvre Mgr Williamson, esprit de diversion, qui s’empêtre dans ses contradictions, ce en quoi il n’est guère différent de la plupart des traditionalistes…Et tous ceux qui le suivent presqu’aveuglément croient rejoindre la fine fleur de la résistance au sein de la FSSPX, s’en excluant d’eux-mêmes pour mieux en garder l’esprit délétère!…
    Mgr Williamson « en rajoute une couche » dans son Commentaire Eleison n° 345, affirmant que « le sédévacantisme partage avec les libéraux d’aujourd’hui l’une de leurs erreurs fondamentales, à savoir l’exagération de l’infaillibilité papale. » … « Cette erreur en toute sa profondeur s’étale sur les 700 dernières années. » … Et va même pousser le bouchon un peu loin… en affirmant « que l’Église se vit obligée à renforcer sa propre autorité par la Définition en 1870 de son Magistère » et que « Ce processus d’humanisation a engendré une infaillibilité envahissante qui devait d’une façon presque inévitable aboutir dans la prétention grotesque de Paul VI de refondre la Tradition de l’Église au nom d’un « Solennel Magistère Ordinaire ». »

    ****************************************************************

    [Papy – Les textes de Mgr Williamson – publiés sous le nom « Commentaire Eleison » – sont protégés par le droit – © 2011-2014 Richard N. Williamson. Tous droits réservés – droit dont voici le rappel :

    « Une licence non exclusive d’imprimer, de transmettre par courriels, et / ou de poster [les] articles à l’Internet est accordée aux utilisateurs qui souhaitent le faire à condition qu’aucune modification ne soit apportée au contenu ainsi reproduit ou distribué, pour y inclure la conservation de cet avis avec des reproductions de n’importe quel type de contenu autorisé par les présentes. Mis à part cette licence limitée et non exclusive, aucune partie de [des] articles ne peut être reproduite sous toute autre forme ou par tout autre moyen électronique ou mécanique, sans l’autorisation écrite de l’éditeur, sauf par un critique qui peut citer de brefs passages dans une revue , ou, sauf dans les cas où les droits à contenu reproduit ici sont conservés par son auteur (s) initial ou autre détenteur (s), de droits, et que la reproduction est soumise à l’autorisation accordée par ailleurs de ce fait. Les demandes d’autorisation doivent être adressées à editorial@dinoscopus.org. »

    http://www.dinoscopus.org

    Ainsi, l’analyse du commentaire Eleison 344 sur l’Infaillibilité de l’Église, ne respectant pas les règles ici précisées, nous ne pouvons valider la suite de votre commentaire. LA QUESTION].

  41. 24 février 2014 02:39

    Nous dénonçons depuis suffisamment longtemps le danger spirituel que représente le sédévacantisme, pour ne pas savoir à quel point la déraison s’est malheureusement emparée des esprits qui se laissent séduire par les sophismes d’une aberrante logique oublieuse du droit de l’Eglise, déraison qui s’exprime chez les schismatiques des différentes chapelles de ce courant désorienté par des propos souvent assez délirants.

    Force est de constater, par le message que La Question vient de recevoir, signé d’un certain « Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus » (sic), que se confirment nos mises en garde, si l’on doit en juger par la teneur des lignes qui nous ont été envoyées.

    Nous passerons sur les qualificatifs et épithètes ridicules qui ornent cette prose, tout autant maladroite que maladive, pour relever surtout les points saillants de ce discours enfiévré, qui en explique d’ailleurs le caractère profondément absurde.

    En effet, et comme toujours, agissant comme si le jugement privé avait valeur d’autorité dans les affaires touchant à la vie de l’Eglise, débitant des éructations que l’on pourrait croire directement sorties d’un gosier luthérien, tour à tour, sont déclarés : « antichrists » ; « faux-papes » ; « intrus » ; « voleurs » ; « brigands », les successeurs de saint Pierre depuis 1962, dont on prétend qu’ils seraient des « démons » régnant sur le « carnaval de la pseudo-église contrefaite » (sic !).

    A ce niveau de galimatias digne des témoins de Jéhovah, certes il n’est plus nécessaire d’argumenter mais, sans doute, beaucoup plus utile d’inviter l’illuminé qui écrit ce type de verbiage halluciné en s’agitant frénétiquement, de consulter sans tarder un prêtre exorciste.

    Il n’en reste pas moins, que c’est avec ce genre de message grotesque, que l’on mesure le risque que fait peser le sédévacantisme sur l’équilibre des âmes, nous faisant comprendre comment aujourd’hui, si les idées schismatiques venaient à s’imposer, l’anarchie adviendrait en brisant immédiatement la sainte Eglise de Jésus-Christ, et se répandrait la folie sectaire digne des divers groupuscules pervertis, perclus de péchés abominables de toute nature (déviations sexuelles, ésotérisme, occultisme, simonie, etc.), issus des lignées sédévacantistes avec leurs antipapes, tel Grégoire XVII (Clemente Domínguez Gómez) de Palmar de Troya.

    Voici donc, afin que chacun puisse évaluer par lui-même l’état avancé de dérèglement psychique, spirituel et théologique, auquel conduit le sédévacantisme schismatique, le message évoqué :

    ********************************************************************

    « ASSEZ !!! ASSEZ !!! DE DÉRAISON CONTRE LA FOI, ça suffit !!!
    les perruches.lefebvristes baveuses contorsionnistes du dogme papal. Non content de subjuguer insolemment les âmes si peu averties, la « question » se moque impunément de Dieu et s’attire inexorablement la malédiction de Sa Justice imminente qui leur fait adhérer au mensonge prévaricateur du diable auquel ils se soumettent en demeurant dans la communion de la secte qu’ils croient sottement être l’Église Une, SAINTE, Catholique, Apostolique et Romaine du Bienheureux Pierre qu’ils associent dans leur fol orgueil incommensurable à Satan en la personne de Bergoglio, son ouvrier d’iniquité, promoteur clownesque et figure grotesque avant-gardiste du règne antichrétien de l’Antéchrist talmudique mondialiste. Les questionneurs tortueux de la « question » captieuse qui se croient toujours sages comme leurs belles images, la « question » toujours vicieuse qui sous les dehors et atours flatteurs de l’iconographie de la catholicité n’en est pas moins faussement orthodoxe du moment qu’elle demeure inconditionnellement « un avec » la secte de vaticand’eux dans la communion avec leur diable de chef Bergoglio. C’est à l’évidence, un perfide schizophrène blog lefebvriste préférant encore la fiction à la réalité qui tout malicieusement averti comme chacun sait, est un hypocrite « traditionalisme » les traditionalistes enchaînés à Bergoglio, étant donné que son fameux fondateur bien qu’ayant sauvegardé avec d’autres, la validité intrinsèque sacramentelle des Sacrements, s’est toujours obstiné, nonobstant son opposition doctrinale à Vatican « 2 » de vaticand’eux maçonnique, à honorer et légitimer face au monde, pertinace têtu « l’autorité » déchue (in Bulle de Paul IV) qui l’avait cependant promulgué et imposé pour tout détruire, ce que confirmera cyniquement par la suite Montini alias paul666 dans « l’Église n’est plus qu’un champ de ruines » (sic) bravo ! ; puis invariablement dans l’instabilité constante psycho-affective et désordonnée de son obséquieuse ambivalence affectée souvent influençable et versatile, par respect humain et pour des raisons mammoniques, a toujours, je le répète, considéré les serpents et les antichrists faux-papes libéraux et interreligieux à l’instar des francs-macs, comme de légitimes et doux orthodoxes vrais vicaires du Christ. Ces mauvais « catholiques » plus schismatiques que vraiment catholiques, sont bien pires que les pires des hérétiques modernistes parce que, au risque de me répéter encore, sous apparence de faire profession de fidélité à l’orthodoxie de la Tradition, ils pèchent diablement contre le Saint Esprit, l’Orthodoxie reconnue, en trompant, désorientant et égarant leurs fidèles naïfs qu’ils obligent moralement, torturant leur conscience, à soutenir publiquement la secte de vaticand’eux et à demeurer subjectivement « in sacris » à la Messe avec eux, de sorte qu’implicitement contraints à une subreptice communion canonique volée avec des suppôts maçonniques tels des voleurs et des brigands des sièges épiscopaux des évêchés souillés dont leur chef marionnette l’intrus Bergoglio qui faux chrétien marrane « à la Lustiger » n’a jamais été catholique mais exclusivement porte-parole zélé et dévoué de la Loge onusienne synagogale aux espérances mondialistes antichristiques. Ces hypocrites agents subversifs de l’hypocrisie lefebvriste au mépris de l’exclusif Credo catholique, reconnaissent donc en les voleurs et les brigands l’autorité profanée du Christ dans le carnaval de la pseudo-église contrefaite, participent d’autant plus à tous les péchés des intrus qu’ils en sont ainsi volontairement ou pas, la meilleure caution morale prétendument doctrinale, garantie que désire avec sarcasmes l’Ennemi du Genre humain vis-à-vis des pauvres âmes livrées à elles-mêmes en état de privation manifeste de Foi orthodoxe pour plaire vraiment à Dieu « in Justitia et Sanctitatem Veritatis » sans lesquelles « impossibile est placere Deo » par défaut de bons pasteurs fidèles, prudents, éclairés et clairvoyants sur l’état de l’éclipse de l’Église par la loge talmudique des rabbins de vaticand’eux !!! et ces pauvres âmes séduites, trompées et égarées qui de la souffrance de leur impressionnante oppression machiavélique prennent tout pour argent comptant, finissent par les corrompre sournoisement « ils [les démons] les aveugleront d’une telle manière, qu’à moins d’une grâce particulière, ces personnes [en question] prendront l’esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la Foi et perdront beaucoup d’âmes » prophétisa Notre Dame à la Salette que ces scélérats déconsidèrent pour complaire leur orgueil exécrable, se rendant enfin complices consciemment ou pas, Dieu seul le sait, de la grossière arnaque de entreprise satanique de destruction massive systématique en l’Apostasie générale des nations depuis plus de cinquante ans par vaticand’eux qu’ils prennent sottement, « bêtes et aveugles » pour l’Église Catholique et Romaine de toujours, nous ne le répèteront jamais assez, ne valent en somme pas mieux que les talmudistes eux-mêmes qui supplantent depuis l’an 70 environ la Sainte Thora ou Pentateuque mosaïque par le talmud rabbinique de la gnose pharisaïque. Maintenant, qu’ils écument de rage violente… »

    L’hérétique est plus dangereux que le voleur


    Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus.
    Envoyé le 23/02/2014 à 03:22

    ********************************************************************

    Cette logorrhée verbale relevant du pathologique et d’un évident déséquilibre, se passe bien évidemment de tout commentaire….

    Nous ne cesserons cependant de le répéter à toutes fins utiles : l’origine du pouvoir pontifical, comme l’oublient, les schismatiques sédévacantistes, vient directement de Dieu qui a donné au Pape la souveraineté universelle, absolue, la suprême puissance, l’autorité à celui qui est le Vicaire de Jésus-Christ, Roi spirituel et successeur de saint Pierre, faisant de l’Eglise une vraie et pure monarchie d’origine divine.

    C’est pourquoi :« Le droit divin de la primauté apostolique place le Pontife romain au-dessus de toute l’Église. […] Le jugement du Siège apostolique, auquel aucune autorité n’est supérieure, ne doit être remis en question par personne, et personne n’a le droit de juger ses décisions. C’est pourquoi ceux qui affirment qu’il est permis d’en appeler des jugements du Pontife romain (…) à une autorité supérieure à ce Pontife, s’écartent du chemin de la vérité. » (Pastor Aeternus, 1870).

    Seul le Christ a le pouvoir de retirer son pontificat à l’occupant du Saint-Siège puisque ce dernier n’est jugé par personne en ce monde : « Le Siège suprême n’est jugé par personne. » (can. 1556).

    Dès lors, en l’absence de cette action de Jésus-Christ, les fidèles de l’Eglise – sans aucune distinction relative à leur position hiérarchique – sont dans l’obligation disciplinaire, formelle et impérative, de reconnaître pour vrai et légitime Pontife celui qui a été désigné par le Conclave.

    S’ils ne le font ou s’y refusent pour un motif quelconque même présenté prétendument sous les traits de la logique, ils sont positivement anathèmes selon Vatican I.

    En érigeant un jugement personnel en décision universellement et immédiatement accomplie («Le pape n’est pas pape, il n’y a plus de pape à Rome, l’Eglise est devenue la contre-église, etc.»), et croyant en cela demeurer catholiques, les sédévacantistes sombrent inévitablement dans le schisme, et rejoignent les thèses de Jean Huss, Luther ou Savonarole !

    La charge pontificale relève du droit divin, s’y opposer, le contester, ne pas se soumettre à cette loi par des positions induisant que l’Eglise n’a plus de Pontife, c’est être formellement anathème selon les déclarations de Vatican I : « Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle, qu’il soit anathème. » (Pastor Aeternus, Vatican I).

    Que ces âmes perdues reviennent à la Foi catholique si elles veulent se sauver, et se libérer des terribles peines spirituelles de l’anathème, qui les retranchent de l’Eglise de Jésus-Christ !

    Pax Vobis +

    Lire :

    Le sédévacantisme est luthérien !
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/10/06/le-sedevacatantisme-est-lutherien/

    • hannibalgenga permalink
      24 février 2014 08:19

      Tout à fait exact : « En érigeant un jugement personnel en décision universellement et immédiatement accomplie («Le pape n’est pas pape, il n’y a plus de pape à Rome, l’Eglise est devenue la contre-église, etc.»), les sédévacantistes sombrent inévitablement dans le schisme, et rejoignent les thèses de Jean Huss, Luther ou Savonarole ! »

      C’est à l’identique se perdit Luther…….

      Son raisonnement bien connu en jugement privé :

      1) le pape enseigne des erreurs :
      2) un pape ne peut enseigner que la vérité ;
      3) donc il n’y plus de pape à Rome….

      Résultat…….le schisme protestant au prétexte d’une adhésion à la « vérité » !

      A ne pas oublier…..que Luther se sépara de Rome en brûlant le 10 décembre 1520 à la fois la bulle papale Exsurge Domine et le droit canonique, tout un symbole !

    • 24 février 2014 10:52

      Nous laissons le blogue « La Question » au jugement de Dieu !

      nullam partem avec vous !!!

      En un mot comme en cent, voici la réponse que nous lui adressons, ainsi qu’à tous les autres prêtres qui « résistent tout en reconnaissant » : si vous voulez être catholique, alors soyez-le et soumettez-vous aux enseignements catholiques, à tous les enseignements catholiques. L’Église catholique, c’est cela, ce n’est pas l’auberge espagnole : vous ne pouvez plier le réel à votre volonté.
       

      http://catholicapedia.net/pages_html/2013-12-19_Gregorius_NOW_Reponse-a-l.Abbe-Chazal-contre-le-sedevacantisme.html

  42. Louis-Hubert REMY permalink
    24 février 2014 08:29

    L’abbé Célier est de retour :
    [Papy – Les textes de Mgr Williamson – publiés sous le nom « Commentaire Eleison » – sont protégés par le droit – © 2011-2014 Richard N. Williamson. Tous droits réservés – droit dont voici le rappel :

  43. Papy permalink
    24 février 2014 09:55

    La Question se donne beaucoup de mal pour la disqualification radicale (et le mot est faible!) de toute idée sédévacantiste (terme générique qu’il conviendrait de préciser).
    Les lecteurs de bonne volonté (il en reste encore!) de ce blog apprécieront les empêchements juridiques brandis par La Question (droits d’auteur,non validation,etc….) à leur juste valeur morale et ecclésiale….mais passons rapidement sur ce détail!….
    Il me faut surtout remercier La Question car ses dernières interventions me permettent d’enrichir quelque peu mon fameux listing des noms d’oiseaux employés par tous les gourous et grands prêtres du droit divin de ce blog.
    Voici donc ces quelques ajouts que nos lecteurs voudront bien adjoindre à la liste non exhaustive déjà sus-mentionnée:

    Danger spirituel
    Déraison
    Aberrante logique
    Courant démoniaque
    Gosier luthérien
    Témoins de Jéhovah
    Verbiage halluciné
    Illuminé
    Relevant d’un prêtre exorciste( NDLR:normal puisque nous sommes des démons!!!)
    Agité du blog
    Message grotesque
    Folie sectaire
    Dérèglement psychique, spirituel et théologique (ouf! n’en jetez plus!)
    Positivement anathèmes
    Disciples de Jean Huss ou de Savonarole
    Ames perdues (turlututu chapeau pointu…)

    Quand je vous disais que ces messieurs en avaient encore en réserve, je ne me trompais pas (au moins sur ce fait je ne serai pas anathème!!! hihihi!).Merci de votre attention!
    Pax vobis.

    • Lancre permalink
      24 février 2014 15:35

      Merci La Question…..et Papy 😉 pour l’enrichissement de mon dictionnaire des hérésies !

      De nouveau j’établis mes préférences :

      1) Gosier luthérien

      2) Témoins de Jéhovah

      3) Verbiage halluciné

      Là j’avoue que c’est très très bien choisi…..

      Le « gosier luthérien » – super expression 😦 😦 des sédévacantistes…..ressemble il est vrai à s’y méprendre avec les propos de Luther : « Le pape est un impudent inepte, il est hérétique, il n’a donc point de juridiction, point d’autorité… » (Bossuet, Histoire des variations des églises protestantes, 1688).

  44. Papy permalink
    24 février 2014 10:23

    Je remercie également La Question pour son fair-play dans la parution intégrale du message d’Omnibus…etc…..Certes c’est pour mieux le critiquer et le démolir, mais c’est de bonne guerre! Merci messieurs……
    Alors je me permettrai de donner un tout petit conseil à Omnibus qui nous fait là une grosse (et sainte) colère…et comme je pourrais le comprendre si………..
    1/la colère verbale n’est pas toujours bonne conseillère….Attention! je ne parle pas du fond mais de l’expression de la forme et de la stratégie linguistique à adopter avec des gens persuadés d’être les meilleurs catholiques du monde (nonobstant bien sûr leurs péchés personnels qui ne nous regardent pas au for interne).
    2/il ne sert à rien d’argumenter sur le fond avec des gens qui nous anathématisent: nous sommes condamnés! Il n’y a plus qu’à attendre que les faits et les châtiments nous donnent raison!
    3/ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’il y a rupture totale et ontologique d’une possibilité de compréhension mutuelle et de dialogue constructif .Outre les raisons hautement surnaturelles sur lesquelles ici je ne m’étendrai pas, il y a des raisons d’ordre logique et techniques sur lesquelles nous n’avons plus prise. Je m’explique…en priant Omnibus de ne voir dans cette intervention qu’une approbation certes paradoxale mais réelle de son message un peu vif….
    La Question est RESTEE de l’autre côté du miroir! La QUestion et tous ses séides n’a consommé aucune rupture logique et conceptuelle avec l’Eglise qu’elle défend et représente.
    Ce qui fait sa force apparente (que nous qualifions nous dans un raccourci un peu sévère de malhonnêteté intellectuelle) et lui donne tous les aspects et attributs de beaux défenseurs catholiques que n’auraient pas renié St Pie X par exemple….
    Il faut comprendre sa logique interne et se mettre à sa place: comme pour eux il n’y a aucune rupture évidente dans le déroulement historique et institutionnel de l’Eglise, ces gens ont out naturellement un réflexe authentiquement catholique de défense du droit divin, du pape et de tutti quanti…La plupart d’entre eux sont sans doute d’excellents catholique ste pourraient être comptés parmi nos meilleurs amis…s’ils n’étaient pas passé de l’autre côté du miroir…ou plutôt RESTES de l’autre côté du miroir……Ils représentent le vieux monde catholique, l’Eglise du passé, celle que Dieu châtie à travers la puissance donnée à Satan et l’apostasie des hommes d’Eglise bien avant mais surtout depuis le conciliabule de Vatican 1962…Vous les jugerez à leurs fruits…..
    Alors cher Omnibus nous pourrions nous aussi les traiter de tous les noms d’oiseaux dont ils se servent à notre égard…mais entre nous et devant eux je pose la question (c’est le cas de le dire!): cela fera-t-il avancer d’un iota le schmilblick??? Je ne pense pas!
    Vous me direz mais que faut-il faire? Pas grand chose car l’économie du châtiment ne relève pas de la volonté humaine mais de celle de Notre-Seigneur et ce ne sont pas nos querelles qui risquent d’apaiser son courroux! Bien au contraire!
    Il nous faut nous persuader (et là dessus ce sera peut-être l’unique consensus possible avec La Question…!) que le châtiment est sur nous tous catholiques attachés à la Tradition et bien malin qui dirait le contraire! Chacun recevra les fruits qu’il mérite , sachant que ces fruits peuvent être amers ou bien délicieux…
    Prions les uns pour les autres…tôt ou tard Dieu finira par exaucer (après les châtiments et la pénitence!) les prières qui seront les plus COMPATIBLES avec le véritable état de Son Epouse…..
    Pax vobis!!!

  45. 24 février 2014 15:09

    L’oubli du droit , en effet Lagomer– et en l’occurrence pour cette société religieuse fondée par Jésus-Christ – du « droit divin » régissant tous les actes de l’Eglise, conduit les sédévacantistes schismatiques à proférer des jugements qui, non seulement n’ont aucune valeur, mais en plus sont éminemment coupables au regard de la Tradition disciplinaire.

    Personne, ABSOLUMENT PERSONNE depuis l’institution de la papauté par le Christ lorsqu’il désigna Saint-Pierre comme chef de l’Eglise, n’a légitimité en ce monde pour juger de qui est pape ou ne l’est pas.

    A partir de là, puisque personne, strictement, n’a de compétence pour s’ériger en juge du pape, et de son éventuelle hérésie qui est – et reste d’ailleurs purement hypothétique – les sédévacantistes ne peuvent piétiner le droit de l’Eglise pour se constituer en tribunal ecclésiastique ayant un pouvoir exécutif, ceci accompli en for interne assis tranquillement derrière leurs ordinateurs.

    C’est du pur subjectivisme, épouvantable maladie moderne que le développement d’internet amplifie jusqu’à l’écoeurement par des propos scandaleusement injurieux envers Rome, le pape, etc., attitude étrangère à toute la tradition authentique de l’Eglise, sauf celle des hérétiques qui se comportèrent par le passé de cette manière.

    A ce sujet, rappelons que cette « hérésie » des Papes que proclament les sédévacantistes comme étant déjà énoncée et promulguée, reste encore, et le restera sans doute encore longtemps, largement à prouver, aucune instance pour l’instant n’ayant identifié formellement dans les déclarations des Pontifes un point qui vienne contredire directement une vérité dogmatique.

    Ceci contraint donc chaque catholique, absolument, à ne pas faire comme si elle était déjà énoncée, identifiée, sourcée, documentée condamnée et dénoncée cette hypothétique « hérésie » par un tribunal ecclésiastique compétent, puisque rien de tel n’existe, si ce n’est des divagations virtuelles constituées par des articles délirants écrits par des incompétents doublés d’ignorants, voire dans le meilleurs des cas, des prêches diffusés par de pseudos clercs ordonnés dans la lignée de l’excommunié Ngô Đình Thục qui sacra Clemente Dominguez y Gomez, Moises Carmona, Adolfo Zamora, Christian Datessen, ou encore Dom Luigi Boni et Jean Gérard Roux.

    Il faut donc pour l’heure, si l’on veut être et demeurer fidèle à la foi catholique, laisser faire le Ciel en ces matières complexes, un Ciel qui sait mieux que nous ce qu’il convient pour l’Eglise, et ne pas chercher des justifications prétendues de « foi », qui n’en sont pas, pour se séparer de Rome en décrétant, par un jugement privé, qui est Pape ou ne l’est pas, ou affirmer sentencieusement que l’Eglise n’est plus l’Eglise.

    Ce sont là des actes schismatiques inacceptables, abominables, et très coupables, relevant d’une attitude luthérienne totalement contraire à la discipline catholique séculaire.

    Et se faire luthérien retranche de l’Eglise en laquelle seule est le Salut.

    Redisons-le en effet, avec tous les docteurs et théologiens de l’Eglise, la lignée corporelle de l’Eglise, non seulement de ses membres mais encore et surtout de la hiérarchie, ne peut jamais tolérer une interruption physique.

    Si, par une hypothèse absurde, cette lignée était interrompue même seulement pour un court laps de temps, l’Eglise ferait défaut et ne pourrait pas être rétablie.

    Cette continuité du corps de l’Eglise, qui est essentiellement hiérarchique, est analogique au feu, qui une fois qu’il a été éteint reste éteint. La raison en est que, les successeurs matériels légitimes faisant défaut, il n’y aurait personne qui pourrait légitimement recevoir l’autorité du Christ et gouverner l’Eglise comme son vicaire.

    Ceci nous est expliqué ainsi par Palmieri : «[…]il est manifeste, que la série des successeurs ne doit jamais être interrompue, si en effet à un certain point elle est interrompue, cesse ce ministère avec lequel l’Eglise doit être gouvernée et cesse le principe de sa vraie unité, l’Eglise elle-même cesse donc: mais si jamais un jour l’Eglise cesse, elle ne pourra plus être rétablie. » (Domenico Palmieri, s.j., Tractatus de Romano Pontifice, Prati Giachetti 1891, pp. 286-288).

    On le comprend, le sédécacantisme soutient une folie théologique, et c’est pourquoi cette folie dangereuse doit être combattue et extirpée des âmes !

    • 24 février 2014 16:46

      Le Droit (même Divin) est au service de la Foi et donc inférieur en importance.
      Si a Foi est bafouée par des renégats (ici les pseudos papes de la secte conciliaire) alors nous devons les tenir pour ce qu’ils sont, c’est à dire rien.
      Même si pour cela le droit semble en pâtir.

      Ce serait folie de croire que pour maintenir le droit sauf, l’Eglise permettrait à un impie, un hérétique de remplir une fonction sacrée.

    • Pélikan permalink
      26 février 2014 01:09

      C’est un point tout à fait exact Calixte, et j’approuve votre insistance sur cet aspect du sujet, car il est d’importance.

      « La lignée corporelle de l’Eglise, non seulement de ses membres mais encore et surtout de la hiérarchie, ne peut jamais tolérer une interruption physique », et c’est d’ailleurs pourquoi, matériellement, le Pontife ne cesse jamais d’être sur le Siège de Saint-Pierre, fut-il de par ses erreurs, séparé de sa capacité formelle à assumer la charge pétrinienne.

      C’est folie dangereuse, vous avez raison, que de soutenir le contraire.

      J’apprécie votre citation du grand théologien Palmieri qui rappelle la règle intangible de l’Eglise du Christ : «La série des successeurs ne doit jamais être interrompue….. » (Domenico Palmieri, s.j., Tractatus de Romano Pontifice). Cette Règle est celle qui fonde l’Eglise, et nul ne peut la contester, sinon il se retranche de l’Eglise. C’est un fait.

    • 26 février 2014 08:28

      Justement « Pélikan » la seule chose qui peut interrompre la suite hiérarchique c’est un véritable Pape, élu dans les règles et sombrant dans l’erreur, l’hérésie.
      Or Précisément vous soutenez que ces « papes » de la secte conciliaires sont les élus légitimes du conclave alors même qu’ils ont failli, et que par là, ils brisent cette lignée, et rompent la succession.

      La Foi domine la Loi, un point c’est tout.

    • Pélikan permalink
      26 février 2014 12:03

      Erreur funeste que la vôtre Edouard-Marie Laugier, la lignée successorale ne peut jamais être brisée, c’est une loi divine. Et votre prétendue capacité à juger de la Foi n’est que du subjectivisme poussé à son extrême, car ce n’est point la Foi dans votre attitude qui prédomine, mais votre jugement privé.

      Et ce comportement allant jusqu’à décider individuellement si le pape est déposé pour hérésie, l’Eglise ne l’a jamais ni accepté ni toléré.

      S’il se trompe, et embrasse l’erreur, le pape perd simplement la plénitude « formelle » de sa charge, mais il reste matériellement pape, car la lignée pontificale depuis Saint Pierre est indestructible en raison d’une promesse de Notre Seigneur qui a affirmé que jamais le démon ne pourrait triompher de l’Eglise : « Aussi moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » (St. Matthieu Chap. XVI, 18.)

      Ainsi, cité avec raison par Calixte, et il n’est superflu de le rappeler de nouveau, Domenico Palmieri l’un des plus grands théologiens du droit pontifical au XIXe, a justement précisé à l’encontre de ceux, après Vatican I, qui remettaient en question les lois divines de succession sur lesquelles est fondée depuis toujours la Sainte Eglise de Jésus-Christ : «La série des successeurs ne doit jamais être interrompue, si en effet à un certain point elle est interrompue, cesse ce ministère avec lequel l’Eglise doit être gouvernée et cesse le principe de sa vraie unité, l’Eglise elle-même cesse donc: mais si jamais un jour l’Eglise cesse, elle ne pourra plus être rétablie. » (Domenico Palmieri, s.j., Tractatus de Romano Pontifice, Prati Giachetti 1891, pp. 286-288).

    • 26 février 2014 22:28

      Dans ce cas « Pélikan », vous adhérez sans réserve à la « Foi » des « papes » modernistes puisque nul ne peut les juger ….

    • 27 février 2014 20:14

      S’il se trompe, et embrasse l’erreur, le pape perd simplement la plénitude « formelle » de sa charge, mais il reste matériellement pape, car la lignée pontificale depuis Saint Pierre est indestructible en raison d’une promesse de Notre Seigneur qui a affirmé que jamais le démon ne pourrait triompher de l’Eglise

      Mais dans pareil cas, même si le droit triomphe le démon a gagné puisque la Foi est attaquée par l’erreur.
      NSJC a promis que le démon ne triompherais pas de la Foi de l’Eglise.

      Vous, vous raisonnez (résonnez) en juriste, comme votre ami Jean Paul Bontemps

  46. Papy permalink
    25 février 2014 02:02

    CALIXTE reprend du service dès qu’il s’agit d’exterminer les luthériens hérétiques!!!
    Calixte est un Grand Inquisiteur!!! Que n’eût-il vécu il y a quelques siècles!! Il aurait pu s’épanouir grandement à l’ombre de la foi catholique…au lieu de nous ressasser ses lieux communs .Notre cher Grand Gourou oublie un peu vite que l’Ascension souligne que l’oeuvre du Christ est achevée sur la terre et qu’il n’y a plus de continuité corporelle!!! Jésus est en outre ressuscité dans un corps physique, pas dans le corps de l’Eglise.

    La Bible ne dessine pas un schéma de continuité linéaire (double: Esprit-institution); elle révèle deux missions très distinctes, celle du Fils, puis celle de l’Esprit, l’apostolat faisant charnière: les apôtres sont associés à l’oeuvre du Fils, pour délivrer la Parole de cet événement, et l’Esprit Saint produit l’Eglise au moyen de cette Parole.
    Mais Calixte abuse de sa machine à remonter le temps!!! Il est en train de s’épuiser en créant non seulement des trous noirs mais des paradoxes impossibles à clarifier !Qu’il prenne garde car le feu qu’il décrit c’est la folie qui le guette sous l’apparence du bien et sous le leurre diabolique de la doctrine qu’il brandit comme une arme.
    Les pompiers pyromanes….ça existe!!!

  47. Louis-Hubert REMY permalink
    25 février 2014 10:55

    Oui il faut attendre que l’autorité vous disent : ce médicament tue.

    Tant que l’autorité ne s’est pas prononcée vous devez prendre ce médicament !

    Et si vous répétez partout : ce médicament tue, avant que les autorités se prononcent,

    vous êtes :
    orgueilleux
    Hérésie schismatique
    Comportement schismatique
    Attitude blasphématoire
    Attitude schismatique
    Semblable à Luther
    Hérétique
    Epidémie
    Subjectivisme réformé
    Libre-examen
    Protestantisme
    Erreur sacandaleuse
    Les folies sédévacantistes
    Péché contre l’esprit
    Péché grave
    Retranché de l’Eglise
    Verbiage stérile
    Logique empoisonnée
    Vulgaires révolutionnaires
    Différence schismatique et pécheresse
    Sans-culottes (sic !)
    Esprits égarés
    Anarchie subjectiviste
    Sédévacantisme absurde
    Rêveur
    Idéaliste
    Caractère outré et déplacé
    Sentences délirantes
    Juge, accusateur, exécuteur…
    Torquémada d’opérette
    Déséquilibré spirituel
    Divaguer
    Autorité imaginaire
    Parodies de jugement
    Caractère fantaisiste du sédévacantisme
    Des frustrés
    Ignominies scandaleuses
    Vomir les pires insanités
    Funeste logique mortifère
    Destructeurs de la discipline catholique
    Anarchisme luthérien
    Se font supérieurs à l’autorité même de Dieu
    Absence de toute connaissance minimale…
    Péché infiniment supérieur
    Destructeur de l’essence de la papauté
    Fautifs à l’extrême
    A l’identique de Luther, de Calvin et de tous les infects schismatiques….
    Sédévacantistes ANATHEMES (Calixte)
    Profonde ignorance
    Comme des DEMONS (Calixte)
    Révolutionnaire, républicain et démocrate
    Sédévacantisme démoniaque (Calixte)
    Une pure folie protestante
    Subjectivisme anarchique
    Esprit de secte
    Assure le triomphe du démon
    Hérésie majeure et terrifiante
    Péril absolu

    • Papy permalink
      26 février 2014 01:05

      Oui, cher Louis-Hubert, ces Diafoirus de pacotille campés sur leurs ergots dorés à l’or fin, veulent littéralement nous empoisonner (logique puisqu’ils veulent nous exterminer!) avec leurs remèdes d’un autre âge!…..
      Plus que mon indignation, ils déclenchent mon hilarité croissante et pourquoi ne pas l’avouer une franche rigolade car je n’ai pas l’intention de me laisser gagner par je ne sais quelle tristesse, antichambre du désespoir, dans lequel l’Adversaire voudrait bien nous voir sombrer de plus en plus….
      Les Calixte, Lagomer, Gerdil, Lancre, Pelikan et Cie..(.sans oublier Willy l’ex(?)anglican)…sont des médecins ignares et vampires qui, comme tous ceux de Molière, récitent leurs formules pédantes et hippocratiques en latin…pour n’aboutir en fait qu’à un seul et unique remède: la SAIGNEE! ce qui épuisait le malade au lieu de le guérir dans 99% des cas…..
      Nous laisserons-nous « soigner » et saigner par ce genre de cuistres? Que nenni!!!! Ils veulent notre mort? Nous leur renvoyons l’ascenseur! Il y a désormais incompatibilité radicale et absolue entre eux et nous!!! La foi ne se partage pas.
      L’anathème qu’ils nous lancent reviendra comme un boomerang sur eux et tous ceux qui partagent leurs archaïsmes anti-catholiques.

  48. Papy permalink
    25 février 2014 11:42

    Ah! LANCRE! Comme vous méritez mal la première lettre de votre pseudo…mais passons!
    Vous me faites hurler de rire autant que vous m’attristez et je me doute bien que mon petit catalogue vous réjouit l’âme et le cœur puisque ces qualificatifs glanés ça et là peuvent se résumer en un seul: l’anathème…ce qui pour vous est le lot obligé de tout sédévacantiste bon teint…N’est-ce pas? Alors jouissez avec délectation de cette victoire dans les mots qui, grâce à vous et à vos semblables, ont perdu jusqu’au sens de leur substance.
    Comme c’est étrange et paradoxal: vous défendez une église du passé tout en vous alignant de jure sur une secte que vous ne cessez de vilipender et qui est exactement le contre-pied de cette église du passé dont vous brandissez pharisaïquement les foudres uniquement pour nous exterminer! Votre brouet est rance, il tourne à l’aigre et devient un véritable poison mortel pour les âmes catholiques.
    Mais ça vous ne pouvez le saisir, puisque vous êtes de l’autre côté du miroir!
    Mon Dieu! Quel sort vous a -t-on jeté???…..
    Et puisque Calixte osait nous envoyer auprès d’un exorciste, je crois que là ça s’impose vraiment!!! Vous verrez….ça fait du bien…et c’est un grand « gosier luthérien » qui vous le dit!!!

  49. Papy permalink
    25 février 2014 17:23

    « Vertu et piété ne confèrent pas automatiquement orthodoxie doctrinale et pastorale. »
    Abbé Hervé Gresland- FSSPX – Nouvelles de Chrétienté n° 77- 2002 –

    à méditer longuement chers amis du Sanhédrin de La Question………….

  50. Lancre permalink
    26 février 2014 01:10

    Comme ils sont amusants……. ces sédévacs……..schismatiques, pétris d’esprit luthérien en usant et abusant de leur jugement privé pour déclarer des insanités sur l’Eglise…..ce qui les apparente aux pires ennemis de la catholicité (Protestants évangélistes, anabaptistes, calvinistes, Témoins de Jéhovah, Adventistes, etc….) dont il finissent par ressembler à s’y méprendre dans le discours 😡 …….et les voilà ….rigolant comme des insensés sur l’abîme de perdition qu’ils édifient à chacune de leurs déclarations blasphématoires….!!!!!!

    Quelle bande de pauvres fous…..se réjouissant de la perdition de leurs âmes….!! 😦 😦

    A ce niveau d’aveuglement il ne reste plus qu’à espérer que le démon ne viendra pas trop vite les ligoter dans les cachots des Hadès ……pour y croupir dans d’horribles tourments…..en compagnie de toutes les créatures perdues pour l’éternité !

    • Papy permalink
      26 février 2014 09:44

      Lancre…je frémis d’horreur…car en bon disciple de Dante vous nous décrivez parfaitement ce qui attend des hérétiques pertinaces comme vous!!!! Bravo pour votre culture artistique!!!
      Ah ça pour tout ce qui est du passé de l’Eglise en ordre…vous êtes très forts!!! mais cet ordre que vous aimez tant , il serait bien de le remettre dans vos cervelles tordues……..Ceci dit en toute amitié et charité…… Hihihi!

  51. 26 février 2014 01:54

    Edouard-Marie Laugier (et tous les sédévacantistes oublieux de la nature de l’Eglise),

    Votre ignorance de l’unité indissociable entre foi et droit dans l’Eglise est significative de votre égarement spirituel, vous faisant écrire fautivement : « Le Droit (même Divin) est au service de la Foi et donc inférieur en importance. »

    Quelle gravissime erreur montrant vos terribles lacunes en ces domaines fondamentaux !

    Les sources scripturaires, patristiques et dogmatiques de l’Église montrent la liaison intime entre l’essence spirituelle de la société fondée par Notre Seigneur, et la loi de cette société, son droit qui est précisément, en raison de son caractère surnaturel : « droit divin ».

    Et ce « droit » ne provient pas de l’extérieur, il ne vient pas se greffer, s’agréger, se fixer sur l’Eglise, mais surgit, émane d’elle, est constitutif de l’organisation conférée par le Christ à son épouse.

    Lisez ce qu’explique l’un des plus grands spécialistes du Droit Canon au XVIIIe siècle, face à ceux, notamment Réformés, et ce n’est pas un hasard car ils sont vos devanciers en la matière, qui critiquaient la partie juridique du Droit régissant l’Eglise en disant comme vous le faites : « Le Droit (même Divin) est au service de la Foi et donc inférieur en importance » : « Les dénominations ordinaires des Livres Saints, tous ces Livres ensemble sont appelés ou entendus simplement par le mot Canon, d’où vient l’expression de Livres canoniques employée dans les Conciles. On voit dans le titre premier du premier Livre de ces Institutes, que Canon signifie règle : or les Livres qu’on appelle de ce nom, ‘‘canoniques’’, ne sont autre chose que la règle de notre Foi. » (M. Durand, Histoire du Droit Canon, Jean-Marie Bruyset, 1770, Part I. Ch. I, p. 5).

    Nul rapport de dissociation entre le droit et l’être de l’Eglise, nulle fracture ontologique entre le « Droit » et la « Foi », aucune barrière théologique entre le fondement décisif et la règle juridique positive régissant la structure ; le lien intime est à ce point insécable, inséparable, que la foi de l’Eglise découle de son droit divin, de même que son droit, est issu de sa foi en Jésus-Christ reconnu en tant que Vrai-Homme et Vrai-Dieu.

    Pie VI le dira avec force, ceci en réponse aux thèses révolutionnaires du clergé jureur ayant approuvé la Constitution civile : « La discipline de l’Église est l’expression de sa doctrine (…), il est bon d’observer d’abord la liaison intime que la discipline a souvent avec le dogme, combien elle contribue à conserver sa pureté…Tant d’exemples d’anathèmes lancés contre les infracteurs de la discipline, prouvent que l’Église a toujours cru qu’elle était étroitement liée avec le dogme. » (Pie VI, Quod Aliquantum, 10 mars 1791).

    Ceci explique pourquoi la dimension institutionnelle de l’Eglise et sa juridicité sont intégrées, comme l’histoire du droit canon, dans l’examen de la constitution divine de l’Eglise catholique.

    Ainsi, apprenez-le, le droit, le « Droit divin », entoure, préside, régit la succession, la transmission, l’autorité, la représentation, et jusqu’à la conservation de la Foi dans l’Eglise !

    Et cette conservation de la Foi – résumée dans le Credo dont que nous sachions pour l’instant pas un seul point n’a été contesté par un pape depuis Vatican II, Foi qui est entourée par un luxe de précautions, est liée intimement au Droit.

    Le sédévacatantisme fait donc preuve de son ignorance des sources de la formation de l’Eglise, et la profonde méconnaissance de la nature même de ce qu’est le « Droit divin » (d’où ses déclarations folles, schismatiques et profondément coupables), propre à la divine institution fondée par le Christ, Droit qui est très loin du juridisme profane et se rattache à la Personne même de Jésus.

    Pie XII a déjà répondu à votre type d’objection erronée, montrant que le Droit divin, la partie juridique de l’Eglise, comme la Foi, ceci étant exprimé à l’intention des esprits ignorants, est constituée de par le caractère surnaturel de l’Eglise : « C’est pourquoi Nous déplorons et Nous condamnons l’erreur funeste de ceux qui rêvent d’une prétendue Église, sorte de société formée et entretenue par la charité, à laquelle – non sans mépris – ils en opposent une autre qu’ils appellent juridique. Mais c’est tout à fait en vain qu’ils introduisent cette distinction : ils ne comprennent pas, en effet, qu’une même raison a poussé le divin Rédempteur à vouloir, d’une part, que le groupement des hommes fondé par lui fût une société parfaite en son genre et munie de tous les éléments juridiques et sociaux, pour perpétuer sur la terre l’œuvre salutaire de la Rédemption. » (Pie XII, Mystici Corporis, 1943).

    De ce fait Edouard-Marie Laugier et autres partisans de la thèse de la vacance du Siège pontifical – qualifiés à juste titre «d’esprits ignorants » dans Mystici Corporis, (1943), aucune opposition, aucune distinction entre juridique et dogmatique, mais imbrication organique depuis la venue du Christ, entre DROIT et FOI, faisant qu’il n’y pas, et ne peut y avoir de distinction sauf dans vos âmes égarées comme le rappelle le Vénérable Pie XII, entre juridique et dogmatique pour la perpétuation de l’œuvre salutaire de la Rédemption.

  52. Eloi permalink
    26 février 2014 07:30

    Merci Calixte pour vos lumineuses précisions, rappelant ce que tout catholique devrait savoir : l’Eglise est une société surnaturelle fondée par Jésus-Christ.

    Ainsi sa constitution, c’est-à-dire le Droit Divin qui la fonde, est intrinsèquement liée à la Révélation.

    Pie XII avait infiniment raison face au modernistes et aux réformés, auxquels s’apparentent les sédévacantistes schismatiques, de souligner dans Mystici Corporis en 1943: « Nous déplorons et Nous condamnons l’erreur funeste de ceux qui rêvent d’une prétendue Église, sorte de société formée et entretenue par la charité, à laquelle – non sans mépris – ils en opposent une autre qu’ils appellent juridique. c’est tout à fait en vain qu’ils introduisent cette distinction. »

  53. 26 février 2014 08:30

    Le respect du droit, (un pontife à tout prix), ne peut pas se faire au détriment de la Foi (un pontife qui est et propage l’hérésie).

    • Gerdil permalink
      26 février 2014 11:47

      Le respect du droit impose une chose Edouard-Marie Laugier, que vous devriez savoir si vous étiez réellement catholique, à savoir que vous cessiez de vous considérez supérieur à Jésus-Christ pour savoir qui est pape ou ne l’est pas à Sa place, puisqu’il décide de maintenir comme Pontife l’élu du conclave dans la succession de Saint Pierre !

      Vous n’avez donc aucune autorité pour décider dans votre tribunal privé, si le pape est hérétique ou non.

      Conformez-vous donc à la discipline de l’Eglise, si vous voulez demeurer catholique : « Le Siège suprême n’est jugé par personne. » (can. 1556).

    • Edouard Marie Laugier permalink
      26 février 2014 12:10

      La secte conciliaire, installé au Vatican n’étant pas Catholique, il ne s’agit pas de « juger » un Pape mais de dénoncer une organisation maffieuse, d’imposteurs qui n’ont ni Foi ni Loi pour eux …

  54. Lagomer permalink
    26 février 2014 11:37

    En réalité apparaît et s’impose une évidence….le sédévacantisme est le fruit empoisonné de l’ignorance !

    Tous ces insensés qui écrivent des sottises grossières sont des incultes bavards qui s’autorisent des discours sur des sujets dans lesquels ils n’ont aucune compétence.

    Terrible conséquence de la libération « démocratique » de la parole par internet.

    Le sédévacantisme est donc le visage hideux de l’anarchie dans le domaine religieux, si on peut encore désigner comme tel, l’immonde caniveau dans lequel prospèrent les ignares blasphémateurs schismatiques !

  55. Louis-Hubert REMY permalink
    28 février 2014 10:48

    Pourquoi mon commentaire précédent n’est-il pas validé ?

    [Louis-Hubert REMY – Le procédé acceptable sur un ou deux messages – ceci valant pour vous ainsi que messieurs Edouard-Marie Laugier ou Papy/Charles – mais actuellement reproduit à l’infini et s’apparentant à du trollage, visant à décliner la liste des expressions utilisées par vos contradicteurs dans les échanges, tout en évitant de débattre sur le fond du problème qui fait l’objet de ce fil de discussion, n’est pas en rapport avec ce qui doit se dérouler dans le cadre des débats de par la gravité du problème qui est abordé, à savoir : « oui ou non y-a-t-il actuellement à Rome un pape sur le Siège de Saint-Pierre ? » Merci donc à chacun, de bien vouloir revenir au sujet. LA QUESTION].

    • Louis-Hubert REMY permalink
      28 février 2014 12:30

      voici donc mon message sans trollage :

      Lettre envoyée à Mgr Williamson :

      Monseigneur,

      Vous n’étiez pas sans savoir que Mgr Lefebvre répétait à qui voulait l’entendre : il n’est pas possible que ces papes soient les successeurs de Pierre.

      Mgr Lefebvre est donc mort sedevacantiste.

  56. Papy permalink
    28 février 2014 17:23

    En argot Internet, un « troll » est un message (par exemple sur un forum) dont le caractère est susceptible de provoquer des polémiques, ou auquel on ne veut pas répondre et qu’on tente de discréditer en le nommant ainsi. Le mot « troll » peut également faire référence à un débat conflictuel dans son ensemble, soulevé dans cet objectif.

    L’expression peut aussi s’appliquer à une personne qui participe à une discussion ou un débat dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l’équilibre de la communauté concernée. Mais pour cet usage on utilise plus communément les termes trolleur/trolleuse.

    Dans la majorité des cas, l’évaluation repose sur l’aspect récurrent ou caricaturé de l’argumentation. En français, le terme « trollage» existe aussi pour désigner le fait de susciter ou participer à un troll[réf. nécessaire]. Les usagers d’internet emploient généralement les termes « troll », « troller », comme synonymes de « moquerie provocatrice » plutôt que de « polémique ». (source: Wikipédia)

  57. Louis-Hubert REMY permalink
    28 février 2014 17:44

    une excellent réponse à tout cette question soulevée par Mgr Williamson et aux commentaires qui ont suivis :

    La Question pris la main dans le pot de confiture des mesquineries politico-religieuses

  58. 1 mars 2014 04:53

    +Le CatholicaPedia Blog, malade de son sédévacantisme schismatique ! +

    Si le niveau général des docteurs schismatiques est celui de la prose d’écolâtre publiée sous le nom – assez bien trouvé au demeurant – de Iéschoua incorrect (et il l’est grandement), prose baptisée « Foi catholique ou carte d’adhérent à un parti ? » que vient de mettre en ligne suite à la publication du présent article reproduisant les analyses de Mgr Williamson mettant en lumières les erreurs sédévacantistes, le si mal nommé en revanche, CatholicaPedia Blog, on comprend pourquoi les aberrations proférées par ce courant schismatique sont si profondes, radicales et funestement mortifères.

    Une telle ignorance crasse de ce que représente la constitution divine de l’Eglise – dans un texte ridiculement bavard et abscons, mêlant charabia estudiantin et verbiage inutile, rédigé visiblement par un poussif écolâtre plumitif, dont on sent l’acquisition récente d’un référentiel pseudo savant qui le dépasse – qui n’est d’ailleurs point du tout théologique mais issu de la terminologie profane des sciences sociales – serait assez clownesque et risible si elle n’était à ce point énormément affligeante.

    Ainsi, les 8 points de ce long monologue lassant, qui prétend « réfuter » (sic), ce que ne cesse de rappeler LA QUESTION au sujet du « droit divin » régissant depuis toujours la Sainte Eglise de Jésus-Christ, et que piétinent indignement les sédévacantistes, n’en forment en réalité qu’un seul qui pourrait se résumer à cet aveu pitoyable qu’aurait dû préalablement nous faire avec humilité Iéschoua incorrect : « je méconnais les sujets dont je vais vous parler, donc convaincu de mes lacunes et de mes propres erreurs, je me risque à tenir avec emphase un discours qui a toutes les chances de me faire raconter des sottises et, de la sorte, me permettre d’apparaître pour ce que je suis : un cuistre ignorantin pontifiant en des domaines que je ne maîtrise pas ».

    Suite dans l’article : Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

    *****************************************************************

    A télécharger :

    LES 8 POINTS DE l’ÉCOLATRE LUTHÉRIEN SCHISMATIQUE COMPARÉS A LA DOCTRINE CATHOLIQUE

    http://www.la-question.net/media/02/02/2784831489.2.pdf

    • Lancre permalink
      1 mars 2014 18:00

      Encore un grand malade ce sédécac délirant…..utiliser le pseudo de « Ieschoua » ….suivi du qualificatif « incorrect »……n’importe quoi !!

      Si on avait besoin d’une preuve, nous l’avons……..on voit que ces loustics schismatiques sont des absolus cinglés…. 😦

      Mgr Williamson a raison : « Les esprits sont aujourd’hui si universellement embrouillés que Dieu seul peut débrouiller un tel chaos… » !

      Kyrie Eleison +

  59. Lozère permalink
    1 mars 2014 08:27

    Réponse parfaite de La Question, à un impudent qui ose utiliser le nom hébreu, ou plus exactement araméen de Jésus. Quelle audace scandaleuse !

  60. Pie permalink
    1 mars 2014 10:34

    Excellente mise au point à l’endroit des mensonges colportés par les sectaires sédévacantistes.

    J’apprécie énormément la conclusion de la réponse de La Question : « les thèses sédévacantistes, vont bien au-delà d’un nécessaire rejet dans la tombe qui doit leur servir de lieu d’oubli définitif – car elle devraient faire l’objet d’une condamnation solennelle
    par autodafé… »

    C’est très juste……ces thèses sont un poison mortel pour l’Eglise, dont d’ailleurs ceux qui y adhèrent, n’appartiennent plus !

  61. Louis-Hubert REMY permalink
    1 mars 2014 14:22

    Je viens d’écouter Farida :

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Farida-Belghoul-face-a-l-UMPS-23778.html

    Mgr Williamson et le blog La Question : « c’est de l’enfumage »

  62. Un «FEENEYITE-AUGUSTINITE» passant permalink
    1 mars 2014 16:42

    194 vues pour https://www.youtube.com/watch?v=nxdHhi0z5pc. Ce n’est pas beaucoup! D’aucuns pourraient apprendre quelque chose sur la vraie foi, s’ils avaient le courage de regarder/écouter certaines choses.

  63. Vivien permalink
    1 mars 2014 16:53

    « Si le niveau général des docteurs schismatiques est celui de la prose d’écolâtre publiée sous le nom – assez bien trouvé au demeurant – de Iéschoua incorrect (et il l’est grandement) »

    N’avez rien compris ! Ce mec revendique le pseudo de Ieschoua. Or, « Ieschoua » fut le nom authentique d’un rabbi galiléen qui mourut vers l’an 29 en Judée, et que l’on appelle aujourd’hui Jésus. Autrement dit : ce mec revendique une bannière avec le nom de Jésus ! Incorrect ? Oui, mais il prétend sûrement l’être uniquement par rapport à vous !

    • Lancre permalink
      1 mars 2014 17:52

      Vivien…….mais La Question a très bien compris enfin…..qui ne sait pas qui est Ieschoua de Nazareth ?!!

      Vous rigolez ou quoi ?!! Tout le monde sait ça.

      « Jésus, en grec Ἰησοῦς / Iēsoûs, vient de Yéhochoua (hébreu : יהושע), à travers sa forme abrégée Yéchoua (hébreu : ישע). Yehoshua signifie : « Dieu (YHWH) sauve ». »

      Mais il faut être complet dérangé…..ou un sédévac……ce qui revient au même ….pour oser utiliser un pareil pseudo……(et c’est pour ça qu’il est doublement INCORRECT cet ignorantin bavard….1) en prenant le Nom même de Jésus….ce qui montre une vraie folie…. 😦 😦 😦 2) en écrivant des âneries grotesques !!

  64. hannibalgenga permalink
    1 mars 2014 17:41

    C’est ce que dit exactement La Question :  » Ces thèses mettent ceux qui y adhèrent, en état formel de schisme vis-à-vis de l’Eglise catholique. »

    Mais ça va plus loin encore que le retranchement par simple distance de l’Eglise que de soutenir les erreurs sédévacantistes, ce qui est déjà pas mal…..sachant que hors de l’Eglise il n’y a point de Salut possible »….ils encourent les sanctions de l’ANATHEME !!

    Lisons : « leur refus de reconnaître l’actuel Pontife comme authentique Pape véritable Successeur de Saint Pierre, conduit à nier et rejeter scandaleusement les lois de la Sainte Eglise fondée par Jésus-Christ en se faisant justiciable de la sanction d’excommunication encourue par l’anathème ! »

    Ce sont donc des thèses abominables et démoniaques !

  65. Abel Naudon permalink
    1 mars 2014 22:16

    « LES 8 POINTS DE l’ÉCOLATRE LUTHÉRIEN SCHISMATIQUE COMPARÉS A LA DOCTRINE CATHOLIQUE…. »

    Eh bien la comparaison est impitoyable……d’un côté la rêverie subjective qui considère que le droit divin entourant la papauté est une conception « maurassienne » de l’Eglise, montrant que les sédévacantistes ne comprennent strictement rien à rien, ignorant tout de ce qui fonde en légitimité et vie, l’Eglise catholique !!

    De l’autre le rappel de la vérité catholique, limpide, claire, évidente.

    Un critère d’ailleurs sur ce point, valant en théologie comme pour le reste : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement… »

    Nicolas Boileau – L’Art poétique (1674)

    • 2 mars 2014 02:42

      Précisément, ce qui fonde la légitimité de l’Eglise et de sa hiérarchie c’est le dépôt de la Foi. Chose sur laquelle vous vous asseyez, pour ne conserver que la fonction purement juridique, et cela, c’est du Maurrassisme pur jus.

    • Abel Naudon permalink
      2 mars 2014 18:07

      Mais je ne vous autorise pas à juger de ma foi, qui vous permet de proférer un tel jugement.

      J’adhère pleinement à ce que l’Eglise enseigne depuis toujours, et qu’elle n’a jamais cessé d’enseigner, dont l’essentiel est contenu dans le Credo de Nicée-Constantinople.

      Je crois de même que ce Credo, est en dépôt au sein de la Sainte Eglise apostolique catholique et romaine, et que l’institution de la papauté fondée par Notre Seigneur est sous la garde de Jésus-Christ !

      D’ailleurs, il est remarquable que le concile Vatican II, malgré son modernisme, n’a pas osé toucher à la charge pontificale préservée par Dieu.

      Et de ça il faut être conscient, en ne travaillant pas à abattre, comme vous le faites par votre sédévacantisme, ce que les ennemis de l’Eglise n’ont jamais réussi à détruire.

    • 5 mars 2014 23:04

      Vous gênez vous pour juger la notre ?

  66. 1 mars 2014 22:49

    Ayant été cité dans ce tissu d’absurdités affligeantes que le ridicule « incorrect sédévacantiste » a pondu, par cette allusion écrivant ceci me concernant dans son grotesque pensum schismatique : « Gerdil le 17 février évoque « l’autorité [cependant Divine !] lorsqu’elle n’enseigne pas la doctrine traditionnelle » comme une chose qui pourrait être dans la nature des choses, puisqu’il se borne à proclamer un devoir de résistance systématique, qui serait lui aussi une obligation divine, que l’on serait tenté de la chercher dans la Sainte Écriture comme si elle y était gravée dans le marbre. Le terme “traditionnel” employé à la place de “catholique” est aussi très révélateur. » ( Iéschoua incorrect, Foi catholique ou carte d’adhérent à un parti ?, Le CatholicaPedia Blog, 28 février 2014).

    Je me contenterais donc de rappeler à l’ignorantin bavard un commandement de saint Robert Bellarmin (+ 1621), Evêque et docteur de l’Eglise, neveu du pape Marcel II Cervini, professeur de théologie à Louvain, titulaire pendant douze ans de la chaire de controverse au Collège romain, membre des commissions qui travaillèrent à la traduction latine de la Bible sous Sixte V, Grégoire XIV et Clément VIII, chargé d’en rédiger la préface pour l’édition de 1592 (Bible Sixto-Clémentine). Directeur spirituel (1588-1592) puis recteur du Collège romain (1592-1594), nommé provincial des jésuites de Naples (1594), théologien particulier de Clément VIII qui le nomme consulteur du Saint-Office puis recteur de la Pénitencerie, créé cardinal en mars 1599 et nommé archevêque de Capoue en 1602, nommé à la Curie comme préfet de la Congrégation des Rites par Paul V, béatifié (1923) et canonisé (1930) par Pie XI qui, en septembre 1931, le déclara docteur de l’Eglise universelle.

    Voici ce commandement promulgué par un docteur de l’Eglise, que l’écolâtre ouvre grand ses yeux aveuglés par les diaboliques fumées de son intelligence flétrie par l’hérésie schismatique :

    « L’homme n’est pas tenu d’obéir au pape quand ce que celui-ci commande est contraire à la loi de Dieu, et même dans quelques autres cas. Lorsque le commandement d’un homme est manifestement contraire à la loi de Dieu, c’est un devoir de lui désobéir (… ) les docteurs indiquent les remèdes suivants : avoir recours à Dieu par l’oraison, admonester ledit pape avec tout respect et révérence, n’obéir point à ses commandements notoirement injustes, et enfin lui résister, et empêcher qu’il ne fasse le mal projeté. »

    Saint Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II, 29.

    Voilà la Foi catholique, si éloignée des thèses sédévacantistes mortifères !

    • 2 mars 2014 23:34

      @Gerdil

      Bonsoir, comme vous aimez bien Saint Robert Bellarmin, citons-le :

      « Il est probable et on peut le croire pieusement, que le souverain pontife, non
      seulement ne peut pas errer en tant que pape, mais aussi qu’il ne pourra point
      être hérétique ou croire avec pertinacité une quelconque erreur dans la foi en
      tant que simple particulier (particularem personam). Cela se prouve
      premièrement parce que cela est requis par la suave disposition de la providence
      de Dieu. Car le pontife non seulement ne doit pas et ne peut pas prêcher
      l’hérésie, mais aussi il doit toujours enseigner la vérité, et sans doute le fera-til,
      étant donné que Notre Seigneur lui a ordonné d’affermir ses frères […].
      Cependant, je le demande, comment un pape hérétique affermirait-t-il ses Frères
      dans la foi et leur prêcherait-il toujours la vraie foi ? Dieu pourrait, sans doute,
      arracher d’un coeur hérétique une confession de vraie foi, comme en un autre
      temps, Il a fait parler l’ânesse de Balaam. Mais cela serait plutôt de la violence et
      nullement conforme avec la manière d’agir de la divine providence, laquelle
      dispose toutes choses avec douceur. Cela se prouve deuxièmement de par
      l’événement, car jusqu’à ce jour, nul n’a été hérétique […] ; donc c’est un signe
      que cela ne peut pas arriver. Pour plus d’informations consulter le manuel de
      théologie réalisé par Pighius » (St. Robert Bellarmin : De romano pontifice, IV,
      ch. 6).

      Qui est Pighius ?

      Le Néerlandais Albert Pighius (1490 – 1542) était un théologien très
      apprécié par les papes de son époque. Il composa un Traité de la
      hiérarchie ecclésiastique (hierarchieae ecclesiasticae assertio, Cologne
      1538). Dans ce traité (surtout au livre IV, ch.8) Pighius démontra qu’un
      pape était dans l’impossibilité de dévier de la foi, même en tant que
      simple particulier.

      Et aussi, remarquons que Saint Robert Bellarmin étudia toutes les hypothèses en
      vogue concernant la possibilité pour un Pape d’être hérétique ou non. Il montre
      d’abord pourquoi celle disant que le Pape ne peut pas errer est la plus probable
      puis il étudie tout de même les quatre autres. A la fin, il conclut que la thèse de
      Pighius est la seule vraie par la suave disposition de la Providence de Dieu et
      par l’événement. Son livre figure dans la bibliographie spéciale sur l’infaillibilité
      pontificale du Concile de Vatican I, grande référence. Ceux qui citent Saint
      Robert Bellarmin pour lui faire dire qu’un pape peut être hérétique sont
      malhonnêtes, car ce qu’ils citent ne sont que des spéculations purement
      intellectuelles pour étudier l’hypothèse d’un Pape hérétique, hypothèse qu’il
      rejette en conclusion de son étude.

      PS : Merci Gerdil pour la biographie de Saint Robert Bellarmin, vous êtes un savant. Merci d’éclairer notre ignorance et de dissiper la fumée de l’enfer qui couvre notre intelligence flétrie.

    • 2 mars 2014 23:49

      Rajoutons : « Conséquemment, l’opinion qui est vraie est la cinquième, selon laquelle le Pape manifestement hérétique cesse de lui-même d’être Pape et la tête, de la même manière qu’il cesse d’être un chrétien et un membre du corps de l’Eglise; et pour cette raison, il pourrait être jugé et puni par l’Eglise. C’est la sentence de tous les anciens Pères, qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction, et c’est explicitement celle de Saint Cyprien… »

      Je crois qu’un jour il va falloir arrêter de cracher sur ceux qui ne veulent pas reconnaitre de juridiction aux hérétiques manifestes (ce qui est une position Catholique), comme l’est par exemple François, et se rendre aux évidences…

      PS : désolé pour la mise en page de mon message précédent, je ne pensais pas que cela se ferait ainsi.

  67. Un «FEENEYITE-AUGUSTINITE» permalink
    3 mars 2014 00:05

    «Francis and the Seven Kings of the Apocalypse» est une vidéo pour ceux qui comprennent l’anglais: http://www.youtube.com/watch?v=BhSpqWOo51o&list=UUqqN2e5-zgkQhHOs-ailqBQ&feature=c4-overview .

  68. 4 mars 2014 12:01

    Le disciple pénitent,

    Merci de me donner l’occasion d’aller un peu plus loin dans la démonstration.

    Vous concluez votre message par cette incise : « Je crois qu’un jour il va falloir arrêter de cracher sur ceux qui ne veulent pas reconnaiîre de juridiction aux hérétiques manifestes (ce qui est une position Catholique), comme l’est par exemple François, et se rendre aux évidences… »

    Il ne s’agit pas de « cracher » sur les « sédévacantistes » (qui n’ont pas une position catholique mais luthérienne) à titre individuel (les corriger, voir les dénoncer s’ils vont trop loin certes, ou d’insister sur leur situation de schismatiques se plaçant volontairement en dehors de l’Eglise, ça oui, et avec force)…..mais surtout de combattre une thèse impie et folle « le sédévacantisme », qui représente un vrai danger pour l’Eglise.

    Ceci rappelé, venons en à votre discours.

    1° Première difficulté.

    Un pape hérétique perdrait sa charge selon saint Robert Bellarmin, qui rappelle qu’embrasser l’hérésie est impossible. Très bien.

    Mais au fait savez-vous ce que c’est que d’être hérétique ?

    Par exemple, pouvez-vous citer une seule hérésie formelle enseignée par les Papes depuis Jean XXIII, touchant à l’un des ponts du Credo (Sainte Trinité, double nature du Christ, etc.) ?

    Vous ne le pouvez pas, ni vous ni personne, car les Papes qui sont tous sauf insensés, savent très bien ce que sont les fondements de la Foi. Ainsi, depuis 70 ans, ce à quoi on assiste, c’est à des erreurs pastorales, morales, etc., mais non à des hérésies dogmatiques.

    De ce fait nul Pape n’est au sens concret du mot « hérétique », comme purent sans doute l’être Honorius ou Libère.

    2° Réfléchissez un instant et répondez à ces questions importantes.

    1. De ce fait, devant votre impossibilité à désigner une hérésie formelle chez les pontifes modernes, qu’est-ce qui vous permet, hormis votre jugement privé non qualifié pour un tel acte de jugement personnel, de déclarer que le pape a perdu sa charge ?
    2. Qu’est-ce qu’un fait, prétendument objectivement constatable par tous (bien que cela puisse se discuter), que le « pape » est hérétique, possède comme pouvoir vous permettant de ne plus le reconnaître comme pape ?
    3. Un fidèle (ou même un clerc) peut-il décider de son propre chef de ne pas reconnaître le pape élu par le conclave (vous en connaissez un conclave non catholique vous ? ), et si oui, d’où détient-il l’autorité nécessaire pour justifier cette non-reconnaissance ?

    J’aimerais beaucoup vous entendre sur ces 3 points.

    Pour vous aider dans vos utiles réflexions, et si par improbable vous trouviez une hérésie sur la Foi chez les Papes depuis 1962, conservez ceci à l’esprit :

    Le Cardinal Cajetan, dans le « De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii » (1511), exposa sans contestation aucune, la possibilité de distinguer dans le Pape, en temps normal comme en cas d’hérésie, entre un élément formel et un élément matériel, et soutient la possibilité de la séparation de ces deux éléments lorsque cela est imposé par une situation anormale ou imprévue :

    « Puisqu’il est donc certain qu’un Pape qui est devenu hérétique incorrigible n’est pas automatiquement destitué et doit être destitué par l’Eglise et que l’Eglise n’a pas puissance sur la Papauté, et que l’Eglise a puissance au-dessus de l’union de Pierre avec la Papauté, en tant qu’elle est son œuvre, il faut dire que, quand Pierre, devenu hérétique incorrigible est déposé par l’Eglise, il est jugé et déposé par une puissance supérieure non à la Papauté mais à l’union entre la Papauté [MATIERE] et Pierre[FORME]. »

    – Cardinal Cajetan, De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii, c. XX .1511-

    Ce passage signifie que la déposition du Pape hérétique consiste en réalité, non pas dans une perte concrète de son Siège, ou en une coupable et inacceptable non reconnaissance produite par leur jugement privé – jugement comparable dans son principe au libre examen de Luther ou de Calvin, que s’autoriseraient, pour la perte définitive de leur âme, les fidèles ou les clercs – mais en la séparation invisible exécutée en lui par le Christ (la Puissance supérieure), entre la Papauté et Pierre, c’est-à-dire entre la « matière » et la « forme » du pontificat, conservant donc visiblement pour ne point troubler les cœurs et éviter le schisme et le scandale, le Pape dans sa chaire du point de vue matériel, qui devrait de ce fait toujours être considéré, respecté et révéré comme tel par tous les membres de l’Eglise.

    Et si le Pape est dans l’impossibilité matérielle de perdre sa charge……alors vous devez, si vous êtes catholique, continuer à le reconnaître pour Pape.

    Ne pas le faire, en adoptant les thèses d’une coupable sédévacantisme, vous place dans une situation de schisme objectif et vous retranche de l’Eglise. Telle est la vérité catholique….pour ne pas vous faire luthérien au prétexte de vous opposer au modernisme, ce qui revient à chercher à libérer l’Eglise d’un mal, par un mal plus grand encore !

    PS. N’oubliez pas de répondre aux trois questions posées :

    1. De fait, devant votre impossibilité à désigner une hérésie formelle chez les pontifes modernes, qu’est-ce qui vous permet, hormis votre jugement privé non qualifié pour un tel acte de jugement personnel, de déclarer que le pape a perdu sa charge ?
    2. Qu’est-ce qu’un fait, prétendument objectivement constatable par tous (bien que cela puisse se discuter), que le « pape » est hérétique, possède comme pouvoir vous permettant de ne plus le reconnaître comme pape ?
    3. Un fidèle (ou même un clerc) peut-il décider de son propre chef de ne pas reconnaître le pape élu par le conclave, et si oui, d’où détient-il l’autorité nécessaire pour justifier cette non-reconnaissance ?

    Nous vous écoutons….merci par avance pour vos réponses précises.

    • 5 mars 2014 23:07

      Il ne s’agit pas de « cracher » sur les « sédévacantistes » (qui n’ont pas une position catholique mais luthérienne) à titre individuel (les corriger, voir les dénoncer s’ils vont trop loin certes, ou d’insister sur leur situation de schismatiques se plaçant volontairement en dehors de l’Eglise, ça oui, et avec force)…..mais surtout de combattre une thèse impie et folle « le sédévacantisme », qui représente un vrai danger pour l’Eglise.

      Le modernisme serait il moins nocif ?

    • Pie permalink
      6 mars 2014 12:18

      Le modernisme ne relève pas des mêmes thèses, ni des mêmes méthodes, quoique tout aussi nocif et dangereux mais pour une autre raison..

      Plus malin en quelque sorte que les sédévacs, il s’empare de la maison de l’intérieur, il ne la prétend point « vacante » ni devenue non-catholique, il veut la convertir à ses positions, ce qu’il est en partie parvenu avec V2…..mais en partie seulement, car demeure la papauté qu’il n’a put abattre,

      Ce qui explique, si vous ne péchiez pas contre l’espérance, que toutes les chances résident de ce côté là.

      Contrairement au sédévacantisme qui jette le bébé avec l’eau du bain, en administrant un remède mortel pour l’Eglise….soi-disant « éclipsée », alors que c’est la discipline catholique qui est éclipsée dans les têtes sédévacs !

      Un bon pape et l’Eglise en peu de temps reviendrait à la Tradition !

    • Papy permalink
      6 mars 2014 23:11

      Rêvez! Monsieur Pie!L’intelligence de la foi, en ce qui vous concerne, a été véritablement éclipsée de votre cervelle de tradirêveur!!!!

    • 7 mars 2014 00:38

      Un bon pape et l’Eglise en peu de temps reviendrait à la Tradition !

      Donc l’Eglise (Catholique) n’est actuellement pas à la « Tradition », elle est donc à autre chose .. mais quoi ?

      En partant du principe (le vôtre ) que c’est un « mauvais Pape », pourquoi Dieu donnerait à son Eglise un « mauvais Pape » ?

  69. 5 mars 2014 23:15

    @Gerdil

    Bonsoir et merci pour votre réponse. Je vais vous répondre relativement brièvement (et poliment) car je pourrai en dire beaucoup plus mais vous trouverez très prochainement quelque chose de plus détaillé.

    Vous écrivez : « 1. De ce fait, devant votre impossibilité à désigner une hérésie formelle chez les pontifes modernes, qu’est-ce qui vous permet, hormis votre jugement privé non qualifié pour un tel acte de jugement personnel, de déclarer que le pape a perdu sa charge ? »

    Impossibilité à désigner une hérésie formelle ?

    Dans le Credo, il y a : « Je crois en la Sainte Eglise Catholique », c’est à dire que l’on doit croire à tout ce que l’Eglise a enseigné, Sainte Eglise qui ne peut pas se tromper ni nous tromper. Elle est infaillible dans son magistère extraordinaire et ordinaire (en condition ex cathedra toujours, quand le Pape s’adresse en tant que Pape à tous les Catholiques et lorsqu’il définit quelque chose en rapport avec la foi et les moeurs qui doit être tenu par tous : donc non seulement lors de la proclamation solennelle d’un dogme tel que l’Immaculée Conception mais aussi dans des Bulles, Encycliques, Constitutions qui ont un rapport avec la Foi et les moeurs, dans la promulgation d’un code de droit canonique, dans une réforme liturgique, la canonisation des saints…) Les Vérités ne sont pas uniquement dans le Credo… Par exemple si une personne conteste l’Assomption de la Sainte Vierge depuis la promulgation du dogme, elle est hérétique. Pourtant ce n’est pas dans le Credo. Dans le Credo il n’est pas non plus écrit : Je crois que les Musulmans n’adorent pas le Vrai Dieu un en 3 Personnes égales et distinctes. Pourtant c’est la vérité. Dire que les Musulmans ont le même Dieu que nous est une hérésie car eux n’adorent pas le vrai Dieu Trinitaire qui est le seul vrai Dieu. C’est ne pas croire en : « Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du Ciel et de la terre, et en Jésus-Christ son Fils unique Notre Seigneur […] Je crois au Saint Esprit ». Dire donc qu’Allah, qui n’a rien de Trinitaire, est le même Dieu que nous, c’est renier la Foi Catholique de toujours.

    Aussi, si une personne approuve une proposition condamnée par le Syllabus, elle est aussi hérétique. Matériellement si elle est de bonne foi, formellement si c’est par malice. Le Syllabus est infaillible car il est inscrit dans l’Encyclique « Quanta Cura » du Pape Pie IX, écrite au nom du Pape à tous les Catholiques et ce Syllabus concerne la Foi. C’est donc sous la forme ex cathedra (il n’y a pas que le Magistère extraordinaire qui l’est). Voici quelques propositions condamnées :

    « LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne. » (Erreur).
    Il y en a aussi sur la liberté religieuse :
    « XV. Il est libre à chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie d’après la lumière de la raison. » (Erreur)
    « XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n’importe quelle religion. » (Erreur)
    « XVII. Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ. » (Erreur)

    Et nous savons que le modernisme est une hérésie, c’est l’égout collecteur de toutes les hérésies selon Saint Pie X dans « Pascendi ».

    On sait aussi que le faux oecuménisme est condamné dans « Mortalium Animos » par Pie XI, chose que Jean XXIII a fait avec les Orthodoxes. Chose qu’il a souhaité faire valoir avec son Concile. Je le cite : « Il va de soi que le Siège Apostolique ne peut, d’aucune manière, participer aux congrès des oecuménistes, et que, d’aucune manière, les Catholiques ne peuvent apporter leurs suffrages à de telles entreprises ou y collaborer. […] La conclusion est claire : se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner COMPLÈTEMENT de la religion Divinement révélée. »

    Pour une hérésie formelle, il faut que l’erreur soit proférée par malice avec opiniatreté, et qu’elle soit manifeste. Le modernisme est une hérésie, mais beaucoup d’entre eux avant Vatican II qui ont bien connu la condamnation de Saint Pie X ont caché au mieux leurs erreurs. Ils connaissaient très bien le serment anti-moderniste. Ils n’étaient pas hérétiques manifestes mais occultes et ont continué à infiltrer l’Eglise jusqu’à devenir manifestes avec les doctrines promulguées lors du concile (conciliabule) Vatican II. Puis ils ont aboli le serment anti-moderniste car ils savaient qu’il les condamnait. Ensuite Mgr Lefebvre et la FSSPX ont pendant longtemps voulu leur montrer leurs erreurs, ils sont au courant qu’ils tranchent avec la Foi de toujours. Ils ne s’en sont pas repentis et continuent avec opiniatreté, il y eut Assise, bientot les canonisations de Jean XXIII et Jean Paul II (qui sont infaillibles en théorie si François est vraiment Pape, car ce n’est pas le moyen utilisé pour reconnaître un Saint qui est infaillible, la méthode a changée durant les siècles, mais la validation de la canonisation par le Pontife Romain).

    Nous avons également Benoit XVI qui dit que « Gaudium et Spes » est un contre-Syllabus. C’est donc qu’il connait le Syllabus et revendique que sa position est contre ce même Syllabus. Il revendique son hérésie formelle, il ne s’est pas rétracté.

    Puis tous les documents qui les condamnent autres que le Syllabus, ils les connaissent très bien, je vais vous citer une partie du livre « Mystère d’iniquité – enquête théologique, historique et canonique » ( http://resistance-catholique.org/mystere-iniquite/Mystere-dIniquite.pdf ), que vous devriez lire en entier d’ailleurs, je n’ai jamais trouvé de réfutation sérieuse de cet ouvrage : « « Roncalli, Montini, Luciani et Wojtyla connaissent parfaitement la doctrine catholique.
    La preuve :
    • Le serment antimoderniste qu’ils ont prêté (voir chapitre 4.2) et…
    • Les références en bas de page de leurs propres écrits !

    Au § 2 de Dignitatis humanae (document lu et approuvé par Montini), on rencontre, en effet, un renvoi à l’encyclique Libertas du pape Léon XIII, dans laquelle la liberté religieuse est formellement condamnée !

    Et au § 6 de Dignitatis humanae figure en note une référence à l’encyclique Immortale Dei, où Léon XIII condamne la séparation de l’Église et de l’État !

    De même, l’encyclique Mortalium animos de Pie XI, qui condamne à l’avance le faux œcuménisme de la secte conciliaire, figure en référence en bas de page du nouveau code (invalide et hérétique) de droit canonique, promulgué le 25 janvier 1983 par Wojtyla (Pontificia commissio Codici juris canonici authentice interpretando : Codex iuris canonici auctoritate Joannis Pauli PP. II promulgatus fontium annotatione et indice analytico-alphabetico auctus, Cité du Vatican 1989, note en bas de page du canon 755, §1).
    De même, dans le Catéchisme de l’Église catholique (si cher à Wojtyla qu’il l’a imposé à tous les conciliaires), on rencontre des références à des documents pontificaux diamétralement opposés aux hérésies wojtylienne :
    • Pie VI : bref Quod aliquantum du 10 mars 1791, condamnant les droits de l’homme ;
    • Pie IX : encyclique Quanta cura du 8 décembre 1864, proscrivant les erreurs modernes (dont la liberté religieuse) ;
    • Léon XIII : encyclique Diuturnum du 29 juin 1881, encyclique Immortale Dei du 1er novembre 1885, encyclique Libertas du 20 juin 1888, interdisant la séparation de l’Église et de l’État ;
    • Pie XI : encyclique Quas primas du II décembre 1925, sur le Christ-Roi;
    • Pie XII : encyclique Mystici corporis du 29 juin 1943, contre une fausse conception de l’Église ;
    • Conciles œcuméniques de Nicée I et II, Constantinople I, II, III et IV, Éphèse,
    Chalcédoine, Latran IV et V, Lyon II, Vienne, Constance, Florence, Trente et Vatican II.

    Avec un tel bagage culturel, Wojtyla est assurément au courant de la doctrine chrétienne ! Toutes ces références aux papes et conciles prouvent incontestablement qu’il CONNAÎT le magistère. C’est donc en pleine CONNAISSANCE DE CAUSE qu’il s’y OPPOSE. C’est pourquoi sa PERTINACITÉ est plus qu’évidente – à condition de bien vouloir ouvrir les yeux et regarder la réalité en face… »

    Donc voilà, déjà je ne pars pas de votre postulat comme quoi nous ne pouvons pas déclarer d’hérésie formelle. Vous croyez que c’est impossible, moi non.

    Ensuite, vous soulevez ceci : « 2. Qu’est-ce qu’un fait, prétendument objectivement constatable par tous (bien que cela puisse se discuter), que le « pape » est hérétique, possède comme pouvoir vous permettant de ne plus le reconnaître comme pape ? »
    Puis : « 3. Un fidèle (ou même un clerc) peut-il décider de son propre chef de ne pas reconnaître le pape élu par le conclave (vous en connaissez un conclave non catholique vous ? ), et si oui, d’où détient-il l’autorité nécessaire pour justifier cette non-reconnaissance ? »

    Canon 188 sur la renonciation tacite d’une charge : « En vertu d’une renonciation tacite admise par le droit lui-même, n’importe quel office est vacant par le fait même et SANS AUCUNE AUTRE DECLARATION, si le clerc […] 4° se détache (defecerit) publiquement de la foi catholique ». Se détache de la Foi Catholique ne veut pas forcément dire apostat de la Foi Catholique mais un hérétique se détache également, ainsi qu’un schismatique. Un apostat renie TOUT de la Foi et sort évidemment de l’Eglise. Un hérétique nie au moins l’une des vérités à croire et sort aussi de l’Eglise.

    Catéchisme du Concile de Trente chapitre dixième au paragraphe 3 intitulé « Qui sont ceux qui n’appartiennent pas à l’Église » : « De ce que nous venons de dire il résulte que trois sortes de personnes seulement sont exclues de l’Église : premièrement les infidèles, ensuite les hérétiques et les schismatiques, et enfin les excommuniés. » Notre problème s’intéresse au second cas, voici ce qui y est dit : « […] les hérétiques et les schismatiques, parcequ’ils l’ont abandonnée (l’Église), et que dès lors ils ne peuvent pas plus lui appartenir qu’un déserteur n’appartient à l’armée qu’il a quittée. Cependant, on ne saurait nier qu’ils ne restent sous sa puissance. Elle a le droit de les juger, de les punir, de les frapper d’anathème. » Autre part dans ce même chapitre nous lisons : « On n’est pas hérétique par le fait seul qu’on pèche contre la Foi, mais parcequ’on méprise l’autorité de l’Église, et qu’on s’attache avec opiniâtreté à des opinions mauvaises. » Des opinions mauvaises, c’est à dire contre la Foi enseignée, suffissent pour se détacher de la Foi.

    Aussi, la Bulle de Paul IV « Cum ex apostolatus Officio » de 1559 fait partie des sources du canon 188 de 1917 ! Personne ne l’a abrogé, pour preuve vous avez le scan du code en latin dans « Mystère d’Iniquité » aux pages 177 à 179 avec la Bulle de Paul IV en référence du canon. Elle est même la source de quinze autres canons ( 167, 188, 218, 373, 1435, 1556, 1657, 1757, 2198, 2207, 2209, 2264, 2314, 2316… ). Dire qu’elle est abrogée est un mensonge. En plus dans cette Bulle il est bien écrit qu’elle est valable à perpétuité et que ceux qui vont contre cette Bulle encourrent l’indignation des Apôtres Saint Pierre et Saint Paul.

    Le canon 188 parle d’une renonciation tacite si détachement public de la Foi (hérésie manifeste) de n’importe quel office, donc même l’office de la Papauté. Nous en avons l’assurance car la Bulle de Paul IV parle explicitement d’une défection de l’office de la Papauté, du fait de l’hérésie (voir plus bas).

    Et voici ce qui nous autorise à ne pas reconnaître les pseudo-pontifes comme Pape, c’est une invalidité de Conclave. L’élection d’un Pontife Romain est clairement de droit divin, mais cela ne concerne que les élections valides. Il existe des cas où l’élection peut être invalide : « Sont éligibles tous ceux qui, de droit divin ou ecclésiastique, ne sont pas exclus. Sont exclus les femmes, les enfants, les déments, les non-baptisés, les hérétiques et les schismatiques » (Raoul Naz : Traité de droit canonique, Paris 1954, t. 1, p. 375, repris par le Dictionnaire de théologie catholique, article « élection »). Un hérétique qui est élu fait que l’élection est invalide. Paul IV confirme tout cela dans sa Bulle qui est toujours en vigueur :

    § 6. – Nous ajoutons que si jamais il advient qu’un Évêque, même ayant fonction d’Archevêques, de Patriarche ou de Primat ; qu’un Cardinal de l’Église romaine, même Légat, qu’un Souverain Pontife même, avant leur promotion ou leur élévation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dévié de la foi catholique ou sont tombés dans quelque hérésie, la promotion ou l’élévation – même si cette dernière a eu lieu dans l’entente et avec l’assentiment unanime de tous les Cardinaux – est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu’elle est devenue valide ou qu’elle devient valide parce que l’intéressé accepte la charge, reçoit la consécration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l’administration, ou par l’intronisation du Pontife romain lui-même ou par l’adoration devant lui ou par la prestation d’obéissance à lui rendue par tous ou par quelque laps de temps écoulé pour ces actes : on ne pourra la tenir pour légitime en aucune de ses parties et elle ne confère ni ne peut être censée conférer quelque pouvoir d’administration au spirituel ou au temporel à de tels hommes promus Évêques, Archevêques, Patriarches ou Primats, ou élevés au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
    Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en découle, tout est sans valeur et ne confère aucune autorité, aucun droit à personne. Ces hommes ainsi promus et élevés seront par le fait même, sans qu’il faille quelque déclaration ultérieure, privés de toute dignité, place, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir, même si tous et chacun de ces hommes n’a dévié de la foi, tombant dans la schisme ou l’hérésie, qu’après son élection, soit en le suscitant, soit en l’embrassant.

    §.7. – Les sujets tant clercs séculiers et réguliers que laïcs, y compris les Cardinaux qui auraient participé à l’élection du Pontife romain déjà hors de la foi catholique par hérésie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordé l’obéissance et fait hommage ; le personnel du Palais, les préfets, capitaines et autres officiers de notre Ville-Mère et de tout l’État ecclésiastique ; ceux qui se seraient liés et obligés par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et élevés pourront toujours se dégager impunément de l’obéissance et du service envers eux et les éviter comme des magiciens, païens, publicains, hérésiarques ; ces mêmes sujets pourront néanmoins demeurer attachés à la fidélité et à l’obéissance des futurs Évêques, Archevêques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s’ils veulent continuer à gouverner et à administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et élevés, ils pourront faire appel contre eux au bras séculier et si à cette occasion ils se retirent de la fidélité et de l’obéissance envers ces hommes promus et élevés, ils n’encourront pas, comme ceux qui déchirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

    Le paragraphe 6 dit qu’un hérétique élevé au souverain pontificat ne doit pas être considéré comme Pape, l’élection étant invalide.
    Le paragraphe 7 dit que de simples clercs et de simples laïcs peuvent se dégager impunément de ces antipapes qui ne doivent être considérés que comme hérésiarques, païens etc…

    Il est vrai que nous n’avons pas le droit de juger un Pontife. Paul IV le dit lui-même dans cette même Bulle : « […] Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement à écarter de la bergerie du Seigneur ceux qui, à notre époque, livrés aux péchés, confiant en leurs propres lumières, s’insurgent avec une rare perversité contre la règle de la vraie foi […], s’ils dédaignent d’être disciples de la vérité, ils ne doivent pas continuer à enseigner l’erreur. […] Il ne faut pas que l’on puisse reprocher au Pontife romain de dévier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; […] il est le juge universel et n’a à être jugé par personne ici-bas. ». Paul IV dit bien qu’un hérétique ne peut pas être Pape et que c’est bien pour cette raison que l’on peut juger, désobéir, à un hérétique qui se fait passer pour Pape. Vous avez justement cité Grégoire VII contre « Ieschoua Incorrect » : « « 23. Le pontife Romain, s’il a été canoniquement élu, est fait saint (*), de manière indubitable, par les mérites de saint Pierre (…) Ainsi qu’il est écrit dans les décrets du pape Symmaque. Quod Romanus pontifex, si canonice fuerit ordinatus, meritis beati Petri indubitanter effecitur sanctus testante sancto Ennodio Papiensi episcopo ei multis sanctis patribus faventibus, sicut in decretis beati Symachi pape continetur. » (Grégoire VII (+1085), Dictatus papae). ». Il est bien écrit « s’il est canoniquement élu » ! Mais un hérétique n’est pas canoniquement élu justement. Le droit divin ne s’applique pas à une élection invalide. Canonique et légitimement c’est synonyme.

    Le Pontife Romain n’a JAMAIS dévié de la Foi (même Honorius, Libère etc…) tout ceci ce sont des arguments qui ont été démontés lors du Concile Vatican I en 1870, et faits par des gens qui ne voulaient pas la promulgation du dogme de l’infaillibilité pontificale, des libéraux. Vous répétez les arguments des libéraux. Voici ce que dit Pie IX dans « Pastor aeternus » : « On ne peut, en effet, négliger la parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui dit : ‘Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église’ [Mt 16, 18]. Cette affirmation se vérifie dans les faits, car la religion catholique a TOUJOURS été gardée SANS TACHE dans le Siège apostolique. » Vous pouvez acheter ce livre aux Editions Saint Rémi : « L’histoire et l’infaillibilité des Papes » (approuvé par Pie IX dans un Bref), qui démonte toutes les calomnies faites à l’encontre des Papes dont Honorius, Libère, Jean XXII etc… Description de l’ouvrage : « Recherches critiques et historiques sur les actes et les décisions pontificales que divers écrivains ont cru contraires à la foi. Cet ouvrage savant a acquis une autorité certaine car il est précédé d’un bref de Pie IX et de plusieurs approbations d’évêques. Le lecteur admirera la profonde doctrine de l’auteur et les discussions savantes et lumineuses au moyen desquelles il jette beaucoup de jour sur des faits que l’esprit de parti a cherché à obscurcir et à dénaturer. Il attaque de front toutes les difficultés et il y répond avec une force d’érudition et de raisonnement qui dissipe tous les nuages. Cette réédition tombe bien à propos au milieu des sophismes renouvelés de ceux qui cherchent dans les poubelles de l’histoire de quoi gauchir le dogme de l’infaillibilité pontificale. » http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=1452&PSRC=%2F

    En résumé : aucun Pape n’a été hérétique avant Vatican II. Les Papes depuis Vatican II sont hérétiques manifestes. Leur élection est invalide à cause de l’hérésie. Ils sont antipapes. Au moins reconnaissez-le pour François, on pourrait se mettre d’accord.

    Sur la thèse de Cajetan, elle date de 1511 et St Robert Bellarmin (docteur de l’Eglise universelle) s’est positionné contre celle-ci un peu plus tard dans De Romano Pontifice, livre II, chap. 30, il a écrit: « La quatrième opinion (note : donc l’une des 5 hypothèses étudiées par lui comme je l’ai dit dans mon précédent message) est celle de Cajetan, selon laquelle le Pape manifestement hérétique n’est pas déposé ipso facto, mais peut et doit être déposé par l’Eglise. À mon avis, cette opinion ne peut se défendre. Puisqu’à prime abord, il est prouvé, avec arguments d’autorité et de raison, que l’hérétique manifeste est déposé ipso facto. L’argument d’autorité est tiré de Saint Paul (Tite, c. 3), lequel ordonne que soit évité l’hérétique après deux avertissements, c’est-à-dire après qu’il se soit manifesté obstiné, et donc avant toute excommunication ou sentence juridique. Et c’est ce que Saint Jérôme écrit, en ajoutant que tous les autres pécheurs sont exclus de l’Eglise par sentence d’excommunication, tandis que l’hérétique, de par son son propre mouvement, s’exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ. Maintenant, un Pape demeurant Pape ne peut être évité, alors comment donc serions-nous tenus d’éviter notre propre tête ? Comment pourrions-nous nous séparer nous-mêmes d’un membre qui nous est uni ? » http://pelagiusasturiensis.wordpress.com/de-romano-pontifice-de-saint-robert-bellarmin-avec-commentaires/ Les deux avertissements sont dépassés depuis longtemps. Combien d’avertissements a donné Mgr Lefebvre?

    Paul IV dans sa Bulle de 1559 donne raison à St Robert Bellarmin et donne tort à Cajetan (qui n’a pas été canonisé d’ailleurs).
    Pie IX s’est aussi beaucoup servi de De Romano Pontifice pour établir le dogme de l’infailibilité pontificale, il est dans les sources.
    Il est faux de dire que l’opinion commune des Pères est celle de Cajetan et Suarez. Depuis 1870, nous sommes certains que le Saint Siège reste pur, sans tache et pour toujours (« Pastor aeternus », déjà cité). Le Vicaire du Christ a tranché sur les différentes opinions théologiques à ce sujet. Implicitement, cela veut dire qu’un hérétique ne peut pas être Pape, c’est une conclusion théologique certaine. Donc rejet de la thèse de Cajetan, adoption de la thèse de Saint Robert Bellarmin, qui lui a été canonisé par Pie XI comme vous l’avez bien noté, au contraire de Suarez et de Cajetan.

    J’aimerais finir en répondant également à ce que vous avez dit dans ce fil, nous disant que nous sommes anathèmisés à cause de cette déclaration de « Pastor aeternus » : « Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Eglise universelle, qu’il soit anathème. » Je pense que vous avez compris que je ne dis pas le contraire, je suis complètement d’accord avec Pie IX sur une succession de droit divin, mais bien évidemment pour une élection VALIDE ! Je ne dis pas non plus que nous n’aurons plus de successeurs ! L’élection valide se fait attendre mais je crois en un successeur élu validement à venir, et que cela se fera à Rome. Donc voilà, il n’y a pas d’anathème.

    Le siège est vacant entre deux élections valides. La dernière est celle de Pie XII, nous attendons toujours la suivante…

    En espérant vous avoir éclairé.

    Le disciple pénitent

    PS : Merci de parler de manière plus détendue à l’avenir, que ce soit du côté des anti-sédévacantistes que des sédévacantistes.

  70. Pélikan permalink
    5 mars 2014 23:26

    Gerdil merci de rappeler ce que dit le cardinal Cajetan : « Quand Pierre, devenu hérétique incorrigible est déposé par l’Eglise, il est jugé et déposé par une puissance supérieure non à la Papauté mais à l’union entre la Papauté [MATIERE] et Pierre[FORME]. » (Cardinal Cajetan, De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii, c. XX .1511).

    C’est exactement la thèse de Mgr Guérad des Lauriers, l’hypothèses étant effectivement que des papes hérétiques, sont papes matériellement, mais non formellement (« papa materialiter non formaliter »), faisant qu’on ne peut parler réellement de sede vacante (siège [pontifical] vacant) du fait que ces hommes remplissent en puissance le rôle de papes.

    A ce titre cette possible – car rien ne prouve que cette séparation entre matière et forme ait été accomplie – sédéprivation de la charge pontificale, contrairement au sédévacantisme qui va beaucoup trop vite et trop loin, brisant la lignée successorale pétrinienne, permet une continuité si jamais le pape répudie le modernisme et revient au catholicisme, et protège la papauté dans sa plénitude.

    • 5 mars 2014 23:36

      @Pélikan

      Salutations,

      Je répète Saint Robert Bellarmin (que j’ai cité dans mon message précédent que vous n’avez pas pu lire, n’ayant pas encore été validé au moment de l’écriture de votre message) qui se positionne explicitement contre Cajetan : « La quatrième opinion est celle de Cajetan, selonrobert-bellarmin-face laquelle le Pape manifestement hérétique n’est pas déposé ipso facto, mais peut et doit être déposé par l’Eglise. À mon avis, cette opinion ne peut se défendre. Puisqu’à prime abord, il est prouvé, avec arguments d’autorité et de raison, que l’hérétique manifeste est déposé ipso facto. L’argument d’autorité est tiré de Saint Paul (Tite, c. 3), lequel ordonne que soit évité l’hérétique après deux avertissements, c’est-à-dire après qu’il se soit manifesté obstiné, et donc avant toute excommunication ou sentence juridique (1). Et c’est ce que Saint Jérôme écrit, en ajoutant que tous les autres pécheurs sont exclus de l’Eglise par sentence d’excommunication, tandis que l’hérétique, de par son son propre mouvement, s’exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ (2). Maintenant, un Pape demeurant Pape ne peut être évité, alors comment donc serions-nous tenus d’éviter notre propre tête ? Comment pourrions-nous nous séparer nous-mêmes d’un membre qui nous est uni ? » (De Romano Pontifice, livre II, chap. 30)

      « De Romano Pontifice » de Saint Robert Bellarmin avec commentaires

      Et : « « Conséquemment, l’opinion qui est vraie est la cinquième, selon laquelle le Pape manifestement hérétique cesse de lui-même d’être Pape et la tête, de la même manière qu’il cesse d’être un chrétien et un membre du corps de l’Eglise; et pour cette raison, il pourrait être jugé et puni par l’Eglise. C’est la sentence de tous les anciens Pères, qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction, et c’est explicitement celle de Saint Cyprien… » (De Romano Pontifice II, 30.).

      De la résistance au sédévacantisme‏

      Tout cela est une réfutation de la thèse de Cassiciacum.

    • Pélikan permalink
      7 mars 2014 01:36

      @ Le disciple pénitent

      Je connais cet argument, dont Calixte vient de remarquablement démontrer le caractère infondé par les nouvelles dispositions de Pie XII par rapport à la bulle de Paul IV, je n’y reviens donc pas.

      Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

      Je rappellerais simplement pour ma part, ce qui va dans le sens de la conclusion de Calixte sur la promesse de Notre Seigneur au sujet de la permanence de la succession apostolique au sein de l’Eglise, ce que soutenait, avec grande pertinence, le Père Guérard des Lauriers.

      Je rajoute que nombreux de ceux qui nous critiquent, en prétendant réfutée la thèse de Cassiciacum, ce qui est faux, seraient bien inspirés de conserver ceci en mémoire :

      “L’Apostolicité est une note, permanente comme l’est l’Église elle-même. Il faut donc tenir absolument la norme, sans laquelle la succession apostolique se trouverait OBJECTIVEMENT interrompue. Cette règle, impérieuse et évidente, est la suivante. La personne physique ou morale qui a, dans l’Église, qualité pour déclarer la vacance TOTALE du Siège apostolique est IDENTIQUE à celle qui a, dans l’Église, qualité pour pourvoir à la provision du même Siège apostolique. Qui déclare actuellement : « Mgr Wojtyla [on peut écrire Mgr ou même l’abbé Begoglio] n’est pas pape du tout [pas même MATERIALITER] », doit : ou bien convoquer le Conclave [!] ou bien montrer les lettres de créance qui l’instituent directement et immédiatement Légat de Notre-Seigneur Jésus-Christ [!!]. Ces dernières observations montrent suffisamment que la portée objective de la question : « l’occupant du Siège apostolique est-il ou non « pape » MATERIALITER ? » est tellement hors de nos prises, que concrètement et réellement, la réponse à cette question n’a guère d’impact sur le comportement effectivement possible du fidèle attaché à la Tradition.” (Entretien, in Le problème de l’autorité et de l’épiscopat dans l’Eglise, Centro Librario Sodalitium, mai 1987).

      Et si la question est tellement « hors de nos prises » que concrètement et réellement, « la réponse à cette question n’a guère d’impact sur le comportement effectivement possible du fidèle attaché à la Tradition », alors chaque catholique doit reconnaître qu’au moins matériellement, il y a bien un pape à Rome.

      Tout ceci est ainsi une réfutation de votre thèse sédévacantiste erronée.

  71. 7 mars 2014 00:28

    Le disciple pénitent,

    Merci de votre réponse détaillée, vous n’avez pas fui la « question » (si je puis dire) – ou plus exactement les questions de notre ami Gerdil (parti en retraite de Carême), contrairement à de nombreux partisans des thèses que vous défendez, se contentant de vociférations aussi inutiles que stériles.

    Par ailleurs, avant que d’aller plus loin, je tiens à vous signaler que je me félicite de votre ton mesuré pour traiter du sujet, exposant votre position avec clarté et dans un bon état d’esprit ; c’est heureux et change de ce dont nous avons l’habitude, ici comme dans d’autres espaces virtuels – et sur ce point d’ailleurs, je pense, et vous en conviendrez sans doute, que les méthodes et manières utilisées par le camp sédévacantiste pour dénoncer l’Eglise moderne et ses pontifes, font un tort considérable à votre cause et vous ferment toute volonté d’écoute bienveillante devant des propos grossiers et outrageants, blessants y compris pour « l’Eglise en ordre » (sic). Car en attaquant ainsi avec une telle virulence les symboles de la catholicité, se crée et s’installera inévitablement une distance irréparable dans les âmes avec Rome, rendant presque impossible un retour à un comportement pieux et saint de certains fidèles envers le centre de la chrétienté. Cet aspect des choses n’est pas à négliger.

    J’en viens à vos arguments.

    Vous exposez, non sans une certaine habileté, l’éloignement des pontifes contemporains, depuis Pie XII, d’avec l’enseignement traditionnel et séculaire.

    Sur ce point nous sommes entièrement d’accord.

    Sauf, et c’est sur ce « sauf » que se joue notre première divergence qui va être suivie de plusieurs autres, car les erreurs, à juste titre désignées comme telles par vos soins, peuvent difficilement être regardées comme des hérésies formelles.

    Des distances, des sottises, des propos infondés, des légèretés, des égarements nourris de la mauvaise farine moderniste tant que vous voudrez. Mais des hérésies, là c’est autre chose !

    Je veux dire c’est autre chose du point de vue formel, et les déclarations douteuses des papes modernes, fort heureusement, restent à l’état de déclarations, certes contraires à l’enseignement de toujours, mais n’attaquent cependant pas la suite séculaires des dogmes principaux. On est clairement dans des divagations de type moderniste, dont vous listez les éléments principaux, mais point dans « l’hérésie » objective, c’est-à-dire la négation avec pertinacité d’un point touchant aux dogmes ; disons que le climat moderniste favorise cette pente glissante vers l’hérésie, notamment avec la liberté religieuse, mais pour l’heure nous en sommes encore à une relative distance.

    Pourquoi ?

    Parce que vous ne percevez pas que « Magistère Ordinaire » et « Magistère Extraordinaire » sont tous deux infaillibles mais d’une manière différente et selon les circonstances et situations. Leur infaillibilité est donc soumise à « condition », raison pour laquelle on parle d’infaillibilité conditionnelle.

    I. « Magistère Ordinaire » et « Magistère Extraordinaire » sont tous deux infaillibles mais d’une manière différente.

    Le problème initial, et il n’y a nulle conception à « géométrie variable de l’infaillibilité » en cela, vient de l’orientation pastorale du concile. Certes, « pastoral » ne s’oppose pas à « doctrinal ». Ce concile est authentiquement théologique. Néanmoins, Vatican II n’a pas posé de définition dogmatique nouvelle qui engagerait la foi de façon normative sous la forme d’un dogme, voilà la difficulté que vous ne pouvez nier mais que vous évitez, car elle gêne votre démonstration.

    En effet Vatican II fut un acte du Magistère authentique mais non infaillible, guidé, de surcroît, selon Franzlin, par des évêques non éminents : « amore et studio doctrinae ab Apostolis traditae ac pari detestatione mnis novitatis » (Franzlin, De Divina Traditione, thèse IX), c’est-à-dire non guidés par l’attachement à la Tradition et l’horreur de toute nouveauté, mais bien plutôt éminents : « amore et studio momnis novitatis ac detestatione doctrinae ab Apostolis traditae », c’est-à-dire par un prurit de nouveautés et par la détestation de la Tradition.

    Il importe d’insister sur le fait qu’un enseignement du Pape ou d’un Concile n’entraîne pas ipso facto une obéissance inconditionnelle : « celle-ci dépend et est proportionnée à l’intention avec laquelle le Magistère entend engager son autorité. » (I. Salaverri, Sacrae Theologiae Summa, cit., t.I, tr. III, I.II, § 637, p. 578).

    Certains des pouvoirs du Magistère sont infaillibles, les autres ne le sont pas ; ils sont donc… faillibles.

    C’est ce que dit Mgr Journet dans « l’Eglise du Verbe Incarné » dont le texte date de 1941, professeur de théologie dogmatique :

    « Le degré avec lequel le Magistère s’exprime dépend donc encore une fois de la volonté, de l’intention du Pape et des Évêques unis à lui. Il n’y a pas de coïncidence définitive entre Magistère extraordinaire et Magistère infaillible. » (Cf. C. Journet, L’Église du Verbe Incarné, p. 531).

    Pour que l’Église ait une base certaine, une continuité et une perpétuelle unité dans la fidélité au Seigneur Jésus-Christ, il fallait que les actes essentiels des Pasteurs de l’Église soient nécessairement et indubitablement efficaces, suivis de leurs effets divins. Ces actes relèvent de pouvoirs infaillibles, assistés inconditionnellement par l’Esprit-Saint. Les autres présentent une grande contingence et dépendent aussi bien de la fragilité de l’homme que de l’assistance de l’Esprit de Dieu ; ils émanent de Pouvoirs moindres, où doit s’opérer un discernement.

    Grégoire XVI dans le bref Quo Graviora, s’interrogeait pour savoir si : “L’Eglise, qui est le fondement et la colonne de la vérité, pourrait-elle donc commander, concéder, permettre, ce qui causerait la ruine des âmes et tournerait au déshonneur et au détriment d’un sacrement institué par le Christ ? ” La réponse est évidemment négative, mais puisque Vatican II s’est mis à soutenir des propositions pastorales, morales et liturgiques insensées, que le poison moderniste s’est diffusé, lors du dernier concile, dans l’Eglise, cela signifie que cette dernière a été privée un instant du discernement de l’Esprit Saint, et pour notre humilité, qu’elle fut – un temps – l’objet d’une violente attaque organisées par les forces de l’Adversaire. Mais l’édifice ne s’est pas complètement écroulé. Reste le siège de Pierre, intact, non renversé sur le plan institutionnel, et c’est là une immense grâce et la certitude que rien n’est perdu, que tout peut demain ressurgir par un rétablissement de la Tradition.

    Je vous rappelle, que la notion de Magistère Authentique « conditionnellement infaillible » est traditionnelle.

    Une loi disciplinaire possède sa validité juridique dans l’Eglise tant qu’elle n’a pas été remplacée par une nouvelle. Elle ne relève pas de l’infaillibilité dogmatique. La conception sédévacantiste d’exercice du magistère authentique infaillible est donc plus que critiquable et insolite.

    Paradoxalement, elle a été également inventée par les modernistes avec lesquels se retrouvent en étrange compagnie les partisans de la vacance du Saint Siège, pour donner au Concile une prétendue autorité qui ne correspond pas à l’enseignement issu du magistère ordinaire de l’Église et qui était dépourvu pour certaines questions nouvelles (comme la liberté religieuse), de l’infaillibilité issue du Magistère extraordinaire de L’Église.
    Le Magistère ordinaire est ce que l’Église a enseigné depuis toujours et qui est admis par tous (révélation et tradition de l’Eglise).

    Cet enseignement est infaillible. Il s’agit des vérités contenues dans le Credo et les dogmes promulgués à travers les siècles. Ne pas adhérer à l’une de ces vérités retranche de l’Église.

    Mais le contenu de l’enseignement de l’Église procède également du magistère extraordinaire et concerne les vérités « nouvelles » que l’Église décide un jour d’assortir de l’infaillibilité.

    Un formalisme extrêmement précis est prévu dans ces cas.

    Le dernier exemple en date fut la proclamation du dogme de l’Assomption par Pie XII, vous l’avez rappelé. Même si Pie XII s’est appuyé sur l’infaillibilité du Magistère ordinaire pour conclure « que l’Assomption corporelle au ciel de la bienheureuse Vierge Marie (…) est une vérité révélée par Dieu et, par conséquent, doit être crue fermement et fidèlement par tous les enfants de l’Eglise », en faisant explicitement référence à l’enseignement de Dei Filius (Vatican I) sur l’infaillibilité du magistère ordinaire universel, il n’empêche, et ceci exprimé sans contredire évidemment les affirmations du Saint Père, qu’une formulation explicite de définition doit être, conformément aux usages, présentée comme définition dogmatique pour bénéficier de l’infaillibilité.

    C’est l’usage depuis toujours et Vatican II ne s’y est pas soustrait, ainsi les passages appuyés sur des déclarations papales pour affirmer que le dernier concile n’échappait pas à « l’infaillibilité du magistère ordinaire » ne sont pas empreints, contrairement à vos affirmations, de la solennité nécessaire pour en faire des vérités divines de foi catholique au titre du Magistère extraordinaire.

    Paul VI a explicitement expliqué qu’il n’y avait aucun dogme solennel dans le dernier concile, Benoît XVI également, et Jean Paul II a pu dire de même que seule la tradition était normative pour comprendre Vatican II.

    S’il y avait eu des nouvelles définitions dogmatiques cela ne serait naturellement pas le cas, d’ailleurs le théologien qui fut la véritable cheville ouvrière de tout Vatican II, Yves Congar, l’a également confessé : « Vatican II n’a pas produit de dogme formel. »

    Il importe donc, pour ne pas commettre d’erreur, de bien différencier les trois degrés du Magistère infaillible, nous permettant de comprendre immédiatement de quoi relèvent les actes de Vatican II :

    • 1° Magistère solennel extraordinaire : lorsque l’Eglise définit solennellement un dogme qui ne se trouve pas dans l’Ecriture (Assomption, immaculée conception, royauté de Marie).
    • 2° Magistère solennel : lorsque l’Eglise définit solennellement un dogme qui se trouve dans l’Ecriture (ex : Trinité, divinité du Christ, présence réelle dans l’eucharistie (concile de Trente).
    • 3° Magistère ordinaire : lorsque l’Eglise enseigne voire définit avec un ton neutre (soit par le pape, soit par un concile) des vérités portant sur la liturgie, la morale ou la mission pour prêcher le salut.

    La seule infaillibilité claire, décisive, indiscutable, est donc celle des définitions dogmatiques accompagnées d’anathèmes, promulguées par le Magistère extraordinaire ou solennel que Vatican II se refusa de proclamer.

    L’infaillibilité diffuse du Magistère ordinaire ne couvre que les enseignements dont il n’est discuté par personne qu’ils ont été et sont ceux de toute l’Église enseignante, toujours et partout, reçus comme tels par le peuple fidèle, selon son “ sens de la foi”, sans contestation ni violence. Pour ce qui concerne Vatican II, sa portée dogmatique étant inexistante les conséquences de ses déclarations ne s’appliquent qu’au domaine pastoral et ne peuvent de ce fait entraîner une mise à l’écart des Pontifes romains qui le soutinrent.

    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2012/06/08/leglise-catholique-est-leglise-du-christ/

    De ce fait, pour finir sur ce point, absolument rien de toutes les folies modernes déversées sur nous depuis le dernier concile, et même avant, ne relève, évidemment, du Magistère ordinaire. Même si, par une nouvelle imposture, ceux qui les débitent, avec, pardonnez-moi, mais c’est bien le cas, votre aide complaisante, nous le veulent faire croire !

    Conclusion : Vatican II n’est pas un concile dogmatique, et sa nature a-dogmatique lui confère un simple caractère pastoral qui le définit, anéantissant ainsi vos critiques sédévacantistes et de vos alliés objectifs les modernistes, étrangement unis sur ce sujet !

  72. 7 mars 2014 00:39

    II. La Bulle de Paul IV n’a plus de validité

    L’objet du sujet qui nous va nous occuper présentement, n’est plus de savoir si un vrai Magistère de l’Eglise Catholique peut enseigner l’erreur voire l’hérésie, puisque nous savons que l’infaillibilité se distingue en 3 niveaux, les enseignements depuis Vatican II, relevant du Magistère ordinaire est « conditionnellement infaillible, mais de se demander si les censures disciplinaires de Paul IV ont, oui ou non, encore force de loi dans l’Eglise ?

    Et à cette question, que cela vous plaise ou non, la réponse est négative depuis le 8 décembre 1945 et la promulgation par Pie XII de la Constitution Apostolique Vacantis Apostolicae Sedis, qui a rendu définitivement caduque la bulle de Paul IV.

    Voyons vos arguments qui, je vous le précise, s’opposent directement aux décisions du vénérable Pie XII.

    a) Nature de la Bulle de Paul IV

    Vous devriez savoir que dès la fin de 1558, le bruit courait déjà que Paul IV préparait une bulle pour retirer tout droit d’élection actif et passif dans les conclaves aux cardinaux convaincus d’hérésie ou à ceux mêmes qui avaient été soumis à l’Inquisition pour simple soupçon d’hérésie ceci dans un seul but, afin d’écarter son rival de toujours le cardinal Morone, qui avait usé de pédagogie envers les protestants, et surtout failli être élu pape, puis fut écarté suite à l’intervention d’un préfet du Saint Office de l’Inquisition, un certain cardinal Carafa…qui deviendra lui-même le futur Paul IV !

    Le 8 février 1559, le Pape fit lire au Consistoire un document préparatoire. Il n’insista cependant pas car les cardinaux furent récalcitrant face à de telles dispositions insensées, et déclarèrent, pour mettre en garde Paul IV contre son projet erroné, que l’homme le meilleur pourrait avoir un ennemi au sein du conclave qui l’accuserait du pire gratuitement afin de s’en débarrasser. À la suite de cela, la bulle fut donc encore une fois remaniée. Dans la teneur où elle fut souscrite, le 15 février, elle déclarait pourtant, contre l’avis des cardinaux, que l’élection d’un homme qui aurait, ne fût-ce qu’une fois, erré en matière de foi, ne pouvait être valide. Entourant l’ensemble de son document d’un appareil argumentaire théologique, Paul IV finira ainsi par imposer ses vues afin d’écarter de sa succession son ennemi mortel, Morone l’ami de saint Charles Borromée , en rédigeant le fameux § 6 de Cum ex Apostolatus Officio.

    Cum ex Apostolatus représente donc une très curieuse composition entre ce qu’il est possible d’affirmer, et qui d’ailleurs forme l’essentiel de la bulle et ne pose aucun problème, soit que toute promotion à une charge d’Église sauf celle de pape puisse être rétroactivement déclarée ipso-facto nulle si le prélat est convaincu d’hérésie, et ce qu’il est canoniquement, théologiquement et spirituellement impossible d’affirmer – mais que Paul IV tiendra à introduire par force pour les raisons injustifiables que l’on sait, c’est-à-dire que l’élection d’un pape serait elle aussi déclarée ipso-facto nulle au cas où on le trouverait hérétique, avant ou pendant son pontificat.

    Et ça c’est une déclaration inacceptable au regard de ce qui préside à la loi de l’Eglise depuis Notre Seigneur et saint Pierre, à savoir que le Pontife, et tout ce qui touche à sa personne, et donc en premier son élection, relève du DROIT DIVIN !

    En effet, l’origine du pouvoir pontifical vient directement de Dieu qui a donné au Pape la souveraineté universelle, absolue ; la suprême puissance non seulement dans l’ordre spirituel, mais encore dans l’ordre temporel.

    On le constate, ce qu’écrit de façon quasi « blasphématoire » Paul IV relève d’une erreur profonde du point de vue théologique, puisqu’il suppose l’absence, ou plus exactement l’impuissance du Saint-Esprit dans l’acte d’élection du Vicaire du Christ, et ceci est impossible !

    b) Pie XII a abrogé « Cum ex Apostolatus »

    Ce qu’à parfaitement vu le vénérable Pie XII, c’est que l’objet de la bulle de Paul IV, qui relève d’une intention circonstancielle, d’ailleurs peu reluisante, n’était nullement conforme au droit divin, mais participait dune volonté disciplinaire, et une bulle à caractère disciplinaire ne pouvait en tout état de cause continuer à être intégrée dans les lois canoniques générales manifestant le droit divin de l’élection du Pontife, lois précisément couvertes par l’infaillibilité.

    Ainsi Pie XII, que le sujet travaillait depuis bien des années, voyant en particulier les troubles qui agitaient l’Eglise sur ces questions ayant amené ses prédécesseurs, saint Pie X et Pie XI à légiférer en la matière, rédigea volontairement un texte on ne peut plus clair qui stipule formellement en préambule :

    « Comme il était souhaitable que ces lois relatives à l’élection du Pontife romain, dont le nombre avait augmenté avec le temps, fussent désormais rassemblées en un seul document, et comme quelques-unes, par les changements intervenus, avaient cessé d’être appropriées aux circonstances particulières, Pie X, Notre prédécesseur de pieuse mémoire, décida dans un sage dessein, il y a quarante ans, d’en faire un tri opportun et de les rassembler en publiant la célèbre constitution Vacante Sede Apostolica, le 23 décembre 1904. Cependant Pie XI, de récente mémoire, crut nécessaire de modifier certains chapitres de cette constitution, comme semblaient l’exiger des considérations fondées sur les réalités et les circonstances. Et Nous avons pensé Nous-même que, pour la même raison, il fallait réformer d’autres points. C’est pourquoi, après mûr examen, avec une pleine connaissance et dans la plénitude de Notre pouvoir apostolique, Nous avons résolu de publier et de promulguer cette constitution, qui est la même que celle de Pie X, de sainte mémoire, mais remaniée sur bien des points, « pour qu’elle soit utilisée seule — Nous employons les termes de ce même prédécesseur — par le Sacré Collège des cardinaux, durant la vacance du Siège romain de Pierre et dans l’élection du Pontife romain », et en conséquence d’abroger la constitution Vacante Sede Apostolica, telle qu’elle avait été édictée par Pie X, Notre prédécesseur. » (Vacantis Apostolicae Sedis, 8 décembre 194.

    De la sorte – et on sourira aimablement à vous voir brandir le canon 188, et les articles 22 et 23 du droit canon, articles qui confirment la validité de l’acte relevant du Magistère infaillible effectué par Pie XII -, qui, en effet « ABROGE » la constitution de saint Pie X, qui elle-même avait réformé les anciennes constitutions relatives à l’élection du Saint-Père (dont celle de Paul IV).

    Dès lors seule la Constitution Apostolique de Pie XII, qui a « abrogé » les dispositions antérieures, a autorité pour tout ce qui touche à l’élection du Pontife romain. C’est l’unique document sur lequel doivent à présent s’appuyer les cardinaux.

    Et que dit cet UNIQUE document ayant aujourd’hui autorité depuis Pie XII ?

    Ceci :

    « Aucun cardinal – sous aucun prétexte ou raison d’excommunication, suspense ou interdit, ou sous aucun autre empêchement ecclésiastique – ne peut être exclu de l’élection active et passive du Souverain Pontife. En conséquence, nous suspendons l’effet de telles censures seulement pour les raisons de la dite élection; elles conserveront leurs effet pour tout le reste. » (Vacantis Apostolicae Sedis, 8 décembre 1945).

    Or, Il est tout à fait intéressant de relever que la note 27 du § 34 de la Constitution Apostolique, Vacantis Apostolicae Sedis, qui suit la phrase : « elles conserveront leurs effet pour tout le reste », ne fait aucunement mention de la bulle de Paul IV, mais se réfère à des documents disciplinaires édictés par d’autres Papes : « Clément V, ch. 2, Ne Romani, § 4, de elect. 1, 3, in Clem. ; Pie IV, const. In eligendis, S 29 ; Grégoire XV, const. Aeterni Patris, § 22 ».

    D’ailleurs Pie XII, pour confirmer l’infaillibilité incontestable à l’acte d’élection, précise que dès l’acceptation par l’élu de sa charge, il est immédiatement Pape authentique de droit divin (la référence par Pie XII au Can. 219 est explicite), et toute contestation à son encontre, sous quelque prétexte, concernant « n’importe quelles affaires » avant le couronnement du Pontife, fait encourir à celui qui s’en rendrait coupable, l’excommunication ipso facto.

    Voici ce que précise exactement Vacantis Apostolicae Sedis :

    « § 100. Après l’élection canoniquement faite, le dernier cardinal diacre convoque dans la salle du conclave le secrétaire du Sacré Collège, le préfet des cérémonies apostoliques et deux maîtres des cérémonies. Alors le consentement de l’élu doit être demandé par le cardinal doyen, au nom du Sacré Collège en ces termes : « Acceptes-tu l’élection qui vient d’être faite canoniquement de ta personne comme Souverain Pontife ?» (Léon XIII, const. Praedecessores Nostri). § 101. Ce consentement ayant été donné dans un espace de temps qui, dans la mesure où il est nécessaire, doit être déterminé par le sage jugement des cardinaux à la majorité des votes, l’élu est immédiatement vrai pape, et il acquiert par le fait même et peut exercer une pleine et absolue juridiction sur l’univers entier. (Code de Droit canon, can. CIS 219). Dès lors, si quelqu’un ose attaquer des lettres ou décisions concernant n’importe quelles affaires, émanant du Pontife romain avant son couronnement, Nous le frappons de la peine d’excommunication à encourir ipso facto. (Clément V, ch. 4, De sent, excomm., 5, 10, in Extravag. comm.). » (Vacantis Apostolicae Sedis, 8 décembre 1945).

    Avez-vous lu cher disciple pénitent ?

    « Dès lors, si quelqu’un ose attaquer des lettres ou décisions concernant n’importe quelles affaires, émanant du Pontife romain avant son couronnement, Nous le frappons de la peine d’excommunication à encourir ipso facto ».

    Quelle est la conséquence d’une telle censure qui fait interdiction à quiconque « d’attaquer des lettres ou décisions concernant n’importe quelles affaires, émanant du Pontife romain avant son couronnement » sous peine d’excommunication IPSO FACTO ?

    Celle-ci : Tous les Pontifes depuis Pie XII, qui relèvent des dispositions de la Constitution Apostolique Vacantis Apostolicae Sedis, qui ont été élus validement et reconnus pacifiquement par l’Eglise universelle, doivent être reconnus, sous peine d’excommunication, comme vrais et authentiques Papes de l’Eglise catholique.

    NB. Ce qui est à remarquer, et ce à quoi on sera attentif, c’est que l’ensemble des quinze citations de la bulle de Paul IV contenues dans le recueil des Sources du code de droit canonique, n’ont strictement aucun rapport avec le cas d’un Pape qui a été élu légitimement par le Conclave, rendu saint selon Grégoire VII.

    Examinons en effet les canons qui s’appuient sur la bulle de Paul IV, nous y découvrons des choses fort intéressantes :

    Canon 167 (référence en bas de page au § 5 de la bulle de Paul IV): « Ne sont pas habilités à élire […] 4° ceux qui ont donné leur nom à une secte hérétique ou schismatique ou qui y ont adhéré publiquement ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 373, § 4 (référence au § 5 de Paul IV): « Le chancelier et les notaires doivent avoir une réputation sans tache et au-dessus de tout soupçon ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 1435 (§ 4 et 6 de Paul IV): (concerne la privation des bénéfices ecclésiastiques ou encore la nullité des élections aux bénéfices).
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 1657, § 1 (§ 5 de Paul IV): « Le procureur et l’avocat doivent être catholiques, majeurs et de bonne renommée; les non-catholiques ne sont pas admis, sauf cas exceptionnel et par nécessité ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 1757, § 2(§ 5 de Paul IV): « Sont à récuser comme étant des témoins suspects: 10 les excommuniés, patjures, inrnmes, après sentence déclaratoire ou condamnatoire ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 2198 (§ 7 de Paul IV): « Seule l’autorité ecclésiastique, en requérant parfois l’aide du bras séculier, là où elle le juge nécessaire ou opportun, poursuit le délit qui, par sa nature, lèse uniquement la loi de l’Église; les dispositions du canon 120 restant sauves, l’autorité civile punit, de droit propre, le délit qui lèse uniquement la loi civile, bien que l’Église reste compétente à son égard en raison du péché; le délit qui lèse la loi des deux sociétés peut être puni par les deux pouvoirs ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 2207 (mention dans l’index des Fontes; ce canon correspond, à notre avis, au § 1 de Paul IV): « Le délit est aggravé entre autres causes: 10 par la dignité de la personne qui commet le délit ou qui en est la victime; 20 par l’abus de l’autorité ou de l’office dont on se servirait pour accomplir le délit ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 2209, § 7 (§ 5 de Paul IV): « L’éloge du délit commis, la participation au profit, le fait de cacher et de recéler le délinquant, et d’autres actes postérieurs au délit déjà pleinement consommé peuvent constituer de nouveaux délits, si la loi les frappe d’une peine; mais, à moins d’un accord coupable avant le délit, ils n’entraîntent pas l’imputabilité de ce délit » QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 2264 (§ 5 de Paul IV): « Tout acte du juridiction, tant du for interne que du for externe, posé par un excommunié est illicite; et s’il y a eu une sentence condamnatoire ou déclaratoire, l’acte est même invalide…», Canon 2294 (§ 5 de Paul IV): « Celui qui est frappé d’une infamie de droit est irrégulier, conformément au canon 984, 5°; de plus, il est inhabile à obtenir des bénéfices, pensions, offices et dignités ecclésiastiques, à exercer les actes légitimes ecclésiastiques, un droit ou un emploi ecclésiastique, et enfin il doit être écarté de tout exercice des fonctions sacrées ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 2314, § 1 (§ 2, 3 et 6 de Paul IV): « Tous les apostats de la foi chrétienne, tous les hérétiques ou schismatiques et chacun d’eux: 1 ° encourent par le fait même une excommunication; 2° à moins que, après avoir été avertis, ils se soient repentis, qu’ils soient privés de tout bénéfice, dignité, pension, office ou autre charge, s’ils en avaient dans l’Église, qu’ils soient déclarés infâmes et, s’ils sont clercs, après monition réitérée, que l’on les dépose; 3° s’ils ont donné leur nom à une secte non-catholique ou y ont adhéré publiquement, ils sont infâmes par le fait même et, en tenant compte de la prescription du canon 188, 4°, que les clercs, après une monition inefficace, soient dégradés ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Canon 2316 (§ 5 de Paul IV): « Celui qui, de quelque façon que ce soit, aide spontanément et sciemment à propager 1‘hérésie, ou bien qui communique in divinis [qui assiste à un culte non-catholique] avec les hérétiques contrairement à la prescription du canon 1258, est suspect d’hérésie ».
    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Aucun.

    Deux canons en réalité seulement sur les quinze ont un rapport direct avec le Pontife. Et ils sont importants car confirmant ce que nous ne cessons de souligner.
    Voici le premier :

    Canon 218, § 1 (référence au § 1 de Paul IV): « Le pontife romain, successeur du primat de St. Pierre, a non seulement un primat d’honneur, mais aussi la suprême et pleine puissance de juridiction sur l’Église universelle, concernant la foi et les mœurs, et concernant la discipline et le gouvernement de l’Église dispersée sur tout le globe »

    Et le suivant
    Canon 1556 (§ 1 de Paul IV): « Le premier Siège n’est jugé par personne ».

    QUESTION : Quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ?
    REPONSE : Un rapport important, car le premier explique la prééminence absolue du Saint Père sur l’ensemble de l’Eglise en tous domaines, et le second explique que nulle autorité n’étant qualifiée pour juger le Souverain Pontife en ce monde – puisqu’il ne dépend que du Christ – faute de pouvoir être jugé, il reste donc, s’il advenait qu’il tombe dans l’erreur ou l’hérésie, vrai et légitime Pape de l’Eglise.

    On peut en conclure que les canonistes ne se sont donc pas trompés, bien au contraire, et ont utilisé, dans les cas où elle pouvait avoir un intérêt, cette bulle disciplinaire, montrant bien, dans leur utilisation limitée au simple droit disciplinaire, qu’elle est sans effet sur le droit divin Il est de ce fait très intéressant de souligner que la seule disposition invalidant l’élection qui pourrait se comprendre car ce crime est impardonnable (même si, une fois encore, il faudrait pouvoir établir la preuve formelle avant toute décision, que l’élection a été obtenue par une méthode faussée ce qui pourrait être un motif réel d’invalidation en effet), énoncée par Jules II, dans sa bulle « Cum tam divino » (14 janvier 1503), concerne le crime de simonie :

    « 1. Absolument nulle l’élection qui serait faite par simonie – même si elle résulte du consentement de tous les cardinaux« , cette précision de Jules II : même si elle résulte du consentement de tous les cardinaux est d’ailleurs fondamentale pour le sujet qui nous occupe car montrant, une fois de plus, la valeur suprême, essentielle et incontestable de l’acte de reconnaissance universelle de l’Eglise lors de l’élection du Pontife. La doctrine de l’Église est de ce fait formelle : un élu qui sort légitimement d’un Conclave valide dont il a accepté l’élection, reconnu comme pape par l’Église Universelle par son acte doté de l’infaillibilité divine, est « vrai pape » (Pie XII, Vacantis Apostolicae Sedis), authentique Vicaire du Christ, récipiendaire capital et immédiat de l’infaillibilité de l’Église.


    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/12/19/la-bulle-de-paul-iv-cum-ex-apostolatus-officio-na-plus-de-valeur/

  73. 7 mars 2014 01:06

    III. Le Pontife Romain à très rarement dévié de la Foi, mais il y eut quelques exceptions

    Votre interrogation est absolument légitime, à savoir comment l’Eglise, société surnaturelle fondée par Jésus-Christ, a-t-elle pu s’égarer à ce point, jusqu’à promulguer dans ses actes officiels, quoique dans l’exercice d’un Magistère conditionnellement infaillible, lors du concile Vatican II, des déclarations positivement erronées ?

    Il y a là un mystère, humiliant, montrant que l’épouse de Jésus-Christ, qui est divine et humaine (cette double nature est fatalement oubliée par certains de ceux qui analysent cette crise, dont les partisans de la vacance du Saint Siège), n’est pas exempte de péché, et qu’elle peut, également, si elle n’y prend garde, être infidèle temporairement à certaines périodes de son histoire.

    Cela ne signifie pourtant pas que Satan soit devenu le maître absolu de Rome !
    Il existe encore, fort heureusement, une capacité de redressement car il serait fou d’imaginer que la Divine Providence a définitivement abandonné l’Eglise, la parole du Seigneur étant pour tout catholique une certitude : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu XVI, 18).

    Il faut donc croire, de foi certaine, et d’ailleurs Vatican II n’est pas le seul concile qui soutint quelques erreurs dans l’Histoire :

    Rimini (359), des centaines d’évêques du monde entier se laissent duper par les ariens et si¬gnent une formule susceptible d’une interprétation hérétique : « L’univers gémit et s’étonna d’être arien » (Saint Jérôme).
    • Bâle (1431 – 1443), dissous par le pape.
    Pistoia (1786) tomba dans de nombreuses erreurs: démocratisation de l’Église, réforme de la liturgie, contre les reliques sur l’autel, pour le vernaculaire, réforme de la disci¬pline, infaillibilité attribuée au concile national sans le pape. Le pape Pie VI (constitution Auctorem fidei, 28 août 1794) condamna pas moins de 85 propositions tirées de ses actes.

    Vatican II n’est donc pas un fait tout à fait nouveau, il est nouveau par la nature de ses propositions, il n’est pas nouveau dans sa manière de s’être égaré. Il n’y a nul libéralisme à le constater.

    Le Libellus fidei adressé par Adrien II au VIIIe Concile de Constantinople (Mansi XVI, col. 126) nous maintient sur la bonne voie à ce sujet.

    Évoquant à propos d’Honorius le droit des fidèles à résister au pape prévaricateur, il rappelle qu’il est “ licite ” aux inférieurs de résister aux directives de leurs supérieurs et de rejeter leurs erreurs, dans le seul cas d’hérésie. Il ajoute que pourtant aucun patriarche ni aucun évêque n’aurait, même dans ce cas, le droit de proférer une sentence d’anathème si ce n’est du consentement préalable du Souverain Pontife Lui-même.

    Chacun doit donc résister à l’hérésie et la combattre, même venant d’un pape. Mais pour juger le pape et prononcer une sentence de condamnation contre lui, nul n’est qualifié pour le faire si ce n’est le Christ.

    Et à ce sujet nul besoin « d’inventer avec les libéraux des papes hérétiques » car ces cas existent cependant que vous le vouliez ou non.

    • L’hérésie d’Honorius par exemple ne fait aucun doute. Sans trop s’étendre sur le sujet, il est intéressant de rappeler que lors du Concile de Constantinople III (680-681) à la 13ème session où 43 évêques étaient présents, on condamna tous les « monothélites » : Sergius, Pyrrhus, Paul, Cyrus et Macaire d’Antioche, ainsi qu’Honorius, le pape qui avait approuvé Sergius ! Aucune protestation ne fut élevée à propos de la condamnation d’Honorius, ni de la part des légats, ni de la part du pape en exercice, Léon II. L’erreur d’Honorius fut donc bien regardée comme une faute personnelle et une hérésie du pape. La 18e session promulgua même un décret dogmatique traitant des deux volontés et des deux activités du Christ. Le pape Léon II approuva les décisions du Concile et les fit souscrire par les évêques d’occident qui le reconnurent comme VIe Concile œcuménique, faisant que le pape Léon II admettra bien « l’hérésie » d’Honorius.

    A ce titre, Vatican II, qui n’est pas hérétique mais en soutient la possibilité par une pastorale inexacte, une morale faussée et une réforme liturgique douteuse, n’est pas le seul concile à avoir soutenu des erreurs dans l’Histoire.

    L’autorité est donc au service de la vérité; elle est un moyen pour que la vérité soit communiquée. L’autorité, autrement dit, ne crée pas la vérité, elle la reconnaît, la garde et l’enseigne. Cependant, bien que la défaillance de l’Autorité soit inhabituelle, de rares précédents montrent qu’elle est parfois possible, et la situation actuelle de l’Eglise depuis Vatican II en est un cas de figure exemplaire.

    Une remarque de Mgr de Ségur est utile sur ce point :

    « Si l’esprit de révolte venait à briser quelqu’une des colonnes du temple ; si l’orgueil et la passion venaient à séparer de l’unité catholique quelque prêtre, quelque Evêque, que faudrait-il faire ? Demeurer inébranlable dans la foi de Pierre, dans la foi du Pape infaillible. Là où il est, là est l’Eglise, et là seulement. » (Mgr de Ségur, Le Dogme de l’infaillibilité, 1896).

    Saint Vincent Ferrier nous dit :

    « Nous ne devons pas juger de la légitimité des papes par des prophéties, des miracles et des visions. Le peuple chrétien est gouverné par des lois, contre lesquels les faits extraordinaires ne prouvent rien.» (Saint Vincent Ferrier, De moderno Ecllesiæ schismate).

    Saint Hilaire précise :

    «Le Christ, se tenant dans la barque pour enseigner, nous fait entendre que ceux qui sont hors de l’Eglise ne peuvent avoir aucune intelligence de la parole divine. Car la barque représente l’Eglise, dans laquelle seule le Verbe de vie réside et Se fait entendre, et ceux qui sont en dehors et qui restent là, stériles et inutiles comme le sable du rivage, ne peuvent point le comprendre» (Cornment. in Matth., XIII, n. 1).

    LE SÉDÉVACANTISME EST UN PÉCHÉ MORTEL !

  74. 7 mars 2014 01:13

    IV. La nature de l’Eglise fondée sur le « DROIT DIVIN »

    D’autre part, ce qui ne doit pas être négligé, le rôle de l’Eglise n’est pas simplement d’enseigner la doctrine, il relève également d’une mission bien particulière que l’enseignement n’épuise pas :

    « C’est donc, sans aucun doute, le devoir de l’Eglise de CONSERVER et de propager la doctrine chrétienne DANS TOUTE SON INTÉGRITÉ ET SA PURETÉ. Mais son rôle ne se borne point là, et la fin même pour laquelle l’Eglise est instituée n’est pas épuisée par cette première obligation. En effet, c’est pour le salut du genre humain que Jésus-Christ S’est sacrifié, c’est à cette fin qu’Il a rapporté tous Ses enseignements et tous Ses préceptes ; et ce qu’Il ordonne à l’Eglise de rechercher dans la vérité de la doctrine, c’est de sanctifier et de sauver les hommes. Mais ce dessein si grand, si excellent, la foi, à elle seule, ne peut aucunement le réaliser ; il faut y ajouter le culte rendu à Dieu, en esprit de justice et de piété et qui comprend surtout le sacrifice divin et la participation aux sacrements ; puis encore la sainteté des lois morales et de la discipline. Tout cela doit donc se rencontrer dans l’Eglise, puisqu’elle est chargée de continuer jusqu’à la fin des temps les fonctions du Sauveur : la religion, qui par la volonté de Dieu a en quelque sorte pris corps en elle, c’est l’Eglise seule qui l’offre au genre humain dans toute sa plénitude et sa perfection ; et de même tous les moyens de salut qui, dans le plan ordinaire de la Providence, sont nécessaires aux hommes, c’est elle seule qui les leur procure. » (Léon XIII, Satis Cognitum, 1896).

    On peut de la sorte participer à la communion des sacrements sans pour autant faire partie de la communion des saints et des justes. L’erreur consiste à confondre les deux.

    C’est l’erreur du sédévacantisme : la communion des sacrements appelle nécessairement la communion des saints et des parfaits. Cela est évidemment faux. Cajetan a bien vu où se trouvait le danger.

    Au retour de sa légation en Allemagne, il déclara que Luther se trompait sur ce point précisément, et c’est pour démasquer cette erreur qu’il composa une étude consacrée à la défense du pouvoir pontifical, exégèse du texte de l’Evangile de saint Matthieu, le « Tu es Petrus » où le Christ institue l’Eglise en confiant le pouvoir des clefs à saint Pierre. Cajetan fait la distinction.

    Il y a une différence essentielle entre deux saintetés.

    Sainteté des principes et sainteté des membres. Sainteté du pouvoir, sainteté des offices, donc sainteté des clefs remises par le Christ à saint Pierre. C’est pourquoi le pape pécheur ne cesse pas d’être pape. (Cf Dz 1212, 1213, 1220, 1222, 1224, 1230 : propositions condamnées de Jean Huss par le Concile de Constance (Session 15 du 6 juillet 1415) et par le Pape Martin V (Décret du 22 février 1418).

    L’Eglise conciliaire, qui prêche l’erreur, ne serait-elle plus l’Eglise du Christ ?

    Cette proposition est fausse, téméraire et scandaleuse.

    L’Eglise reste l’Eglise malgré les erreurs du concile, ceci en vertu des promesses du Christ de ne jamais abandonner son épouse (Matthieu XVI, 18).

    Si Vatican I souligna le risque possible d’erreur lorsque le Pape s’exprime en dehors du cadre de l’infaillibilité, ce qui est bien la forme prise par tous les actes de Vatican II et les déclarations des Papes conciliaires, pourquoi vouloir conférer une infaillibilité à des enseignements qui d’eux-mêmes stipulent qu’ils n’ont pas de caractère contraignant sur le plan doctrinal ?

    En toute sagesse, il appartient donc de ne pas imputer à l’Eglise, comme si c’était elle qui en était l’auteur, des attitudes, des actes, des discours qui ne sont que des positions, des opinions exprimées par des dignitaires, fussent les plus élevés hiérarchiquement, de la sainte institution, mais qui n’en restent pas moins relatifs et faillibles.

    Qui plus est, ce qui est consolant, nous savons par s. Thomas, que les sacrements ne sont pas affectés par l’éventuelle perte de la foi des ministres de l’Eglise :

    « De même que la charité du ministre n’est pas requise pour l’accomplissement du sacrement, puisque les pécheurs peuvent administrer les sacrements … la foi n’est pas davantage requise ; et un infidèle peut procurer un vrai sacrement du moment que toutes les autres conditions nécessaires sont réalisées; (…) il peut donc, en dépit de son incroyance, avoir l’intention de faire ce que fait l’Église, tout en croyant que cela ne sert de rien. Une telle intention suffit pour le sacrement, car, nous l’avons vu le ministre du sacrement agit comme représentant de toute l’Église dont la foi supplée ce qui manque à la sienne. » (St. Thomas, Summa, p. III, qu. 64, art. 9, c. et ad 1).

    Méditons également ces lignes du cardinal Pie, qui montrent que le Pape peut parfois faillir dans ses jugements :

    « Jésus- Christ a promis à ses apôtres, et par dessus tout au chef des apôtres, d’être avec eux jusqu’à la consommation des siècles. Toutefois, les successeurs des apôtres (les évêques) n’ont point hérité de l’infaillibilité, ni surtout de l’impeccabilité ; et le successeur de Pierre lui-même, infaillible dans la doctrine, peut se montrer plus ou moins sage, plus ou moins fort en face des difficultés qui surgissent, des solutions qui sont proposées, des déterminations qui doivent être prises. » (Mgr Pie, œuvres de Mgr de Poitiers, Tome IV, p. 270).

    C’est ce que souligne, de façon essentielle, Cajetan :

    « Pierre a bénéficié d’une révélation divine, il a été proclamé bienheureux, il a été surnaturellement affermi dans sa foi; et c’est grâce à tout cela que le Christ l’a choisi comme chef de son Eglise. Le Christ ne dit pas qu’il édifiera son Eglise sur Pierre [super Te, mais super hanc petram], donc sur Pierre divinement qualifié selon un droit surnaturel. D’où nous devons conclure, que la défaillance de Pierre n’entraîne pas nécessairement la capacité d’être fondement, et le droit d’être considéré comme chef [tamquam virtus, glutinum quoddam sit jungens homini pontificatum], car l’évêque de Rome est le successeur de Pierre de droit divin… De droit divin il faut un successeur puisque la succession est une institution évangélique, une volonté explicite du Christ. Le droit de succession est par conséquent un droit divin. » (Cajetan, De divina institutione Pontificatus Romani Pontificis, 1521).

    St. Robert Bellarmin expose la croyance universelle et constante dans la visibilité de l’Église. Il dit qu’il est prouvé que pour un catholique il est nécessaire de reconnaître la tête visible de l’Église, fusse-t-elle pécheresse, sous peine de damnation éternelle.

    Or la visibilité de l’Église est directement liée au Pontife Romain et à sa présence.

    Par ailleurs le Concile Vatican I a enseigné que la permanence et la source de l’unité de l’Église dépendent de l’existence perpétuelle du Pontife Romain ; on ne peut donc en aucun cas s’éloigner du trône de Pierre.

    Bellarmin – et avec lui Cajetan – qui sur ce point ne s’opposent pas, parlent bien de “résister” aux erreurs doctrinales d’un pape, et vos longues citations des mêmes auteurs confirment amplement, et non n’infirment leur position, tout en continuant à le considérer véritablement pape, puisque l’un et l’autre font valoir qu’en cas d’hérésie, le pape reste pape :

    « L’homme n’est pas tenu d’obéir au pape quand ce que celui-ci commande est contraire à la loi de Dieu, et même dans quelques autres cas. Lorsque le commandement d’un homme est manifestement contraire à la loi de Dieu, c’est un devoir de lui désobéir (… ) les docteurs indiquent les remèdes suivants : avoir recours à Dieu par l’oraison, admonester ledit pape avec tout respect et révérence, n’obéir point à ses commandements notoirement injustes, et enfin lui résister, et empêcher qu’il ne fasse le mal projeté. »

    De Romano Pontifice, II, 29.

    « La papauté et Pierre sont comme « matière » et « forme » et seul Jésus-Christ a pouvoir sur leur union…et pour cette raison lui seul peut mettre des limites et établir la puissance du Pape. Un Pape qui est devenu hérétique incorrigible n’est pas automatiquement destitué … l’Eglise n’a pas puissance sur la Papauté, (…) il faut dire que, quand Pierre, devenu hérétique incorrigible est déposé par l’Eglise, il est jugé et déposé par une puissance supérieure non à la Papauté mais à l’union entre la Papauté et Pierre.»

    Cajetan, De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii, c. XX .1511.

    Relisons de ce fait Léon XIII pour bien comprendre la nature éternelle de l’Eglise :

    « La véritable Sion spirituelle est donc l’Eglise, dans laquelle Jésus-Christ a été établi roi par Dieu le Père, et qui est dans le monde toutentier, ce qui n’est vrai que de la seule Eglise catholique» (De schism. Donatist. lib. III, n° 2). Et voici ce que dit saint Augustin : «Qu’y a-t-il de plus visible qu’une montagne ? Et cependant, il y a des montagnes inconnues, celles qui sont situées dans un coin écarté du globe… Mais, il n’en est pas ainsi de cette montagne, puisqu’elle remplit toute la surface de la terre, et il est écrit d’elle, qu’elle a été préparée sur le sommet des montagnes» (In Epist. Joan, tract. I, n. 13). Il faut ajouter que le Fils de Dieu a décrété que l’Eglise serait Son propre corps mystique, auquel Il s’unirait pour en être la tête, de même que dans le corps humain, qu’Il a pris par l’Incarnation, la tète tient aux membres par une union nécessaire et naturelle. De même donc qu’Il a pris Lui-même un corps mortel unique, qu’Il a voué aux tourments et à la mort pour payer la rançon des hommes, de la même façon, Il a un corps mystique unique, dans lequel et par le moyen duquel Il fait participer les hommes à la sainteté et au salut éternel. «Dieu L’a établi (le Christ) chef sur toute l’Eglise qui est Son corps» (Ephes., I, 22-23). (…) Qu’on cherche donc une autre tête pareille au Christ, qu’on cherche un autre Christ, si l’on veut imaginer une autre Eglise en dehors de celle qui est Son corps…» (Satis Cognitum, 1896).

    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2012/05/20/leglise-est-fondee-sur-le-droit-divin/

  75. 7 mars 2014 01:26

    CONCLUSION : la lignée corporelle de l’Eglise et des successeurs de Pierre ne peut jamais tolérer une interruption physique !

    Le « droit divin » qui caractérise la nature de l’élection pontificale, est donc porteur d’un critère d’infaillibilité devant lequel la bulle de Paul IV, de nature uniquement disciplinaire et non-dogmatique, qui était unique dans le Bullaire pontifical, devait s’incliner totalement en abrogeant ses dispositions, et ce que fit, dans sa sage décision, Pie XII le 8 mai 1945 en la fête de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie.

    L’idée qui sous-tend « Vacantis Apostolicae Sedis », est bien celle que lorsque l’élu vient d’être proclamé et désigné comme successeur de St. Pierre par le conclave, il est immédiatement purifié d’éventuelles fautes antécédentes. Il « est fait saint, de manière indubitable » comme le dit saint Grégoire VII, il est Pape, et comme l’écrit le cardinal Billot puisque : « L’adhésion de l’Église guérit pour ainsi dire radicalement tout vice possible de l’élection lequel acte démontre l’existence de toutes les conditions pré requises du droit divin. » (Tractatus de Ecclesia Christi).

    Telle est la conclusion à laquelle aboutit une analyse approfondie du sujet, se basant sur les principes de la Révélation mis en lumière par le cardinal Cajetan :

    « Mais de quel droit l’évêque de Rome est-il le successeur de Pierre ? De droit divin ! De droit divin il faut un successeur. Car la succession est une institution évangélique, une volonté explicite du Christ. Mais puisqu’il s’est fixé à Rome, cette église lui fut appropriée, et ses successeurs sur ce siège sont héritiers de son pontificat suprême. Du reste cette appropriation fut confirmée par le Christ lui même qui vint à la rencontre de Pierre, lorsqu’il voulu fuir et lui dit: Venio Romam iterum crucifigi ! »

    En effet le pape possède son pontificat de « droit divin » comme le rappelle Léon XIII :

    « Les Pontifes qui succèdent à Pierre dans l’épiscopat romain possèdent de droit divin le suprême pouvoir dans l’Église. «Nous définissons que le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain possèdent la primauté sur le monde entier, et que le Pontife romain est le successeur du bienheureux Pierre, prince des Apôtres, et qu’il est le véritable vicaire de Jésus-Christ, le chef de toute l’Eglise, le Père et le docteur de tous les chrétiens, et qu’à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été donné par Notre-Seigneur Jésus-Christ le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l’Eglise universelle ; ainsi que cela est contenu aussi dans les actes des Conciles oecuméniques et dans les sacrés canons» (Concilium Florentinum). » (Léon XIII, Satis Cognitum, 1896).

    Vous énoncez donc des affirmations insoutenable lorsque vous écrivez : «. Les Papes depuis Vatican II sont hérétiques manifestes. Leur élection est invalide à cause de l’hérésie. Ils sont antipapes. »

    Je vous épargne la remarque, pourtant pertinente : de quel droit vous permettez-vous de désigner comme anti-papes, des pontifes romains validement élus ?

    Car en effet, perdre son office, de par le droit divin, sans sentence aucune, ni même une sentence déclaratoire, et vous le savez fort bien en faisant semblant de l’ignorer, c’est en réalité ne pas le perdre matériellement puisqu’aucune procédure n’existe pour exécuter une telle sentence, à moins que vous vous imaginiez qualifié et possesseur d’un pouvoir particulier pour vous substituer de votre propre chef au « droit divin » énonçant des sentences non déclaratoires, et que vous vous chargez, en vertu de quoi on se le demande bien, de déclarer ?!

    Redisons-le avec tous les docteurs et théologiens de l’Eglise, la lignée corporelle de l’Eglise, non seulement de ses membres mais encore et surtout de la hiérarchie, ne peut jamais tolérer une interruption physique. Si, par une hypothèse absurde, cette lignée était interrompue même seulement pour un court laps de temps, l’Eglise ferait défaut et ne pourrait pas être rétablie.

    Cette continuité du corps de l’Eglise, qui est essentiellement hiérarchique, est analogique au feu, qui une fois qu’il a été éteint reste éteint. La raison est que, les successeurs matériels légitimes faisant défaut, il n’y aurait personne qui pourrait légitimement recevoir l’autorité du Christ et gouverner l’Eglise comme son vicaire.

    D’ailleurs disciple pénitent, ne frémissez-vous pas d’épouvante devant le résultat de votre thèse, face aux fruits de vos propos sur la vacance du Saint Siège, lorsque vous considérez d’où provient le sacrement de l’ordre de vos clercs officiants dans les chapelles non una cum, issus de la lignée Ngô-Dinh-Thuc excommunié en 1976 pour avoir sacré les fous déviants de Palmar de Troya, qui se distingua par deux interventions « ultras progressistes » lors du concile de Vatican II !!

    N’êtes vous pas saisi d’effroi devant le risque inévitable de conclavisme, où conduit fatalement votre sédévacantisme ?

    Que faites vous, si vous vous dites catholique, au milieu de la multitude des lignées épiscopales suspectes et hérétiques ayant des liens étroits avec les Vieux Catholiques et avec toutes sortes de sectes et de sectaires puisque, si l’on examine les rapports directs ou indirects avec des illuminés « sacrés » et « reconsacrés » par les « sacrés » ou « reconsacrés » de Thuc, on passe vite des « Vieux Catholiques » et des sectes d’ « ordonnés » ou « consacrés » mariés ou concubinaires, aux sectes qui s’affublent du titre d’Eglise soit « Orthodoxe occidentale », soit « Gallicane », soit « Catholique libérale », soit « Celtique », soit « Gnostique », soit « Théosophique », et dont plusieurs sont même directement liées aux sociétés occultistes ou maçonniques !

    Les antipapes sédévacantistes !

    C’est pourquoi l’indispensable et inévitable continuité du corps de l’Eglise, selon les promesses de Jésus-Christ, nous est expliquée ainsi :

    « En vérité, 1° la succession matérielle est nécessaire. En effet le Christ institua le ministère apostolique et voulut qu’il fût perpétuel: voici, dit-Il, je suis avec vous tous les jours, etc… Or, il ne serait pas perpétuel si les ministres de l’Eglise n’étaient pas dans une série ininterrompue de successeurs des Apôtres; ergo. Et encore: l’Eglise doit être une seule et toujours égale. Le principe de l’unité de l’Eglise est le ministère institué par le Christ; donc il est nécessaire que dans l’Eglise il y ait toujours un unique ministère: il est nécessaire donc que l’Eglise soit dirigée par ce ministère que dès le commencement le Christ confia aux Apôtres. Et cela ne peut arriver si elle n’est pas toujours dirigée par ceux qui sont issus des Apôtres en une série ininterrompue; si en effet elle est dirigée par d’autres qui ne peuvent pas être mis en relation avec les Apôtres, en substance elle est dirigée par un ministère qui commence par lui-même, et non par celui qu’institua le Christ. Dans ce cas l’autorité serait multiple et l’Eglise cesserait d’être une mais deviendrait multiple, le principe de l’unité se multipliant. C’est pourquoi il est aussi manifeste, que la série des successeurs ne doit jamais être interrompue, si en effet à un certain point elle est interrompue, cesse ce ministère avec lequel l’Eglise doit être gouvernée et cesse le principe de sa vraie unité, l’Eglise elle-même cesse donc: mais si jamais un jour l’Eglise cesse, elle ne pourra plus être rétablie. L’Eglise doit toujours être dirigée avec l’autorité instituée par le Christ et avec elle seule; en effet dans l’Eglise l’autorité est surnaturelle, c’est-à-dire qu’elle ne peut venir que de Dieu et afin que l’Eglise soit dirigée à perpétuité avec cette autorité il existe une série perpétuelle de successeurs: il faut donc que les successeurs empruntent cette même autorité que reçurent les Apôtres. Mais afin que celui qui succède obtienne l’autorité, il faut qu’il la reçoive de ceux ou de celui qui obtient en acte l’autorité provenant des Apôtres et peut la transmettre; ni il ne peut l’acquérir de lui-même parce qu’alors il ne succéderait pas, ni il ne peut l’emprunter à celui chez qui elle ne provient pas des Apôtres, parce qu’alors il ne recevrait pas l’autorité apostolique, ni il n’est suffisant que l’on dise qu’il la reçoit de celui qui l’eut un temps parce qu’on peut la perdre, et il n’est pas suffisant que l’on dise qu’il la reçoit de celui qui la possède mais ne peut la transmettre parce qu’alors en ce cas il ne recevrait rien. Ergo. Ceci est la succession formelle. Sans doute, afin que quelqu’un ait l’autorité dans l’Eglise, la mission est demandée (Rom. X, 15, col. I Tim. V, 22, 7: Tim. II. 2; Tit. I, 5): mais il ne peut envoyer que celui qui obtient en acte l’autorité Apostolique et peut la transmettre. Donc, c’est de lui que l’on doit recevoir l’autorité; donc, un successeur doit succéder formellement. Ceux par conséquent qui succèdent de cette manière sont les seuls qui puissent vraiment être dits successeurs des Apôtres; puisqu’eux seuls obtiennent cette autorité que les Apôtres reçurent du Christ.» (DOMENICO PALMIERI, S.J. Tractatus de Romano Pontifice, Prati Giachetti 1891, pp. 286-288).

    De la sorte Disciple pénitent, si vous voulez vraiment – et je crois, en donnant acte à votre déclaration, que vous le souhaitez sincèrement – que puisse advenir demain une élection portant sur le Trône de Pierre un PAPE de TRADITION, ne détruisez pas l’unique possibilité qui en rend concrète l’éventualité, car c’est de ROME, lors d’un CONCLAVE couvert par le DROIT DIVIN – ET DE NULLE PART AILLEURS ! que pourra surgir le Vicaire de Jésus-Christ qui convoquera un nouveau concile de Vatican III afin que l’Eglise poursuive sa mission éternelle au service des âmes et du Salut du genre humain !

    Que Dieu vous éclaire en ce temps de carême, et vous guide vers la sainte vérité de son Eglise +

    • paul permalink
      7 mars 2014 18:11

      Je n’ai pas vraiment beaucoup de temps à perdre mais j’aimerai souligner 2/3 choses qu’à soulevé Calixte :

      I. « Magistère Ordinaire » et « Magistère Extraordinaire » sont tous deux infaillibles mais d’une manière différente.
      II. La Bulle de Paul IV n’a plus de validité
      III. Le Pontife Romain à très rarement dévié de la Foi, mais il y eut quelques exceptions
      CONCLUSION : la lignée corporelle de l’Eglise et des successeurs de Pierre ne peut jamais tolérer une interruption physique !

      En lisant les titres, je me demandais de quelle secte êtes-vous ?

      Finalement, vous avez plus de lien avec les vieux-catholiques et la lignée Thuc que vous ne voulez bien l’admettre.

  76. Lozère permalink
    7 mars 2014 10:06

    Excellente réponse de Calixte, emplie de sagesse et de raison.

    Tout cela montre bien l’impasse à laquelle aboutit le sédévacantisme, c’est incontestable.

    Comme le dit Léon XIII : «Le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain possèdent la primauté sur le monde entier, le Pontife romain est le successeur du bienheureux Pierre, prince des Apôtres, il est le véritable vicaire de Jésus-Christ, le chef de toute l’Eglise……à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été donné par Notre-Seigneur Jésus-Christ le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l’Eglise universelle…..» (Concilium Florentinum). » (Léon XIII, Satis Cognitum, 1896).

    Vérité catholique infiniment sainte.

  77. Louis-Hubert REMY permalink
    7 mars 2014 12:17

    Rangeant un document je redécouvre ce texte si important dans l’Eglise en ordre. On en pèsera tous les termes.
    Une preuve de plus que la secte conciliaire n’est pas l’Eglise Catholique :

    SERMENT DU SOUVERAIN PONTIFE LE JOUR DE SON COURONNEMENT
    (Serment adressé à Notre-Seigneur dont il est le VICAIRE)
    « Je promets…
    1) De ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à N4ADMETTRE AUCUNE NOUVEAUTE, mais au contraire à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié.
    2) De corriger tout ce qui pourrait contrevenir à la discipline canonique ; de garder les saints Canons et Constitutions Apostoliques de nos Pontifes, comme s’ils étaient des commandements divins et célestes.
    Car je suis conscient de devoir rendre un compte sévère à votre jugement divin de tout ce que je professe, moi qui occupe Votre place par Votre divine condescendance, et qui agis en qualité de Votre Vicaire, avec les secours de Votre grâce
    Si je prétendais me comporter différemment(ou diversement) ou si je permettais que d’autres le fassent, Vous ne me seriez pas propice au jour redoutable de Votre jugement divin.
    En conséquence, qu’il s’agisse de Nous ou d’un autre, Nous soumettons au plus sévère anathème de l’interdiction quiconque aurait la présomption d’introduire une NOUVEAUTE quelconque, qui serait opposée à cette Tradition évangélique, ou à l’intégralité de la Foi et de la religion catholique… ou tenterait de changer quoi que ce soit, en acceptant le contraire, ou en laissant attaque le dépôt de la Foi avec une audace sacrilège »

    Liberdiurnus des Pontifes Romains

    Extrait de la revue Introïbo, avril 1978, p. 6

    [Cf.‘Liber Diurnus Romanorum Pontificum’ p.54 ou 44, P.L. 1 ou 5. LA QUESTION]

    Jean XXIII, le dernier à avoir fait ce serment est un parjure et ennemi de la Vérité, ne peut-être Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

    Lire et faire connaître :

    Cliquer pour accéder à Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf

  78. Lancre permalink
    7 mars 2014 16:58

    Les vérités de Calixte que les sédévacs ne veulent pas entendre…….mais qui frappent fort…..le disciple pénitent en prend plein la figure : « D’ailleurs disciple pénitent, ne frémissez-vous pas d’épouvante devant le résultat de votre thèse, face aux fruits de vos propos sur la vacance du Saint Siège, lorsque vous considérez d’où provient le sacrement de l’ordre de vos clercs officiants dans les chapelles non una cum, issus de la lignée Ngô-Dinh-Thuc…. »

    Aïe…aïe…aïe…….le problème est sérieux !!!

    Voilà l’origine des lignées sédévacs : « un excommunié en 1976 pour avoir sacré les fous déviants de Palmar de Troya, qui se distingua par deux interventions « ultras progressistes » lors du concile de Vatican II !! »

    Calixte vise juste……car on juge l’arbre à ses fruits : « Que faites vous, si vous vous dites catholique, au milieu de la multitude des lignées épiscopales suspectes et hérétiques ayant des liens étroits avec les Vieux Catholiques et avec toutes sortes de sectes et de sectaires puisque, si l’on examine les rapports directs ou indirects avec des illuminés « sacrés » et « reconsacrés » par les « sacrés » ou « reconsacrés » de Thuc, on passe vite des « Vieux Catholiques » et des sectes d’ « ordonnés » ou « consacrés » mariés ou concubinaires, aux sectes qui s’affublent du titre d’Eglise soit « Orthodoxe occidentale », soit « Gallicane », soit « Catholique libérale », soit « Celtique », soit « Gnostique », soit « Théosophique », et dont plusieurs sont même directement liées aux sociétés occultistes ou maçonniques ! »

    L’HORREUR TOTALE…….voilà le résultat du sédévacantisme ! 😦 😦 😦

    Les antipapes sédévacantistes !

    La conclusion est terrible : «  »N’êtes vous pas saisi d’effroi devant le risque inévitable de conclavisme, où conduit fatalement votre sédévacantisme ? »

    ………Eh oui….sous prétexte de refuser le modernisme, les sédévacs aboutissent à la constitution de sectes…..!!! 😦

    • Papy permalink
      7 mars 2014 23:42

      LANCRE…toujours aussi grotesque que CANCRE! Affligeant!

  79. 7 mars 2014 17:36

    En effet Lancre, horreur absolue !

    A signaler que la lignée de Pierre Martin Ngô-dinh-Thuc consacré en 1938, remonte à une église issue de L’Église apostolique assyrienne de l’Orient (‘Ittā Qaddishtā wa-Shlikhāitā Qattoliqi d-Madnĕkhā d-Ātārāyē) ancienne église autocéphale syriaque, par Antonin-Fernand Drapier O.P. (1929) et François David Daoud (1910), ayant à sa source le patriarche Mar Youssef VI-Emmanuel II Thomas patriarche de l’ Eglise chaldéenne de 1900 à 1947, qui relève d’une lignée rattachée à Youhanan VIII Hormez Hormizdas dont l’origine apostolique est assez discutable et qui ne fut confirmé par Pie VIII que très tardivement au XIXe comme Patriarche de Babylone.

    Il convient de savoir par ailleurs qu’il y a une dizaine de soi-disant « évêques » sédévacantistes consacrés par Pierre Martin NGO-DINH-THUC (1897-1984) :

    Cinq au Palmar de Troya, près de Séville en Espagne, le 12 janvier 1976 :

    Clemente Dominguez y Gomez,
    Manuel Alonso Corral,
    Louis Henri Moulins,
    Francis Coll
    Paul Gerald Fox.
    (Ces personnages dérangés ont procédé à un très grand nombre de consécrations jusqu’à une centaine…).

    Puis, alors qu’il est excommunié :

    Jean LABORIE, le 8 février 1977.

    Michel Louis GUERARD des Lauriers, le 7 mai 1981.

    Adolfo ZAMORA, le 17 octobre 1981.

    Moïse CARMONA, le 17 octobre 1981.

    Christian DATESSEN, le 25 septembre 1982.

    L’abbé DOLAN est dans une lignée dérivée de Thuc par Mark PIVARUNAS consacré par Moïse CARMONA le 24 septembre 1991, qui consacra Daniel DOLAN, le 30 novembre 1993….

    Tout cela est très sérieux comme on le constate, et constitue la réponse diabolique au modernisme, soit aggraver plus encore les difficultés que traverse l’Eglise, en y substituant l’anarchie spirituelle sectaire !

    Le cas de Jean Laborie (1919-1996) dans cette lignée douteuse, est plus que relevé et mérite une précision :

    Ce curieux personnage, Jean Laborie, est mêlé aux courants ésotériques, gnostiques et occultistes, avait été consacré en octobre 1966 par Jean Pierre Danyel, un évêque de « l’Église Celtique » (sic). Plus tard il fut de nouveau consacré en août, 1968 par Louis Jean Stanislas Canivet, connu sous le nom de Patriarche Aloysius Basilius III du « Patriarcat latin orthodoxe de l’Europe ». Enfin une nouvelle fois consacré le 8 février 1977 par Ngo-Dinh Thuc.

    Tout ceci montre la nature totalement empoisonnée du sédévacantisme qui prétend défendre la foi catholique par des méthodes luthériennes – déchiré en une infinité de chapelles hostiles (guérardiens, sédévacantistes stricts, conclavistes, etc.), générant et semant la division, la confusion, l’illusion et la folie.

    Le sédévacantisme, peuplé de pseudos savants, de faux docteurs enflés d’orgueil, d’illuminés, de tordus empoisonnés par une logique diabolique oublieuse du droit divin régissant l’Eglise, qui jouent alors qu’ils dénués de toute qualification – depuis l’explosion d’internet qui a donné une vitrine à ces courants microscopiques – aux apprentis théologiens tranquillement assis derrière les écrans de leurs ordinateurs en prétendant juger de sujets qui les dépassent (on aurait d’ailleurs de quoi faire une collection sur LA QUESTION de ces personnages : karolus1000, Nono, Martin Galemard, Jean-Baptiste Tournaire, Espada, Ieschoua incorrect, Le disciple pénitent, etc, etc, etc..), conduit objectivement l’Eglise à sa ruine !

  80. Papy permalink
    7 mars 2014 23:41

    Tout beau Messieurs les Grands Gourous de la Secte du Droit Divin!!! Vous criez victoire un peu vite ce me semble…..Et ne faites pas semblant d’exclure pour les gogos nos braves guérardiens partisans d’une fou-thèse puisqu’ils sont en réalité toujours avec vous dès qu’il s’agit de nous taper dessus!!!!
    Nous ne perdrons pas notre temps et surtout note vie spirituelle à vous réfuter pendant ce temps de Carême…mais vous ne perdez rien pour attendre! L’erreur n’a aucun droit de cité! Et ne doit pas en avoir!
    Je vous souhaite un heureux Carême avec vos « papes », vos « cardinaux » et tous vos bons « évêques », bref tous vos déguisés qui doivent bien rire lorsqu’ils vous lisent du fond de leurs palais conciliaires!!!!!
    Kyrie Eleison!!!!!!!!!!! (ça changera de Pax vobis!!!)

  81. 8 mars 2014 12:27

    @ Calixte,

    Je vous remercie pour votre réponse. Je vais tenter de vous répondre point par point.

    D’abord, je tiens à préciser que l’un de mes souhaits, en intervenant ici, était de pacifier la discussion, ne serait-ce que pour rendre plus intelligible les propos des uns et des autres. Il n’y a pas que les personnes à position « sédévacantiste » qui contribuent à la bagarre de cour de récréation, mais vous en avez également la responsabilité avec vos amis. Cette surenchère d’attaques personnelles ne font que donner la nausée aux lecteurs qui lisent votre blog (parmi d’autres) et aimeraient se faire une opinion. Malheureusement, il est dans notre nature humaine de réagir passionnément à certains propos qui ne nous plaisent pas. Nos positions, nous n’avons pas à le cacher, sont clairement opposées aux vôtres. Forcément, en défendant sa thèse, on ne plaît pas à celui qui tient la thèse inverse. Ceci n’a rien à voir avec la position en elle-même, ce sont des réactions humaines, naturelles, et certains ont plus de difficultés que d’autres à se contrôler de par leur tempérament. Le tempérament à tendance colérique se trouve dans tous types d’hommes, dans tous types de société, et de partis. On en trouve chez vous aussi, notez-le bien. J’espère que ces personnes feront des efforts des deux côtés. En tous les cas, il est injuste de tenter de discréditer une position par le comportement de certains de ses tenants. C’est coller une étiquette et mettre tout le monde dans le même panier, sans arguments de fond. Avançons.

    [b]I – L’Hérésie[/b]

    Ce que je remarque, dans un premier temps, c’est que l’une des divergences FONDAMENTALE entre votre thèse « sédépleiniste » et la thèse « sédévacantiste », porte sur la question de l’observation d’hérésie matérielle ou formelle chez les prétendants à la Papauté. En effet, vous partez du postulat que l’on ne peut pas affirmer d’hérésie formelle. Alors que nous, au contraire, nous l’affirmons.

    Nous nous permettons de juger cela premièrement grâce à notre connaissance de la Foi de toujours et par les observations suivantes concernant les prétendants à la Papauté :
    – actes extérieurs sans ambiguïtés (faux oecuménisme, messe de Luther, légitimation de la séparation de l’Eglise et de l’Etat etc…) en contradiction avec l’enseignement de l’Eglise, c’est à dire contre la Foi
    – la connaissance que ces personnes ont de l’enseignement de l’Eglise de toujours
    – l’opiniâtreté engagée, malgré les avertissements répétés pendant plusieurs années de défenseurs de la Foi tel que Mgr Lefebvre.

    Nous nous permettons en particulier de juger, grâce à notre Foi que l’Eglise enseignante unie au Pape ne peut pas se tromper, ni nous tromper sur la Foi de toujours, ce qui est traditionnel, ne vous en déplaise. Nous ne nous rapprochons pas des modernistes en disant cela, comme vous essayez de le démontrer par des comparaisons douteuses qui ne convaincront pas grand monde, mais à la Foi de toujours. Les modernistes se font fourbement passer pour l’Eglise et invoquent cette Vérité d’infaillibilité de l’Eglise (sûre et certaine) pour leur compte afin que vous les suiviez. Ils souhaitent vous faire culpabiliser, vous donner la peur du schisme (même s’ils sont assez intelligents pour ne pas vous excommunier. Pour eux, nous ne sommes simplement pas en pleine communion, comme si on pouvait être à moitié excommunié… Ils disent la même chose à l’égard des autres confessions… C’est tout à fait nouveau) Mais, évidemment, il ne faut pas les suivre, comme vous le faites bien (j’espère), non pas parce qu’il est faux de dire que l’Eglise ne peut pas se tromper, mais parce qu’ils ne représentent pas l’Eglise Catholique Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Comprenez-vous ? Dire que l’Eglise ne peut pas se tromper, c’est l’acte de Foi que l’on récite tous les matins. Comment pouvez-vous le réciter alors que cette Foi en l’indéfectibilité de l’Eglise appuyée sur Pierre, vous ne l’avez pas ? Vous affirmez ceci : « Je veux dire c’est autre chose du point de vue formel, et les déclarations douteuses des papes modernes, fort heureusement, restent à l’état de déclarations, certes contraires à l’enseignement de toujours, mais n’attaquent cependant pas la suite séculaires des dogmes principaux. » Vous dites que des Papes font des déclarations contraires à la Foi de toujours. Déclarer quelque chose contraire à la Foi enseignée, connue, révélée, c’est la définition de l’hérésie cher Calixte. Bien sûr, vous trouverez toujours chez eux des paroles conformes à l’enseignement de l’Eglise. Martin Luther en disait aussi, cela ne diminue en rien son hérésie (baptisé se positionnant contre des vérités enseignées, révélées). Mahomet également, cela ne diminue en rien son infidélité (non baptisé n’adorant pas le vrai Dieu). L’Eglise rejette complètement les protestants de son corps, ainsi que les Musulmans.

    Quelle est la définition de l’hérétique ? (repris de la Voix des Francs numéro 31 ; Ed Saint Rémi)

    L’hérétique est celui qui après avoir reçu le baptême nie (ou met en doute) avec pertinacité une des vérités à croire de foi divine et catholique. (Une autre définition du Catéchisme de Saint Pie X : « Les hérétiques sont les baptisés qui s’obstinent à ne pas croire quelque vérité révélée de Dieu et enseignée par l’Eglise, tels sont les protestants ».

    L’hérétique matériel est celui qui nie une vérité à croire de foi divine et catholique, mais à cause d’une ignorance invincible ou d’une erreur de bonne foi.

    La bonne foi dans celui qui se trompe est le jugement prudent par lequel celui qui se trompe pense ne pas se tromper mais au contraire être dans le vrai.

    L’hérétique formel est celui qui nie une vérité de foi à cause d’une ignorance qu’il peut vaincre ou à cause d’une erreur ou d’un doute de mauvaise foi.

    L’hérétique manifeste est celui dont l’erreur ou le doute dans la foi, ne peut être caché d’aucune manière.

    L’hérétique occulte est celui dont l’erreur ou le doute dans la foi peut demeurer suffisamment caché.

    L’hérétique public est celui qui adhère ouvertement à une des sectes hérétiques.

    L’hérétique privé est celui qui adhère ouvertement à aucune des sectes hérétiques.

    Prenons l’une des erreurs fondamentales du modernisme : l’indifférentisme religieux. Voici ce que disait bien justement Mgr Lefebvre dans « Les conclusions sur l’indifférentisme » : l’indifférence religieuse est bien l’hérésie la plus constamment condamnée par les Papes (et qu’) à la base de cette hérésie se trouve l’erreur philosophique du relativisme de la vérité ; (qu’) on ne peut concevoir un poison (aussi) mortel pour l’Église ; (qu’) Actuellement l’hérésie indifférentiste est une véritable apostasie (et que) l’apostasie indifférentiste est le fondement même du faux œcuménisme et de la fausse liberté religieuse » (pp. 40-41).

    Il est de foi divine que l’Eglise Catholique est la seule qui puisse amener au salut. Sur terre c’est l’Eglise militante, et au Ciel l’Eglise triomphante. Il n’y a pas de Synagogue triomphante au Ciel. En dehors de l’Eglise, point de salut. C’est un dogme principal révélé de Dieu. On ne peut pas se sauver par l’Islam. On ne peut pas se sauver par le protestantisme. On ne peut pas se sauver par l’église orthodoxe. On ne peut pas se sauver par l’église anglicane. Des musulmans, protestants, orthodoxes, anglicans, peuvent se sauver sous certaines conditions, non pas grâce à leurs religions, mais uniquement par l’Eglise Catholique. S’ils se sauvent, ils ne le sont pas avec la liaison avec l’Eglise par le corps, mais c’est qu’ils le sont par l’âme. Il faut, pour que ces personnes soient sauvées, qu’elles soient dans un état d’ignorance ne leur permettant pas de connaître les vérités enseignées par l’Eglise, qu’elles croient en un Créateur et à la Rédemption de leurs fautes (faisant alors des actes de repentir sincère) et qu’elles ne soient pas en état de péché mortel. Ceci est de foi divine, c’est une vérité révélée de Dieu. Il suffit de nier une seule vérité pour être hérétique. Vous, vous vous attendez à quoi pour qualifier quelqu’un d’hérétique ? Vous attendez qu’il nie explicitement la Sainte Trinité, qu’il nie explicitement la divinité de Jésus-Christ, qu’il nie explicitement la divinité du Saint Esprit ? Mais les protestants n’ont pas nié cela, et pourtant ils sont hérétiques. Car ils croient que la Foi seule sauve, sans les oeuvres, par exemple. Ils croient aussi que chaque chrétien est prêtre, sacrificateur. Et si vous attendez que les modernistes rejettent tout du christianisme pour les qualifier, hé bien nous ne parlerons plus d’hérésie mais d’apostasie. L’apostat est quelqu’un qui renie par un acte extérieur la Foi Catholique jusqu’alors professée. Mgr Lefebvre explique que l’indifférentisme religieux est une véritable apostasie, je crois être plutôt gentil en ne parlant que d’hérésie, car cela suffit pour être retranché de l’Eglise, mais il est vrai qu’en disant que l’on peut se sauver par les autres religions qui enseignent des vérités, c’est s’éloigner COMPLETEMENT de la Foi Catholique selon Pie XI dans « Mortalium animos » sur le faux oecuménisme. Mais non, pour vous apparemment, s’éloigner complètement de la Foi de toujours ce n’est pas une hérésie. Votre approche de l’hérésie est totalement subjective, vous la transformez pour soutenir votre thèse « sédépleiniste ». Il me semble qu’il y a un problème chez vous à vouloir restreindre le fait d’hérésie à quelques points de dogmes. Vous savez, les oecuménistes, sont des personnes qui ont une connaissance approfondie de toutes les confessions religieuses, ils savent s’adapter à leurs interlocuteurs. Face à des Catholiques, ils vont être à peu près orthodoxes (et encore). Face à des Juifs, ils vont avoir un autre discours. Face à des Musulmans, encore un autre. Et face à des athées, ils ne sont carrément plus Catholiques. Vous savez ce qu’il dit votre Pape dans un entretien avec un militant athée, Eugenio Scalfari ? Le savez-vous seulement ? Je vous aide, voici : « Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie tracée par ce qu’il estime être le Bien. » Que condamne le Syllabus ? Proposition condamnée numéro 3 : « III. La raison humaine, considérée sans aucun rapport à Dieu, est l’unique arbitre du vrai et du faux, du bien et du mal : elle est à elle-même sa loi, elle suffit par ses forces naturelles à procurer le bien des hommes et des peuples ». Ce sont dans ces moments-là qu’ils font tomber le masque. Dans cette affirmation, votre Pape explique le but de son « Pontificat » : inciter les gens à suivre la voie tracée qu’il estime être Bien. Nous savons qu’il le pense car c’est en conformité avec ses actes : vous êtes Musulman ? Vous trouvez ça bien ? Alors restez-y. Vous êtes Juif ? Vous trouvez ça bien ? Alors restez-y. Vous êtes athée ? Vous trouvez ça bien ? Alors restez-y. Vous violez des filles ? Vous trouvez ça bien ? Alors continuez. Voilà donc l’absurdité de sa tâche… du pur subjectivisme naturaliste niant la véritable nature humaine, propre à errer et à pécher sans limites sans pasteur véritable. Il n’y a qu’un seul Souverain Bien (Dieu) à suivre, et il existe un souverain mal (satan, le péché originel…) à éviter. Puis votre Pape va certainement revenir sous les formes du Catholicisme le lendemain, lorsqu’il s’adressera de nouveau aux Catholiques. Le modernisme est une hérésie qui a comme conséquence la contradiction car son but est la création d’une église plus universelle que l’Eglise Catholique en souhaitant réunir toutes les religions qui se contredisent entre elles. Devant l’athée Scalfari, votre Pape dit : « Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique, car il n’existe pas de Dieu catholique, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur ». Phrase remplie d’hérésie. Il y a un Dieu Catholique, et c’est le seul vrai Dieu Trinitaire. Il oppose le Christ avec le Père, comme si la Sainte Trinité n’existait pas… Et pour des lecteurs Catholiques, dans le livre « Je crois en l’homme » (c’est le titre de la traduction française, le vrai titre est : « El Jesuista » , bien qu’il ne se soit pas opposé à cette « traduction » malheureuse) : « L’Église prêche ce qu’elle considère être le meilleur pour chacun […]. Des réductions dégradantes sont assez fréquentes. Je m’explique, l’important, dans un prêche, c’est l’annonce de Jésus-Christ qui, en théologie, s’appelle le kerygma. Ce terme signifie que Jésus-Christ est Dieu, qu’il s’est fait homme pour nous sauver, qu’il a vécu dans le monde comme chacun de nous, qu’il a souffert, qu’il est mort, qu’il a été enterré et qu’il est ressuscité. Voilà ce qu’est le kerygma, l’annonce du Christ qui provoque la stupeur, qui mène à la contemplation et à la croyance. Certains croient immédiatement, comme Madeleine. D’autres croient après avoir douté. Et d’autres encore ont besoin de mettre le doigt sur la plaie, comme Thomas. (…) La foi, c’est la rencontre avec Jésus-Christ. (« Je crois en l’homme » ; p.95-96) C’est un peu plus orthodoxe, certes, ici il ne nie plus la Sainte Trinité, et alors ? Se rétracte-t-il de ses erreurs pour autant ? Non, il ne l’a pas fait. Il est en réalité un fourbe qui ne fait qu’adapter ses discours au public ciblé. Ce n’est pas une démarche de Vérité, ce n’est pas l’attitude d’une personne qui a la Foi. C’est l’attitude d’une personne avec un but hérétique de syncrétiste. Notons tout de même : « La foi, c’est la rencontre avec Jésus-Christ » : c’est un clin d’oeil pour les protestants. La Foi n’est que Catholique et c’est une vertu surnaturelle et théologale. Les protestants, qui disent rencontrer Jésus-Christ, n’ont pas la Foi.

    Tout ceci, Calixte, dénote bien l’hérésie manifeste. Le moderniste, pour plaire au public Catholique, est obligé de connaître l’enseignement traditionnel de l’Eglise. Mais il va le transformer pour l’adapter au monde moderne, l’adapter aux autres religions, l’adapter à tout un chacun. Sa doctrine devient alors une soupe où l’on trouve de tout et n’importe quoi, cela n’a plus rien de traditionnel. Pour réussir son ambition d’union de l’humanité, il se doit donc de connaître la Vérité tout en professant l’erreur. Et ça continue, comme cela, depuis 50 ans… Mais non, pour vous ce ne sont que des « hérésies » avec des des guillemets. J’ai un néologisme à vous proposer que vous pourriez utiliser dans vos argumentations concernant les Bergogliades : l’hérésinette, la petite hérésie gentillette qui ne fait pas sortir de l’Eglise. Mais ça, c’est pour les semi-modernistes, pas pour les véritables Catholiques. Le vrai Catholique, encore une fois, croit en l’indéfectibilité de l’Eglise appuyée sur Pierre, et connaît la définition de l’hérésie, ainsi que ses tristes conséquences.

    Comme vous le dites bien, l’Eglise a une double nature : divine et humaine. Hé bien, le fait de ne pas pouvoir s’insurger contre la Foi de toujours avec opiniâtreté (l’Eglise ne peut pas se tromper, elle est infaillible) au sein de l’Eglise concerne aussi bien les hommes d’Eglise, sa dimension humaine ! En conséquence, un homme d’Eglise hérétique manifeste sort ipso facto de l’Eglise (comme dans le passé, les ariens par exemple : Arius, Eusèbe et leurs suites) car cette dernière reste pure de toute hérésie. Certes, l’Eglise peut avoir des membres pécheurs, respectant plus au moins les Commandements de Dieu, mais hérétiques, non. Ceci est bien expliqué dans le Catéchisme du Concile de Trente sur le Credo chapitre dixième paragraphe 3. L’apostat, l’hérétique, le schismatique, et l’excommunié ne font plus partie de l’Eglise. Pour tous les autres, quelque méchant et quelque criminels qu’ils soient, il n’est pas douteux qu’ils font encore partie de l’Eglise. Si un Chef spirituel a une vie scandaleuse : fornication, viol, meurtre, calomnie etc… il reste dans l’Eglise. Si un Chef spirituel devient hérétique, il y sort.

    En conclusion, sachez juste qu’une personne enseignant une ou plusieurs erreurs contre la Foi avec opiniâtreté est hérétique formelle. Merci de vous corriger, bien que je pense que vous ne le ferez jamais, ou difficilement. Car en effet, reconnaître l’hérésie formelle, c’est reconnaître la vacance du Saint Siège, un Pape ne pouvant pas être hors de l’Eglise. Tous ceux qui me lisent et sont convaincus d’une hérésie formelle (au moins de François) doivent dès à présent reconnaître la vacance du Saint Siège.

  82. 8 mars 2014 12:28

    II – Le Magistère

    Vous écrivez : « Parce que vous ne percevez pas que « Magistère Ordinaire » et « Magistère Extraordinaire » sont tous deux infaillibles mais d’une manière différente et selon les circonstances et situations. Leur infaillibilité est donc soumise à « condition », raison pour laquelle on parle d’infaillibilité conditionnelle.  »

    Ai-je dit le contraire ? Le lecteur honnête se rendra compte que non. Voici ce que j’avais écrit : « Elle est infaillible dans son magistère extraordinaire et ordinaire (en condition ex cathedra toujours, quand le Pape s’adresse en tant que Pape à tous les Catholiques et lorsqu’il définit quelque chose en rapport avec la foi et les moeurs qui doit être tenu par tous : donc non seulement lors de la proclamation solennelle d’un dogme tel que l’Immaculée Conception mais aussi dans des Bulles, Encycliques, Constitutions qui ont un rapport avec la Foi et les moeurs, dans la promulgation d’un code de droit canonique, dans une réforme liturgique, la canonisation des saints…) » Le Magistère extraordinaire et ordinaire du Pontife Romain ne sont infaillibles qu’à la condition d’un enseignement ex cathedra. C’est toujours conditionnel bien sûr. Si dans une encyclique (Magistère ordinaire), un Pape parle de diplomatie, de relation à adopter envers telle religion, tel type de personnes, ce n’est pas infaillible. Ce qui est infaillible par contre, c’est lorsque dans l’encyclique, il y a des choses définies en rapport avec la foi et les moeurs devant être crues par toute l’Eglise. Voici ce qu’écrit Mgr de Ségur dans son traité sur l’infaillibilité pontificale : « En d’autres termes, il est infaillible quand il parle comme Pape, mais non pas quand il parle comme homme. Et il parle comme Pape, lorsqu’il enseigne publiquement et officiellement des vérités qui intéressent toute l’Église, au moyen de ce qu’on appelle une Bulle, ou une Encyclique, ou quelque autre acte de ce genre. » Le Syllabus de Pie IX accompagnant « Quanta Cura » est un enseignement ex cathedra, que vous le vouliez ou non. Voici un extrait de « Quanta Cura » : « Donc, au milieu de cette perversité d’opinions dépravées, pénétré du devoir de NOTRE CHARGE APOSTOLIQUE, et plein de sollicitude pour notre sainte religion, pour la saine doctrine, pour le salut des âmes qui nous est confié d’en haut et pour le bien même de la société humaine, nous avons cru devoir élever de nouveau notre voix. En conséquence, NOUS RÉPROUVONS PAR NOTRE AUTORITÉ APOSTOLIQUE, NOUS PROSCRIVONS, NOUS CONDAMNONS, NOUS VOULONS ET ORDONNONS QUE TOUS LES ENFANTS DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE TIENNENT POUR REPROUVÉES, PROSCRITES ET CONDAMNÉES TOUTES ET CHACUNE DES MAUVAISES OPINIONS ET DOCTRINES SIGNALÉES EN DÉTAIL DANS LES PRÉSENTES LETTRES ». Le Syllabus concerne des définitions de Foi à l’encontre des erreurs modernes, et le Pape du haut de son Siège Apostolique condamne, réprouve ces erreurs et ordonne à ce que tous les Catholiques fassent de même. Ces erreurs le restent de tout temps. C’est infaillible. Et Benoit XVI parle de contre-Syllabus pour « Gaudium et Spes », c’est un hérétique formel, car il sait, et il continue !

    Voici une citation d’un texte de J.M.A Vacant, Maître en théologie et Professeur au Grand Séminaire de Nancy, J.-M.-A. Vacant, en 1887 (17 ans après Vatican I), publiée avec l’autorisation de Monseigneur l’évêque de Nancy et de Monseigneur l’archevêque de Paris, dans sa dissertation intitulée « Le Magistère ordinaire de l’Église et ses organes » (disponible aux Éditions Saint Rémi) : « Ce magistère ordinaire n’est autre chose, en effet, que celui dont l’Église tout entière nous offre continuellement le spectacle, quand nous la voyons parler sans cesse par la bouche du Pape et de tous les évêques catholiques, se mettre par tout l’univers à la disposition et à la portée de tous les hommes, des infidèles et des chrétiens, des ignorants et des doctes, leur apprendre à régler d’après la révélation divine non seulement leur foi, mais encore leurs sentiments, leur culte et toute leur conduite. Ce mode d’enseignement, qui s’exerce aujourd’hui partout et sur toutes choses, il est facile de montrer qu’il s’est toujours exercé de la même manière et qu’on a toujours reconnu son infaillible autorité. […] L’infaillibilité de ce magistère s’étend non seulement aux vérités de foi catholique, comme le définit le concile du Vatican, non seulement aux vérités qui, sans être de foi catholique, appartiennent à la tradition, comme l’enseigne Pie IX dans sa lettre à l’archevêque de Munich, mais encore à tous les points qui ont quelque connexion avec la révélation. Elle s’étend, par conséquent, aux conclusions théologiques, aux faits dogmatiques, à la discipline, à la canonisation des saints.[…] Mais, de même que les définitions ne sont infaillibles qu’autant quelles ont été portées par le Pape ou par un concile œcuménique, pour proposer souverainement à toute l’Église un point de doctrine qu’elle doit accepter, ainsi l’infaillibilité n’est assurée au Magistère ordinaire, qu’autant qu’il enseigne une Vérité, comme proposée à la croyance de l’Église par le Pape ou le corps épiscopal dispersé, agissant en vertu de leur pleine autorité. […] Le Concile du Vatican range le magistère ordinaire sur le même pied que les jugements solennels, sans faire aucune distinction entre les vérités qui en sont l’objet. Les théologiens font de même. C’est donc que le magistère ordinaire possède une autorité suffisante pour rendre de foi catholique une vérité qui était seulement de foi divine. […] Il est temps que notre attention se porte sur l’élément principal du magistère ordinaire, sur celui qui en fait une règle infaillible et obligatoire de notre foi et de nos sentiments, je veux dire sur L’AUTORITÉ qui y préside. Cette autorité est celle du Pape et du collège épiscopal uni au Pape. C’est à ce chef, c’est à ce corps que toutes les promesses d’infaillibilité sont faites et que tous les pouvoirs sur l’Église sont donnés. […] Qu’il est donc important, au milieu des luttes et des divisions qui ont quelquefois partagé l’Église, de reconnaître le vrai corps de l’épiscopat, dépositaire infaillible de la vérité. Le signe principal, le seul signe toujours certain, auquel on puisse le reconnaître, c’est sa COMMUNION avec le Souverain Pontife. […] Le Pape exerce personnellement son magistère infaillible non seulement par des jugements solennels, mais encore par un magistère ordinaire qui s’étend perpétuellement à toutes les vérités obligatoires pour toute l’Église.[…] Mais si une doctrine se répandait par toute l’Église et s’imposait comme liée à la foi, Pierre parlerait pour la condamner ou pour l’adopter, avant qu’elle eût fait de rapides progrès ; ou bien, s’il se taisait, son silence devrait être regardé comme un assentiment qui, d’après les règles de la tradition, imposerait cette doctrine à la croyance de tous. […] La définition du Concile du Vatican sur l’infaillibilité du Souverain Pontife s’applique-t-elle aux actes où s’exerce l’enseignement quotidien du pape que nous venons d’étudier ? […] La définition du saint Concile ne porte pas directement sur l’objet de l’infaillibilité pontificale. Ce qui est de foi, en vertu de cette définition, c’est que le Pape possède l’infaillibilité, promise par Jésus Christ à Son Église. […] Néanmoins il faut remarquer que, sans avoir pour but de déterminer l’objet de l’infaillibilité papale, le Concile du Vatican a cependant restreint la portée directe de son décret au cas où le Pape parle ex cathedra, c’est-à-dire au cas où il enseigne formellement une doctrine. […] Mais rien n’empêche les conditions d’une définition ex cathedra de se réaliser dans certains enseignements exprès du magistère ordinaire. On se tromperait donc, en pensant que les Pères du Vatican n’ont voulu parler que des jugements solennels du Souverain Pontife. »

    Je répète : « On se tromperait donc, en pensant que les Pères du Vatican n’ont voulu parler que des jugements solennels du Souverain Pontife. »

    Sinon, pour votre gouverne, et je me répète, il y a tout de même deux constitutions dogmatiques dans Vatican II : « Dei Verbum » et « Lumen Gentium ». Ceux qui disent le contraire se trompent. Yves Congar dit qu’il n’y a rien de dogmatique car il sait que Vatican II s’oppose aux dogmes et il ne veut pas que ceux qui s’en rendent compte s’opposent trop virulemment. Ce sont des malins, et vous tombez dans le panneau. Ca ne vous choque pas une confirmation dans l’Esprit-Saint de « Dignitatis Humanae » et du concile en général par Paul VI le 7 décembre 1965, à la veille de la cérémonie de clôture ?

    « Tout l’ensemble et chacun des points qui ont été édictés dans cette déclaration ont plu aux Pères conciliaires. Et Nous, en vertu du pouvoir apostolique que nous tenons du Christ, (donc en tant que Pape) en union avec les vénérables Pères, Nous les approuvons, arrêtons et décrétons dans le Saint-Esprit, et Nous ordonnons que ce qui a été établi en concile soit promulgué pour la gloire de Dieu. Rome, à Saint-Pierre, le 7 décembre 1965, Moi, Paul, Évêque de l’Église catholique »

    Confirmation dans l’Esprit Saint, comment peut-on dire cela alors que « Dignitatis Humanae » est contraire à ce qu’a enseigné l’Esprit-Saint à la Sainte Eglise dans le passé ? Et me direz-vous qu’invoquer l’autorité de l’Esprit-Saint n’engage pas l’infaillibilité (en théorie) du Concile ? Si vous approuvez cela, je crois qu’il y a un problème de bon sens et de logique, et qui ne peut s’expliquer que par un aveuglement volontaire car vous avez peur. Oui vous avez peur de croire à la vacance du Saint Siège, cela vous angoisse. Mais je sais à l’avance ce que vous allez dire : Paul VI n’a pas pu réellement confirmer dans l’Esprit-Saint même s’il l’a déclaré car il y a des erreurs dans le Concile. Mais ce n’est pas un bon raisonnement, car en réalité, en raisonnant Catholiquement, nous savons que dire cela en tant que Pape c’est assurer l’infaillibilité du concile oecuménique. Un Concile oecuménique approuvé par un Pape est infaillible ! Aussi, tout ce qui est pastoral sur la foi et les moeurs et confirmé par le Pape est infaillible. Dans le « concile » oecuménique, Jean XXIII et Paul VI ont signé les documents et ont engagé leur infaillibilité théorique.

    Pie IX à propos du Concile de Vatican I : « S’ils croyaient fermement avec les autres catholiques que le concile œcuménique est gouverné par le Saint-Esprit, que c’est uniquement par le souffle de cet Esprit divin qu’il définit et propose ce qui doit être cru, il ne leur serait jamais venu en pensée que des choses, ou non révélées, ou nuisibles à l’Église, pourraient y être définies et imposées à la foi, et ils ne s’imagineraient pas que des manœuvres humaines pourront arrêter la puissance du Saint-Esprit et empêcher la définition de choses révélées et utiles à l’Église » (Pie IX, bref « Dolendum profecto », 12 mars 1870).

    Un vrai concile oecuménique (ordonné par le Pape, et dont les conclusions sont approuvées par lui), se doit de toujours être gouverné par le Saint-Esprit ! Un concile provincial est faillible car le Pape n’est pas présent. Un concile avec un antipape est également faillible (comme c’est le cas pour le conciliabule Vatican II). Les conciliabules que vous citez l’ont été car justement ils ont été condamnés par le Pape infaillible ! Quand le Pape engage son autorité dans un Concile, que les textes soient dits pastoraux ou dogmatiques, le Concile est infaillible sur toutes les définitions concernant la Foi et les moeurs lorsqu’il est approuvé, et c’est un conciliabule lorsqu’il est condamné. La définition de la liberté religieuse dans « Dignitatis Humanae » devrait être infaillible alors que le texte prêche la liberté de perdition ! Et pour réciter J.M.A VACANT : « Tous nos lecteurs le savent, un jugement solennel de l’Église est une définition portée par un Souverain Pontife ou par un concile oecuménique, en des formes qui en montrent l’authenticité ».

    Il est temps de se réveiller et de ne plus se laisser endormir par les marchands de sable qui disent « Ne vous inquiétez pas, c’est pastoral, rien de dogmatique, rien d’infaillible : dormez, dormez ! ». Comme cela, ils vous ont dans vos filets, et un jour (peut être pas vous, mais vos enfants si vous en avez), vous allez finir par vous rallier au modernisme de peur de devenir schismatique… Regardez où en est aujourd’hui la FSSPX. Elle est sur le chemin du léchage de bottes, de concessions dangereuses : surtout il faut se taire sur les hérésies, puis il faut dire : « regardez comme elle est belle notre messe, venez ! » A la limite, vous ferez comme ce que l’on a appelé dans l’histoire les semi-ariens (Catholiques ne souscrivant pas vraiment à l’hérésie arienne mais reconnaissant les ariens comme non retranchés de l’Eglise, et donc approuvant leur autorité) qui, lors d’un conciliabule (celui de Rimini que vous citez) ont souhaité faire des concessions avec les ariens en approuvant un nouveau Credo ambiguë, à double sens, pour plaire à tout le monde ! Votre position timorée restera dans l’histoire comme étant celle des semi-modernistes. En tous les cas, les pseudo-papes souscrivent aux hérésies de Vatican II, ce qui est impensable pour un vrai Pape Vicaire du Christ car selon la promesse du Christ, un Pape ne peut pas dévier de la Foi. Notons : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu XVI, 18). Le sujet de « bâtir » est « je ». « Je », c’est le Christ. Depuis Vatican II, les prétendants à la Papauté détruisent l’Eglise. Le Christ peut-il aussi la détruire par Pierre ? Non. De plus, Pierre a la primauté sur toute l’Eglise Catholique (« Pastor aeternus »). Imaginons que l’erreur soit enseignée par Pierre, cela voudrait dire que les portes de l’enfer prévaudront contre elle, de par sa primauté. Est-ce possible ? Non. Quelle est la solution ? Les prétendants à la Papauté qui détruisent l’Eglise ne peuvent être Papes de près ou de loin.

    Vous, vous ne reconnaissez pas Vatican II comme faisant partie du Magistère extraordinaire, alors qu’il est « apparemment » un concile oecuménique soutenu « apparemment » par un Pape que vous reconnaissez… Votre logique est schismatique, bien que vous essayiez de trouver un chemin de secours en disant : nous n’obéissons pas à Vatican II car ce n’est pas le Magistère de l’Eglise. Cependant, il en a toutes les formes, si on reconnait Paul VI comme vrai Pontife, que vous le vouliez ou non.

    L’erreur contre la Foi ne peut pas se trouver dans un véritable Magistère, car l’Église est infaillible concernant l’enseignement des vérités révélées de Dieu (Catéchisme de Saint Pie X, question 115). Et un faux Magistère contenant des hérésies (c’est à dire des éléments contre la Foi de toujours) ne peut pas être soutenu par un vrai Pape, car le Pape est infaillible concernant les vérités révélées (Catéchisme de Saint Pie X, question 116). Croire le contraire, c’est une offense à la Vérité, une hérésie et un blasphème contre la troisième Personne de la Divinité qui inspire, assiste, et dirige continuellement la Sainte-Église.

  83. 8 mars 2014 12:30

    III – La Bulle de Paul IV « Cum ex Apostolatus Officio » (1559) est toujours valide

    L’impossibilité de son invalidité est dans le texte même de la Bulle : « § 3. […] En vertu de cette constitution nôtre, VALIDE À PERPÉTUITÉ, par haine d’un si grand crime, le plus grave et le plus pernicieux possible dans l’Église de Dieu, dans la plénitude de notre pouvoir apostolique, nous décidons, statuons, décrétons et DÉFINISSONS […] »
    Et elle a les formes de l’infaillibilité : « valide à perpétuité »; « dans la plénitude de notre pouvoir apostolique » (donc en tant que Pape); « nous décidons, statuons, décrétons et définissons » (définition). Quel est l’objet de la Bulle ? L’hérésie, donc cela a un rapport avec la Foi. Tout ceci est ex cathedra.

    Quelle est la peine encourue contre celui qui ne respecte pas cette Bulle ? « § 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d’enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu’un avait la présomption de le tenter, qu’il sache que cela lui fera encourir l’indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. » C’est une formule proche de l’anathème, peut être que cela en indique bien un d’ailleurs (à vérifier).

    Vous n’avez jamais lu nulle part de Pie XII :  » J’abroge la Bulle de Paul IV « . Ou alors : « Je modifie le code de droit canonique de 1917 et je change les sources ». Hé non, jamais. Alors cherchez-moi cela si elle a vraiment été abrogée.

    Vous dites que Pie XII a modifié « Vacante sede Apostolica » de Saint Pie X. Et que ceci prouverait la caducité de la Bulle de Paul IV : « Aucun cardinal – sous aucun prétexte ou raison d’excommunication, suspense ou interdit, ou sous aucun autre empêchement ecclésiastique – ne peut être exclu de l’élection active et passive du Souverain Pontife. En conséquence, nous suspendons l’effet de telles censures seulement pour les raisons de la dite élection; elles conserveront leurs effet pour tout le reste. » (Vacantis Apostolicae Sedis, 8 décembre 1945). Les censures levées par Pie XII concernent les censures disciplinaires d’excommuniés non hérétiques, c’est à dire qui ne se détachent pas de la Foi bien évidemment, sinon cela irait à l’encontre du canon 188 : « En vertu d’une renonciation tacite admise par le
    droit lui-même, n’importe quel office est vacant par le fait même et sans aucune déclaration, si le clerc […] 4° se détache (defecerit) publiquement de la foi catholique ». Le canon 188 n’a pas été abrogé n’est-ce pas ? Citons encore « Mystère d’iniquité » qui détruit brillamment votre argument :

    « Une question reste encore à être résolue. Pie XII a bien spécifié que même l’excommunication d’un élu ne pouvait invalider l’élection. « Aucun cardinal ne peut d’aucune manière être exclu de l’élection active et passive du souverain pontife sous le prétexte ou par le motif de n’importe quelle excommunication, suspense, interdit ou autre empêchement ecclésiastique. Nous suspendons ces censures seulement pour cette élection ; elles conserveront leurs effets pour tout le reste » (Pie XII : Vacantis apostolicaesedis, § 34).

    Cela ne veut pas dire pour que les hérétiques (excommuniés en vertu du canon 2314) soient devenus éligibles pour autant ! Car Pie XII n’a pas du tout écrit : « Nous autorisons les hérétiques à se faire élire pape » ! Il n’a jamais rien écrit de semblable. Il a simplement levé toute excommunication pour le temps que dure le conclave. Pourquoi avoir levé toute excommunication ? Il est impossible que le pape ait pu penser aux hérétiques, car les clercs non-catholiques sont déchus automatiquement de leur charge (canon 188) et n’ont pas le droit de voter (canon 167). C’est pourquoi Pie XII pense seulement aux cardinaux excommuniés pour un délit autre que l’hérésie. On peut, en effet, être non-hérétique, mais excommunié. Voici quelques délits punis d’excommunication par le droit canonique : trafic de fausses reliques (2326), violation de la clôture monastique (2342), usurpation des biens de l’Église (2345), avortement (2350), etc. … Imaginons qu’un cardinal, par cupidité, se soit livré au trafic de fausses reliques. Son excommunication est levée durant le conclave. S’il est catholique, ce cardinal est éligible. Par contre, un homme non-catholique demeure inéligible. Car il a devant lui un DOUBLE obstacle :
    1. son excommunication et
    2. sa non-catholicité.

    Pie XII lève certes (pour le temps que dure le conclave) toutes les excommunications. Mais l’homme hérétique, même s’il n’est pas excommunié temporairement, ne fait pas pour autant partie des candidats papabiles, car un autre obstacle, la clause de catholicité, lui est opposable toujours et encore. Que Pie XII soit très attaché à la clause de catholicité est évident pour quiconque connaît bien ce pape de sainte mémoire. Mentionnons quatre indices :

    Pour Pie XII, il y a « un patrimoine de l’Église » précieux, « constitué principalement par la foi, que récemment nous venons de défendre contre de nouveaux dangers » (allocution au premier congrès international des religieux, 8 décembre 1950). Comment ce pape, qui tient à la défense du patrimoine de la foi comme à la prunelle de ses yeux, aurait-il pu vouloir faire fi du principe de
    catholicité lors de l’élection pontificale ? !

    Ce pape avait un tel souci de maintenir l’intégrité de la foi qu’il passait chaque jour des heures et des heures derrière sa machine à écrire (il ne se couchait pas avant une heure du matin) pour exposer la saine doctrine et réfuter les erreurs.

    Pour se documenter, Pie XII « disposait d’une énorme bibliothèque de manuels spécialisés, d’encyclopédies et d’abrégés des sciences, en tout plus de cinquante mille volumes. Il était assisté dans ses recherches par le Père Hentrich et le toujours fidèle Père Robert Leiber, ainsi que par une troupe improvisée de jésuites de bonne volonté. Intransigeant sur l’exactitude, il n’hésitait pas à malmener ses auxiliaires, vérifiant et revérifiant chaque référence et chaque citation. Il dit un jour à un monsignor : « Le pape a le devoir de faire toute chose mieux dans tous les domaines ; à d’autres, il est possible de pardonner leurs imperfections, au pape, jamais. Non !  » (John Cornwell : Le pape et Hitler. L’histoire secrète de Pie XII, Paris 1999, p. 437).

    Comment ce « maniaque » de la vérité, cet ennemi acharné de la moindre erreur même involontaire, aurait-il pu supporter l’idée que, après son décès, d’aucuns se serviraient de son nom pour
    soutenir qu’il aurait autorisé un hérétique à devenir pape ? !

    Ce pape enrichit le missel, en créant un office qui n’existait pas avant lui : le « commun des papes ». Bien entendu, la secte conciliaire se hâta de supprimer cet office. Pourquoi ? Parce que cet office contient deux prières extraordinaires, qui constituent un rempart puissant pour les catholiques désireux de rester intégralement catholiques.

    Voici le texte de la secrète : « Munera quae tibi, Domine, laetantes offerimus, suscipe benignus, et praesta ut, intercedente beato N, Ecclesia tua et fidei integritate laetetur, et temporum tranquillitate semper exsultet » (« Accueillez avec bonté, Seigneur, les présents qu’avec joie nous vous offrons, afin que par l’intercession du bienheureux N., votre Église connaisse le bonheur d’une FOI INTÉGRALE et des temps à jamais paisibles »).

    Voici le texte de la postcommunion : « Refectione sancta ellutritam gubema, quaesumus, Domine, tuam placatus Ecclesiam: ut potenti moderatione directa, et incrementa libertatis accipiat et in religionis integritate persistat » (« Cette Église dont vous avez refait les forces par ce repas sacré, guidez-là, Seigneur, avec bonté, en sorte que, sous votre impulsion souveraine, elle voie sa liberté croître sans cesse et qu’elle persévère dans L’INTÉGRITÉ DE LA RELIGION »).

    Voilà ce que souhaitait le pape Pie XII pour le « commun des pontifes » : qu’ils persévèrent dans la foi catholique intégrale et que la Sainte Église conserve l’intégrité de la religion ! Comment aurait-il voulu abolir la clause de catholicité régissant le conclave, puisque cette clause fait partie intégrante de la foi ?

    Un an avant sa mort, Pie XII statua : « Si un laïc était élu pape, il ne pourrait accepter l’élection qu’à condition d’être apte à recevoir l’ordination et disposé à se faire ordonner ; le pouvoir d’enseigner et de gouverner, ainsi que le charisme de l’infaillibilité, lui seraient accordés dès l’instant de son acceptation, même avant son ordination » (Allocution au deuxième Congrès mondial de l’apostolat des laïcs, 5 octobre 1957).

    Or nous avons vu plus haut que pour être apte à recevoir l’ordination, il faut être catholique (canon 985). Un non-catholique est inapte. Si l’élu du conclave n’est pas apte à recevoir l’ordination, dit Pie XII (5 octobre 1957, cité ci-dessus), il ne peut pas accepter le pontificat. Ainsi donc, PIE XII A CONFIRMÉ EXPRESSÉMENT LA CLAUSE DE CATHOLICITÉ EN 1957. Et rappelons que ce même Pie XII avait déjà confirmé la clause de catholicité en 1945, en demandant que l’élection fût « canoniquement faite », à savoir conformément au canon 188, qui renvoie à la bulle de Paul IV. »

    Mais bon, pour vous, cette Bulle est peu reluisante, vous accusez Paul IV d’écrire de manière quasi-blasphématoire comme s’il se positionnait contre les élections canoniques de droit divin, nous verrons plus bas. Vouloir empêcher le cardinal Morone, qui voulait faire de l’oecuménisme avec les protestants, d’accéder à la Papauté, c’est peu reluisant ? Il faut se rappeler que nous sommes, en 1559, en pleine période d’expansion de la Réforme protestante, et que le protestantisme est issu et né dans le coeur de Catholiques, devenus alors hérétiques. Il y avait donc des prélats hauts gradés qui devaient partager certaines vues avec les protestants. Paul IV qui auparavant était chargé du Saint Office de l’Inquisition, devait bien voir qu’il y avait le risque qu’un protestant soit élevé au Souverain Pontificat ! C’est lui qui durant le Conclave en 1555, avertit du danger ! Et c’est lui qui fut élu, certainement en récompense de son zèle. Et même si plus tard des Cardinaux étaient en désaccord avec Paul IV sur sa Bulle, ils devaient se plier à la décision infaillible du Vicaire du Christ. En effet, de par la primauté de Pierre sur toute l’Eglise, si le Pape soutient une doctrine sur la Foi (ici celle comme quoi un Pape ne peut pas être hérétique) avec une minorité d’ecclésiastiques, ces derniers seraient dans la bonne voie et non la majorité. Voici donc une explication contextuelle plus juste et moins partisane, que vous pouvez trouver dans « Mystère d’Iniquité » :

    « Cet enseignement traditionnel (la Bulle en question) fut codifié juridiquement au XVIe siècle par le pape Paul IV. Le pape Paul IV rédigea un texte législatif, pour éviter qu’un cardinal soupçonné d’hérésie pût se faire élire pape. Il confia à l’un de ses proches : « Pour vous dire la vérité, nous avons voulu nous opposer aux dangers qui menaçaient le dernier conclave et prendre de notre vivant des précautions pour que le diable n’asseye pas À L’AVENIR un des siens sur le Siège de saint Pierre » (in: Louis Pastor : Histoire des papes depuis la fin du Moyen Âge, Paris 1932, t. XIV, p. 234). Que s’était-il passé « au dernier conclave » ? Le cardinal hérétique Morone, qui faisait de l’œcuménisme avec les protestants, avait failli être élu pape, mais avait été écarté suite à l’intervention énergique du préfet du Saint Office de l’inquisition, le cardinal Carafa (futur Paul IV). Carafa avait ouvert secrètement des procès contre certains cardinaux, dont Morone. À la mort du pape Jules III (1555), les cardinaux Carafa, Pio de Carpi et Juan Alvarez apportèrent au conclave un dossier des procès contre plusieurs sujets papabiles. Les accusations d’hérésie graves et documentées contre Morone, Pole et Bertano empêchèrent leur éventuelle élection (cf. Massimo FIRPO : Inquisizione romana e Controriforma. Studi sul cardinal Giovanni Morone e il suo processo di eresia, Bologne 1992, p. 312). Carafa fut élu et prit le nom de Paul IV. Il fit incarcérer Morone et rédigea la bulle Cum ex apostolatus (15 février 1559), d’après laquelle l’élection d’un homme qui aurait, ne fût-ce qu’une fois, erré en matière de foi avant l’élection, ne pouvait être valide. La constitution apostolique sous forme de bulle Cum ex apostolatus du 15 février 1559 du pape Paul IV stipule, au § 6, qu’un homme ayant dévié de la foi ne saurait en aucun cas devenir pontife, quand bien même tous les cardinaux seraient d’accord, quand bien même les catholiques du monde entier lui prêteraient joyeuse obéissance durant des décennies. Tous les actes et décisions d’un tel pseudo-pontife seraient juridiquement nuls et non avenus, et cela ipso facto, sans qu’il faille une autre déclaration de la part de l’Église. »
    Vous trouvez que Paul IV, dans sa Bulle qui a les formes ex cathedra, et est donc infaillible, a écrit des choses inacceptables : « Et ça c’est une déclaration inacceptable au regard de ce qui préside à la loi de l’Eglise depuis Notre Seigneur et saint Pierre, à savoir que le Pontife, et tout ce qui touche à sa personne, et donc en premier son élection, relève du DROIT DIVIN ! » Je vous ai déjà expliqué, et vous ne voulez pas l’entendre. Ouvrez bien les yeux, je l’écris en très gros, en tentant de mieux détailler :

    UNE ELECTION NON CANONIQUE EST UNE ELECTION INVALIDE QUI NE RELEVE PAS DU DROIT DIVIN. LE DROIT DIVIN NE S’APPLIQUE QUE POUR LES CAS D’ELECTIONS VALIDES. UN HERETIQUE ELEVE AU SOUVERAIN PONTIFICAT MANIFESTE UNE ELECTION INVALIDE. IL EST DE DROIT DIVIN QU’IL NE POSSEDE PAS LA CHARGE, CAR NE PEUVENT ACCEDER AU SOUVERAIN PONTIFICAT QUE LES CATHOLIQUES. SI L’HERESIE D’UNE PERSONNE ELEVEE AU SOUVERAIN PONTIFICAT EST PLUTOT OCCULTE AU MOMENT DE L’ELECTION (COMME JEAN XXIII), DIEU EST LE SEUL A SAVOIR QUE L’ELECTION EST INVALIDE. SI PLUS TARD NOUS NOUS RENDONS COMPTE, EN ETUDIANT SA VIE, EN APERCEVANT LES FRUITS DE SA DOCTRINE, QU’IL FUT UN HERETIQUE, ALORS NOUS POUVONS DIRE QU’IL FUT ANTIPAPE ET N’A JAMAIS RECU LA CHARGE DE VICAIRE DU CHRIST, C’EST LE SIGNE DE L’INVALIDITE. CAR LE VICAIRE DU CHRIST NE PEUT PAS ERRER DANS LA FOI DE FACON OPINIATRE, IL EST INFAILLIBLE DANS SON ENSEIGNEMENT.

    Vous me citez Jules II : « un élu qui sort légitimement d’un Conclave valide dont il a accepté l’élection, reconnu comme pape par l’Église Universelle par son acte doté de l’infaillibilité divine, est « vrai pape » »

    Oui, il faut certes que l’Eglise Universelle reconnaisse le Pape comme Pape. MAIS IL Y A UNE AUTRE CONDITION QUE VOUS OUBLIEZ : IL FAUT QUE L’ELU SORTE LEGITIMEMENT D’UN CONCLAVE VALIDE. C’est écrit ! Et un hérétique élu ne peut pas être Pape car il ne l’a jamais été, c’est de droit divin.

    Pour qu’il y ait élection valide de droit divin, il faut :
    – élection canonique (si elle ne l’est pas, même si tout ce qui suit est fait dans les formes, elle reste invalide)
    – acceptation de la charge par l’élu canoniquement
    – reconnaissance par toute l’Eglise Universelle de l’élu canoniquement

    D’ailleurs Paul IV ne dit pas autre chose : « on ne pourra dire qu’elle est devenue valide ou qu’elle deviendrait valide parce que l’intéressé accepte la charge, reçoit la consécration, ou entre ensuite en possession du gouvernement et de l’administration ou par l’intronisation du pontife romain, ou par l’acte d’agenouillement fait devant lui, ou par l’acte d’obédience à lui rendu par tous, et ce quelle que soit la durée de cette situation. » L’acceptation de la charge a une condition pour être valide : l’élection canonique de droit divin. La consécration a une condition pour être valide : l’élection canonique de droit divin. La possession du gouvernement et de l’administration a une condition pour être légitime : l’élection canonique de droit divin. L’intronisation du « pontife romain » a une condition pour être légitime : l’élection canonique de droit divin. L’acte d’agenouillement fait devant lui ou l’acte d’obédience rendu par tous (ce qui revient à dire reconnaissance par toute l’Eglise Universelle) a une condition pour être légitime : l’élection canonique de droit divin.

    CE N’EST PAS PARCEQUE L’EGLISE UNIVERSELLE RECONNAIT LE NOUVEL ELU QU’IL DEVIENT PAPE. CETTE RECONNAISSANCE N’EST PAS UNE ASSURANCE DE LA LEGITIMITE DE L’ELECTION. IL DEVIENT PAPE PAR UNE ELECTION CANONIQUE DE DROIT DIVIN. CERTAINES ELECTIONS PEUVENT ETRE NON CANONIQUES.

    Je répète : « Sont éligibles tous ceux qui, de droit divin ou ecclésiastique, ne sont pas exclus. Sont exclus les femmes, les enfants, les déments, les non-baptisés, les hérétiques et les schismatiques » (Raoul Naz : Traité de droit canonique, Paris 1954, t. 1, p. 375, repris par le Dictionnaire de théologie catholique, article « élection »). L’HERETIQUE EST EXCLU.

    Vous me citez Vacantis Apostolicae Sedis : « § 100. Après l’élection canoniquement faite, le dernier cardinal diacre convoque dans la salle du conclave le secrétaire du Sacré Collège, le préfet des cérémonies apostoliques et deux maîtres des cérémonies. Alors le consentement de l’élu doit être demandé par le cardinal doyen, au nom du Sacré Collège en ces termes : « Acceptes-tu l’élection qui vient d’être faite canoniquement de ta personne comme Souverain Pontife ?» (Léon XIII, const. Praedecessores Nostri). § 101. Ce consentement ayant été donné dans un espace de temps qui, dans la mesure où il est nécessaire, doit être déterminé par le sage jugement des cardinaux à la majorité des votes, l’élu est immédiatement vrai pape, et il acquiert par le fait même et peut exercer une pleine et absolue juridiction sur l’univers entier. (Code de Droit canon, can. CIS 219). Dès lors, si quelqu’un ose attaquer des lettres ou décisions concernant n’importe quelles affaires, émanant du Pontife romain avant son couronnement, Nous le frappons de la peine d’excommunication à encourir ipso facto. (Clément V, ch. 4, De sent, excomm., 5, 10, in Extravag. comm.). » (Vacantis Apostolicae Sedis, 8 décembre 1945).
    Avez-vous lu cher disciple pénitent ? »

    J’ai très bien lu, et je vais vous poser la même question : avez-vous lu cher Calixte ? Regardez bien, au tout début du texte. Je vais vous l’écrire en très gros : « APRES L’ELECTION CANONIQUEMENT FAITE. » Toujours cette condition. Votre argument tombe à l’eau. Au risque de me répéter, l’élection d’un hérétique n’est pas canoniquement faite.
    Voici donc encore une grosse différence d’appréciation : pour vous, les élections sont valides et légitimes depuis Jean XXIII, pour moi non.

    On ne pourra pas dire, si un jour il y a un jugement sur Vatican II : le Pape Paul VI a promulgué des erreurs, car dire cela est contre à la Foi (comme nous le verrons plus bas), mais on dira : l’antipape Paul VI a promulgué des erreurs. UN PAPE EST DANS L’IMPOSSIBILITE D’ENSEIGNER L’ERREUR AVEC OPINATRETE, IL CONSERVE UNE ASSISTANCE DU SAINT-ESPRIT PROMISE PAR LE CHRIST.

    Ensuite, je ne vous suis pas très bien. Vous me citez les différents canons se rapportant à la Bulle de Paul IV dans le Code de droit Canon de 1917, alors que je croyais que pour vous, elle était abrogée ? Je vous remercie en tous les cas, les lecteurs qui auront lu la Bulle en entier ainsi que les canons se rendront compte que le contenu de la Bulle a un rapport avec ces différents canons. Vous répétez à chaque fois en dessous de chaque canon : « quel rapport avec le cas d’un élu légitimement Pape ? ». Comme si je les avais noté pour faire un tel rapprochement. Alors qu’en fait, je ne les avais cités que pour vous montrer que la Bulle de Paul IV n’a pas été abrogée. Et puis je ne vous ai pas parlé d’élection légitime, mais illégitime du fait de l’hérésie. La Bulle de Paul IV n’a bien évidemment pas de rapports avec des élections légitimes, mais bien sur ce qui concerne l’hérésie. Votre Question/Réponse est hors sujet.

    Ha et en effet, Paul IV nous rappelle bien :

    « Canon 218, § 1 (référence au § 1 de Paul IV): « Le pontife romain, successeur du primat de St. Pierre, a non seulement un primat d’honneur, mais aussi la suprême et pleine puissance de juridiction sur l’Église universelle, concernant la foi et les mœurs, et concernant la discipline et le gouvernement de l’Église dispersée sur tout le globe » Et le suivant
    Canon 1556 (§ 1 de Paul IV): « Le premier Siège n’est jugé par personne ». »

    Et vous nous dites : « Un rapport important, car le premier explique la prééminence absolue du Saint Père sur l’ensemble de l’Eglise en tous domaines, et le second explique que nulle autorité n’étant qualifiée pour juger le Souverain Pontife en ce monde – puisqu’il ne dépend que du Christ – faute de pouvoir être jugé, il reste donc, s’il advenait qu’il tombe dans l’erreur ou l’hérésie, vrai et légitime Pape de l’Eglise. »

    Merci Calixte ! C’est exactement ce que nous disons. Le Saint Père a la prééminence absolue sur toute l’Eglise. Si le Pape est hérétique, cela voudrait donc dire que les portes de l’enfer prévalent sur l’Eglise, ce qui est impossible. Voici ce que disait Léon XIII :
    «L’Église apostolique [de Pierre], placée au-dessus de tous les évêques, de tous les pasteurs, de tous les chefs des Églises et des fidèles, demeure pure de toutes les séductions et de tous les artifices des Hérétiques dans ses pontifes, dans sa foi toujours entière et dans l’autorité de Pierre. Tandis que les autres églises sont déshonorées par les erreurs de certains hérétiques, SEULE ELLE RÈGNE, appuyée sur des fondements inébranlables, imposant silence et fermant la bouche à tous les hérétiques ; et nous [… ], nous confessons et nous prêchons en union avec elle la règle de la vérité et de la sainte tradition apostoliques. » (citation de St. Cyrille d’Alexandrie reprise par St. Thomas dans sa Chaîne d’or, à l’endroit où il commente Matthieu XVI, 18)

    UN PAPE NE PEUT PAS ETRE HERETIQUE. PAUL IV LE SAVAIT ET C’EST POUR CELA QU’IL INVALIDE UNE ELECTION D’UN HERETIQUE. ELECTION QUI N’EST DONC PAS DE DROIT DIVIN CAR NON CANONIQUE !

  84. 8 mars 2014 12:32

    IV – Le Pontife Romain n’a jamais dévié de la Foi

    Vous évoquez Honorius, et dites qu’il fut hérétique et vrai Pape… Alors que dans mon message précédent, je vous ai invité à lire le livre de l’Abbé Constant « L’Histoire et l’infaillibilité des Papes » précédé d’un Bref de Pie IX, où tout un chapitre est consacré à Honorius, entre autres Papes calomniés. Il démontre, sur 900 pages, qu’aucun Pape n’a été hérétique.

    Je vous ai dit qu’au Concile Vatican I toutes vos thèses sur la possibilité d’un Pape hérétique dans le passé ont été détruites. Lisez plutôt :

    Extrait d’une lettre pastorale datant du 28 juillet 1870 de Monseigneur Plantier, évêque de Nîmes, présent au Concile du Vatican I en qualité de membre de la Députation pour la discipline :

    « XIII. Erreur sur l’histoire de l’Église Romaine elle-même.

    La ligue, formée contre le succès de la définition, s’est jetée avec une ardeur triomphante sur la mémoire d’Honorius, persuadée que cette difficulté, mise en travers du torrent, le forcerait à reculer.

    On a fait tout ce qu’on a pu pour rendre la digue infranchissable.

    N’a-t-il pas été dit, sur un ton très-haut et très-insultant, que ce Pape avait formellement enseigné, comme Docteur universel, l’erreur du monothélisme ?
    N’a-t-on pas ajouté, toujours avec le même accent, que le sixième Concile général l’avait condamné comme hérétique ?
    N’a-t-on pas enfin prétendu, sans rien rabattre de la première arrogance, que la condamnation prononcée par le sixième Concile, avait été acceptée par de grandes autorités contemporaines de ces débats, et surtout par quelques-uns des successeurs d’Honorius ?
    Thèses aussi fausses que surannées, et qui, en essayant de renaître, cette année, même sous des plumes d’Académiciens, n’ont pas trouvé le secret de devenir plus historiques et plus décentes.
    À mesure qu’elles se sont produites, elles ont été réfutées avec un éclat de science et de raisonnement qui nous dispense de reprendre cette tâche .
    Nous nous bornerons à vous faire observer que le démenti le plus décisif qui pût être opposé à ces révoltantes falsifications de l’histoire, à ces odieux outrages gratuitement infligés au Saint-Siège, c’est la définition même de l’infaillibilité.
    Qui osera dire désormais que l’erreur s’est assise sur la chaire de Pierre, et qu’un de ceux qui l’ont occupée, s’appelât-il Honorius, a professé l’hérésie ?
    Avant-de se rendre au Concile, les Pères avaient tous approfondi cette question ; pendant le Concile, ils l’ont une fois encore et longuement débattue ; ils ont éclairé tous les faits entourés de nuages ; ils ont examiné, sans en admettre aucune, les plus graves et les plus délicates objections.
    Rien ne les a fait ni hésiter, ni reculer devant la rédaction de leur décret. Et maintenant qu’il est porté, ce décret lui-même n’abrite pas seulement l’avenir, il couvre encore le passé.
    Il nous assure que les successeurs de Pie IX, comme Pie IX lui-même, NE FAILLIRONT JAMAIS DANS LA FOI ; il nous est aussi garant que les prédécesseurs de Pie IX, quels qu’ils aient été, N’ONT PAS FAILLI D’AVANTAGE.
    Pas plus Honorius que Vigile, pas plus Vigile que Libère n’ont échappé au bénéfice de ce privilège.
    Comme Vicaires de Jésus-Christ, ils n’ont eu dans leur enseignement AUCUNE ÉCLIPSE RÉELLE, parce qu’il n’y en a point eu de possible. La promesse faite au prince des Apôtres les a tous maintenus INÉBRANLABLES dans la profession de la vérité.
    C’est la conclusion naturelle, nécessaire, inévitable, de la définition suggérée par l’Esprit-Saint aux Pères du Vatican, et maintenant que nous avons le bonheur de la connaître, nous devons répéter, non plus seulement avec l’accent de la certitude historique, mais encore dans le transport d’une conviction divine, cette belle acclamation du huitième Concile général : « Non, elle n’a pas été vaine cette admirable promesse du Maître : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Les effets ont prouvé la vérité des paroles, puisque le Siège Apostolique a toujours conservé sans tache la religion catholique et professé la sainte doctrine sans mélange d’erreur (Concil. Constantin. IV, act. 1. Concil. Tom. VIII, p. 988, 989) ». Cité par Mgr Pelletier, in Décrets et canons du Concile Œcuménique et général du Vatican, A. Vromant et Victor Palmé éd., 1873 »

    Et la réponse à cette lettre du Pape Pie IX :

    « Lettre de Sa Sainteté Pie IX à Monseigneur l’Évêque de Nîmes
    Vénérable Frère, salut et bénédiction apostolique.
    La lettre pastorale par laquelle, Vénérable Frère, vous avez annoncé à votre peuple la définition par le Concile œcuménique du dogme de l’infaillibilité du Pontife romain enseignant ex cathedra, Nous l’avons reçue avec d’autant plus de satisfaction que par là votre dévouement absolu au Saint-Siège se manifeste dans tout son jour, et que l’histoire vraie de toute la discussion se trouve restituée.
    Double résultat que Nous envisageons comme très-utile aux fidèles, qui pourront aisément reconnaître sur quels arguments théologiques puissants et sur quel solide fondement d’une tradition constante s’appuyait votre pieuse croyance et celle de la plupart de vos vénérables frères ; et d’un autre coté, combien les objections des dissidents étaient faibles, rebattues et cent fois écrasées, et par quels artifices ces objections avaient été rajeunies, soutenues et implantées dans les esprits.
    Or, comme des brochures sans nombre et des écrits périodiques, répandus par les soins de ces dissidents, avaient trompé beaucoup de lecteurs, soit en ce qui touche les difficultés de la question et son opportunité, soit en ce qui touche la méthode suivie et la liberté apportée dans son examen, Nous ne doutons pas que votre publication n’ait très opportunément remédié à ces erreurs, et que, en conséquence, elle n’ait ramené beaucoup d’esprits à une juste appréciation de la vérité des choses.
    C’est d’un cœur reconnaissant que Nous avons accueilli ce témoignage de votre zèle épiscopal, et Nous souhaitons qu’il porte les fruits les plus abondants.
    En outre, comme gage de la faveur céleste et de Notre bienveillance spéciale, Nous accordons avec amour à Vous, Vénérable Frère, et à tout votre diocèse la bénédiction apostolique.
    Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 6 octobre de l’an 1870, de notre Pontificat le vingt-cinquième. PIE IX, PAPE. »

    Pie IX approuve, alors ? Pie IX se trompe ? Pie IX est hérétique ? Pie IX est un fin stratège ?
    Non, et Pie IX retranscrit cela dans « Pastor aeternus » :
    « On ne peut, en effet, négliger la parole de notre Seigneur Jésus-Christ qui dit : ‘Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église’ [Mt 16, 18]. Cette affirmation se vérifie dans les faits, car la religion catholique a TOUJOURS été gardée SANS TACHE dans le Siège apostolique.»

    Mais cela, ça vous gêne, alors vous faites l’aveugle et vous continuez de calomnier Honorius.
    Vous devriez :
    1 – Réparer publiquement vos calomnies en écrivant un article sur votre blog pour dire que vous vous êtes trompés avec par exemple comme titre : « Mea Culpa »
    2 – Effacer toutes traces de calomnies sur votre site
    Sinon vous commettez un péché grave de faux témoignage. Ne continuez pas sur le chemin de la mauvaise foi, je vous en prie ! Regardez la Vérité en face ! Ne faites pas le paresseux et allez lire ces 900 pages, puis on en reparlera…

    En attendant, je ne citerai que ce qui a un rapport avec la 13ème session du Concile, trouvé dans « Mystère d’iniquité » :

    « UNE LETTRE FICTIVE D’HONORIUS. Lors de la 13e session, on lut deux lettres d’Honorius à Serge, ce qui est une imposture ! Car Honorius avait seulement écrit une lettre, pas deux. En fait foi le témoignage du secrétaire du pape défunt, qui parle d’UNE réponse à Serge. La deuxième lettre est rédigée par « Sericus », alors que le secrétaire d’Honorius s’appelait « Jean ». Résumé d’une thèse de doctorat spécialisée : « Le témoignage des écrivains contemporains nous permet donc de regarder la seconde lettre comme entièrement supposée et la première comme falsifiée » (abbé Benjamin Marcellin Constant : Étude historique sur les lettres d‘Honorius (thèse de doctorat soutenue à Lyon), Paris 1877, p. 57). La première lettre (Scripta fraternitatis, 634) a été mal traduite en grec (cf. supra notre échantillon latin-grec-français) ; la deuxième lettre (Scripta dilectissimi, 634) est inauthentique (cf. aussi l’article de C. Silva Tarouca dans Gregorianum,n° 12, 1931, p. 44 – 46) »

  85. 8 mars 2014 12:36

    Rajout partie III : L’historien Allemand Zimmerman qui analysa plusieurs dépositions d’antipapes, raconte : « Il apparaissait comme parfaitement légitime d’éloigner un tel hérétique de sa position usurpée et de faire abstraction, dans ce cas, de la maxime juridique « le premier Siège n’est jugé par personne ». Ce que l’on prenait à un tel pape, on ne le lui enlevait qu’en apparence, car il ne l’avait en réalité jamais possédé ; c’est pourquoi son pontificat était illégitime dès le début et lui-même n’était à considérer que comme un envahisseur [invasor] du Saint-Siège. » (Harald Zimmermann : Papstabsetzungen des Mittelalters, Graz, Vienne et Cologne 1968, p. 175).

    « Comment reconnaître un faux pape ? L’histoire ecclésiastique nous apprend qu’il y eut neuf faux papes tombés dans l’hérésie, tandis qu’il n’existe strictement aucun pape ayant dévié de la foi. Les saints docteurs, les papes et les conciles certifient à l’unanimité qu’un pape ne déviera jamais de la foi. D’où une règle de discernement très simple et pratique : un homme qui professe des erreurs dans la foi est à coup sûr un imposteur. Si un tel faux prophète réussit à se faire élire (invalidement) par un conclave, il devient une idole abominable. Qu’il se fasse adorer par les dupes et voilà réalisée «l’abomination dela désolation dans le lieu saint ». (« Mystère d’iniquité »)

    Rajout partie IV : Léon XIII est également un bon témoin des tentatives de falsifications historiques contre les Pontifes Romains : « C’est le genre d’attaque adopté, il y a trois siècles, par les centuriateurs de Magdebourg. Comme, en effet, les auteurs et fauteurs des opinions nouvelles n’avaient pu abattre les remparts de la doctrine catholique, par une nouvelle stratégie, ils poussèrent l’Église dans les discussions historiques. L’exemple des centuriateurs fut renouvelé par la plupart des écoles en révolte contre l’ancienne doctrine, et suivi, ce qui est d’autant plus malheureux, par plusieurs catholiques […]. On se mit à scruter les moindres vestiges d’antiquités ; à fouiller partout les recoins des archives; à remettre en lumière des fables futiles, à répéter cent fois des impostures cent fois réfutées. […] Parmi les plus grands pontifes, même ceux d’une vertu éminente ont été accusés et flétris […]. Les mêmes trames ont cours aujourd’hui ; et certes, plus que jamais, on peut dire en ce temps-ci que l’art de l’historien paraît être une conspiration contre la vérité »(Léon XIII : bref Saepenumero considerantes, 18 août 1883)

  86. 8 mars 2014 12:38

    IV – La nature de l’Eglise fondée sur le  » Droit Divin  »

    Vous avez raison, l’Eglise est divine et ne peut mourir : « L’Église catholique et le Siège apostolique sont des personnes morales (canon 100). Une personne morale de droit ecclésiastique est de nature perpétuelle (canon 102). Étant de nature perpétuelle, l’Église catholique ne peut pas disparaître, fût-elle privée temporairement de Pape. » (« Mystère d’iniquité »)

    Croyez-vous vraiment que l’on dise que l’Eglise est morte ? Mais vous, vous croyez qu’une Eglise sans Pape est une Eglise morte. Alors que le Chef invisible, c’est le Christ. Et que l’Eglise militante continue à vivre tant qu’il existe un Catholique avec la Foi sur terre. La succession apostolique subsiste également tant que l’on trouve des évêques.

    Nous ne parlons pas non plus d’interruption de la succession de la Papauté. Il n’y a jamais eu d’interruption lors de la Vacance du Siège, seulement une pause. La durée de cette pause n’est pas définie.

    J’aimerai vous faire connaître cette histoire :

    « Le 29 Novembre 1268, le Pape Clément IV mourut, et commença alors une des plus longues périodes d’interrègne ou de vacance du siège pontifical dans l’histoire de l’Église Catholique. Les cardinaux à ce moment-là devaient se réunir en conclave dans la ville de Viterbe, mais en raison des intrigues de Carlo d’Anglio, roi de Naples, la discorde éclata entre les membres du Sacré Collège et les perspective d’une élection devenait de plus en plus éloignée.

    Après presque trois ans, le maire de Viterbe enferma les cardinaux dans un palais, leur permettant seulement le strict minimum pour survivre, jusqu’à ce qu’une décision soit prise qui donnerait à l’Église son chef visible. Enfin, le 1er septembre 1271, le Pape Grégoire X fut élu à la Chaire de Pierre.

    Au cours de cette longue période de vacance du Siège apostolique, la vacance d’office se produisit également dans de nombreux diocèses dans le monde entier. Afin que les prêtres et les fidèles ne puissent pas être laissés sans bergers, des évêques furent élus et consacrés pour combler les sièges vacants. Ainsi furent accomplies au moins vingt-et-une élections et consécrations dans les différents pays. L’aspect le plus important de ce précédent historique, c’est que toutes ces consécrations d’évêques ont été ratifiées par le Pape Grégoire X qui a , par conséquent, confirmé la légalité de telles consécrations. » (extrait d’« Il Nuovo Cattolico Osservatore » par le Dr Stephano Filiberto, Docteur en Histoire ecclésiastique).

    Il y eut plusieurs fois dans l’histoire des vacances de plusieures années (certes avec la même ampleur qu’aujourd’hui). Et l’Eglise a continué sa route. Seulement, à présent, Rome ne représente plus l’Eglise. Nos églises n’appartiennent plus à l’Eglise Catholique, les hérétiques nous ont volé nos lieux de cultes. Mais l’Eglise subsiste dans tous ceux qui gardent la Foi de toujours, c’est une minorité, certes, et alors ? Est-ce impossible ? Bien sûr que non. A une époque, les ariens étaient plus nombreux que les Catholiques. Les ariens se disaient eux-mêmes Catholiques, mais ils ne l’étaient pas. De même les modernistes se disent Catholiques, mais ils ne le sont pas. L’Eglise est belle, à l’image de la Très Sainte Vierge Marie, elle reste Vierge malgré les fils qu’elle engendre par le Baptême. Vierge de quoi ? De toute hérésie. Ses membres peuvent contenir des pécheurs, mais pas de pécheurs contre la Foi. Pas d’hérétiques en son sein. Les portes de l’enfer ne peuvent prévaloir contre elle.

    Je fais mienne les paroles de Saint Grégoire de Nazianze, persécuté par les hérétiques ariens : «Il est vrai que le parti des hérétiques est le plus fort, mais je combats pour la bonne cause. S’ils possèdent les églises, j’ai Dieu dans mes intérêts. Qu’ils ne se glorifient pas d’avoir le peuple de leur côté ; j’ai avec moi les anges qui me protègent et me défendent » ( « Les Petits Bollandistes – Vie des Saints »). Saint Grégoire qui écriva dans un poème : « Quant à ce qui est de la foi, l’ancienne Rome, dès le principe comme aujourd’hui, poursuit heureusement sa course, et elle tient l’occident tout entier dans les liens de la doctrine qui sauve » (« Carmen de Vita sua », vers 268 – 270).

    Pour la validité des sacrements, selon St Thomas, un infidèle peut les donner validement. Pour le Baptême ok. Mais pour les autres ? Il faudrait pour que cela fonctionne que le prêtre apostat soit ordonné validement. Or il me semble que les nouvelles ordinations sont invalides. Idem pour les nouveaux sacres. Un « prêtre » et un « évêque » ordonné et sacré selon le nouveau rite ne pourrait même pas donner les bons sacrements.

    Vous écrivez : « On peut de la sorte participer à la communion des sacrements sans pour autant faire partie de la communion des saints et des justes. L’erreur consiste à confondre les deux. C’est l’erreur du sédévacantisme : la communion des sacrements appelle nécessairement la communion des saints et des parfaits. » Sinon vous avez une mauvaise approche de la communion des saints. La communion des saints ne veut pas dire que ceux qui communient sont tous des saints futurs canonisés… Comme si nous disions cela qui est ridicule. Il y a bien évidemment beaucoup de pécheurs parmi les fidèles. Mais on l’appelle Communion des Saints car justement les sacrements sont saints, et aussi parce que celui qui est à la tête de l’Eglise, le Christ, est Saint. C’est aussi la Communion des oeuvres saintes et pieuses de chacun. Que nous dit le « Catéchisme du Concile de Trente »:

    « Comme cette Église est gouvernée par un seul et même esprit, tous les biens qu’elle a reçus deviennent nécessairement un fonds commun. Le fruit de tous les Sacrements appartient à tous. Car les Sacrements […] sont autant de liens sacrés qui les unissent tous et les attachent à Jésus-Christ. Et ce qui prouve que la Communion des Saints n’est rien autre chose que la Communion des Sacrements, ce sont les paroles des Pères du Concile de Nicée ajoutées au Symbole : Je confesse un seul Baptême. […] Mais ce nom convient mieux à l’Eucharistie qu’à tout autre, parce que c’est elle principalement qui consomme cette communion. Il est encore une autre espèce de communion à considérer dans l’Église. La Charité en est le principe. En effet, comme cette vertu ne cherche jamais ses intérêts propres, elle fait tourner au profit de tous les œuvres saintes et pieuses de chacun. Ainsi l’enseigne Saint Ambroise, en expliquant ces mots du Psalmiste : Je suis uni de cœur à tous ceux qui vous craignent. « Comme un membre, dit-il, participe à tous les biens du corps, ainsi celui qui est uni à ceux qui craignent Dieu, participe à toutes les bonnes œuvres. »

    Par contre, fait indubitable, un hérétique ne participe pas à la Communion des Saints. Vous écrivez : « C’est pourquoi le pape pécheur ne cesse pas d’être pape. » Un pape pécheur ça existe, il n’est pas impeccable, mais il ne peut jamais être hérétique manifeste ! S’il s’avère qu’un homme élevé au souverain pontificat est hérétique, on ne doit plus le reconnaître comme Pape, le déclarer déchu du Pontificat et antipape. Son hérésie prouverait que son élection fut invalide et qu’il n’a jamais eu la charge (même si l’Eglise universelle le reconnait), car l’élection était forcément canoniquement invalide. Une élection canoniquement valide est de droit divin, accompagnée de l’infaillibilité pontificale dans la forme ex cathedra, et empêche la possibilité d’une hérésie manifeste.

    L’Eglise est infaillible :

    « Jésus-Christ a institué dans l’Église un magistère vivant, authentique et, de plus, perpétuel […], et il a voulu et très sévèrement ordonné que les enseignements doctrinaux de ce magistère fussent reçus comme les siens propres. [… si l’enseignement de l’Église] pouvait en quelque manière être faux, il s’ensuivrait, ce qui est évidemment absurde, que Dieu lui-même serait l’auteur de l’erreur des hommes » (Léon XIII : encyclique Salis cognitum, 29 juin 1896).

    L’Encyclique de Léon XIII sur le Saint-Esprit commentant l’évangile selon St. Jean : « [Le jour de la Pentecôte], le Saint-Esprit commença à produire ses bienfaits dans le corps mystique du Christ. Ainsi se réalisait la dernière promesse du Christ à ses apôtres, relative à l’envoi de l’Esprit Saint […] : « Lorsque cet Esprit de Vérité sera venu, il vous enseignera toute la vérité » [Jean XVI.12]. Cette vérité il l’accorde et la donne à l’Église, et, par sa présence CONTINUE, il veille à ce que jamais elle ne succombe à l’erreur » (Encyclique Divinum illud. 9 mai 1897).

    Saint Pie X : « Le premier et le plus grand critérium de la foi, la règle suprême et inébranlable de l’orthodoxie est l’obéissance au magistère TOUJOURS vivant et infaillible de l’Église, établie par le Christ « la colonne et le soutien de la vérité » [1. Timothée III,15]. »

    Et la garantie de son infaillibilité, c’est l’infaillibilité du Pape. Elle ne peut rien enseigner de nuisible ! Donc pour vous répondre : « L’Eglise conciliaire, qui prêche l’erreur, ne serait-elle plus l’Eglise du Christ ? » Oui, clairement, il serait temps d’ouvrir les yeux.

    Vous écrivez : « L’Eglise reste l’Eglise malgré les erreurs du concile, ceci en vertu des promesses du Christ de ne jamais abandonner son épouse (Matthieu XVI, 18). » Si l’église conciliaire était vraiment l’Eglise Catholique, c’est là que je me dirais que le Christ a abandonné son épouse et son Vicaire… Le Christ n’abandonne jamais son Eglise, et Dieu ne pas petre l’auteur de l’erreur des hommes à travers son Vicaire ! Vous verrez que plus l’Eglise semble faillir, plus elle resplendira aux yeux de tous, comme une résurrection glorieuse.

    Vous me dites qu’un Pape peut avoir des faiblesses de jugements. En effet, je ne le nie pas, mais il y a une énorme différence entre faiblesse de jugement et hérétique ! Un hérétique apparemment Pontife est un antipape. Un vrai Pontife peut avoir des faiblesses de jugements, mais JAMAIS contre la Foi de manière opiniâtre, ce qui se retrouverait certainement dans son enseignement et rendrait l’Eglise faillible. Ne pas confondre impeccabilité et infaillibilité de la Foi. Vous citez plusieurs éléments là-dessus où je vois bien que vous faites la confusion. Prenons cette citation :
    « L’homme n’est pas tenu d’obéir au pape quand ce que celui-ci commande est contraire à la loi de Dieu, et même dans quelques autres cas. Lorsque le commandement d’un homme est manifestement contraire à la loi de Dieu, c’est un devoir de lui désobéir (… ) les docteurs indiquent les remèdes suivants : avoir recours à Dieu par l’oraison, admonester ledit pape avec tout respect et révérence, n’obéir point à ses commandements notoirement injustes, et enfin lui résister, et empêcher qu’il ne fasse le mal projeté. » (De Romano Pontifice, II, 29.)

    Vous osez utiliser Saint Robert Bellarmin qui est de notre côté pour défendre le « sédépleinisme ». Alors que, je vais encore une fois me répéter, Saint Robert Bellarmin dit qu’il ne peut y avoir de Pape hérétique et réfute la thèse de Cajetan :

    « La quatrième opinion est celle de Cajetan, selon laquelle le Pape manifestement hérétique n’est pas déposé ipso facto, mais peut et doit être déposé par l’Église. À mon avis, cette opinion ne peut se défendre. Puisqu’à prime abord, il est prouvé, avec arguments d’autorité et de raison, que l’hérétique manifeste est déposé ipso facto. L’argument d’autorité est tiré de Saint Paul (Tite, c. 3), lequel ordonne que soit évité l’hérétique après deux avertissements, c’est-à-dire après qu’il se soit manifesté obstiné, et donc avant toute excommunication ou sentence juridique. Et c’est ce que Saint Jérôme écrit, en ajoutant que tous les autres pécheurs sont exclus de l’Église par sentence d’excommunication, tandis que l’hérétique, de par son son propre mouvement, s’exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ. Maintenant, un Pape demeurant Pape ne peut être évité, alors comment donc serions-nous tenus d’éviter notre propre tête ? Comment pourrions-nous nous séparer nous-mêmes d’un membre qui nous est uni ? » (« De Romano Pontifice », livre II, chap. 30)

    « Conséquemment, l’opinion qui est vraie est la cinquième, selon laquelle le Pape manifestement hérétique cesse de lui-même d’être Pape et la tête, de la même manière qu’il cesse d’être un chrétien et un membre du corps de l’Église ; et pour cette raison, il pourrait être jugé et puni par l’Église. C’est la sentence de tous les anciens Pères, qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction, et c’est explicitement celle de Saint Cyprien…» (« De Romano Pontifice », livre II, chap. 30).

    Alors quelle est l’explication de ce que vous citez de Saint Robert Bellarmin ? Peut-il se contredire dans un même livre ? Evidemment non. La réponse c’est que vous confondez encore impeccabilité et infaillibilité. Hé bien je vais vous donner un exemple concret. Imaginons qu’un Pape scandaleux ait une maîtresse. Il demande à l’un de ses domestiques de l’assassiner pour effacer toute trace de son concubinage. Que doit faire le domestique ? Evidemment il ne doit pas obéir au Souverain Pontife et lui résister comme dit Saint Robert Bellarmin. Cependant, on sait que le Pape ne donnera jamais d’ordres contre la Foi ! C’est ce qu’explique Saint Robert Bellarmin ! Pas de Pape hérétique ! Il est donc assez hallucinant de voir autant de mauvaise foi lorsque vous écrivez : « Bellarmin – et avec lui Cajetan – qui sur ce point ne s’opposent pas, parlent bien de “résister” aux erreurs doctrinales d’un pape, et vos longues citations des mêmes auteurs confirment amplement, et non n’infirment leur position, tout en continuant à le considérer véritablement pape, puisque l’un et l’autre font valoir qu’en cas d’hérésie, le pape reste pape » Absolument incroyable !

  87. 8 mars 2014 12:40

    V – Réponse à votre conclusion

    Je vous cite : « CONCLUSION : la lignée corporelle de l’Eglise et des successeurs de Pierre ne peut jamais tolérer une interruption physique !

    Le « droit divin » qui caractérise la nature de l’élection pontificale, est donc porteur d’un critère d’infaillibilité devant lequel la bulle de Paul IV, de nature uniquement disciplinaire et non-dogmatique, qui était unique dans le Bullaire pontifical, devait s’incliner totalement en abrogeant ses dispositions, et ce que fit, dans sa sage décision, Pie XII le 8 mai 1945 en la fête de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie.

    L’idée qui sous-tend « Vacantis Apostolicae Sedis », est bien celle que lorsque l’élu vient d’être proclamé et désigné comme successeur de St. Pierre par le conclave, il est immédiatement purifié d’éventuelles fautes antécédentes. Il « est fait saint, de manière indubitable » comme le dit saint Grégoire VII, il est Pape, et comme l’écrit le cardinal Billot puisque : « L’adhésion de l’Église guérit pour ainsi dire radicalement tout vice possible de l’élection lequel acte démontre l’existence de toutes les conditions pré requises du droit divin. » (Tractatus de Ecclesia Christi).

    Telle est la conclusion à laquelle aboutit une analyse approfondie du sujet, se basant sur les principes de la Révélation mis en lumière par le cardinal Cajetan : « Mais de quel droit l’évêque de Rome est-il le successeur de Pierre ? De droit divin ! De droit divin il faut un successeur. Car la succession est une institution évangélique, une volonté explicite du Christ. Mais puisqu’il s’est fixé à Rome, cette église lui fut appropriée, et ses successeurs sur ce siège sont héritiers de son pontificat suprême. Du reste cette appropriation fut confirmée par le Christ lui même qui vint à la rencontre de Pierre, lorsqu’il voulu fuir et lui dit: Venio Romam iterum crucifigi ! »

    En effet le pape possède son pontificat de « droit divin » comme le rappelle Léon XIII : « Les Pontifes qui succèdent à Pierre dans l’épiscopat romain possèdent de droit divin le suprême pouvoir dans l’Église. «Nous définissons que le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain possèdent la primauté sur le monde entier, et que le Pontife romain est le successeur du bienheureux Pierre, prince des Apôtres, et qu’il est le véritable vicaire de Jésus-Christ, le chef de toute l’Eglise, le Père et le docteur de tous les chrétiens, et qu’à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été donné par Notre-Seigneur Jésus-Christ le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l’Eglise universelle ; ainsi que cela est contenu aussi dans les actes des Conciles oecuméniques et dans les sacrés canons» (Concilium Florentinum). » (Léon XIII, Satis Cognitum, 1896). »

    J’ai démontré que :

    1) Une pause (et non une interruption, synonyme de fin) de la succession Pontificale par la vacance du Saint Siège est possible sur plusieurs années, cela s’est produit dans l’histoire. Ce que nous vivons actuellement est un châtiment mérité à cause du mépris des Catholiques, clercs et laïcs, face aux mises en garde des Pontifes contre la Franc-Maçonnerie, le libéralisme, le modernisme…

    2) Pour que l’élection soit infaillible et de droit divin, il faut que l’élection soit canoniquement faite.

    3) Un prétendant hérétique élevé au Souverain Pontificat (comme Bergoglio aujourd’hui) est une élection non canonique.

    4) La Bulle de Paul IV ne contredit pas l’élection de droit divin, est de caractère ex cathedra et infaillible, et n’a pas été abrogée. En la reniant dans son enchaînement, vous encourrez l’indignation de Dieu le Père Tout-Puissant, et des Bienheureux apôtres Saint Pierre et Saint Paul.
    5) Aucun Pape dans l’histoire n’a été hérétique. Cela a été prouvé au moment du Concile Vatican I pour répondre aux libéraux qui ne voulaient pas de la proclamation du dogme de l’infaillibilité pontificale. Pie IX souscrit à tout cela. Vous devez réparer la calomnie.

    6) L’hérésie manifeste peut être connue par un acte extérieur contre la Foi et l’opiniâtreté de la personne.

    Vous me questionnez : « Je vous épargne la remarque, pourtant pertinente : de quel droit vous permettez-vous de désigner comme anti-papes, des pontifes romains validement élus ? » Je n’ai aucun droit pour juger un Pontife validement élu de droit divin. Je juge des personnes non validement élues du fait de l’hérésie. Je juge des hérésiarques, chefs de l’hérésie moderniste et de leur église conciliaire, parce que je conserve la Foi Catholique de toujours et que je sais qu’ils vont contre cette même Foi.

    Vous écrivez encore : « Si, par une hypothèse absurde, cette lignée était interrompue même seulement pour un court laps de temps, l’Eglise ferait défaut et ne pourrait pas être rétablie. » Encore une fois « interruption’ signifie fin. On ne parle pas de cela. Je vous ai donné l’exemple d’une vacance du Saint Siège de 1268 à 1271. L’Eglise a-t-elle fait défaut ? Non, car il existait toujours des évêques qui, unis avec la vraie Foi, sont l’autorité visible (faillible) en l’absence de Pape. Tant que nous avons des évêques, il n’y a pas d’interruption apostolique. Et puis même s’il n’y en avait plus, Dieu n’abandonnant pas son Eglise, il n’est pas impossible de croire qu’Il élise lui-même un Catholique de façon extraordinaire et miraculeuse. Pour Dieu, rien n’est impossible. Ceci répond également à votre citation du texte de Domenico.

    « D’ailleurs disciple pénitent, ne frémissez-vous pas d’épouvante devant le résultat de votre thèse, face aux fruits de vos propos sur la vacance du Saint Siège, lorsque vous considérez d’où provient le sacrement de l’ordre de vos clercs officiants dans les chapelles non una cum, issus de la lignéeNgô-Dinh-Thuc excommunié en 1976 pour avoir sacré les fous déviants de Palmar de Troya, qui se distingua par deux interventions « ultras progressistes » lors du concile de Vatican II !!
    N’êtes vous pas saisi d’effroi devant le risque inévitable de conclavisme, où conduit fatalement votre sédévacantisme ?

    Que faites vous, si vous vous dites catholique, au milieu de la multitude des lignées épiscopales suspectes et hérétiques ayant des liens étroits avec les Vieux Catholiques et avec toutes sortes de sectes et de sectaires puisque, si l’on examine les rapports directs ou indirects avec des illuminés « sacrés » et « reconsacrés » par les « sacrés » ou « reconsacrés » de Thuc, on passe vite des « Vieux Catholiques » et des sectes d’ « ordonnés » ou « consacrés » mariés ou concubinaires, aux sectes qui s’affublent du titre d’Eglise soit « Orthodoxe occidentale », soit « Gallicane », soit « Catholique libérale », soit « Celtique », soit « Gnostique », soit « Théosophique », et dont plusieurs sont même directement liées aux sociétés occultistes ou maçonniques ! »
    Pour votre gouverne, les conclavistes ne sont pas sédévacantistes puisqu’ils croient avoir leurs Papes. Ils ne prêchent pas la vacance du Saint Siège. Ils ont fait n’importe quoi, et ce n’est pas une position à adopter, ils sont sortis de l’Eglise, ils ont dû croire comme vous qu’il fallait à tout prix un Pape sinon l’Eglise serait morte. Ce n’est pas la position des sédévacantistes qui souhaitent une élection canonique valide et de droit divin. Et qui patientent.

    Les soucis progressistes de Mgr Thuc ne se transmettent pas dans les sacrements, vous l’avez dit vous-même. Vous avez dit que même un infidèle pourrait donner un sacrement valide en citant St Thomas d’Aquin. Mgr Thuc a sacré Mgr Guérard des Lauriers, je pense que vous reconnaissez son sacre…

    Vous mélangez tout et exagérez, cela se sent clairement dans vos propos.

    « De la sorte Disciple pénitent, si vous voulez vraiment – et je crois, en donnant acte à votre déclaration, que vous le souhaitez sincèrement – que puisse advenir demain une élection portant sur le Trône de Pierre un PAPE de TRADITION, ne détruisez pas l’unique possibilité qui en rend concrète l’éventualité, car c’est de ROME, lors d’un CONCLAVE couvert par le DROIT DIVIN – ET DE NULLE PART AILLEURS ! que pourra surgir le Vicaire de Jésus-Christ qui convoquera un nouveau concile de Vatican III afin que l’Eglise poursuive sa mission éternelle au service des âmes et du Salut du genre humain ! » Je crois bien que ce sera à Rome. Mais qui vous dit que ce seront les hérétiques « cardinaux » qui éliront un vrai Pontife ? Qui vous dit que le Vatican restera rempli de modernistes ? Si les modernistes se convertissent, ils devront laisser la place à ceux qui ont toujours défendu la Foi. Mais il n’y a rien à attendre d’un antipape élu par des hérétiques. Et même si cet antipape se convertit, il ne saurait être Pape, son élection ayant été non canonique, il faudra élire un vrai Pontife qui n’a jamais versé dans l’erreur afin de guider le troupeau dans une voie sûre.

    Je finirai en disant que s’attacher à l’Eglise, c’est s’attacher à la situation du trône de Saint Pierre. Quel est-il ? Il est vacant comme nous l’avons vu à cause de l’hérésie. Il est schismatique de s’attacher à un antipape durant un temps de vacance. Il faut alors que nous nous unissions tous avec le fait que le Siège est vacant.

    « Le pape légitime est le père universel des chrétiens, et l’Église en est la mère. Aussi, en prêtant obéissance à quelqu’un qui n’est pas pape et en lui attribuant les honneurs papaux, on transgresse le premier précepte de la première table, en lequel il est ordonné : « Tu n’auras point de dieux étrangers, ni d’idole, ni de statue, ni aucune figure de ce qui est dans le ciel » (Deutéronome V, 7 – 9). Or qu’est-ce qu’un faux pape, sinon un dieu étranger en ce monde, une idole, une statue, une image ou représentation fictive du Christ ? » (S1. Vincent Ferrier : Traité du schisme moderne, partie 1, ch. 3).

    En espérant avoir pu vous convaincre de la pureté de la Foi de Pierre et de son Eglise, je vous souhaite un bon Carême. +

    « L’Église, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans leur impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. Ô saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l’esprit d’iniquité, donnez-lui la victoire et faites le triompher. » (Extrait de l’exorcisme de Saint Michel contre Satan et les anges apostats rédigé par le Pape Léon XIII, après avoir eu une vision. Vient de la version complète. Nous savons pourquoi ce passage a été supprimé par la suite, il est amplement prophétique et certains se sont reconnus…)

    Que l’Eglise montre sa gloire à toutes les nations.
    Amen +

    • Lancre permalink
      10 mars 2014 11:40

      Du grand blabla pour ne rien dire……..et fuir au plus vite l’évidence que le disciple connait par coeur pourtant…….le sédévacantisme……conduit inévitablement au conclavisme !!!

      Quant à Thuc…….gros comique ce pénitent…….il était pas hérétique au fait …..et ça vaut quoi le sacrement de l’ordre d’un hérétique disciple …….??

      REPONSE : DU VENT !!!

      Rappel : Thuc était pour l’ordination des femmes et l’égalité entre toutes les religion …..il déclara en plein concile de V2 :

      «Il faut que cesse une injuste discrimination entre hommes et femmes et une discrimination très odieuse entre Religions et Religions.»

      CONCLUSION : Le disciple est une autruche !! 😦 😦 😦

    • 10 mars 2014 21:53

      @Lancre

      Bonsoir !

      Je répète la propre citation de Calixte de Saint Thomas d’Aquin : « De même que la charité du ministre n’est pas requise pour l’accomplissement du sacrement, puisque les pécheurs peuvent administrer les sacrements … la foi n’est pas davantage requise ; et un infidèle peut procurer un vrai sacrement du moment que toutes les autres conditions nécessaires sont réalisées; (…) il peut donc, en dépit de son incroyance, avoir l’intention de faire ce que fait l’Église, tout en croyant que cela ne sert de rien. Une telle intention suffit pour le sacrement, car, nous l’avons vu le ministre du sacrement agit comme représentant de toute l’Église dont la foi supplée ce qui manque à la sienne. » (St. Thomas, Summa, p. III, qu. 64, art. 9, c. et ad 1).

      Si un infidèle peut baptiser, si un prêtre apostat (ordonné avec le véritable rite) peut administrer les sacrements, si un évêque apostat (sacré avec le véritable rite) le peut aussi, pourquoi pas Mgr Thuc ? Ses sacrements sont valides. Vous appelez bien Guérard des Lauriers, MONSEIGNEUR ! Je me trompe ? Pourtant il a été sacré par Mgr Thuc.

      Aussi, l’abbé Schaeffer, que beaucoup ont apprécié, était bien reconnu comme ayant été abbé ! Et pourtant il a été ordonné par Mgr Thuc… Et Mgr Lefebvre était juste à côté de Mgr Thuc à ce moment là au passage.

      Certes, Mgr Thuc a fait des erreurs, au niveau du jugement des personnes qu’il devait sacrer. Mais dans le lot, il y en a certains qui méritaient.

    • Lancre permalink
      10 mars 2014 23:39

      Un peu de cohérence serait bienvenue chez les sédévacs …. 😦

      Le disciple pénitent – moi je répète ce que vous ne cessez de clamer de partout : « une personne enseignant une ou plusieurs erreurs contre la Foi avec opiniâtreté est hérétique formelle (…) elle est en dehors de l’Eglise ».

      Donc Thuc qui met sur le même pied d’égalité toutes les religions, ramenant le catholicisme à une religion comme les autres, et l’ayant proclamé lors de V2, a soutenu l’hérésie.

      S’il a soutenu l’hérésie il n’est plus catholique.

      Et s’il n’est plus catholique son sacerdoce c’est du VENT !!

      Donc vos ordres et vos sacrements sont des simulacres!!! 😦 😦

  88. Louis-Hubert REMY permalink
    9 mars 2014 23:19

    au disciple pénitent :
    pouvez-vous me contacter à louis-remy@orange.fr ?
    important.
    Merci

  89. Papy permalink
    9 mars 2014 23:28

    Merci à « Le disciple pénitent » qui fait là une œuvre PIE en répondant à Calixte, malgré cette période de Carême…C’est une pénitence intellectuelle qui lui attirera de nombreuses grâces car Dieu n’est jamais un ingrat avec ceux qui L’aiment ainsi que Ses commandements…
    Rendons grâces à Dieu!

    • Lancre permalink
      10 mars 2014 11:48

      Alors Louis-Hubert REMY….c’est pas trop long lorsque c’est un sédévac qui écrit ??! ^^

      Amusons-nous un peu en retournant un commentaire de Louis-Hubert REMY (mars 7, 2014)

      LA QUESTION : Quand les “traditionalistes” dans l’erreur se font moucher par un “disciple pénitent”…

      Quel beau et bon travail de celui de Calixte !

      Le disciple pénitent vient d’y faire une réponse d’un kilomètre de long…. Trop, c’est trop ! Impossible à digérer ! On obtient le résultat inverse de ce qui est souhaité !
      Il me fait penser aux periti qui ont fait perdre la tête aux évêques à Vatican II.

      Quelques arguments simples, tirés d’un simple catéchisme, suffisent à les renvoyer à leurs contradictions.
      Le plus important :
      « En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu’il est ABSOLUMENT NÉCESSAIRE AU SALUT, pour toute créature humaine, d’être soumise au pontife romain » (Boniface VIII, bulle Unam Sanctam)
      Que répondez-vous M. Le disciple pénitent ?

      🙂 🙂 🙂

    • Louis-Hubert REMY permalink
      10 mars 2014 12:38

      Pour répondre à un Km d’erreur il faut malheureusement 3 Kms…
      On n’en a pas fini !

    • Lancre permalink
      10 mars 2014 23:42

      Gros malin Louis-Hubert…. 🙂

      Voilà ce qu’il fallait écrire :Pour répondre à un Km d’erreur du disciple impénitent il va falloir malheureusement 3 Kms…On n’en a pas fini de corriger les folies des sédévacs !

  90. Pie permalink
    10 mars 2014 12:02

    Comme d’habitude les sédévacs se noient tragiquement dans leur logique sophistique. L’exercice du disciple pénitent est un chef d’oeuvre d’incohérence dont Calixte n’aura aucun mal à montrer les grossières contre-vérités.

    Il faut être sérieusement gonflé pour oser écrire : « les conclavistes ne sont pas sédévacantistes puisqu’ils croient avoir leurs Papes. Ils ne prêchent pas la vacance du Saint Siège… », car c’est bien sous prétexte que l’Eglise ne possédait plus de collège de cardinaux légitimes, que Kenneth J. Mock, dans un texte intitulé Instauratio Auctoritatis Ecclesiae, émis l’idée d’une possibilité de réunir un conclave de suppléance, du moment où il n’y avait plus de cardinaux nommés par Pie XII survivants !!!

    Et cette idée de suppléance est et sera le refrain des sédévacantistes de tous les bords un jour ou l’autre. C’est une fatale obligation !

    Comme le dit Lancre, le nier c’est faire l’autruche, ce à quoi se résume la réponse stérile sur le plan argumentaire du disciple pénitent.

    Un seul principe demeure intangible pour la FOI catholique :

    « Jésus-Christ a promis à ses apôtres, et par dessus tout au chef des apôtres, d’être avec eux jusqu’à la consommation des siècles. Toutefois, les successeurs des apôtres (les évêques) n’ont point hérité de l’infaillibilité, ni surtout de l’impeccabilité ; et le successeur de Pierre lui-même, infaillible dans la doctrine, peut se montrer plus ou moins sage, plus ou moins fort en face des difficultés qui surgissent, des solutions qui sont proposées, des déterminations qui doivent être prises. » (Mgr Pie, œuvres de Mgr de Poitiers, Tome IV, p. 270).

    • 10 mars 2014 22:03

      @Pie

      Le point commun entre les conclavistes et certains traditionalistes, c’est que vous pensez qu’une Eglise temporairement sans Pape est une Eglise morte, ce qui est contre l’observation de l’histoire. 1268 à 1271 : vacance du Saint Siège par exemple.

      Les conclavistes ont donc élu un antipape tandis que les traditionalistes reconnaissent l’antipape hérétique des modernistes comme vrai Pape.

      Concernant la citation de Mgr Pie, il qualifie le Pape comme étant « infaillible dans la doctrine ». Voyez-vous cela chez François ? Il est évident que les « plus ou moins sage », « plus ou moins fort » ne concernant évidemment pas la Foi du Pape qui ne peut pas se tromper quand il enseigne ex cathedra dans son Magistère ordinaire et extraordinaire, mais ses réactions face aux « difficultés qui surgissent », aux « solutions qui sont proposées », aux « déterminations qui doivent être prises ».

  91. hannibalgenga permalink
    10 mars 2014 12:12

    Lorsqu’on songe que tous les espoirs sédévacantistes aujourd’hui reposent sur la transmission du moderniste Ngo-Din Thuc qui voulait l’ordination des femmes et l’égalité entre les fausses religions et le catholicisme lors de Vatican II !!!

  92. hannibalgenga permalink
    10 mars 2014 12:13

    Défense poussive et maladroite de Thuc par son avocat Dolan.

    Extraits.

    On commence par un aveu de taille :

    « Il est vrai que Mgr Thuc a ordonné et consacré des personnes indignes. Il est vrai qu’il a porté de pauvres jugements concernant le choix des candidats au sacerdoce et à l’épiscopat. Ce fait, cependant, ne prouve pas et ne suggère pas un manque de lucidité ; il montre simplement un pauvre jugement. »

    Vraiment « pauvre » en effet son jugement, mais de telles erreurs répétées sont inquiétantes et jettent une ombre négative sur tous les actes de Thuc !

    L’abbé Dolan évite évidemment de signaler les cinglés ordonnés par Thuc comme Clemente Domínguez, l’antipape espagnol.

    Toutefois voici le meilleur à propos de Thuc sous la plume de Dolan, Thuc qui se signala à Vatican II par des positions modernistes, souhaitant l’ordination des femmes, et l’égalité entre les fausses religions et le catholicisme :

    « Mais la seule raison pour laquelle nous nous sommes tournés vers Mgr Thuc est qu’il voulait consacrer des évêques qui préserveraient la vraie position catholique en face de Vatican II et des “papes” modernistes. »

    http://sedevacantisme.free.fr/documents/traditionalmass.org/text/tdm_reponse_accusation_fratstpie10.htm

    En effet, la « vraie position catholique », en consacrant des dizaines d’évêques dont des fous !! Le sédévacantisme, provenant d’une erreur, conduit à l’aberration !!!

  93. Papy permalink
    10 mars 2014 13:09

    Le sectarisme n’a plus de bornes! Il est frère jumeau de l’aveuglement crasse et peccamineux de nos gourous de La Question. Les Lancre, les Pie et Hannibalgenga sont des fielleux de première main!
    Petits porte-flingue du droit divin, sauce tradisectaire,, ils sont inconvertissables. Mais ça nous l’avons bien compris depuis belle lurette!!!
    Que l’Esprit Saint ait pitié de leur âme!

  94. 10 mars 2014 22:02

    Laudetur Jesus-Christus !

    « C’est le temps de la Colère de Dieu et de l’Agneau. »

    Apocalypse VI, 17

    Dieu vomit les tièdes ! (Ap. III,16)

    Amen !

    De la Tentation quadragésimale,

    Les facéties habituelles de la fantasia écônienne nous vilipendent encore et cette détestable autosuffisance sclérosée relève, hélas, via le blog boursouflant de la « question lefebvro-fellayniste » enkystée pour son malheur dans l’hétérodoxe position contradictoire de son fondateur pourfendeur de Catholiques sans communion (dit par accommodement langagier « sédévacantiste » de la vacance papale occupée par le diable) avec la Rome vaticane qu’il qualifia lui-même de moderniste (égout collecteur de toutes les hérésies) tout comme son pendant succédané pédant « guérardo-ricossanien » est somme toute d’un fieffé stupéfiant délire, incompréhensible mystère d’iniquité qui à n’en pas douter, révèle aussi à notre esprit sidéré sa vraie nature profonde en « Mgr Lefebvre » en leur sacrilège communion « in sacris et juris » avec ceux que ces partisans questionneurs sans jamais trouver la sagesse, dénoncent cependant comme les pires des modernistes avec qui malgré tout, ils demeurent toutefois en communion … insondable mystère d’iniquité qui nous laisse interdits !? nous interloquent encore avec leur consternant esprit légaliste qu’un pharisien loyaliste n’aurait jamais démenti à l’endroit du sanhédrin coupable d’irréligion ; pharisiens des plus fanatiques condamnant injustement le Christ qui leur reprocha à raison leur malveillante obstination idéaliste, persévérante dans le déni diabolique de l’évidence de la réalité hérétique de la consommation de l’Apostasie générale des Nations et du Vatican par la loge vaticand’eux, les admonesta ainsi à juste titre de l’infamante appellation réprobatrice de « FILS DU DIABLE ».

    Et peu importe au blog en question de la « question lefebvriste » chers frères, que le candidat Judas à l’Office papal ait ou pas, avant, pendant ou après la jouissance parfaite de la vertu de Foi théologale définie en l’obéissance de l’Orthodoxie catholique.

    De Dieu, on ne se moque pas !

    Que nos perfides pharisiens, en présence de Dieu, osent seulement soutenir l’inexprimable, que le conciliabule apostat de 1962/65 n’enseigne pas d’hérésies et que ceux qui le professent depuis plus de cinquante ans, ne sont ni apostats ni renégats de la Foi apostolique bimillénaire de l’Église.

    Il se fiche diaboliquement vôtre, et paradoxalement se moque donc hypocritement du droit divin dont il se drape pourtant avec l’obstination de l’orgueil, hardiesse insolente pour cacher sa honte toute bue, voire le dresse malicieusement contre lui-même du moment que le Judas élu est démocratiquement coopté par le collège des siens qui ne vaut pas mieux que lui, cela suffit ad libitum à les complaire et combler d’aise leur matérialisme naturaliste sournois de la Loi prévalant à leurs yeux toujours sur la Foi théologale particulièrement dans le surnaturel charisme spirituel sacramental papal ; à satisfaire sans réserve aucune leur perfide interprétation juridique controuvée, ce qui les confine en somme insensiblement ainsi que l’enseigne St Thomas à de l’idolâtrie césarienne manifeste (un « pape » qui n’a pas ou plus la Foi n’est plus qu’une vilaine idole démoniaque)

    Le disciple pénitent a eu bien du mérite de leur rappeler le long catalogue des griefs à charge contre la loge qui « légalement » [sans le Cardinal Siri, chanté] pour faire court s’est arrogé à l’instar d’A. Hitler, démocratiquement, humainement, le Vatican.

    Il ne sert à rien, mes biens chers frères, quoique Notre Dame de la Salette nous enjoint de COMBATTRE sans trêve et non pas de pourparler en dentelle et faire salon, de rappeler nos légitimes raisons judicieuses et respectueuses de la Foi qui fondent, motivent et obligent en conscience – raisons que ces insensés n’ignorent pas du reste ou feignent contrairement à beaucoup d’ignorer pour mieux tromper et égarer afin de complaire malicieusement à l’envie leur pernicieux choix lefebvro-guérardien – non pas seulement, de ne pas reconnaître leurs faux prophètes dans l’exercice de leurs actes impies traduisant leurs paroles blasphématoires qui à l’évidence en cela trahissent et offensent le Saint-Esprit, mais, on ne le répètera jamais, JAMAIS assez, de ROMPRE à tout jamais, radicalement, la communion spirituelle avec eux de manière que nous n’outragions pas – en participant en toute connaissance de cause à leurs péchés ignobles – la Majesté divine du CHRIST-ROI de France,
    (le diable pouvait bien encore nous abuser au début avec Roncalli mais à présent après plus de cinquante ans, avec Bergoglio, il nous prend vraiment pour des C… sots ).

    Le disciple pénitent et méritant leur montre la lune où s’agite haineusement à sa surface la tête des hérésies du vieux serpent maintenue par la Gloire de Notre Dame constamment en butte aux persécutions et aux hérésies de la part de ceux qui se disent « catholiques » et qui ne le sont pas, si bien que le diable qui n’en est que revigoré par ces mauvais, lui mord jalousement le talon en la traîtrise opiniâtre de ses propres enfants plus dangereux et plus nuisibles encore que les persécutions des infidèles.

    Ils n’auront de cesse, les ingrats, de regarder le doigt de la loi au mépris du corps de la lune où se reflète la Foi du Soleil de Justice.
    C’est un comble satanique qui se faisant auxiliaire diabolique participe activement à la désorientation active des esprits engourdis et affaiblis, ayant peu de force parce que peu de grâces en des Sacrifices sans fruits.

    Louis Hubert Rémy (Admirable de sagesse et de pugnacité ! mérite bien la pourpre laïque honoris causa du futur Saint Pontife) à juste raison de dire et je le répète encore parce que c’est vrai, que tout ce qui sort d’Ecône est vraiment tordu à loisir.
    Tordu hélas en l’impie serment sacerdotal sacrilège imposé par la coterie des jureurs conjurés… déconnent… contre les Fidèles dit commodément « non una cum » en l’Orthodoxie catholique.

    Ces écôniens désaxés imbus d’eux-mêmes tels des jansénistes d’antan qui n’accordent la grâce du Salut qu’à eux seuls dès lors qu’on adhère à leur choix déviant, raillent sarcastiquement les Fidèles Catholiques lucides dont le pasteur suprême ayant été alors frappé, le troupeau dispersé il y a maintenant plus de cinquante ans, et qu’est-ce donc, cher papy, que cinquante ans environ dans la vie même, bimillénaire de l’Église romaine !?
    sont depuis lors livrés à eux-mêmes, souffrent dans le désert spirituel plus que les Hébreux eux-mêmes en quarante ans d’errance, que dans ce désert aride inhospitalier la prévarication de foi ou de mœurs ait gagné et fait chuter hélas certains de ses membres déclarés, les pharisiens de ce mal lefebvrien ici même, malins ricaneurs, s’en réjouissent, ces misérables impudents détracteurs des réfractaires sacres de secours in extremis, font lamentablement en dernier recours une minable diversion en se défaussant sur ces déplorables sacres, imprudents j’en conviens de Mgr Thuc, de cinq prêtres carmes espagnols qui se sont hélas par la suite tous totalement corrompus, rétrospectivement accablés nous le sommes et nous nous en attristons beaucoup, car à l’exemple du Saint Patriarche Moïse, ceux qui ne vivent pas dans la Nouvelle et Éternelle Alliance de la Foi, périront par la Foi, d’autre part, personnellement j’aime beaucoup la haute et belle piété processionnal des Beaux Arts liturgiques espagnols abéliens (donnant à Dieu, le meilleur) que je considère aussi comme nos maîtres en la matière ; par ailleurs, Mgr Thuc qui avait fait peut-être des considérations scandaleusement ironiques pendant le conciliabule pour se divertir et moquer sans doute la tournure subversive que prenaient les choses, si bien qu’il est toutefois dès lors mystérieux qu’il ait pris subitement après le contre-pied de ceux qui allèrent pourtant par la suite dans son sens subversif et en triomphèrent, pourquoi alors fit-il à l’issu de vaticand’eux, cette historique déclaration de Munich dénonçant par défection de la Foi, la vacance du Saint-Siège une fois « ses » idées saugrenues acquises par le conciliabule !? ceci explique cela, que Mgr Thuc se riait par avance des traîtres Judas.

    Il fut rejeté aussi avec dédain par Mgr Lefebvre, ce dernier n’est pas non plus en reste en ayant fait ordonner des indignes qui valent bien ceux de Mgr Thuc, nous pouvons sans doute en dire autant de votre cher mgr Williamson ordonnant des pédérastes nonobstant l’avis contraire de son directeur de séminaire, puis, seul contre tous, Mgr Thuc, l’unique héroïque Évêque catholique au Monde ayant rompu publiquement la communion dite improprement « sédévacantiste » (vacance papale occupée par le diable) tourmenté assurément par tous les Enfers et manipulé probablement par de vaniteux arrivistes intéressés…comme par la secte de vaticand’eux, pensait-il peut-être alors, à tort ou à raison, faire œuvre pie de salut public, maladroitement sans doute, il était de plus très intellectuel et comme tous les intellectuels peu pragmatique, un moment indécis comme un « Mgr Lefebvre » souvent influençable comme un « François Hollande ».

    Personnellement, j’aurais préféré une fondation religieuse, régulière, et non pas des ordinations séculières éparses quasi désordonnées voire « sauvages » , mais, il est facile de nos jours à nos pharisiens en question de porter un jugement téméraire sur l’histoire des autres, néanmoins dans la nécessité de l’extrême urgence, il pensait bien faire, le pauvre Évêque que l‘on cherchait à abattre, et faire œuvre pie malgré tout pour sauver le Sacerdoce chrétien menacé d’extinction et en danger de tout perdre sans épiscopat valide à la suite de l’invention de l’invalidation du Sacrement de l’Ordre, et en définitive des ordinations « anachorètes » isolés comme au désert ecclésiastique, certes plus exposées et vulnérables, sont beaucoup moins « infiltrables » qu’une fondation monolithique comme Écône dont la chute programmée est dans la racine hétérodoxe même de l’illogique insoutenable position lefebvriste inconciliable avec le Dogme catholique.

    De Dieu, on ne se moque pas !

    Que nos perfides pharisiens, en présence de Dieu, osent seulement soutenir l’inexprimable, que le conciliabule apostat de 1962/65 n’enseigne pas d’hérésies et que ceux qui le professent depuis plus de cinquante ans, ne sont ni apostats ni renégats de la Foi apostolique bimillénaire de l’Église.

    Quoiqu’il en soit, il est non moins vrai que des indignes sans vocation presbytérale ou épiscopale profitèrent à l’évidence de l’incurie, de la débâcle ecclésiastique cataclysmique ainsi que l’a rappelé dernièrement notre ami Jérôme Bourbon, fer de lance médiatique du « sédévacantisme militant », de là il s’ensuit que ces malfaiteurs détrousseurs de cadavres après la bataille qui de cette Crise affreuse sans précédent s’empressèrent de se servir pour voler à des fins malhonnêtes, la dignité du Sacerdoce tant presbytéral qu’épiscopal, Dieu seul le sait et est seul souverain Juge à ce moment là au for interne de leurs réelles intentions du début comme celles en l’état du terrible fardeau sacerdotal qu’ils ont endossé indûment sans y être appelés, responsables s’il y a lieu plus que les autres de la corruption avancée du Sacerdoce du Sang rédempteur du Christ dont-ils seront toujours plus sévèrement comptables…devant Dieu ;

    tandis que d’autres vocations pures et sincères
    « in azymis sinceritatis et veritatis » purent par la grâce de Dieu en sauvant miséricordieusement leur vocation contrariée et menacée d’hétérodoxie, survivre au milieu des gluantes décombres stercorales putrides des ruines fumantes d’enfer montiniènnes, arriver, grâce à Dieu, à s’en dégager avec force de bonne volonté violente et in fine à maturité, servir loyalement tant bien que mal (gâtées hélas pour certaines par la compromission virale « sidaïque » de l’infection guérardo/ricossanienne) dans l’Orthodoxie dite « non una cum » totalement étrangers à vaticand’eux.

    Quant à nous, sur les Conseils de Notre Seigneur, en jugeant toujours l’arbre à ses fruits, nous savons, grâce à Dieu, discerner la convoitise toxique des mercenaires cupides autant que l’orgueil empoisonneur des loups pervers ainsi que vous-même en avez jugé, condamné et chassé l’imposture hypocrite de mgr Williamson de funeste mémoire, qui sans surprise aucune, complice aigri, ne reproche rien sur le fond à la forfaiture des écôniens amers mais systématiquement à votre maligne imitation se retourne seulement contre des Catholiques qui osent – et cela vous est toujours un sujet de crainte absolu – ne pas être aveuglément les imbéciles utiles « bergogliens » en communion impie, cocus mais heureuse tout comme vous, avec Bergoglio le rigolo qui vous ravit, glorieusement régnant.

    C’est pourquoi, notre prise de position vous est totalement insupportable car elle révèle comme le jour le soleil, le scandale insondable de votre péché public qui vous condamne sans réserve hors de l’Église.

    Enfin, bis repetita placent et nous n’y reviendrons plus, l’Office papal que vos idoles que vous chérissez tant et défendez farouchement contre nous, se sont aussi crapuleusement arrogé parce qu’auparavant réputés hérétiques, tombent automatiquement sous le coup de la Bulle de Paul IV touchant à la légitimité charismatique d’infaillibilité surnaturel du pontife romain, non pas en raison de la Loi mais exclusivement de la Foi : « ont dévié de la FOI catholique ou bien sont tombés dans quelque hérésie » nuance à méditer, dont acte ( qui vaut bien celle de la Bulle de St Pie V sur la Messe), Bulle de Paul IV qui est en l’espèce seule pertinente et s’applique dans toute la vigueur de sa force et rien d’autre, ne vous en déplaise.

    En revanche, tandis qu’un candidat laïc ou clerc bien qu’orthodoxe avant son élection à l’Office papal mais devenant hérétique au cours de son Office, ne relèverait plus en la circonstance de la Bulle de Paul IV mais plutôt tomberait ipso facto sans nulle déclaration sous le coup de la Loi commune comme n’importe quel hérétique, déchu et privé à tout jamais de toutes charges, dignités et offices, à fortiori de tout Office papal.

    D’ailleurs, dans pareil cas, étant donné que l’Office papal est regardé souverain, le Docteur de l’Église Saint Alphonse de Ligurie y répond et enseigne que les Cardinaux et les Évêques peuvent convoquer un Concile : le premier cas est celui où le Pape est douteux, comme il arriva au temps du schisme d’Occident ; le second cas, c’est celui où un Pape tomberait d’une manière persévérante et notoire dans l’hérésie.
    Dans le premier cas, chacun des Papes douteux est tenu d’obéir aux décrets du Concile, car le Siège romain est regardé comme vacant.
    Dans le second cas, le Pape serait destitué ipso facto du Pontificat, car il serait en dehors de l’Église et ne pourrait par conséquent pas en être le chef, ce que le Concile déclarerait.
    Enfin, selon l’opinion commune, aucun autre CRIME que l’hérésie n’entraîne la déchéance du Souverain Pontife.

    Or, mes biens chers faux frères « questionneurs » puisqu’il n’y a plus désormais, ni cardinaux électeurs ni église de Rome ni Chrétienté,

    ..……………..… C A T H O L I Q U E S …………………

    Le Bienheureux Apôtre Saint Pierre dont l’esprit existe aux Cieux, n’en déplaise aux incrédules négateurs du surnaturel divin, se donnera lui-même un successeur, clerc ou laïc, parmi le petit reste des Fidèles à l’instar des limbes attendant la Glorieuse Résurrection du Corps Mystique du Christ, demeurant incognito reclus aux catacombes mystiques de L’Église éclipsée,
    « per patientiam et consolationem Scripturarum, spem habeamus propter eminentiam Horum dicitur de Beata Virgine Maria : benedicta tu in mulieribus cunctas hæreses lefebvrium et thesis cassiciacum sola Interemisti ! » avec la fin heureuse de la Crise affreuse du diable « moderniste » squattant le Vatican lors de l’épiphanie miraculeuse de la promesse du Magnifique triomphe marial du Très Saint Cœur Douloureux et Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie, Co-rédemptrice & Médiatrice de Toutes Grâces, inaugurant l’Avènement des « vingt cinq ans » de Paix céleste du Règne social du Sacré-Cœur dans le Monde entier !

    De Dieu, on ne se moque pas !

    Solennellement, nous le demandons gravement une troisième et dernière fois,
    attendu que le « SALUS ANIMARUM SUPREMA LEX »
    que nos sophistiques pharisiens, en Présence de Dieu, osent encore soutenir l’inexprimable, savoir, que le conciliabule apostat n’enseigne pas d’hérésies et que ceux qui le professent ne sont ni apostats ni renégats de la Foi apostolique bimillénaire de l’Église.

    Votre réponse, soit vous libèrera ou bien vous condamnera et « horribilis » ma censure l’avouera !

    Quant à nous autres, pour toute réponse, la vidéo ci-dessous en guise de monitions de Carême :

    François Bergoglio n’est pas le Pape

    De Dieu, on ne se moque pas !

    Pressés par la Charité, nous prierons volontiers pour votre conversion à la vérité et à la Vérité toute entière, faisant foi en la Bulle de Paul IV, justifiés par ce Magistère prophétique qui nous a convertis comme beaucoup à l’Orthodoxie du dogme papal.

  95. Papy permalink
    11 mars 2014 01:23

    Merci, cher Omnibus… pour cette magistrale intervention qui est pour moi un cri du cœur et un appel urgent à la conversion de l’âme .Hélas, hélas je serais moins optimiste que vous et , malgré vos réserves, je crois bien que ces âmes là ne se condamnent d’elles-mêmes et ne soient déjà condamnées….car elles aiment leur mal sous la forme du bien et se glorifient dans leurs œuvres à venir, et dont la réalisation est aussi insensée et hypothétique que leur funeste trahison.
    Ces âmes là , à n’en pas douter, n’aiment bien que le pouvoir, le paraître, l’institutionnelle droit (divin!), le politique…Leurs sophismes constituent un ténébreux cordon qui les relient et les emprisonnent dans un monde qu’ils se sont créés et qui est au-delà du réel…Leur monde ressemble à s’y méprendre à celui du passé, lorsque l’Eglise était en ordre et hiérarchiquement constituée…Leur monde est celui de l’apparence, des leurres en tous genres et de la magnificence ecclesiale vidée de sa substance…Ils veulent retourner dans le passé pour assouvir je ne sais quel instinct de triomphalisme au service de leur égo surdimensionné…Ils se sont donnés comme but, parmi tant d’autres, rien moins que la conversion des inconvertissables! (c’est le serpent qui se mord la queue!)
    Ces gens ont une foi morte mais encore riche de nuisance et d’artifice .Seul un miracle de Dieu pourra les en délivrer…
    C’est pourquoi nous n’écrivons plus pour eux depuis bien longtemps mais pour toutes les âmes de bonne volonté qui parcourent ce blogue et qui , assoiffées de la vérité qu’on ne leur donne nulle part, viennent étancher leur soif au gré de nos modestes cris et , avec la grâce de Dieu, parviendront peut-être à se faire une conviction personnelle pour la plus grande gloire de Notre-Seigneur Jésus-Christ! KYRIE ELEISON!

  96. Inquisidor permalink
    11 mars 2014 01:24

    Les sectaires de la Question, aveugles conduisant des aveugles, plus aveugles que la Synagogue elle-même car ils n’ont aucune excuse après 2000 ans d’Eglise, pharisiens plus pharisiens encore que ceux du temps du Christ, sont des hérétiques et des gnostiques dont la pertinacité n’a d’égal que leur mauvaise foi en soutenant que la Loi passe avant la Foi , que l’Eglise par son Magistère Infaillible peut enseigner de façon habituelle l’erreur et l’hérésie et que le Droit Divin se voit indépendant de la Foi, faisant ainsi de ce Droit Divin une sorte d’entité platonicienne volant au-dessus de tout y compris de la Vérité . C’est se moquer de Dieu, pure Vérité, c’est introduire en Dieu une sorte de composition gnostique dont l’odeur pestilentielle est identique en son fond à celle qu’exhale l’œuvre d’un Stanislas de Guaita !
    Et ils ont le toupet, l’arrogance sans limite d’appeler tout cela « un mystère » !
    Certes oui un mystère pour ces relativistes sans Métaphysique, ces adeptes inavoués de la Gnose et de l’Occultisme qui ne distinguent plus le Vrai du Faux, le Mal du Bien et l’Etre du Non-Etre et font du Premier Principe Pur Simple et Immuable un cloaque abominable d’impureté.
    Nous ce soi-disant « mystère » nous l’appelons HERESIE PERVERSE, nous l’appelons ŒUVRE DU DIABLE et l’accumulation de tous leurs sophismes, de leurs pseudos démonstrations autant mensongères que fallacieuses, incapables d’apercevoir un seul instant la Vérité, les condamne par le fait même.
    Ils devront rendre compte de leur BLASPHEME devant Celui qui s’est proclamé Lui-même la Voie , la Vérité et la Vie !
    Que soient anathèmes ces fossoyeurs de la Foi !

  97. 11 mars 2014 01:30

    Le disciple pénitent,

    Je viens de vous lire, et quoique appréciant votre volonté de débattre « en vérité », je vous avoue ma grande déception. J’espérais bien mieux de vous, votre réponse est absolument décevante en plusieurs points qui forment un unique critère de disqualification, c’est-à-dire invalidant l’ensemble de vos raisonnements caducs : vous érigez votre jugement privé et personnel en de multiples points, en sentence d’autorité.

    Et cette attitude inexacte trouble et corrompt toutes vos analyses. C’est le poison sédévacantiste schismatique en sa plus pure expression, certes présenté avec une réserve dans les formulations qui vous distingue de vos confrères dans l’erreur, mais c’est bien ce même poison qui infecte les âmes de toute cette petite cohorte d’égarés, dont vous vous faites l’avocat, malheureusement non convaincant, qui est infusé dans votre discours.

    Tout d’abord cessons de ruser. Lorsque je vous disais que les expressions blessantes pour l’image de la catholicité, projetaient sur votre courant un voile infamant, je ne faisais pas allusion aux hoquets désignés sous le nom de « commentaires », qui emplissent jusqu’à saturation les fils de discussion des blogs et forums sédévacantistes, et qui n’ont, la plupart du temps, qu’un intérêt fort limité. Je parlais des articles, des textes et ouvrages publiés par votre bord idéologique, qui utilisent à l’égard du pape, de Rome et de l’Eglise, une terminologie abominable, digne des sectes réformées les plus hideuses, propos comparables à ceux qu’on peut trouver dans les revues des Témoins de Jéhovah, des Adventistes du 7e jour, etc. Cette identité d’expressions est troublante.

    On va voir qu’en réalité, elle est logique, hélas !

    I. Hérétique ou pas, le pape reste pape

    Vous revenez à la charge pour nous expliquer que les papes depuis Vatican II, ont des positions modernistes. Inutile de vous fatiguer à nous faire la liste des égarements des pontifes conciliaires, nous la connaissons que trop bien ; vous les jugez « hérétiques » ces égarements modernistes, de par un prisme personnel non qualifié pour définir en droit si les positions sont hérétiques ou non.

    Vous allez jusqu’à les déclarer « apostats » !

    Mais savez-vous de quoi vous parlez disciple pénitent, auriez-vous perdu le sens des mots ? L’apostasie des papes devant qui ? en reniant le Credo, en reniant l’Eglise, en reniant leur baptême ? C’est du grand n’importe quoi. Apostasier est un acte qui répond à des critères précis, là on n’est plus en littérature. L’apostasie (du grec ἀπόστασις  (apostasis), « se tenir loin de ») est l’attitude d’une personne, appelée un apostat, qui renonce publiquement à une religion. Définie par la bulle pontificale Gratia Divina (1656), l’apostasie est le reniement de la foi et des principes de la foi catholique, des dogmes et articles de foi reconnus par l’Église et les conciles. Que les papes soient aller dans les Synagogues et Mosquées, est une honte, on est bien d’accord, qu’ils aient affirmé que les mahométans ou les juifs ont le même Dieu que nous est absurde, mais ils n’ont pas adopté la foi juive ou musulmane pour autant, même en embrassant un Coran, ce qui est une chose horrible, mais Jean-Paul II n’a pas récité la chahada, il ne s’est pas converti au judaïsme !

    On peut donc considérer leur éloignement de l’enseignement antérieur de l’Eglise. Ce constat peut conduire à se défendre de leurs thèses et s’en préserver. Mais pour un simple laïc, un clerc ou même un membre éminent de la hiérarchie, il faut pour arrêter une décision sur ce motif, que le tribunal compétent après procès plaidé à charge et à décharge, audition des témoins, et une logue procédure, rende un jugement. Et pour qu’il y ait une hérésie déclarée comme telle, il faut une erreur en matière de foi, premier point ; il faut qu’il y ait une pertinacité sentenciellement constatée, second point ; et troisièmement il faut une désertion de la foi en la révélation chrétienne.

    Hors quel est le tribunal ayant rendu un tel jugement ces dernières années ?

    Réponse : Aucun !

    Quel est même le tribunal compétent pour juger des trois points au sujet d’un pape ?

    Réponse : Il n’y en a pas !

    Que faire dans ce cas, même en supposant que vous ayez raison sur l’hypothétique « hérésie » (sic) des pontifes conciliaires ?

    Réponse : En absence de jugement positif et de tribunal compétent la discipline catholique contraint chaque fidèle à regarder le pontife comme pape de l’Eglise.

    Lisons saint Robert Bellarmin :

    « L’hérétique, de par son propre mouvement, s’exile de lui-même et se sépare de lui-même du Corps du Christ. Maintenant, un Pape demeurant Pape ne peut être évité, alors comment donc serions-nous tenus d’éviter notre propre tête ? Comment pourrions-nous nous séparer nous-mêmes d’un membre qui nous est uni ? » (De Romano Pontifice, livre II, chap. 30).

    Ne sommes-nous pas, précisément, dans le cas de figure qui nous occupe ? C’est-à-dire d’un pape (dont l’éventuelle hérésie) qui enseignerait des erreurs s’exilerait lui-même de la foi catholique, mais resterait cependant pape ?

    Et l’interrogation de Bellarmin ne manque pas d’intérêt : «Comment pourrions-nous nous séparer nous-mêmes d’un membre qui nous est uni?»

    Toute la question est là.

    Car il est impossible à l’Eglise de se séparer de ce qu’elle a uni à elle, et sur lequel le Christ seul a autorité. C’est une loi sacramentelle, comparable à celle de l’ordre, du mariage ou du baptême, comme de tous les sacrements que l’Eglise administre. C’est pourquoi, loin d’être une « erreur traditionaliste » visant à « continuer à honorer du titre de très saint père quelqu’un dont la doctrine – et pas seulement la conduite – a cessé depuis longtemps d’être sainte », cette attitude correspond à ce que l’Eglise a toujours enseigné, puisque nul n’a autorité sur le pape pour le déposer.

    – 1re erreur – «votre proposition téméraire, fausse, contraire au droit de l’Eglise, non catholique et horriblement schismatique » : Vous conférez, vous et vos amis dans l’erreur, à vos analyses privées portant sur les déclarations pontificales que vous passez dans le faisceau de votre examen personnel, un pouvoir décisionnel, car la doctrine de l’Église est formelle : un élu qui sort légitimement d’un Conclave valide dont il a accepté l’élection, reconnu comme pape par l’Église Universelle par son acte doté de l’infaillibilité divine, est « vrai pape » (Pie XII, Vacantis Apostolicae Sedis). L’élu est l’authentique Vicaire du Christ, récipiendaire capital et immédiat de l’infaillibilité de l’Église (demandez vous d’ailleurs pourquoi personne dans votre camp, jamais personne, n’a remis en cause l’élection de Paul VI avant le 7 décembre 1965) ?

    Ne pas le reconnaître, en vous conférant un pouvoir juridictionnel en matière de théologie dogmatique sur les trois points qui restent à démontrer par le tribunal compétent (1° erreur en matière de foi ; 2° pertinacité sentenciellement constatée ; 3° désertion de la foi en la révélation chrétienne), vous place TOUS, en tant que catholiques, dans le schisme, ce à quoi se rapporte le sédévacantisme. Ainsi écrire coupablement comme vous le faites : «Tous ceux qui sont convaincus d’une hérésie formelle (au moins de François) doivent dès à présent reconnaître la vacance du Saint Siège », est une proposition téméraire, fausse, contraire au droit de l’Eglise, non catholique et horriblement schismatique !

  98. 11 mars 2014 01:32

    II. Vatican II n’est pas couvert par l’infaillibilité

    Encore une fois, ne vous en déplaise, selon les volontés de Vatican II, ce concile n’a pas entendu exercer son « pouvoir déclaratif » qui consiste, selon Mgr Journet, à « découvrir, manifester les décisions immédiatement divines », ni par conséquent son « pouvoir canonique » qui consiste à « établir, instituer, promulguer des décisions immédiatement ecclésiastiques ».

    En conséquence, le Concile Vatican II n’a pas réuni les conditions de travail humain, de soumission rigoureuse au dépôt de la foi, de précision et de clarté qui seules autorisent l’assurance d’une garantie infaillible de Dieu.

    À la question : théologiquement, les Actes du Concile sont-ils infaillibles ? il faut donc répondre : NON, parce que, contrairement à son droit, et semble-t-il à son devoir, le Concile en tant que tel n’a pas voulu et donc n’a pas pu exercer son pouvoir de juridiction sous la forme « solennelle et extraordinaire » propre à cette Instance suprême. Ses actes ne sont donc pas garantis par l’assistance infaillible absolue du Saint-Esprit.

    Que les évêques soient aujourd’hui d’accord avec un enseignement, liturgique, moral, pastoral nouveau n’est donc pas suffisant pour donner à celui-ci un caractère infaillible. Puisqu’il est nouveau, il lui faut une définition du magistère extraordinaire, ce que le Concile était certes habilité à faire, mais qu’il a soigneusement refusé de faire par l’autorité des Papes Jean XXIII et Paul VI.

    – 2e erreur – « votre affirmation mensongère directement inspirée par Satan afin de détruire l’Eglise » : L’idée d’une vacance du Saint Siège soutenue par les sédévacantistes apparaît alors pour ce quelle est : une très grossière absurdité et un puissant mensonge directement inspiré par Satan afin de détruire l’Eglise : Puisque les Actes du Concile Vatican II, et tous les actes du magistère authentique qui s’ensuivent, ne sont donc pas infaillibles, il faut les regarder pour ce qu’ils sont. A savoir : s’ils ne sont pas infaillibles, c’est qu’ils sont faillibles…De la sorte, que Cum ex Apostolatus Officio de Paul IV le 15 février 1559, ou Quo Primum tempore publiée le 14 juillet 1570 par saint Pie V, pas plus que Pastor aeternus, deuxième des constitutions dogmatiques de Vatican I, proclamée solennellement par Pie IX le 18 juillet 1870, soutenant qu’il est impossible qu’un pape enseigne l’erreur car l’Esprit-Saint ne peut pas se tromper, ni nous tromper en inspirant à un pape d’enseigner et de pratiquer des apostasies, ne nous autorisent à follement déclarer que les papes depuis Vatican II sont déposés puisqu’aucune décision du Concile ne touche à des points de dogmatique. Et si aucune proclamation relative à une question directement liée au dogme ne fut proclamée par les papes pendant et après Vatican II, si aucun dogme nouveau n’a été promulgué, fort heureusement puisque le Concile se limita à une position uniquement pastorale, l’accusation de l’hérésie supposée des papes tombe absolument et l’idée d’une vacance du Saint Siège soutenue par les sédévacantistes apparaît alors pour ce quelle est : une très grossière absurdité et un puissant mensonge directement inspiré par Satan afin de détruire l’Eglise.

  99. 11 mars 2014 01:36

    III. La bulle de Paul IV, désormais caduque, s’incline devant le droit divin

    Désolé, mais vous tournez tristement en rond sur ce point. Vous êtes bien aimable de nous retracer le quotidien de Pie XII, mais ne voulant pas démordre de votre jugement privé, vous inférez d’une « hérésie » supposée, à l’invalidité de l’élection des papes, position hautement fantaisiste et subjective.

    Rappelez-vous ma demande : pourquoi personne dans votre camp, jamais personne, n’a remis en cause l’élection de Paul VI avant le 7 décembre 1965 ?

    Le « droit divin », ceci rappelé une fois encore, qui caractérise la nature de l’élection pontificale, est porteur d’un critère d’infaillibilité devant lequel la bulle de Paul IV, de nature uniquement disciplinaire et non-dogmatique, qui est unique dans le Bullaire pontifical bien qu’elle fut très incidemment reprise dans le droit canon pie-bénédictin pour un motif étranger à l’invalidation de l’élection pontificale, s’incline absolument. Lorsque l’élu vient d’être proclamé et désigné comme successeur de St. Pierre par le conclave, il est immédiatement purifié d’éventuelles fautes antécédentes. Il « est fait saint, de manière indubitable » comme le dit Grégoire VII, il est Pape, et comme l’écrit le cardinal Billot : « L’adhésion de l’Église guérit pour ainsi dire radicalement tout vice possible de l’élection (…) lequel acte (…) démontre l’existence de toutes les conditions pré requises du droit divin. »

    Cette vérité à propos de la force infaillible de l’acte juridique de reconnaissance, le cardinal Louis Billot la reformulera également ainsi :

    « Dieu ne permettra jamais que l’Église toute entière reconnaisse comme pape quelqu’un qui ne l’est pas réellement et légalement. De telle sorte que, dès qu’un pape est accepté par l’Église et qu’il est uni avec elle comme la tête est unie au corps, on ne peut plus élever le moindre doute que l’élection aurait été viciée… l’acceptation universelle de L’Église guérit à la racine n’importe quelle élection viciée. » (Cardinal Louis Billot, Tractatus de Ecclesia Christi, Vol. I, pp. 612-613).

    Refuser ce principe, c’est-à-dire ne pas reconnaître comme pape celui élu par le conclave comme authentique Pontife de l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine, légitime successeur de Pierre, c’est être « anathème » selon les termes de Vatican I : « Si donc quelqu’un dit que le Pontife romain n’est pas successeur de saint Pierre en cette primauté: qu’il soit anathème. » (Pastor Aeternus, canon du chap. 2).

    Or ce que dit Pie XII porte précisément sur notre question : « Aucun cardinal – sous aucun prétexte ou raison d’excommunication, suspense ou interdit, ou sous aucun autre empêchement ecclésiastique – ne peut être exclu de l’élection active et passive du Souverain Pontife. En conséquence, nous suspendons l’effet de telles censures seulement pour les raisons de la dite élection; elles conserveront leurs effet pours tout le reste. » (Constitution Apostolique, Vacantis Apostolicae Sedis, titre II, ch. I, § 34, 8 décembre 1945).

    http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/bzi.htm#gf

    Le texte est on ne peut plus clair, l’excommunication s’applique en effet à divers délits, mais en vise un plus directement : l’hérésie, comme il est explicite : « Can. 985. Sont irréguliers par délit : 1° Les apostats, les hérétiques, les schismatiques. » Canon précisé par : « Can. 2314. § 1 Tous les apostats de la foi chrétienne, tous les hérétiques ou schismatiques et chacun d’eux: 1° Encourent par le fait même une excommunication. » Ainsi Pie XII, lorsqu’il écrit : « Aucun cardinal – sous aucun prétexte ou raison d’excommunication, suspense ou interdit ne peut être exclu de l’élection active et passive du Souverain Pontife », évoque évidemment d’éventuels faits d’apostasies, d’hérésies ou de schismes, cela ne fait aucun doute.

    D’ailleurs Pie XII, pour confirmer l’infaillibilité incontestable à l’acte d’élection, précise que dès l’acceptation par l’élu de sa charge, il est immédiatement Pape authentique de droit divin (la référence par Pie XII au Can. 219 est explicite), et toute contestation à son encontre, sous quelque prétexte, concernant « n’importe quelles affaires » avant le couronnement du Pontife, fait encourir à celui qui s’en rendrait coupable, l’excommunication ipso facto :

    « § 101. Ce consentement ayant été donné (…), l’élu est immédiatement vrai pape, et il acquiert par le fait même et peut exercer une pleine et absolue juridiction sur l’univers entier. (Code de Droit canon, can. CIS 219). Dès lors, si quelqu’un ose attaquer des lettres ou décisions concernant n’importe quelles affaires, émanant du Pontife romain avant son couronnement, Nous le frappons de la peine d’excommunication à encourir ipso facto. (Clément V, ch. 4, De sent, excomm., 5, 10, in Extravag. comm.). »

    – 3e erreur – « votre substitution sacrilège » : Le pape qui est élu de « droit divin » par le conclave, fait que rien ni personne en ce monde ne peut cesser, de par sa décision individuelle, de ne plus le reconnaître comme Pontife légitime de l’Eglise. Ce principe ne peut souffrir aucune contestation de la part d’un catholique. Simplement, l’union de la forme et de la matière dans le Pontife étant l’oeuvre du Christ, alors, si besoin est, et seulement en ce cas, le même Christ sépare ce qu’il a uni et distingue, par un acte mystérieux et invisible, les deux éléments qu’il avait joints. Et cette opération secrète, aucun fidèle, nulle autorité humaine, pas même un tribunal de l’Eglise, ne peut l’effectuer en se substituant de manière sacrilège à Dieu.

  100. 11 mars 2014 01:45

    IV. Le pape pécheur ne cesse pas d’être pape

    Je vous remercie pour vos longues citations, quoique inutiles, car les débats infinis qui se déroulèrent au XIXe s. autour de la question de l’infaillibilité pontificale, préparatoires au concile Vatican I et à la promulgation de la constitution dogmatique Pastor Æternus (18 juillet 1870), nous sont largement connus. Votre effort, stérile, conduit donc à une impasse, car il est patent que subsiste une certaine interrogation légitime à propos d’Honorius, bien qu’elle ne prétende pas devenir certitude, puisque le Libellus fidei adressé par Adrien II au VIIIe Concile de Constantinople (Mansi XVI, col. 126) nous fournit des indications préoccupantes, qu’on le veuille ou non, sur le cas d’Honorius. Évoquant, à propos d’Honorius, le droit des fidèles à résister au pape prévaricateur, il rappelle bien qu’il est “ licite ” aux inférieurs de résister aux directives de leurs supérieurs et de rejeter leurs erreurs, dans le seul cas d’hérésie. Il ajoute, que, pourtant aucun patriarche ni aucun évêque n’aurait, même dans ce cas, le droit de proférer une sentence (d’anathème) si ce n’est du consentement préalable du Souverain Pontife Lui-même. Chacun doit résister à l’hérésie et la combattre, même venant d’un pape. Mais pour juger le pape et prononcer une sentence de condamnation contre lui, il y faut le consentement du Souverain Pontife. Adrien II songeait évidemment à un jugement posthume. Mais il n’empêche, que s’il n’y avait eu aucun problème avec Honorius, jamais Adrien II n’aurait édicté de telles déclarations.

    Il est établi que les évêques eurent l’intention de condamner Honorius comme hérétique avec les monothélites, Honorius ayant été soupçonné d’errer dans la foi en enseignant que la volonté naturelle ou physique était unique dans le Christ, c’est pourquoi le IIIe concile Constantinople (en 680) a condamné le Pape Honorius comme hérétique : Kch1082-84. L’objet de la définition du Concile confirmé par le pape ne fut pas la condamnation du Pape pour hérésie (D 253), mais la négligence dans le combat contre l’hérésie : Kch 1085-88. Ainsi, il faut convenir : « le Concile a condamné Honorius pour négligence dans la lutte contre l’hérésie monothélite .» (Salaverri, De Ecclesia Christi, in Sacrae Theologiae Summa, Tome I, Madrid, Bac, 1962, p. 703)

    Par ailleurs saint Robert Bellarmin donne un exemple, d’ailleurs relatif à l’épisode de Nestorius qui n’a pas entraîné une position schismatique sédévacantiste de la part des fidèles mais une distance d’avec les thèses de celui qui à leurs yeux étaient pape bien qu’hérétique, pour faire comprendre, à la fois cette impossibilité de destituer et déposer celui qui tombe dans l’erreur, mais également de condamner ceux qui résistent – et résistance n’est surtout pas synonyme de non-reconnaissance – à ses ordres : « Le Pape Saint Célestin I (epist. ad jo. Antioch., laquelle apparaît dans Conc. Ephes., tom. I, cap.19) écrit : « Il est évident qu’il [l’excommunié par Nestorius] reste, et est resté, en communion avec nous, et que nous ne considérons nullement destitués tous ceux qui ont été excommunié ou privé de leur charge, soit épiscopale ou cléricale, par l’évêque Nestorius ou par les autres qui l’ont suivi, après qu’il ait commencé à prêcher l’hérésie. Puisque celui s’étant de lui-même déjà montré comme méritant d’être excommunié, ne peut excommunier qui que ce soit de par sa propre sentence. (…) (lib. 4 de Script. Et dogmat. Eccles., cap. 2, par. 2, sent. 2), lequel enseigne que seuls se séparent de l’Eglise ceux qui sont expulsés, comme les excommuniés, et ceux qui la quittent d’eux-mêmes ou qui s’y opposent en tant qu’hérétiques ou schismatiques.» (Bellarmin, Ibid.)

    « Le pape pécheur ne cesse pas d’être pape. Cf Dz 1212, 1213, 1220, 1222, 1224, 1230 : propositions condamnées de Jean Huss par le Concile de Constance (Session 15 du 6 juillet 1415) et par le Pape Martin V (Décret du 22 février 1418). Tout le drame qui a mis aux prises le dominicain Jérôme Savonarole (1452-1498) avec le pape Alexandre VI Borgia (1492-1503) trouve son origine dans le refus de cette distinction. Refus qui dans le cas de Savonarole correspond à une attitude empirique et non pas à un système clairement défini : on ne doit pas considérer Savonarole comme l’héritier de Wyclif et Huss ni comme un précurseur de Luther. Sa théologie reste catholique : il maintient la nécessité de l’Eglise pour le salut et l’obéissance due en principe à l’autorité du pape. « Mais attaché théoriquement à la doctrine catholique, Savonarole s’est laissé entraîner par la fougue de son éloquence et de ses convictions prophétiques à des manières de parler et d’agir que le catholicisme ne comporte pas. A prendre à la lettre son langage on aurait pu croire que non seulement l’Eglise avait besoin de réformes mais qu’elle n’existait plus » (Félix Vernet dans l’article Savonarole du Dictionnaire apologétique de la foi catholique, col 1226). Cf. la lettre à Alexandre VI du 3 mars 1497 et les sermons des 7 et 14 mars de la même année.

    Tout ceci nous montre que le cas du pape hérétique n’est point une vue imaginaire, faisant dire à Bellarmin :

    « Il est tout aussi licite de résister au Pontife qui attaque les âmes…ou, à plus forte raison, essaie de détruire l’Église. Je dis qu’il est licite de lui résister en ne faisant pas ce qu’il ordonne de faire et en empêchant l’exécution de sa volonté. » (De Romano Pontifice, Lib. II, c.29).

    Mais la Tradition qui résiste licitement à une autorité non respectueuse de la foi de toujours, n’oublie pas également de respecter l’avertissement du saint docteur, contrairement aux sédévacantistes très coupables, téméraires et fautifs, et c’est ce qui fait sa justesse, son équilibre, la valeur et la sagesse de son attitude catholique :

    « Il n’est pas licite, cependant, de le juger, de le punir, ou de déposer [le pape], parce que ce sont là des actes relevant d’un supérieur. » (De Romano Pontifice, Lib. II, c.29).

    – 4 e erreur – « votre grossière prétention» : vous aurez donc l’amabilité disciple pénitent, de bien vouloir signaler à S.S. Adrien II, S.S. Léon II, aux Pères du 3e concile de CONSTANTINOPLE, à saint Robert Bellarmin, au Cardinal Cajetan, à Bossuet et au P. F. Vernet, qui affirment la possibilité et même la réalité du pape hérétique, « de cesser de faire les aveugles et de continuer de calomnier Honorius, qu’ils devraient réparer publiquement leurs calomnies pour dire qu’ils se sont trompés avec, par exemple, comme titre de leur rétractation : « Mea Culpa », d’effacer toutes traces de calomnies dans leurs écrits, sinon ils commettraient un péché grave de faux témoignage, de ne pas continuer sur le chemin de la mauvaise foi, etc., etc., etc.».


    Addendum :

    Nous savons bien que certains, tiennent pour falsifiés les actes du VIe concile oeucuménique, qu’Albert Pigges (1490-1542) nia même l’existence des condamnations en parlant de faux glissés par les grecs dans les Actes du concile, vue adoptée par Bellarmin et Baronius, mais il n’empêche que nous y trouvons ces condamnations, réitérées par le VIIe et VIIIe conciles, faisant que tout nouveau pape eut à jurer « qu’il rejetait l’hérésie dont Honorius avait introduit le ferment. » :

    Condamnation des monothélètes et du pape Honorius Ier

    Dz 550

    Après avoir examiné les lettres dogmatiques écrites par Serge, jadis patriarche de cette ville impériale et confiée à la protection de Dieu, à Cyrus, alors évêque de Phasis, ainsi qu’à Honorius, jadis pape de l’ancienne Rome, comme aussi 1a lettre écrite par celui-ci, Honorius, en réponse à ce même Serge [Dz 487], et après avoir trouvé qu’elles contredisent totalement les enseignements apostoliques et les commandements des saints conciles et de tous les saints Pères reconnus, et qu’elles suivent bien plutôt les fausses doctrines des hérétiques, nous les rejetons totalement et nous les abominons comme dommageables pour les âmes.

    Dz 551

    Quant à ceux c’est-à-dire ceux-là même dont nous rejetons les doctrines impies, nous avons jugé que leurs noms également devaient être bannis de la sainte Eglise, à savoir les noms de Serge… qui a commencé à écrire au sujet de cette doctrine impie, de Cyrus d’Alexandrie, de Pyrrhus, de Paul et de Pierre, et de ceux qui ont présidé sur le siège de cette ville confiée à la protection de Dieu et qui ont pensé comme ceux-là ; ensuite également celui de Théodore, jadis évêque de Pharan ; toutes ces personnes ont été mentionnées par Agathon, le pape très saint et trois fois bienheureux de l’ancienne Rome, dans sa lettre à… l’empereur [Dz 542-545] et rejetées par lui comme ayant pensé contrairement à notre foi orthodoxe ; et nous décrétons que ceux- là sont également soumis à l’anathème.

    Dz 552

    Mais avec eux nous sommes d’avis de bannir aussi de la sainte Eglise de Dieu Honorius, jadis pape de l’ancienne Rome, et de le frapper d’anathème, parce que nous avons trouvé dans la lettre écrite par lui à Serge qu’il a suivi en tout l’opinion de celui-ci et qu’il a confirmé ses enseignements impies.

    3e concile de CONSTANTINOPLE (6e oecuménique) 7 novembre 680-16 septembre 681.

    Confirmation des décisions du 3ème concile de Constantinople contre les monothélètes et le Pape Honorius 1er.

    561

    Nous avons appris en effet que le saint et grand synode universel (Constantinople III) a pensé de même que tout le concile réuni autour de ce saint Siège apostolique (Concile de Rome 68O)… et qu’il a confessé en accord avec nous :

    Que notre seigneur Jésus Christ est l’un de la sainte et indivisible Trinité, qui existe à partir et en deux natures, sans confusion, sans séparation, sans division ; qu’il est, un seul et même, Dieu parfait et homme parfait , la propriété de chacune des deux natures qui se joignent en lui demeurant sauves ; qu’un seul et même a opéré les choses divines en tant que Dieu, et qu’il a opéré inséparablement les choses humaines en tant qu’homme, à l’exception du seul péché ; et le concile a affirmé en vérité que pour cette raison il a également deux volontés naturelles et deux opérations naturelles par lesquelles est manifestée principalement aussi la vérité de ses natures, pour qu’on reconnaisse en effet clairement la différence, à quelle nature elles appartiennent, à partir desquelles et dans lesquelles existe un seul et même notre Seigneur Jésus Christ ; en raison de cela nous avons effectivement reconnu… que ce saint… sixième synode… s’est attaché sans défaillance à la prédication apostolique, qu’il est en accord en tout avec la définition des cinq saints conciles universels, et qu’il n’a rien ajouté ni retranché aux déterminations de la vraie foi, mais qu’il s’est avancé avec une grande droiture sur le chemin royal et évangélique ; et en eux et par eux a été gardée l’élaboration des saints dogmes et la doctrine des Pères éprouvés de l’Eglise catholique…

    562

    Et parce que (le synode de Constantinople) a proclamé dans toute sa plénitude… la définition de la foi juste que le Siège apostolique du bienheureux apôtre Pierre, lui aussi…a reçue avec vénération, pour cette raison Nous aussi et, par notre ministère, ce vénérable Siège apostolique, d’un accord unanime, Nous donnons notre assentiment à ce qui a été défini par lui, et Nous le confirmons par l’autorité du bienheureux Pierre…

    563

    Et de la même manière Nous anathématisons les inventeurs de la nouvelle erreur, à savoir Théodore, l’évêque de Pharan, Cyrus d’Alexandrie, Serge, Pyrrhus …de même aussi que Honorius qui n’a pas purifié cette Eglise apostolique par l’enseignement de la tradition apostolique, mais a tenté de subvertir la foi immaculée en une trahison impie (texte grec : a permis que l’Eglise immaculée soit souillée par une trahison impie). .

    LEON II (682-683), 17 août 682-3 juillet 683 Lettre  » regi regum  » à l’empereur Constantin IV (août 682).

  101. 11 mars 2014 01:57

    V. Le droit divin interdit de déclarer qu’un pape est déposé

    Votre petit discours, en avançant, se fait de plus en plus confus.

    Niant de toute force les écrits explicites, vous instaurant autorité qualifiée pour jugée de l’hérésie des papes, vous prétendez à présent que saint Robert Bellarmin « est de votre côté », pour défendre la position visant à affirmer la déposition du pape hérétique !

    Pourtant que dit Bellarmin :

    « Il n’est pas licite, cependant, de le juger, de le punir, ou de déposer [le Pape], parce que ce sont là des actes relevant d’un supérieur. » (De Romano Pontifice, Lib. II, c.29).

    Et ce supérieur quel est son NOM s’il vous plaît disciple pénitent ?

    Quel est le NOM de celui qui est supérieur au pape et auquel vous vous substituez pour décider, en son lieu et place, qu’il n’est plus le successeur de Pierre ?

    Vous le savez parfaitement, et c’est en quoi la faute du sédévacantisme est extrêmement grave :

    NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST !

    En résumé : là où la Tradition se contente, par fidélité à l’Evangile, de résister à l’erreur sans détruire l’Eglise et en respectant et reconnaissant pieusement celui que Notre Seigneur a mis à sa tête, le sédévacantisme, par son examen privé, cesse coupablement, de reconnaître pour pape celui qui a été élu par le conclave assisté de l’Esprit-Saint.

    De la sorte, effectivement, et « dans ces conditions, il n’est vraiment pas difficile de deviner lequel des deux tombe dans le « libre examen ».

    Et c’est, très concrètement, la principale raison de la multiplicité des chapelles, groupuscules, conventicules et jusqu’aux sectes, qui constituent la galaxie bigarrée, bien souvent délirante et apocalyptique du sédévacantisme, ce en quoi demain serait transformée l’Eglise si les thèses de ce courant schismatique venaient à s’imposer, car la thèse selon laquelle un pape hérétique est déposé est une thèse sédévacantiste qui produit l’ecclesiovacantisme, c’est-à-dire la disparition de l’Eglise car lorsqu’on a fait disparaître la plénitude de pouvoir venue du Christ, c’est-à-dire la source, l’on fait aussi disparaître bien entendu le fleuve qui tout naturellement devait suivre.

    Fort heureusement, la Tradition tient fermement sur les positions droites la ligne de crête qui ramènera demain, Dieu voulant, la Foi dans l’Eglise, et restaurera la doctrine authentique.

    Mgr Lefebvre fut conséquent. Il savait très bien que nul membre de l’Eglise en ce monde n’est qualifié pour proclamer qu’un pape n’est plus pape. Et tant qu’il reste sur le trône de Pierre, tant que la Divine Providence consent à le conserver dans cette charge, c’est une faute, un péché considérable, que de cesser, de son propre mouvement, de par son jugement privé, de faire comme s’il n’était plus pape. Et c’est pourquoi il insista :

    « Ceux qui affirment qu’il n’y a pas de Pape simplifient trop les problèmes. La réalité est plus complexe. Si l’on se penche sur la question de savoir si un pape peut être hérétique on s’aperçoit que le problème n’est pas aussi simple qu’on le croirait… » (La Nouvelle Messe et le Pape, 8 novembre 1979).

    Sa position, qui est très éloignée du sédévacantisme, ne souffre aucune ambiguïté, l’amenant à affirmer avec force lors du Sermon des sacres : « Je vous conjure de demeurer attachés au Siège de Pierre, à l’Église Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les Églises, dans la foi catholique intégrale, exprimée dans les symboles de la foi, dans le catéchisme du Concile de Trente, conformément à ce qui vous a été enseigné dans votre séminaire. Demeurez fidèles dans la transmission de cette foi pour que le Règne de Notre-Seigneur arrive ». (Mgr Lefebvre le 29 août 1987).

    Les conséquences pratiques de la justesse de la position traditionaliste, nous les avons sous les yeux en effet, nous reprochons avec vigueur aux sédévacantistes de se faire juges du pape. Quant à nous, au nom de la défense de la Tradition, nous soumettons à l’analyse, non seulement l’enseignement mais la discipline établie par l’Eglise conciliaire, car, comme l’explique saint Thomas : «Si la foi est en danger, un sujet peut réprimander son prélat, même publiquement » (Somme théologique, IIa IIae, Qu. 33, article 4, ad2).

    Et il se trouve, en effet, que la foi depuis Vatican II est en grand danger.

    De même, comme l’écrit Bellarmin :

    « Qu’il est tout aussi licite de résister au Pontife qui attaque les âmes…ou, à plus forte raison, essaie de détruire l’Église. Je dis qu’il est licite de lui résister en ne faisant pas ce qu’il ordonne de faire et en empêchant l’exécution de sa volonté. » De Romano Pontifice, Lib. II, c.29.

    Mais la Tradition qui résiste licitement à une autorité non respectueuse de la foi de toujours, n’oublie pas également de respecter l’avertissement du saint docteur, contrairement aux sédévacantistes très coupables, téméraires et fautifs, et c’est ce qui fait sa justesse, son équilibre, la valeur et la sagesse de son attitude catholique :

    « Il n’est pas licite, cependant, de juger [le pape], de le punir, ou de le déposer, parce que ce sont là des actes relevant d’un supérieur. » De Romano Pontifice, Lib. II, c.29.

    – 5 e erreur – « votre méconnaissance du droit divin vous conduit fatalement à l’hérésie luthérienne » : Qui déposera le pape s’il était hérétique ? L’Église elle-même n’a pas la compétence requise pour juger le pape qui est en personne le Chef et le Juge Souverain de tous ! Seul le Christ a autorité sur le Pape. Résultat, l’idéologie sédévacantiste se retrouve dans la situation identique à celle de Luther, ou du moine Savonarole qui fulminait en 1498 contre le Pape Alexandre VI Borgia : « Le pape, en tant que pape, est infaillible : s’il se trompe, il n’est plus pape… Vous croyez que Rome me fait peur : je n’ai aucune peur; nous marcherons contre eux comme contre des païens… nous ouvrirons la cassette, et il sortira tant d’ordure de la cité de Rome, que l’infection s’en répandra par toute la chrétienté. L’Église ne me paraît plus l’Église ! Il viendra un autre Pape à Rome! »

  102. 11 mars 2014 02:29

    CONCLUSION : votre sédévacantisme conduit à l’ecclesiovacantisme mortel et diabolique !

    Vous nous avez démontré disciple pénitent, que vous vous égariez grandement en 5 erreurs infiniment condamnables :

    – 1re erreur – «votre proposition téméraire, fausse, contraire au droit de l’Eglise, non catholique et horriblement schismatique » : Vous conférez, vous et vos amis dans l’erreur, à vos analyses privées portant sur les déclarations pontificales que vous passez dans le faisceau de votre examen personnel, un pouvoir décisionnel.

    – 2e erreur – « votre affirmation mensongère directement inspirée par Satan afin de détruire l’Eglise » : L’idée d’une vacance du Saint Siège soutenue par les sédévacantistes est une très grossière absurdité et un puissant mensonge, car il est impossible que le Christ puisse abandonner son Eglise.

    – 3e erreur – « votre substitution sacrilège » : Le pape qui est élu de « droit divin » par le conclave, fait que rien ni personne en ce monde ne peut cesser, de par sa décision individuelle, de ne plus le reconnaître comme Pontife légitime de l’Eglise.

    – 4 e erreur – « votre grossière prétention» : vous refusez ce qu’Adrien II, saint Robert Bellarmin et bien d’autres affirment, soit la possibilité, et même la réalité qu’un pape puisse soutenir des positions erronées.

    – 5 e erreur – « votre méconnaissance du droit divin vous conduit fatalement à l’hérésie luthérienne » : puisque l’Église elle-même n’a pas la compétence requise pour juger le pape, seul Le Christ a autorité sur le Pape. En contester l’autorité en se substituant à Lui pour déclarer déposé un pape, c’est être sacrilège.

    J’en reviens donc à la question extrêmement concrète, que vous avez éludée, car elle met à jour la folie de votre position sédévacantiste qui produit l’ecclesiovacantisme, et a pour fruit mortel et préparatoire de sa funeste méthode le conclavisme.

    Que faites vous, si vous vous dites catholique, au milieu de la multitude des lignées épiscopales suspectes et hérétiques ayant des liens étroits avec les Vieux Catholiques et avec toutes sortes de sectes et de sectaires puisque, si l’on examine les rapports directs ou indirects avec des illuminés « sacrés » et « reconsacrés » par les « sacrés » ou « reconsacrés » de Ngô-Dinh-Thuc, on passe vite des « Vieux Catholiques » et des sectes d’ « ordonnés » ou « consacrés » mariés ou concubinaires, aux sectes qui s’affublent du titre d’Eglise soit « Orthodoxe occidentale », soit « Gallicane », soit « Catholique libérale », soit « Celtique », soit « Gnostique », soit « Théosophique », et dont plusieurs sont même directement liées aux sociétés occultistes ou maçonniques ?

    Votre réponse est affligeante de mauvaise foi et de duplicité : « Pour votre gouverne, les conclavistes ne sont pas sédévacantistes puisqu’ils croient avoir leurs Papes ».

    Admirable fuite, montrant le caractère trompeur de votre position, disciple pénitent, car c’est bien sous prétexte que l’Eglise ne possédait plus de collège de cardinaux légitimes, que Kenneth J. Mock, dans un texte intitulé Instauratio Auctoritatis Ecclesiae, émis l’idée d’une possibilité de réunir un conclave de suppléance, du moment où il n’y avait plus de cardinaux nommés par Pie XII survivants (le dernier cardinal nommé par Pie XII, Mgr Paul-Emile Léger, est mort le 13 novembre 1991). Ainsi, des élections d’antipapes eurent lieu, et les mouvements conclavistes, même s’ils ne partagent pas toutes les idées des autres groupes sédévacantistes, ont au moins ceci commun avec eux : ne pas reconnaître les papes depuis Vatican II comme légitimes successeurs de Pierre à la tête de l’Eglise.

    Or Ngô-Dinh-Thuc, qui célébrait avec le rituel de Paul VI, qui a prostitué son épiscopat, souillé sa transmission par des actes inqualifiables en parfaite conscience de ce qu’il faisait, s’est vu demander des consécrations – qui d’ailleurs n’était pas avare pour les donner et qu’il a peut être même vendues à certains – par les actuels clercs sédévacantistes qui prétendent détenir un sacerdoce, l’ayant reçu directement ou indirectement de Thuc comme l’abbé Dolan et bien d’autres ?!

    C’est tout simplement pitoyable et significatif de la désorientation à laquelle conduit le sédévacantisme !

    L’abbé Dolan ose d’ailleurs déclarer : « Mais la seule raison pour laquelle nous nous sommes tournés vers Mgr Thuc est qu’il voulait consacrer des évêques qui préserveraient la vraie position catholique en face de Vatican II et des “papes” modernistes. »

    Alors, appliquons, disciple pénitent, à Ngô-Dinh-Thuc, ce que vous soutenez des papes, sachant que Thuc qui se distingua par deux interventions « ultras progressistes » lors du concile de Vatican II, en demandant officiellement lors des débats ce qui dans l’Ecriture pourrait bien interdire l’ordination des femmes, puis en se plaignant qu’il y ait dans l’Eglise des différences entre les catholiques et les non catholiques, déclara en plein concile : «Il faut que cesse une injuste discrimination entre hommes et femmes et une discrimination très odieuse entre Religions et Religions.»

    Ceci signifie disciple pénitent, que Ngô-Dinh-Thuc était hérétique, il l’était depuis 1965 date de ses déclarations publiques, et s’il était hérétique…..il n’était plus catholique. Or s’il n’était plus catholique ses ordinations sont illégitimes ! Ceci signifiant que tous les clercs sédévacantistes confèrent des sacrements illégitimes vidés de substance surnaturelle !

    Je vous cite : « En conséquence, un homme d’Eglise hérétique manifeste sort ipso facto de l’Eglise (…) Certes, l’Eglise peut avoir des membres pécheurs, respectant plus au moins les Commandements de Dieu, mais hérétiques, non. Ceci est bien expliqué dans le Catéchisme du Concile de Trente sur le Credo chapitre dixième paragraphe 3. L’apostat, l’hérétique, le schismatique, et l’excommunié ne font plus partie de l’Eglise. »

    Donc Ngô-Dinh-Thuc, hérétique soutenant l’indifférentisme en matière religieuse, défini par Grégoire XVI comme « une opinion perverse (…) d’après laquelle on pourrait obtenir le salut éternel par quelque profession de foi que ce soit… » (Lettre encyclique Mirari vos du 15 août 1832).

    Opinion condamnée dans le Syllabus (1864) par Pie IX :

    « Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n’importe quelle religion (1, 3, 17). » § III, XVI.

    « Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ (13, 28). » § III, XVII.

    Ngô-Dinh-Thuc, qui se réjouissait de la participation des protestants à VATICAN II ! n’était donc plus catholique lorsqu’il célébra ses sacres et ses ordinations.

    Et que faut-il faire avec les non-catholiques ?

    + 1917 Code de Droit Canon, Canon 1258,1: «Il est illégal pour les fidèles d’aider de quelque manière active ou de participer aux services sacrés de non-catholiques. « 

    + Le pape Pie VI, Caritas Quae , le 13 Avril de 1791 « Tenir à l’écart de tous les intrus, qu’il soit appelé archevêques, évêques, ou curés, ne tenez pas la communion avec eux, surtout dans le culte divin. »

    + Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Tertia Pars , Question 82, art. 9: «prêtres, hérétiques, schismatiques, excommuniés, ou même un pécheur, même si ils ont le pouvoir de consacrer l’Eucharistie, ne font pas un bon usage de celui-ci, au contraire, ils pèchent en l’utilisant. Mais celui qui communique avec un autre qui est dans le péché, devient participant de son péché.»

    + Pape Eugène IV, Concile de Florence , «Cantate Domino», 1441 : « Par conséquent, la sainte Eglise romaine condamne, réprouve, anathématise et déclare être en dehors du Corps du Christ qui est l’Eglise, celui qui tient des points de vue opposés ou contraires à la Foi.»

    Vous voilà pris au piège de votre propre logique disciple pénitent, car vous avez une vie sacramentaire illégitime et gravement souillée selon vos propres critères.

    Ceci vous montre, que l’abîme de confusion ouvert par vos soins en professant votre infect sédévacantisme, en vous instaurant accusateur, juge et exécuteur de sentences de déposition au motif d’hérésie des papes, instaure le règne de l’anarchie religieuse, et constitue une atteinte extrêmement grave à l’être de l’Eglise.

    De la sorte, posant cette question : « s’attacher à l’Eglise, c’est s’attacher à la situation du trône de Saint Pierre. Quel est-il ? » Peut-être seriez-vous bien inspiré, non pas de répondre en hâte comme vous l’avez fait jusqu’à présent de façon insensée : « Il est vacant… etc.», mais de méditer la déclaration de votre père dans les illégitimes sacrements dispensés dans les chapelles non una cum : « L’Eglise catholique fondée sur le sang du Christ ne peut jamais être ébranlée, malgré les sournoises entreprises d’un Paul VI et de ses successeurs actuels sur le siège de Pierre. « Non praevalerunt… » Prions donc pour l’Eglise avec confiance, car l’Eglise est établie « super pétrani » et cette pierre est le Christ lui même. Amen. » (Mgr. Pierre Martin Ngô-dinh-Thuc, QUELQUES OBSERVATIONS SUR PAUL VI PENDANT LE CONCILE VATICAN II).

    Apprenez donc disciple pénitent, que le sédévacantisme ne supprime pas seulement dans les âmes en déniant la qualité de Vicaire du Christ à Paul VI et à ses successeurs le principe de la papauté de droit divin, c’est, beaucoup plus gravement, l’Église elle-même qui est niée dans ses fondements, car SEULS les cardinaux sont habilités de par Dieu à donner un nouveau Vicaire du Christ à l’Église, Pie IX, et Léon XIII après lui, le diront expressément en ces termes :

    « Le droit d’élire le Pontife romain appartient uniquement et personnellement aux cardinaux de la Sainte Église romaine, en excluant absolument et en éloignant toute intervention de n’importe quelle autorité ecclésiastique ou de toute puissance séculière, de quelque degré ou condition qu’elle soit. » (Pie IX, const. In hac sublimi, 10 des calendes de septembre 1871 & Consulturi, 10 octobre 1877 ; Léon XIII, const. Praedecessores Nostri).

    Donc, quand le sédévacantiste supprime le pape moderne dans son âme, un pape cependant approuvé et reconnu formellement par l’Église Universelle représentée par les cardinaux en corps d’institution, receptus & probatus, il y supprime ipso-facto l’Église elle-même. Ce qui signifie qu’il tue dans sa propre âme la grâce du salut que seule l’Église actuelle, celle du présent, peut apporter et apporte à toute âme.

    Pour que votre Carême vous soit profitable disciple pénitent, expurgez donc de votre âme le fétide poison sédévacantiste qui vous retranche de l’Eglise, et soumettez votre intelligence orgueilleuse et rebelle à la discipline catholique en apprenant, humblement, ce qu’est, depuis Jésus-Christ, le droit divin qui fonde la Sainte Eglise.

    Vous ferez alors votre salut et cesserez de répandre les obscures fumées de Satan dans les esprits par vos propos schismatiques, en travaillant à l’œuvre destructrice de l’Eglise, en étant nourri, inspiré, travaillé et désorienté spirituellement, par les pires illusions d’une source mortifère et ténébreuse !

    In Christo Rege +

  103. 11 mars 2014 12:56

    Afin de conserver à ces échanges (qui en sont à plus de 160 contributions), notamment en période de Carême, une certaine hauteur, et éviter les surenchères inutiles qui nuisent à la compréhension du sujet qui nous occupe – à savoir : « y-a-t-il, oui ou non, un pape sur le Siège de Saint-Pierre aujourd’hui à Rome ? » -, ainsi que les invectives déplacées qui, fatalement, ne pourront que survenir après l’exposition des positions respectives.

    Sachant par ailleurs, dans le récent débat, fort intéressant, qui vient de se dérouler entre Le disciple pénitent et Calixte, que chacun a pu faire valoir longuement, et de façon développée ses positions, dont voici l’historique :

    • Le disciple pénitent : le 5 mars 2014

    Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

    • Calixte : le 7 mars 2014

    Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

    • Le disciple pénitent : le 8 mars 2014

    Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes

    Nous décidons de fermer les commentaires de ce fil de discussion, proposant, à ceux qui le souhaitent, de poursuivre leurs échanges sur le nouvel article qui sera mis en ligne prochainement :

    Mgr Lefebvre : un adversaire résolu du sédévacantisme !
    https://lebloglaquestion.wordpress.com/2014/03/12/mgr-lefebvre-un-adversaire-resolu-du-sedevacantisme/

    Bon et saint Carême à tous.

    Pax Vobis +

    NB. Les commentaires en attente de Louis-Hubert REMY et Inquisidor, seront transférés dans les contributions du prochain article.

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